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Sommaire

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I. Biographie……………………………………….…..2

II. Bibliographie………………………………………2-3

III. Mouvement littéraire…………………………………3

IV. Sa pensée…………………………………………...4-5

V. Lecture méthodique……………………………..……5

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I. Biographie de Charles Baudelaire :

Charles Baudelaire voit le jour en 1821. Ses parents sont Caroline Dufäys
et Joseph-François Baudelaire. Ce dernier meurt en 1827. Sa mère se remarie
rapidement avec un chef de bataillon, Jacques Aupick, à qui il s’opposera toute
sa vie. La sensibilité artistique et le besoin de liberté de Charles ne sont guère
compris par ce beau-père aux valeurs bourgeoises. En 1831, suite à l’affectation
de son beau-père, la famille s’installe à Lyon. Il y poursuit ses études jusqu’en
1836, quand la famille regagne la capitale.

De retour à Paris, Charles intègre le célèbre lycée Louis-le-Grand, duquel


il est renvoyé en 1839. Il obtient de justesse son baccalauréat au lycée Saint-
Louis. Inscrit à la faculté de droit par son beau-père, Baudelaire est un piètre
étudiant et mène une vie de bohème. Il fréquente les cafés du Quartier Latin et
entretient une relation avec une prostituée juive, Sarah, dite la Louchette.

En 1841, choqué par son mode de vie et son manque de respect des
valeurs de la famille, Jacques Aupick décide d’envoyer Charles en Inde, à
Calcutta. Il espère ainsi un rebond salutaire du jeune homme. Or, le destin
écourte cette expédition, le navire chavire à proximité de l’île Maurice. Loin de
faire réfléchir le jeune Baudelaire sur un avenir plus conventionnel, le poète se
nourrit des paysages rencontrés au cours de cette expédition et commence à
écrire des poèmes.

II. Bibliographie :

 Salon de 1845 (1845)  ;
 Salon de 1846 (1846), illustré par Raymond Pelez  ;
 La Fanfarlo (1847), nouvelle  ;
 Du vin et du haschisch (1851)  ;
 Fusées (1851), journal intime  ;
 L'Art romantique (1852)  ;
 Morale du joujou (1853, réécrit en 1869)  ;
 Exposition universelle (1855)  ;
 Les Fleurs du mal (1857)  ;
 Le Poème du haschisch (1858) ;
 Salon de 1859 (1859)  ;

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 Les Paradis artificiels (1860)  ;
 La Chevelure (1861)  ;
 Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains (1861)  ;
 Richard Wagner et Tannhäuser à Paris (1861)  ;
 Petits poèmes en prose ou Le Spleen de Paris (1869), poème en prose
(posthume)  ;
 Le Peintre de la vie moderne (1863)  ;
 L'œuvre et la vie d'Eugène Delacroix (1863)  ;
 Mon cœur mis à nu (1864), journal intime  ;
 Curiosités esthétiques (1868)  ;
 Lettres  ;
 L'Art romantique (1869)  ;
 Journaux intimes (1851-1862)
 Pauvre Belgique (inachevé)

III. Mouvement littéraire :

On considère Baudelaire comme un héritier du romantisme et un


précurseur du symbolisme. De Musset, il hérite du « mal du siècle », de
« l’ennui », du « vague des passions », ainsi que d’une attirance pour la maladie
et les affres de la création poétique. Lyrisme, égotisme et dandysme sont
également des données venant de la génération romantique. Par ailleurs, le
travail sur les synesthésies sera au centre de la poésie symboliste dès 1870 chez
Rimbaud, Verlaine et Mallarmé qui inventent des réseaux de correspondances
symboliques entre les cinq sens, en utilisant les figures d’analogie telles que la
comparaison et la métaphore déjà très présentes chez Baudelaire. 
A la fin du XIX e siècle, né un mouvement parallèle au symbolisme qu’on
appelle « le décadentisme ». La « littérature décadente », incarnée par des
figures emblématique de Huysmans et Barbey d’Aurevilly, affiche un goût
prononcé pour le mal, la maladie, la mort, l’érotisme. Cette génération « fin de
siècle », inspirée par les écrits nihilistes de Schopenhauer, revendique l’héritage
baudelairien.

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IV. Sa pensée littéraire :

“Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps
qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à
votre guise. Mais enivrez-vous !”
Si la critique baudelairienne, foisonnante, s'est attelée à certaines de ces
questions, des désaccords et des lacunes subsistent. Maintes lectures, parfois
contradictoires, cohabitent. Elles font de Baudelaire un écrivain de la
modernité et un antimoderne, un dandy autocentré et un penseur éthique, un
réactionnaire et un révolutionnaire, un penseur chrétien et un écrivain de la non-
rédemption, sans que l'étude des interfaces ou collisions entre ces postures
divergentes soit toujours approfondie. Certains pans de son œuvre n'ont pas non
plus reçu l'attention que d'autres ont pu susciter – ses écrits fragmentaires ou
intimes, par exemple. Le caractère interdisciplinaire de sa production pourrait,
lui aussi, être analysé davantage. De même, l'étude pourtant fort répandue des
influences subies ou exercées par la pensée de Baudelaire, et celle de ses
réceptions, restent peut-être à affiner et à compléter. 

V. Lecture méthodique :

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