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Initiation A L'exploitation Des Groupes Electrogenes (Récupération Automatique)
Initiation A L'exploitation Des Groupes Electrogenes (Récupération Automatique)
Qualité de la combustion..................................................................................10
Pompes d'injection et injecteurs.......................................................................10
Le mélange Air-Gaz dans les moteurs fonctionnant au gaz...........................11
L’alternateur...................................................................................................15
La maintenance préventive..........................................................................20
Les taches répétitives...................................................................................20
Visites annuelles.........................................................................................21
Visites mécaniques.....................................................................................21
COUPLE , le mètre-kilogramme
exprime l'exercice d'une force F perpendiculaire à l'axe de rotation d'une
machine tournante , et distante d'une distance d.
PUISSANCE , le kilowatt
exprime le travail réalisé dans le temps de 1 seconde
PUISSANCE = COUPLE x VITESSE DE ROTATION
La valeur de ces unités est exprimée par des appareils de mesure , dans l'unité
considérée .
Ces appareils de mesure sont définis en :
• plage de mesure
• classe de précision
On s'aperçoit qu'il existe à tous moments , une relation directe entre les 3
paramètres que sont : VOLUME , PRESSION , et TEMPERATURE .
cycle 2 TEMPS
cycle 4 TEMPS
Dans le cycle du moteur 2 TEMPS , le moteur ne dispose pas d'un TEMPS lui
permettant d'admettre de l'air naturellement dans les cylindres . L'air doit alors
être forcé sous pression dans le cylindre . Ce type de moteur doit donc
nécessairement disposer d'une pompe de BALAYAGE ou d'un
COMPRESSEUR d'AIR pour travailler . Ce type de moteur est maintenant
réservé aux très fortes puissances et est donc peu utilisé pour des groupes
électrogènes.
Dans le cycle du moteur 4 TEMPS , le moteur doit , pour accomplir un cycle
complet pour chacun des cylindres , exécuter 2 tours complets. En partant d'un
cylindre plein d'air frais :
En fin de détente , il faut évacuer les GAZ BRULES en ouvrant les soupapes
d'échappement . Quand ces gaz sont évacués , il faut ouvrir les soupapes
d'admission .
Une phase importante consiste à "CROISER" ces ouvertures et donc à les rendre
simultanées , afin d'être certain que le cylindre est bien "CHARGE" en air frais
avant de commencer sa compression. La quantité d'air admise dans le cylindre
est d'importance capitale pour qu'un moteur fonctionne bien. Se souvenir qu'il
faut admettre environ 15 kg d'AIR pour 1 kg de COMBUSTIBLE pour que la
combustion soit bonne. Les constructeurs de moteurs prévoient donc un
survolume d’air correspondant à 25 à 30 kg d’air ( enfermé dans le cylindre )
pour 1 kg de combustible : le supplément d’air ( au-dessus de 15 kg ) ne
participe donc pas à la combustion : il est là pour assurer qu’il y aura en toutes
circonstances , suffisamment d’oxygène pour assurer toute la combustion . Cet
excès d’air se dilatera sous l’effet des calories reçues de la combustion , et
contribuera à l’élévation de pression .
L'électricité produite par l'alternateur est envoyée sur un tableau électrique , afin
d'être distribuée aux "CONSOMMATEURS".
Des auxiliaires permettent à l'ensemble de fonctionner :
LE COMBUSTIBLE :
Du bon état des organes d'injection dépend une bonne part du bon
fonctionnement du moteur .
La pompe d'injection et les injecteurs (tarage) doivent être périodiquement
visités .
LE CIRCUIT D'HUILE
Un réfrigérant d'huile permet d'évacuer les calories prises par l'huile dans les
frottements .
Il est essentiel que le réfrigérant soit propre , et évacue le maximum de calories ,
et que l'huile soit nettement réfrigérée à la sortie . La viscosité de l'huile dépend
en effet de sa température ; si la viscosité diminue , l'effet séparateur de pièces
mécaniques de l'huile est perdu ; il y a alors risque de "CISAILLEMENT" du
film d'huile entre les pièces en mouvement , et avarie des pièces au point de
contact .
Il faudra surveiller :
La qualité de l'eau doit être surveillée pour éviter les corrosions internes. Des
produits additifs permettent ce traitement.
Par ailleurs , lorsque le groupe est à l'arrêt , il faut éviter le gel des canalisations
et du moteur :
Un additif antigel permettra de baisser le point de congélation du mélange eau-
additif , et ceci selon les climats des régions.
L'air est aspiré en salle des machines . Si l'aspiration par le moteur est trop
forte , il est nécessaire que des ventilateurs forcent l'air de l'extérieur du
bâtiment vers l'intérieur . La mise en dépression de la salle est une cause
fréquente de détarage du moteur ( ainsi que la température de cet air ).
L'air est filtré à l'entrée du moteur pour protéger les cylindres. L’état de propreté
du filtre doit être observé et conservé.
multicylindrique
monocylindrique ( 1 pompe par cylindre )
interne ( mécanique )
externe ( régulateur hydraulique, ou commandé par un signal électronique)
absence de fuites
caisse de combustible pleine et purgée
bouteilles de lancement chargée
libre fonctionnement des crémaillères de pompes d'injection
absence de sécurités de STOP
absence de barre à virer dans le volant
aucuns travaux en cours sur le groupe
stopper le préchauffage
disposer les circuits ( gas-oil , huile , eau...)
lancer le moteur
de la fréquence ,
de la synchronisation des phases ,
de la tension.
Dans ce cas , il faut observer que non seulement le moteur doit être
constamment préchauffé , et prégraissé , mais que le moteur doit être conçu pour
supporter l'accélération demandée , et avoir une réserve de puissance pour que la
charge soit prise sans faiblesse .
Cela demande un moteur à régime rapide ( un moteur lent ne convient pas ) ,
avec des inerties très faibles . Il sera nécessaire que la puissance maximum du
moteur soit supérieure à la puissance maximum demandée , afin de
constamment avoir une réserve de puissance pour les à-coups .
3. L’ALTERNATEUR
On en déduira que :
Pour modifier le cos phi , il faudra soit modifier la valeur de l’induction, soit
ajouter au réseau une batterie de condensateurs, soit raccorder au réseau un
moteur synchrone
Pour la mise en synchronisme des 2 machines , il faut encore que les phases
soient concordance . On ajustera donc , avec le bouton "+ VITE - VITE" la
vitesse de l'alternateur à coupler pour amener l'aiguille du synchronoscope à la
position requise pour que le couplage soit réussi .
Dès le couplage réalisé , donner du "+VITE" sur le moteur qui vient d'être
couplé , pour le charger , et éviter un déclenchement par "RETOUR DE
PUISSANCE" qui signifierait que les 2 machines sont bien couplées ensembles ,
mais que l'une débite dans l'autre , ce qui n'est pas le but de la manœuvre
( l'alternateur deviendrait moteur synchrone et entraînerait son moteur Diesel ).
Pour que les 2 groupes puissent ensuite tourner ensemble quelles que soient les
variations de charge il est nécessaire d'ajuster ( au moins la première fois ) le
statisme des régulateurs de vitesse concernés . Ce statisme ( d'environ 4 % ) est
nécessaire pour que tout appel de charge soit réparti entre les 2 machines
couplées.
Lorsque les installations sont conçues avec des automatismes plus poussés , le
tableau électrique peut être équipé :
On vérifiera également que les circuits auxiliaires sont en état d'assurer leur
fonction :
PRESSION DES BOUTEILLES DE LANCEMENT...,
ETAT DES BATTERIES ( tension , niveau d'eau , densité de l'électrolyte...)
Le local devra être tenu en excellent état de propreté pour tout d'abord éviter les
risques d'incendie , et détecter plus rapidement les fuites accidentelles
éventuelles.
Toute anomalie devra être soit réparée soit signalée sans délai
Réseau alimenté par EDF : Aucune alimentation par les groupes électrogènes
dont les sectionneurs sont ouverts .
Réseau EDF couplé avec les groupes avec les 3 possibilités suivantes
1. Le réseau extérieur ( EDF ) fournit une charge constante à l'usine, tandis que
les groupes fournissent le complément de la charge qui fluctue .
2. Les groupes fournissent une charge constante , et le complément de puissance
est assuré par le réseau EDF
3. Les groupes fournissent une puissance supérieure à la puissance demandée :
Le supplément de puissance est donc exporté sur le réseau EDF qui l’achète à un
tarif négocié contractuellement . C’est la solution choisie dans les centrales de
COGENERATION
8. LA MAINTENANCE PREVENTIVE :
Pièces desserrées
Fuites
Défauts de l'injection
Ruptures de Courroies
Jeux insuffisants ou trop importants
Instabilité de la vitesse
La Survitesse
Le distributeur EDF met en place une option tarifaire qui incite ses clients à
s’effacer du réseau ( se déconnecter ) pendant certaines périodes ( dues à la
surcharge de son réseau par exemple en hiver ) . Le client qui désire bénéficier
de cette option a le choix de cesser temporairement son activité , ou de mettre en
place dans son installation, une source autonome dont il disposera aux moments
où il le juge nécessaire .
Pour l'exploitant , il faut savoir que le contrat EJP signé entre EDF et son client ,
apporte des contraintes de service non négligeables .
Le contrat prévoit en effet que EDF peut se dégager du réseau du client sur un
total fractionné de 22 jours par an , entre les dates du 1er Novembre et du 31
Mars .
Il est normalement prévu également que les jours où EDF ne fournira pas son
client , celui-ci devra aménager sa propre production à partir de 7 h 00 le matin ,
jusque 01 h 00 la nuit suivante pour une durée de 18 heures .
Pendant la phase de lancement du moteur, entre arrêt et vitesse nominale, sur les
petits groupes électrogènes, il faudra prévoir une inhibition des alarmes de
pressions, le temps que celles-ci s'établissent dans les circuits (pompes attelées).
La mise hors service des alarmes de pression basse d'huile et d'eau (relais
tachymétrique, ou temporisation suffisante, ou mise en service retardée des
alarmes et sécurités correspondantes).
Raté de lancement
Raté de couplage
Sous-régime du moteur au lancement
Survitesse de moteur ( jamais temporisée, et non shuntable ) ***
Pression d'huile basse ***
Pression d'eau basse
Niveau d'eau bas
Température haute d'huile
Température haute d'eau
Défaut de prégraissage
Défaut de préchauffage huile et eau
Pression basse d'air de lancement
Ou charge insuffisante des batteries
Défaut de charge batteries
Délestables ouverts
Moteur disponible ( absence de barre à virer )
Niveau bas, caisse à combustible
Test des lampes tension
Défaut des circuits d'alarme et de sécurité
Incendie dans le local.
Détection de GAZ dans le local ( cas des groupes de cogénération )
En outre, toute variation de la quantité de fuel injectée par cylindre agit à la fois
sur la température d'échappement et la charge de ce cylindre, et sur la pression
maximum
Enfin, il faut constamment avoir à l'esprit que ces modifications doivent être
légères. Il n'est pas question de bouger l'AI de plusieurs degrés, ou de modifier
la crémaillère de pompe d'injection de plusieurs mm.
Lorsque les prémices ci-avant sont vérifiées, et avant de toucher à l'AI, il faut
vérifier :
Les tolérances requises sur le réglage des Pmax dépendront donc et d'abord des
tolérances acquises sur les Pcomp. On peut dire que les Pcomp doivent être
comprises dans un écart de +/- 1 bar (donc 2 bars entre les cylindres les plus
divergents) si on veut obtenir des Pmax comprises dans un écart de +/- 2 bars
(donc 4 bars entre les cylindres les plus divergents) et ce réglage est déjà en lui-
même une bonne performance mécanique sur un moteur Diesel qui a 50 000 h
de fonctionnement ou davantage.
Reste à définir l'écart maximum admissible sur les Pmax. Pour cela, le meilleur
indicateur est la Classe de Précision de l'appareil de mesure. Le PREMET XL a
une classe de precision de 1,6 soit une erreur de +/- 1,6 % de l'étendue d'échelle
qui est de 250 bars. Cela relativise beaucoup ce qu'on a lu sur les diagrammes
enregistrés.