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Exemples d'actions : Accepter les autres, créer les groupes d'autodéfense, favoriser l’auto-
emploi.
Une ville constitue une agglomération de plusieurs milliers d'habitants pratiquant
essentiellement des activités non agricoles. Elle se caractérise par son organisation et ses
activités économiques.
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- les problèmes des transports car la forte intensité des migrations crée des embouteillages
aux heures de pointe. Ils augmentent avec la taille (la ville, l'insuffisance des réseaux de
transport ou des transports en commun à l’exemple de Douala et de Yaoundé.
- la pollution de l'espace urbain par les fumées des automobiles et des usines, les bruits, les
déchets et les eaux usées reste alarmante.
- la forte dépendance du milieu rural en produits agro-alimentaires puis les problèmes
d'approvisionnement en eau potable et en électricité.
- les maux sociaux se multiplient et se banalisent à savoir l'insécurité, la violence, le
banditisme, la prostitution, la toxicomanie, la délinquance juvénile et sénile.
Conclusion
Depuis l’indépendance, le Cameroun connait une croissance urbaine explosive. Pour
faire des villes du Cameroun des cadres de vie agréables, certaines mesures s'imposent. Elles
consistent à aménager les espaces publics. Chaque Camerounais doit favoriser l'auto-emploi
et accepter les autres. On doit également encourager la création des groupes d'autodéfense
afin de limiter la violence urbaine.
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Leçon 4 : L'AGRICULTURE TRADITIONNELLE AU CAMEROUN : DE GRANDES
AMÉLIORATIONS
Exemples d'actions : S’adonner aux activités agricoles: utiliser l'humus.
L'agriculture désigne la culture de la terre. Elle est aussi l'ensemble des activités qui
permettent de tirer du sol les plantes utiles à l'homme. Au Cameroun, l'agriculture
traditionnelle connait de grandes transformations.
A. UN OUTILLAGE AMELIORE
Au Cameroun, l’outillage agricole s'améliore progressivement dans l'agriculture
traditionnelle.
- l'introduction des outillages modernes varie selon les moyens financiers du paysan. Elle
s’explique surtout par les financements de la diaspora, des ONG ou des citadins investissant
dans l’agriculture en milieu rural. Ainsi, les scies remplacent les haches, les tracteurs loués
remplacent les outillages rudimentaires que sont les haches, machettes, houes et daba.
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C. L’ADOPTION DE NOUVELLES CULTURES
De nouvelles cultures sont de plus en plus développées dans l'agriculture vivrière au
Cameroun. Elles se pratiquent sous forme de monoculture.
- les cultures maraîchères sont les plus répandues. Elles rassemblent les laitues, la tomate,
les carottes ;
- les cultures de contre-saison telles le mil ou moutouari, le maïs cultivées dans les
marécages.
- les cultures céréalières comme le maïs, le riz, le soja,
- les arbres fruitiers ou arboriculture : avocatiers, citronniers, pamplemoussiers, orangers.
- les autres cultures comme l'ananas, le poivre, le piment.
Conclusion
Au Cameroun, l'agriculture traditionnelle reste la base de l’économie nationale. Pour
la moderniser, il faut s'adonner aux activités agricoles, créer les écoles de formation en
agronomie. En plus, l'implication des jeunes et l'octroi des crédits sont nécessaires. Il faut
aussi utiliser l'humus, les engrais naturels.