Contrôle continu N° 1 - Premier semestre

Délégation Matière : La Physique Chimie

de Tanger Assilah
* * * Novembre 2020 - BIOF -
Lycée Ibn Batouta ESQ 271120083010301230/2SMBF
Tanger
Protégez-vous encore et restez sains et saufs !
Niveau 2SMBF ( Bac International ) Année scolaire 2020-2021 Pr. S .IZARAN

SUJET
Durée estimée de l’épreuve : 2 heures
* * *
*
Consignes pour le devoir et instructions générales
NE RENDEZ PAS LE SUJET, CONSERVEZ-LE

 L’énoncé de cette épreuve comporte 4 pages dont la page de garde .Vérifiez que vous les avez bien reçues.
 La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements entreront pour
une part importante dans l’appréciation des copies. En particulier, les résultats non justifiés ne seront pas pris en compte. Les
candidats sont invités à encadrer les résultats de leurs calculs. Toute application numérique ne comportant pas d’unité ne
donnera pas lieu à une attribution de points.
 Si, au cours de l’épreuve, vous repérez ce qui vous semble être une erreur d’énoncé, signalez le sur votre copie et poursuivez votre
composition en expliquant les raisons des initiatives que vous êtes amené à prendre.
 Les diverses parties sont indépendantes et peuvent être traitées dans l’ordre choisi par le candidat. Il prendra toutefois soin de
bien numéroter les questions.

Contenu du sujet

PARTIES BAREME

CHIMIE Contrôle et suivi temporels d’un mélange réactionnel 07,00 / 20

par titrage d’oxydoréduction

Physique 1
Etude d’une onde se propageant à la surface d’eau 07,00 / 20

PHYSIQUE
Physique 2
Etude de diffraction d’une radiation monochromatique 06,00 / 20
par une fente et détermination de l’écart relatif de sa
longue d’onde dans le vide
 Contrôle continu N° 1 - Premier semestre Matière : La Physique Chimie Novembre 2020

CHIMIE : Contrôle et suivi temporels d’un mélange réactionnel par titrage

d’oxydoréduction ( 7 Points - 35%)
A la date t = 0, et à une température constante de 25°C , on considère un premier système chimique préparé
en mélangeant un volume V1 = 50 mL d’une solution aqueuse de peroxodisulfate d’ammonium 2NH4+(aq) + S2O82-(aq)
de concentration molaire C1 = 5.10-2 mol.L-1, un volume V2 = V1 d’une solution aqueuse d’iodure de potassium
K+(aq) + I-(aq) de concentration molaire C2 = 3,2.C1 et quelques gouttes d’une solution d’empois d’amidon fraîchement
préparé .On rappelle que l’empois d’amidon colore en bleu nuit une solution contenant du diiode I2 même en faible
quantité. A une date t, on prélève, du mélange, un volume V = 10 mL qu’on lui ajoute de l’eau glacée et on dose la
quantité de I2 formée par une solution de thiosulfate de sodium 2Na+(aq) + S2O32-(aq) de concentration C = 1,0.10-2 mol.L-1
selon la réaction rapide et totale d’équation : ( équation de la réaction du dosage de I2 (aq) par S2O32-(aq)).
2 S2O32-(aq) + I2 (aq) → S4O62-(aq) + 2 I-(aq)
Les couples Ox/Red mis en jeu lors de ces deux réactions sont: S2O82-(aq) / SO42-(aq) , I2 (aq) / I-(aq) et S4O62-(aq) / S2O32-(aq)

1. On admet que les concentrations molaires initiales des ions présents dans ce mélange à t = 0 peuvent s’écrire
comme suivant : [NH4+]0 = 𝛼. C1 , [S2O82- ]0 = 𝛽. C1 , [K+ ]0 =[ I - ]0 = 𝛾. C1 . Déterminer les valeurs de ces
nombres réels 𝛼 , 𝛽 et 𝛾 . ( 0,5pt)

2. Déterminer par étapes l’équation bilan décrivant l’évolution du premier système chimique. (0,5pt)

3. On définit, dans le premier système chimique, l’avancement volumique y par le rapport de l’avancement x par
le volume V prélevé du milieu réactionnel y = 𝑥/𝑉 . Montrer qu’on a à la date t : [ I- ] t = [ I - ] 0 – 2y. (0,5pt)

4. Préciser comment peut-on reconnaître expérimentalement le point d’équivalence (le volume versé à l’équivalence)
pour pouvoir déterminer précisément l’évolution temporelle de la concentration en diiode formé ? (0,5pt)

5. On travaille sur le bécher indiqué dans l’énoncé. Montrer que la concentration en ion iodure en fonction de VE
le volume , en mL, versé à l’équivalence de la solution titrant est : [ I- ] t = 8.10-2 - 10-3.VE . (1pt)

6. Le prélèvement régulier du volume VE permet avec la dernière relation de tracer la courbe régissant les variations
temporelles de la concentration effective des ions iodure ( figure 1).
𝒅𝒚
6.1. Montrer que la vitesse volumique de cette réaction chimique s’écrit sous la forme : Vit = . (0,5pt)
𝒅𝒕
𝟏 d[I− ]
6.2. En déduire que cette vitesse s’écrit également sous la forme : Vit = - . (1pt)𝟐 dt
6.3. Déterminer graphiquement V20 la valeur de la vitesse volumique de cette réaction à la date t = 20 min
ainsi que t1/2 le temps de demi-réaction . (1,5pt)

7. On refait l’expérience précédente avec une solution d’iodure de potassium du même volume V2 = 50 mL
mais de concentration molaire C’2 = 2.C2. Représenter, en vert , l’allure de la nouvelle courbe représentant
[ I- ] = f(t). Représenter sur le même graphe et en bleu l’évolution de y(t) dans ce cas . (1pt)

2
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PHYSIQUE 1 : Etude d’une onde se propageant à la surface d’eau (7points-35% )

Un vibreur est muni d’une pointe S qui affleure la surface libre d’une
nappe d’eau d’épaisseur constante en un point S , contenue dans une cuve
à ondes, des vibrations verticales sinusoïdales. Le mouvement de S débute
vers le haut à un instant t = 0 s, à partir d’un creux où l’élongation vaut
yS(t = 0) = - a avec a = 5mm est l’élongation de l’onde . On négligera la
réflexion des ondes ainsi que leur amortissement. L’équation horaire du
mouvement de S est :
yS(t) = a cos ( 𝟐𝝅𝑵 t + 𝝋 ) avec N est la fréquence de la pointe excitatrice et 𝝋 la phase à l’origine

1. Donner le nombre de propositions correctes parmi celles citées ci-dessous ( ne donner que le nombre) : (1 pt)
a. L’onde se propageant à la surface de l’eau est une onde progressive car elle ne subit aucun amortissement.
b. L’onde se propageant à la surface de l’eau est une onde bidimensionnelle transversale.
c. On voulait dire par la position d’équilibre le niveau où l’élongation est nulle.
d. La réflexion est le rebondissement de l’onde et son retour dans le même milieu matériel.
e. Deux points ayant la même élongation à un instant donné auront le même état de vibration (en phase).
f. L’élongation de S par rapport un point dont le retard vaut 𝜏 par rapport à la source est : yM(t) = yS ( t - 𝜏 ).

2. On éclaire la surface de l’eau à l’aide d’un stroboscope fournissant des éclairs brefs et périodiques de fréquence
réglable Ne. La valeur maximale de Ne pour laquelle on observe l’immobilité apparente de ces ondes est 50 Hz.
2.1. Expliquer le mot « l’immobilité apparente » puis déduire la fréquence N de la source S. (0,5pt)
2.2. Décrire ce que l’on observe pour Ne = 49 Hz. (0,5pt)

3. La figure (2-a), représente l’aspect de la surface de l’eau à un instant t1.

3.1. Déterminer la longueur d’onde  puis déduire la célérité v de l’onde. (1pt)
3.2. A l’aide de la figure (2-a) représenter sur la figure (2-b) après l’voir recopiée, l’aspect d’une coupe
transversale de la surface de l’eau par un plan vertical passant par la source S à l’instant t1. (1pt)
3.3. Ecrire t1 en fonction de N. Déterminer sa valeur en ms. (1pt)
3.4. Déterminer graphiquement, en cm, les abscisses des points qui vibrent en opposition de phase avec la source S
à l’instant t1. (0,5pt)
3.5. Etablir l’équation horaire du mouvement de la source S . (0,5pt)
3.6. Déterminer à l’instant t2 = 42ms l’élongation et la vitesse du point S puis préciser le sens dans lequel
il se déplace juste après cet instant. (1pt)

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PHYSIQUE 2 : Diffraction d’une radiation monochromatique par une fente

et vérification expérimentale de sa longueur d’onde dans le vide (6points - 30%)

Soit une onde lumineuse monochromatique émise par un laser de longueur d’onde théorique dans le vide
th = 647 nm selon une notice collée sur la source. Cette lumière traverse une fente, liée à un diaphragme, d’ouverture
𝝀
a située à une distance L = 186 cm d’un écran blanc (voir figure 3) . On admet que 𝜀 = 𝒂 l’écart angulaire limitant
la ligne horizontal du faisceau lumineux incident et la première extinction. Le but de cet exercice consiste en la
vérification de la valeur théorique indiquée par le constructeur. On prendra : tan 𝜀 = 𝜀 .

On définit l’écart relatif d’une grandeur, qui ne peut en aucun cas dépasser 2% pour ce type de laser, par la relation :

Valeur théorique indiqée par le constructeur − valeur issue d′ une étude expérimentale
𝜎=
Valeur théorique indiqée par le constructeur

On modifie, pour cela, la largeur a de la fente et on mesure

simultanément la largeur de la tache centrale d observée sur
l’écran pour pouvoir tracer le graphe de la figure 4 ci-
contre :

1. Définir ce que c’est un diaphragme. (0,5pt)

2. Justifier le caractère de la lumière que prouve et met en
évidence le phénomène observé sur l’écran ? (0,5pt)
3. Etablir l’expression de la largeur de la tache centrale
d en fonction de a, L et .(1pt)
4. Déduire graphiquement la valeur de  dans l’air dont
l’indice de réfaction est supposé n air = 1. (1pt)
5. Que vaut la longueur d’onde de cette radiation dans un
milieu transparent d’indice n = 1,36 ? Justifier. (1pt)
6. L’écart relatif de la longueur d’onde est-il acceptable ? (1pt)
7. Recopier la ou les propositions correctes parmi les suivantes (ne recopier que les lettres) : ( 1pt )
a. Si on remplace le laser par une source d’une lumière blanche on observera sur l’écran une tache blanche
centralisée entourée par d’autres irisées de couleurs visibles.
b. La luminosité de la tache centrale diminue si on passe du centre vers les deux extinctions. Son unité est le lux.
c. Si on remplace le laser utilisé par une radiation bleue, l’écart angulaire diminue et donc la tache centrale sera
d’une largeur inférieure à celle trouvée à l’aide de la source utilisée.
d. Le laser est directif lors de sa diffraction qui met en évidence le caractère ondulatoire de la lumière.

FIN DU SUJET