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INTRODUCTION
II/MODE DE PRODUCTION
2/mécanisation de la production
1/la colonie gabonaise a l’épreuve des crises : révélateur des limites du secteur forestiers
CONCLUSION
INTRODUCTION
L’okoumé de son nom scientifique aucoumea klianeana, est l’essence la plus répandu au
Gabon. L’okoumé est une espèce héliophile, qui suscita déjà l’attention des autochtones dès
la fin du XVIII e siècle. Si ces derniers étaient déjà informer des vertus de l’okoumé, il faut
attendre en 1918, pour voir les premiers testent d’analyse sur l’okoumé en Allemagne sous
l’ordre de Ch. Chavenne1. En 1920, la France, suite au désordre orchestré par les compagnies
concessionnaires décida de revoir la politique de mise en valeur des colonies.
C’est ainsi, que l’okoumé fut la principale source d’exportation des produits forestiers, faisant
du Gabon l’une des colonies les plus prospères. Ayant un rôle crucial dans la mise en valeur
du Gabon et de l’AEF, il a représenté prêt de 30% de la valeur des exportations du pays à
l’époque coloniale, offrant un cycle de prêts 40 ans plein de rebondissement à la colonie. De
ce fait, comment s’est constitué l’essor du cycle de l’okoumé ? Quels ont été les moyens de
son exploitation ? Quels ont été les facteurs de sa perte d’influence sur le budget de la colonie
à l’orée des années 60 ?
Conclusion
In fine, il sied de retenir que l’exploitation du bois au Gabon en particulier entre 1920
et 1960, fut à l’origine de la prospérité de la colonie française dans tout l’AEF. À tel point
que le Gabon rimait avec okoumé. Bénéficiant d’une économie florissante permettant de
couvrir même les besoins de la Fédération. Libreville et Port-Gentil incarnaient le prestige de
ce temps où le secteur forestier fut le pilier et le principal secteur d’activité de la colonie.
Aussi, l’exploitation du bois Gabonais connu des changements notoires en matière de
production, d’abord l’apanage de la main-d’œuvre autochtone, puis développer du fait de la
mécanisation introduite dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, le non contrôle
de l’exploitation, engendra une surabondance et des dépressions socioéconomique dans la
colonie, des fermetures des entreprise, licenciement pendant les périodes crises. Ces dernières
ont révélé les limites d’une économie basée sur une seule politique l’exportation. Les crises
ont également permis la mutation des procédés de restriction et d’exploitation économique.
Dès 1956 l’ouverture d’une nouvelle zone d’exploitation et la découverte du pétrole
viendront annoncer une décrépitude du cycle de l’okoumé.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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