Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Livre - Blanc - Article Temoin Equipements Industiels
Livre - Blanc - Article Temoin Equipements Industiels
CLETÉMOI
N
ÉQUI
PEMENTSI
NDUSTRI
ELS
APPORTSDESÉLÉMENTSFINI
SÀLA
CONCEPTI
ONMÉCANI QUE
j
uil
l
et2020
Réf. : AG2530 V2
Mots-clés Résumé La conception d’un produit technique nécessite d’en évaluer les performances
éléments finis | simulation | avant même son existence réelle. S’appuyant sur un modèle virtuel du produit pour
conception assistée par
ordinateur | simulation déterminer son comportement physique, les logiciels de simulation numérique sont donc
numérique de première importance. La méthode des éléments finis est l’une des plus répandues
dans ces logiciels. L’article présente tout d’abord les trois catégories d’usage des
éléments finis dans un processus de conception, et identifie les principaux acteurs. Le
constat qu’un usage pertinent de la méthode nécessite de bien connaître ses principes et
ses limites conduit à les présenter dans une seconde partie de l’article. La troisième
partie présente finalement les grandes étapes d’une démarche de mise en œuvre d’une
simulation aux éléments finis.
Par mail :
infos.clients@teching.com
Par téléphone :
00 33 (0)1 53 35 20 20 © Techniques de l'Ingénieur | tous droits réservés
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Exemple
1.1 Les différents usages des éléments L’élément de fixation modélisé en CAO figure 1-a doit entrer en
finis en conception phase d’industrialisation. Un calcul est effectué afin de s’assurer
que le niveau de contrainte ne dépasse pas, lorsque l’élément est
Bien que largement utilisées à toutes les phases du processus sous charges de fonctionnement, une certaine valeur admise
de conception, par différents acteurs, et pour répondre à des pro- comme critique. Le modèle aux éléments finis réalisé pour cela
blèmes très variés, les simulations numériques tombent nécessai- représente ici une demi-pièce en raison de la symétrie du pro-
rement dans une des trois catégories d’usage décrites ci-après. blème.
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
a b c
Figure 1 – Validation de la conception d’un support par l’estimation des déplacements et contraintes
Parution : octobre 2019 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
a b
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Le travail virtuel des forces extérieures est lui aussi calculé sur Concernant la réalisation du maillage, il faut noter que les outils
chaque élément fini en introduisant les mêmes approximations de simulation proposent de nombreuses aides à l’utilisateur. Il est
des déplacements. On obtient alors les vecteurs des forces élé- cité ici deux exemples qui permettent parfois de mettre en arrière-
mentaires. Ils représentent les actions de l’extérieur sur chaque plan ces questions de maillage.
élément sous forme d’efforts ponctuels appliqués aux nœuds des
éléments. ■ La méthode aux éléments finis classique (dite méthode des h-élé-
ments, h étant une dimension caractéristique d’un élément fini) pré-
L’étape suivante est la phase dite « d’assemblage » au cours de conise l’utilisation en nombre suffisant, et selon une disposition
laquelle les matrices de rigidité élémentaires sont regroupées en judicieuse, d’éléments simples construits à partir de polynômes
fonction des connexions entre éléments formant ainsi la matrice d’approximation de faible degré (souvent limité à deux).
de rigidité globale [K] de la structure. Les vecteurs forces élémen-
taires sont eux aussi assemblés selon le même principe pour don- ■ L’idée de la méthode dite des p-éléments consiste au contraire à
ner le vecteur {F} des forces extérieures à la structure. Le négliger un peu les aspects liés au maillage pour se concentrer sur
théorème des travaux virtuels appliqué globalement à la structure le degré des polynômes d’approximation (p est le degré du poly-
donne alors l’équation bien connue de l’équilibre statique : nôme) qui peut se montrer beaucoup plus élevé. Mais, en contre-
partie, les formulations sont plus complexes et les temps de calcul
en sont affectés.
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
qui a été choisi compte tenu de la forme élancée de cette structure. algorithmes de traitement mis en œuvre. Il y a tout d’abord ce qui
Le choix de ce modèle n’a clairement aucun sens si l’objectif de concerne la définition du maillage, c’est-à-dire les types d’élé-
l’étude consiste à déterminer la déformation (écrasement) de l’extré- ments finis utilisés (poutre, triangles à trois nœuds, hexaèdres à
mité du tube sous la sollicitation. En effet, le modèle poutre est bâti six nœuds, etc.), leurs tailles et leur répartition sur la structure. Le
sur l’hypothèse d’une section indéformable. modèle aux éléments finis peut éventuellement comporter
d’autres paramètres plus spécifiques aux algorithmes d’intégra-
tion numérique (nombre de points de Gauss par exemple) ou de
résolution des équations d’équilibre (choix d’une méthode numé-
3.2 Modélisation du problème rique, paramètres de pilotage d’un algorithme pour le non-
linéaire, etc.).
L’étape de modélisation permet de passer du problème réel,
c’est-à-dire de la structure dans son environnement de fonctionne- Il faut noter que le modèle aux éléments finis est lui aussi direc-
ment ou d’utilisation, à un modèle virtuel adapté à l’outil de simu- tement conditionné par les critères de délai, de précision ou de
lation utilisé. Dans le cas d’un logiciel aux éléments finis, ce coût déjà cités pour le modèle mécanique.
modèle virtuel est numérique (il s’agit d’un fichier informatique). Ainsi, l’élaboration du modèle, d’abord mécanique, puis aux
Pour le définir, il est judicieux de procéder en deux phases, la éléments finis, passe par de nombreuses hypothèses qui tra-
construction du modèle mécanique, puis celle du modèle aux élé- duisent autant de choix possibles. Des choix différents pourront
ments finis. être faits selon :
– la spécification du cahier des charges que l’on souhaite véri-
3.2.1 Modèle mécanique fier ;
– l’état d’avancement du projet (pour une spécification donnée,
Ce modèle regroupe l’ensemble des informations propres à une un modèle de poutre utilisé en calcul d’avant-projet peut devenir
description mécanique, géométrique et technologique du pro- un modèle volumique quand les formes de la pièce sont mieux
blème étudié. définies et quand le souci de précision se fait plus pressant) ;
Il comporte tout d’abord une caractérisation du problème, à – les délais par rapport aux échéances du processus de concep-
savoir s’il s’agit de statique, de dynamique, de flambage, d’une tion (dates de réunion sur le projet, date d’industrialisation…).
étude non linéaire, etc., et si le comportement de la structure est La figure 9 illustre cette multitude et cette diversité des
assimilable à celui d’une poutre, d’une plaque, d’un problème modèles. Une spécification donnée (spécification 1) peut conduire
plan, volumique, etc. au choix des modèles mécanique et aux éléments finis associés à
Il comporte ensuite une description de la géométrie de la struc- un instant t du processus de conception1.
ture. Cette géométrie se doit bien sûr d’être adaptée au type de
comportement (géométrie filaire pour un comportement poutre, C’est par exemple le cas lors d’une étape préliminaire de concep-
surfacique pour un comportement plaque ou coque, etc.). tion (temps t1) où la structure n’est définie que de façon approxima-
tive et où une estimation grossière du résultat s’avère suffisante pour
L’environnement de la structure est aussi représenté sous la avancer dans la définition du produit (par exemple pour le choix d’une
forme de conditions aux limites en efforts, déplacements, section de poutre ou d’un matériau).
vitesses, températures, etc.
Ce modèle contient finalement une caractérisation des maté- Lors d’une étape plus avancée de la conception (temps t2), une
riaux de la structure en termes de module d’Young, coefficient de estimation plus fine des résultats peut devenir nécessaire. Cette
Poisson, masse volumique ou de toute autre grandeur nécessaire estimation a un sens dans la mesure où la définition du produit a
aux lois de comportement à mettre en œuvre. évolué entre les temps t1 et t2 (définition plus précise des formes,
Il faut souligner que ces différentes descriptions nécessitent de des dimensions, des matériaux…). Cette nécessité conduit par
nombreuses hypothèses et que le modèle obtenu constitue une exemple à choisir les modèles plus représentatifs, mais aussi plus
vue toujours simplifiée de la réalité. Toute la difficulté de la modé- coûteux associés au temps t2.
lisation réside dans le choix des niveaux de simplification les plus Le modèle aux éléments finis du temps t3 illustre la réponse à
judicieux, c’est-à-dire les mieux adaptés : un ultime souci de précision, par exemple en phase de validation
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
sente toujours le bon choix. Le besoin accru de précision s’est tra- Le logiciel calcule le déplacement de tous les nœuds de la struc-
duit par une densification du maillage et la prise en compte de ture, ainsi que les composantes des déformations et des
grandes déformations qui entraîne des temps de calcul plus contraintes dans tous les éléments, et aux nœuds du maillage. Il
élevés. est aussi généralement capable de produire quantité d’autres
informations issues de ces différentes valeurs :
Des évolutions du même type vont se retrouver sur les diffé-
rents modèles associés aux autres spécifications qui entrent dans – contraintes ou déformations principales ;
la définition du produit. Il est clair qu’une gestion cohérente et – directions principales associées ;
efficace de tous ces modèles requiert une attention toute particu- – contraintes équivalentes (Tresca, von Mises…), etc.
lière et une organisation très rigoureuse.
Il est également en mesure de calculer des grandeurs telles que
des efforts de réaction aux appuis, des déformations plastiques,
des modes de flambage ou de vibration, etc.
3.3 Résolution du problème
La première tâche de l’ingénieur est donc de choisir, parmi
C’est évidemment une étape incontournable. Cependant, si les toutes ces grandeurs, celle qui permettra de répondre le mieux au
tâches de définition du besoin 3.1 et de modélisation 3.2 ont été problème posé. Il s’agit aussi de déterminer les zones d’intérêt
réalisées correctement, elle ne demande que très peu d’interven- pour le calcul (zones dans lesquelles les valeurs des résultats
tion humaine. Quand des problèmes de résolution apparaissent, seront plus précisément regardées).
ils sont généralement liés à :
Exemple
– des défauts de modélisation mécanique (absence partielle de
conditions aux limites en déplacements, oubli de paramètres…) ; La figure 10 représente un modèle mécanique en contrainte plane
– des défauts de modélisation numérique (éléments finis trop mis en œuvre sur une pièce de structure pour vérifier la spécification
distordus, mauvais choix des paramètres d’une méthode numé- « ne pas avoir de défaut résiduel visible sous chargement de ser-
rique…) ; vice ». La grandeur représentative choisie ici est une contrainte équiva-
– des incohérences entre le besoin et la configuration matérielle lente issue d’un critère élastique donné. La figure présente également
ou logicielle utilisée (manque de mémoire…). une carte d’isovaleurs de cette contrainte. Les valeurs représentatives
sont ici celles situées à proximité du congé de raccordement. Cette
Du point de vue de la méthode, l’étape de résolution corres- zone est celle considérée comme critique bien que les contraintes équi-
pond à la construction des matrices et vecteurs élémentaires valentes maximales soient situées au niveau du point d’application de
(rigidité, masse, amortissement, forces extérieures, etc.), puis à l’effort. Ces valeurs maximales sont dues ici à la modélisation (effort
leur assemblage, au calcul des déplacements des nœuds ponctuel) et ne reflètent pas la réalité.
d’approximation, et finalement au calcul des déformations et des
contraintes.
3.4.2 Fiabilité
En marge des problèmes de sélection des résultats pertinents
3.4 Analyse des résultats et réponse se pose le problème de leur fiabilité. En effet, les différentes
au besoin valeurs numériques, cartes ou courbes observées sont le fruit
d’une succession d’opérations et de manipulations qui repré-
Un logiciel de simulation numérique produit généralement une sentent autant de sources d’erreurs possibles et peuvent
quantité importante de résultats. La phase d’analyse a pour but conduire à dégrader plus ou moins les solutions numériques. On
d’apporter une réponse au besoin qui a initié le calcul en utilisant distingue ainsi successivement cinq types d’erreurs (figure 11)
tout ou partie de ces résultats (voir § 3.1). C’est une phase très que l’on peut associer aux différentes phases de la résolution du
délicate au cours de laquelle l’expertise et le savoir-faire de l’ingé- problème.
nieur jouent un rôle déterminant. Il s’agit en effet dans un premier
temps d’extraire les résultats pertinents, puis d’évaluer leur fiabi- ■ Les erreurs d’interprétation du modèle physique sont dues à
lité, et enfin de voir dans quelle mesure ils permettent effective- l’estimation des conditions d’utilisation du produit (elles donneront
ment de répondre au besoin initial. ensuite les conditions aux limites du problème), à l’isolement d’un
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Figure 11 – Les différentes sources d’erreur d’une analyse par éléments finis
certain domaine d’étude et à l’interprétation des spécifications Cette note de calcul a une grande importance puisqu’elle atteste
fonctionnelles. du travail réalisé (document à fournir aux sociétés de contrôle par
exemple) et permet pour l’entreprise de capitaliser certains savoir-
■ Les erreurs de modélisation mécanique sont issues des multi- faire de modélisation et de simulation.
ples hypothèses simplificatrices qui conduisent aux modèles de
conditions aux limites, de comportement des matériaux, de com-
portement de la structure (poutre, plaque…), de simplification géo-
métrique, etc.
4. Conclusion
■ Les erreurs de modélisation aux éléments finis consistent princi-
palement en une erreur de discrétisation. Les logiciels de simula-
tion possèdent généralement des fonctions (les estimateurs Dans un contexte industriel très concurrentiel, les techniques et
d’erreur) qui renseignent l’utilisateur sur ce type d’erreur. outils de simulation numérique aux éléments finis constituent
donc des alliés précieux pour l’ingénieur en charge de la concep-
■ Les erreurs de résolution, dues à des problèmes de précision tion d’un produit ou d’un système, mais aussi pour l’ensemble
numérique, sont souvent négligeables devant les erreurs d’autres des acteurs de cette conception. Toutefois, pour prétendre à une
types. Il est bien évidemment très difficile d’évaluer l’incidence de certaine efficacité dans leur utilisation, il convient de bien prendre
ces différentes sources d’erreurs sur le résultat. Toutefois, l’ingé- en compte un certain nombre de points :
nieur doit être conscient de leur existence, et il doit pouvoir esti- – une des clés de la réussite d’une simulation est de garder en
mer un niveau de confiance dans les résultats obtenus. Son permanence un œil critique sur le travail réalisé. Il est donc indis-
expérience du calcul joue pour cela un rôle très important. pensable de confier la mise en œuvre de ces simulations à des per-
sonnes suffisamment qualifiées, qui n’utiliseront pas les logiciels
comme des « boîtes noires ». Cela nécessite une formation adap-
3.4.3 Réponse au besoin tée aux méthodes, aux outils et aux démarches de mise en œuvre
d’une simulation. Cela implique également une pratique régulière
À partir des résultats observés et du niveau de confiance qui de cette activité ;
leur a été attribué, la dernière étape dans l’analyse des résultats
consiste à apporter une réponse au besoin qui a motivé le calcul. – à défaut d’avoir toujours le matériel informatique, les logiciels
Cette réponse traduit l’interprétation que fait l’ingénieur des ou les qualifications parfaitement adaptés aux objectifs de simula-
résultats. Elle est généralement rédigée en conclusion d’une note tion, il convient de bien ajuster le besoin aux moyens disponibles.
de calcul, document qui rappelle le problème posé, les différentes Il faut aussi savoir composer avec le contexte de développement
hypothèses, les modèles associés et les résultats obtenus. du produit qui impose des délais ou des niveaux de précision. La
mise en œuvre d’une simulation doit donc être initiée par une
La note de calcul peut comporter aussi certaines informations réflexion soignée sur la formulation du besoin. Cela permet bien
utiles telles que le nom de l’auteur de la note et de la simulation, souvent d’éviter de déboucher sur un échec (décalage entre le
des pointeurs sur les différents fichiers informatiques, etc. besoin et les résultats de la simulation) ;
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
– l’analyse des résultats se déroule à la lumière des différentes La méthode des éléments finis présente aujourd’hui de nom-
hypothèses inhérentes à la construction du modèle mécanique, breuses variantes qui trouvent leur intérêt dans certains
puis de simulation. Cela permet d’évaluer un niveau de confiance contextes. Il faut bien garder à l’esprit qu’elle reste avant tout une
dans ces résultats et de répondre ainsi au besoin plus objective- méthode orientée vers l’analyse de solutions et non la production
ment ; de solutions. C’est donc au travers d’itérations de conception
– l’utilisation de simulation à tous les stades de la conception du qu’elle est pertinente. Certains outils de conception sont capables
produit conduit à une multiplicité de modèles. Ceux-ci sont relatifs d’une certaine automatisation de ces itérations. C’est par exemple
aux diverses spécifications et aux étapes successives de la défini- le cas de l’optimisation topologique qui génère des géométries de
tion du produit. Certaines tendances industrielles observées pièces en limitant le volume de matière ou en maximisant la rigi-
consistent à contourner le problème en développant un modèle dité, tout en résistant aux actions mécaniques souhaitées. Une
unique et très sophistiqué que l’on fait évoluer au cours de la autre variante intéressante, les éléments finis stochastiques
conception. Cette solution pragmatique conduit à des manipula- [BM 5 028], permet de tenir compte de variations aléatoires des
tions de modèles et à des calculs très lourds. Il est sans doute pré- variables d’entrée du calcul et de s’inscrire alors dans une
férable d’adopter une démarche rigoureuse et structurée pour démarche dite de « conception robuste ».
garder leur cohérence à tous ces modèles.
Parution : octobre 2019 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
P
O
U
Apports des éléments finis R
à la conception mécanique
E
N
par Franck POURROY
Maître de Conférences au laboratoire G-SCOP – Université de Grenoble Alpes,
Grenoble (France)
S
A
Sources bibliographiques
V
[1] COOK (D.C.), MALKUS (D.S.) et PLESHA
(M.E.). – Concepts and applications of finite
structures, collection Technique et Ingénie-
rie. Dunod (2017).
[4] MANET (V.). – La Méthode des Éléments
Finis : Vulgarisation des aspects mathéma- O
Parution : octobre 2019 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
element analysis. John Wiley & Sons (1989). tiques, Illustration des capacités de la mé-
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
E Annuaire
N Constructeurs – Fournisseurs – Distributeurs (liste non exhaustive) • COMSOL Éditeur de solutions de simulation, notamment connu pour
le multi-physique https://www.comsol.fr
• ALTAIR. Éditeur d’une suite logicielle destinée à la simulation numé- • DASSAULT SYSTEMES Éditeur de logiciels CAO intégrant des solutions
rique. (HyperMesh, Optistruct, Radioss, Inspire…) https://altairenginee- de simulation numérique (ABAQUS, SIMULIA…) https://www.3ds.com/
ring.fr/ fr/produits-et-services/simulia/produits/
S • ANSYS. Éditeur d’une suite logicielle destinée à la simulation numé-
rique. (Mechnical, Fluent, LS-DYNA…) https://www.ansys.com/fr-fr/
• AUTODESK Éditeurs de logiciels de simulation et d’analyse par élé-
Organismes – Fédérations – Associations (liste non exhaustive)
V (Castor Concept) http://www.cetim.fr/Logiciels/Cetim-Castor-Concept optimale de ces technologies dans le cycle PLM. https://www.nafems.org/
O
Parution : octobre 2019 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
I
R
P
L
U
S
tiwekacontentpdf_ag2530 v2 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200055771 - techniques de l'ingenieur // romain LELOUP // 195.25.183.157
GAGNEZ DU TEMPS ET SÉCURISEZ VOS PROJETS
EN UTILISANT UNE SOURCE ACTUALISÉE ET FIABLE
RÉDIGÉE ET VALIDÉE MISE À JOUR 100 % COMPATIBLE SERVICES INCLUS
PAR DES EXPERTS PERMANENTE SUR TOUS SUPPORTS DANS CHAQUE OFFRE
NUMÉRIQUES
www.techniques-ingenieur.fr
CONTACT : Tél. : + 33 (0)1 53 35 20 20 - Fax : +33 (0)1 53 26 79 18 - E-mail : infos.clients@teching.com
LES AVANTAGES ET SERVICES
compris dans les offres Techniques de l’Ingénieur
ACCÈS
SERVICES ET OUTILS PRATIQUES
Archives Impression à la demande Alertes actualisations
Technologies anciennes et versions Commandez les éditions papier Recevez par email toutes les nouveautés
antérieures des articles de vos ressources documentaires de vos ressources documentaires
*Questions aux experts est un service réservé aux entreprises, non proposé dans les offres écoles, universités ou pour tout autre organisme de formation.
www.techniques-ingenieur.fr
CONTACT : Tél. : + 33 (0)1 53 35 20 20 - Fax : +33 (0)1 53 26 79 18 - E-mail : infos.clients@teching.com
GAGNEZ DU TEMPS ET SÉCURISEZ VOS PROJETS
EN UTILISANT UNE SOURCE ACTUALISÉE ET FIABLE
RÉDIGÉE ET VALIDÉE MISE À JOUR 100 % COMPATIBLE SERVICES INCLUS
PAR DES EXPERTS PERMANENTE SUR TOUS SUPPORTS DANS CHAQUE OFFRE
NUMÉRIQUES
www.techniques-ingenieur.fr
CONTACT : Tél. : + 33 (0)1 53 35 20 20 - Fax : +33 (0)1 53 26 79 18 - E-mail : infos.clients@teching.com
LES AVANTAGES ET SERVICES
compris dans les offres Techniques de l’Ingénieur
ACCÈS
SERVICES ET OUTILS PRATIQUES
Archives Impression à la demande Alertes actualisations
Technologies anciennes et versions Commandez les éditions papier Recevez par email toutes les nouveautés
antérieures des articles de vos ressources documentaires de vos ressources documentaires
*Questions aux experts est un service réservé aux entreprises, non proposé dans les offres écoles, universités ou pour tout autre organisme de formation.
www.techniques-ingenieur.fr
CONTACT : Tél. : + 33 (0)1 53 35 20 20 - Fax : +33 (0)1 53 26 79 18 - E-mail : infos.clients@teching.com
PRODUIT PACK
Robotique
Un panorama des fondements et développements technologiques de la robotique et de ses applications
Ref : TIP661WEB
Le point sur les méthodologies de conception, de modélisation et de commande des robots manipulateurs, mobiles (terrestres, aériens, sous-
marins), humanoïdes
Une présentation des avancées théoriques et des outils logiciels mis en œuvre pour doter les robots de capacités d’autonomie
Les développements technologiques et leurs applications sectorielles
1 715 €
39,33 €
754,33 €