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L’année 2022 débute avec beaucoup d’incertitudes géopolitiques, qui ont un impact
direct sur les marchés. Les investisseurs se méfient, d’autres paniquent, ce qui entraîne
inévitablement des secousses boursières…
Cependant, aux Publications Agora, cela fait plus de vingt ans que nous observons les
marchés ; et s’il y a bien une chose que nous pouvons constater, c’est que chaque crise,
quelle que soit sa nature, présente son lot d’opportunités intéressantes pour les investisseurs
particuliers.
En effet, faire fructifier votre patrimoine en temps de crise est loin d’être impossible. Il s’agit
même parfois du meilleur moment pour vous positionner.
Pourquoi ?
Et bien la chute du cours de certaines actions ne reflète absolument pas la réalité de leur
potentiel de croissance sur le long-terme… Et il devient donc possible de les acheter à prix
bradé.
Nos experts vous ont donc aujourd’hui sélectionné 10 valeurs à prix cassé, dont le cours
pourrait doubler d’ici les prochains mois.
Ses résultats 2021 sont en effet époustouflants : on note une progression de 16,1% de son
chiffre d’affaires à 32,3 milliards d’euros, ou encore une hausse de 18,5% de son résultat
d’exploitation à 6,2 milliards d’euros…. ce qui permet à sa marge d’exploitation d’atteindre
19,6%.
Mais plus remarquable encore : la montée en puissance du pôle luxe, qui grâce à une
progression de 20,9% de son activité, représente 38% du chiffre d’affaires du groupe. Une
excellente nouvelle dans la mesure ou la rentabilité du luxe est de 22,8%...
A cela s’ajoute l’envolée du e-commerce, qui atteint désormais 28,8% du chiffre d’affaires de
L’Oréal, suite à une progression de 25,7%.
UNE OPPORTUNITÉ EN OR
Pour couronner le tout, le géant français continue à cajoler ses actionnaires avec l’annulation
des 4% de son capital racheté à Nestlé en décembre prochain pour la bagatelle de 8,9
milliards d’euros… Cela a un effet mécanique relutif sur le bénéfice par action.
Mais ce n’est pas tout. La société a décidé d’augmenter son dividende de 20% pour le porter
à 8,80 euros, ce qui fait un dividende de 2,5%, toujours appréciable même si les taux ont
tendance à augmenter partout dans le monde.
Que dire également de la situation financière plus que saine de L’Oréal : 23,6 milliards
d’euros de capitaux propres avec seulement 3,6 milliards d’euros de dettes financières. Cela
donne de belles marges de manœuvre pour faire des emplettes dans un secteur en proie à
la concentration.
L’action suite à sa récente baisse est revenue sur un PER de 38. Elle peut
paraître cher mais, au vu des caractéristiques propres à la société, cela reste
un excellent investissement de moyen terme.
La baisse de 20% du titre en l’espace d’un mois, le propulsant à son plus bas niveau depuis
deux ans constitue une excellente opportunité, même si le secteur automobile a du vague à
l’âme en ce moment.
Les résultats 2021 ont été spectaculaires : une marge opérationnelle passée en un an de 6,9%
à 11,8%, grâce notamment à une prospérité exceptionnelle en Amérique du Nord (avec une
rentabilité au-dessus des 16%).
Ajoutons que l’action est l’une des moins chères du secteur avec un PER de 3 et vous avez
sans doute l’un des joyaux pour 2022. Les prévisions restent très bonnes sur l’exercice en
cours, avec une marge opérationnelle au-dessus des 10%.
DE BELLES PERSPECTIVES
Le plan 2030 appelé Dare Foreward reste très ambitieux : il estime un doublement du chiffre
d’affaires à 300 milliards d’euros, ainsi qu’un free cash flow de plus de 20 milliards d’euros.
Enfin le constructeur semble un très bon vecteur pour jouer la montée en puissance de
l’électrique. Il vise d’ici 2030 100% de véhicules électriques en Europe et plus de 50% aux
Etats Unis…
U
H IEU LEBR
Au-delà d’une exposition immédiate contenue vis-à-vis du marché Russe, le marché s’inquiète
surtout des perspectives de son alliance avec le géant russe du rail Transmashholding TMH.
Alors qu’Alstom n’a jamais caché ses ambitions de développement dans l’ex-URSS, le conflit
emmené par Vladimir pourrait bien conduire à un changement de paradigme. D’autant que
les sanctions occidentales à l’encontre de la Russie ne font évidemment pas les affaires des
groupes exposés à ce pays.
Faut-il pour autant « jeter le bébé avec l’eau du bain » ? A en croire la réaction du marché
dernièrement, le marché répond par l’affirmative. Pour autant, alors que la récente purge a
fortement dégonflé les ratios de valorisations, la sanction apparaît désormais un peu sévère.
Comme le rappelait le groupe fin février, ses activités sont « limitées » en Ukraine et en Russie.
Graphiquement parlant, la descente aux enfers du titre l’a ramené sur ses plus bas de 2014.
U
H IEU LEBR
Autre valeur « massacrée » : Atos Origin. L’ESN n’en finit plus d’enchaîner les profit warning
à répétition. Fin février 2022, l’annonce d’une baisse du chiffre d’affaires en 2021, couplée
à de lourdes dépréciations, ont à nouveau catalysé une baisse du titre sous les 25 €. Pour
autant là aussi, des espoirs de revalorisation sont légitimes sur les cours actuels.
D’une part, le changement de gouvernance est assurément un bon point. Alors que le
directeur financier va quitter le groupe en mai prochain, et que le nouveau patron, Rodolphe
Belmer, s’est dit convaincu qu’Atos Origin disposait d’une base solide, l’année 2022 pourrait
bien être une année « charnière » pour le groupe.
Le marché étant comme toujours dans l’anticipation, il est probable qu’un creux de moyen
terme soit actuellement en formation au cours du premier semestre 2022. De plus, n’oublions
pas l’aspect capitalistique ouvert du titre. Des rumeurs ont ainsi souvent circulé ces derniers
mois sur ce sujet.
Graphiquement, on profitera ainsi de toute poussée vers la zone des 28 € (seuil horizontal
visible là encore avec le rectangle bleuté et les flèches vertes sur le graphique ci-dessous)
pour se placer à l’achat. On visera un rebond en direction des 35/40 €, en retour contre la
borne basse de l’ancien canal descendant, visible en pointillés noirs ci-dessous.
Rubis est un opérateur international indépendant spécialisé dans l’aval pétrolier et chimique.
85% de son chiffre d’affaires est réalisé par ses activités de négoce et distribution de GPL et
de fiouls. Un secteur qui se trouve en plein sous le feu de la hausse du coût de l’énergie.
Début 2022, Rubis a réussi à s’affranchir d’un long canal baissier ; l’action est en train de
revenir tester l’ancienne résistance - devenu support de ce canal baissier .
Dans le même temps, un support horizontal ( le rectangle vert) est apparu au niveau des plus
bas jamais enregistré par le titre. Ces supports se sont tout récemment rejoints avec le même
timing et sur les mêmes niveaux.
Je ne manquerai pas de suivre cette analyse dans des articles qui seront à votre disposition
dans les colonnes de La Bourse Au Quotidien.
À noter que pour 2022, Rubis devrait verser un dividende de 7,8% par rapport aux cours
actuels - ce qui en fait une (très) bonne raison de plus de l’ajouter à votre portefeuille PEA, afin
de profiter des avantages fiscaux qu’il procure.
Elior Group figure parmi les leaders mondiaux de la restauration collective sous contrat. Le
groupe assure la gestion de restaurants situés dans les entreprises et les administrations
(36,4% du CA), les établissements d’enseignement (32,9%), les établissements de soins et
les maisons de retraite (30,7%).
La valeur a évidemment pâti de la crise du Covid - avec la hausse du télétravail, mais ces
mauvaises nouvelles sont maintenant bien intégrées dans les cours.
La configuration graphique d’Elior est en tout point identique à celle de Rubis : cassure de la
résistance baissière (en rouge) et pull back sur cette ancienne résistance devenue support.
Dans le même temps, on note la formation d’un support horizontal (en vert). Les aficionados
de l’analyse technique auront reconnu un probable « double bottom » potentiel , alors
qu’Elior prend appui sur ces supports.
ILI
PPE ÉCHA
B
Faurecia est l’une des valeurs du SBF-120 parmi les plus volatiles (dans le «top-5») depuis le
6 février dernier.
C’est donc l’exact inverse de la valeur «père de famille» comme L’Oréal, mais un titre sur
lequel des gains de 10% peuvent être réalisés en 48H, et cela s’est vérifié à plusieurs reprises
depuis le 8 mars.
Faurecia oscille depuis cette date au sein d’un corridor 24,2/26,4E après le re-test de son
plancher de mi-mars 2020 vers 23E (cela reste une zone d’achat).
Après une chute de 50% depuis le 1er janvier, on peut penser que les «mauvaises nouvelles»
sont intégrées ; le recul du résultat organique de -8% et une chute de la production de -14%
son PER est tombé de 15 à la mi-novembre, à 6,3 mi-mars… la différence est spectaculaire en
4 mois..
D’un point de vue tactique, le franchissement des 27E permettrait de viser 30E, puis 32E (ce
qui représente donc 50% de retracement de la récente correction amorcée sous 42E).
Wordline
a fini de manger son pain noir
DE
PH
ILI
PPE ÉCHA
B
Worldline est une société française, leader du marché européen dans le secteur des services
de paiement et de transaction.
La société a vu son cours divisé par plus de 2 en 9 mois et à 41E, et le titre reste proche de ses
planchers.
Les derniers trimestriels ont été mal accueillis, même si le bénéfice d’exploitation de
l’entreprise ressortait à 191MnsE, en hausse de plus de 50%. Le résultat net en revanche
s’établit à -751MnsE, du fait d’une provision massive suite à l’impact fiscal de l’acquisition des
terminaux de paiement (TSS d’Ingenico) avant revente pour 2,3MdsE au fonds Apollo.
Le chiffre d’affaires a atteint 3,69 MdsE (en croissance organique de +6,8%, dont +12,0% au
quatrième trimestre) pour une valorisation de 11,5MdsE et un PER instantané de 18.
Le «plan de trade» sur le titre consisterait : soit à se placer sur repli vers 39E (plancher long
terme), soit jouer une sortie de canal baissier court terme au-delà de 45E, soit au-delà de 48E
(résistance long terme).
EDF
Vers une renationalisation ?
DE
PH
ILI
PPE ÉCHA
B
En ce qui concerne cette valeur française, nous ne sommes pas à l’abri de la voir décoller…
Pour quelle raison ?
L’état vient d’annoncer une recapitalisation à hauteur de 3,1 MdsE… mais le fin mot de
l’histoire, c’est que cela pourrait aboutir à une prise de contrôle totale par l’état, soit une
renationalisation.
L’enjeu consiste donc à deviser à quel niveau seront indemnisés les minoritaires : en faisant la
moyenne des 5 dernières années, le «prix médian» devrait se situer un peu au-delà de 11E, ce
qui représente une prime d’environ 18 à 20% par rapport au cours actuel.
ST-Microelectronics
Le choix le plus sécurisant
DE
PH
ILI
PPE ÉCHA
B
Avec des objectifs moins ambitieux mais plus sécurisants, ST-Micro apparaît comme la valeur
sûre par excellence. Malgré un rebond de 20% déjà accompli, St-Micro en a encore sous le
pied, avec un ordre d’achat à seuil de déclenchement au-dessus de la forte résistance des
39E.