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1.25
JA il 1.6
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Sciences WEBSTER, N.Y. i4S80
(>16) 872-45C3
Corporation
C/j CIHM/ICMH CIHM/ICMH
Microfiche Collection de
Séries. microfiches.
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12X 16X aox 24X 28X 32X
Th« oopv filmad hmrm hat b««n r«produc«d thank* L'axamplaira filmé fut raproduit grêea à li
to tha ganarosity of :
généroaité da:
Tha imagaa appaaring hara ara tha baat quality Laa Imagaa suivantaa ont été raproduitaa avae la
poaaibia eonaldaring tha condition and lagibility plua grand aoin. compta tanu da la condition at
of tha original copy and in icaaping with tha da la nattaté da i'axampiaira filmé, at an
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tha laat paga with a printad or illuatratad impraa- par la pramiar plat at •n tarminant soit par la
tion, or tha bacic co var whan appropriata. Ail darniéra paga qui comporta una amprainta
othar original copiaa ara filmad baginning on tha d'Impraaaion ou d'Illustration, soit par la sacond
first paga with a printad or illuatratad Impraa- plat, salon la caa. Toua laa autras «xampiairas
•ion. and anding on tha laat paga with a printad originaux sont filmés 9n commançant par la
or illuatratad impraaaion. pramiéra paga qui comporta una amprainta
dimpraaaion ou d'Illustration at •n tarminant par
la darniéra paga qui comporta una talla
amprainta.
Tha laat racordad frama on aach microficha Un daa symboiaa suivants apparaîtra sur la
•hall contain thasymbol ««^(maaning "CON- darniéra imaga da chaqua microficha, saion la
TINUEO"). or tha symbol (maaning "ENO"). caa: la symbola —»• signifia "A SUIVRE' la ,
Mapa. piataa. charta. atc. may ba filmad at Laa cartaa, planchaa. tablaaux. atc. pauvant étra
diffarant raduction ratioa. Thoaa toc larga to ba fiiméa é daa taux da réduction différants.
antiraiy inciudad in ona axpoaura ara filmad Loraqua la documant aat trop gran i pour être
baginning in tha uppar iaft hand cornar, laft to raproduit on un saul cliché, il aat filmé à partir
right and top to bottom. aa many framaa aa do l'angla supériaur gaucha. da gaiicha à droite,
raquirad. Tha foilowing diagrama illuatrata tha at da haut an Isaa. an prenant la nombre
mathod: d'Imagaa nécasaaire. Laa diagrammes suivants
iiluatrant la méthode.
1 2 3
1 2 3
4 5 6
COURS
D'HISTOmE UNIVERSELLE
A l'usage ue
la jeunesse
^ ^^^
BiblioÛ^èque,
d®
Le Séminaire
VUnvversltèâ,
3 nTe de
Suébec 4. QUE'-
A i,A Mi'MK M HUA uni:
Cet atlas se vend aussi par parties sëpim'cs, suivant les besoins
de chaque classe; en voici le détail :
Allua de 50 curteN, géographie ancienne, du moyen âge et mo-
derne, contenant toutes les caries de la nomenclature qui se
trouve au recto de la page précédente, sauf les caries pliy.-iqiies.
'
Grand in-4, demi-reliure g fr.
C fr. 60
— •Le mfîme, Atlas classique ïxi^mentaibe, composé de 10 carte»
écrites auxquelles on a ajouté 13 tableaux de texte explicatif, par
M. P. Z. Guibert, membre de l'Académie de T. . . Grand in-8, cari.
3 fr. 60
Atlns de 10 cartes, contenant la géographie mathématique,
la géographie physique, le planisphère, les quatre parties du
monde, la France et les Ktats allemands. Grand in-8 cart. 2 fr.
2fr.
— Le même, Petit Atlas élémentaire, nouvelle édition, revue et
corrigée, accompagné de 8 tableaux de texte explicatif, par M. V.
Z. Guibert, membre de l'Académie de ï. . . Grand in-8, cartonné.
3 fr.
u/ C li il s
D'HISTOIRE UNIVERSELLE
y ^ 1. l'SAOE
EUNESSE
O.NDK jusqu'au XIX"
SIKCLE
AR
IVI.
i" PARTIE
HISTOIRE ANCIEN
r'ntciîDÈK d'une introduction par
TOME PREMIEH.
DEPUIS LA CRÉATION DU
MONDE JUSQU'A JÉSU?
REGIS RUFFETKTC'«,SUC«^
RUE MERCIÈRE, 49
nuK sAiNT-.sui.pict;, .3<i
y-T RUE CENTRAI.K, :}'«
l.S(i;j
Aiii{(»n\Ti()i\
01
Archovi'^quo do Lyon.
Arcli. de Lyon.
NAI.I) INTRODUrTFON.
rcliovtîquo
f/'llisloirr
crit, MOUS
' "I.l« .,.., n,, sait pas n.is,„i.e./ S'il \^ ^ '
iucsse, en
jortants do
ution , une
"cs qu imliffcTent
anco et la
pour sa postérité.
L lustoire fait Ja nol)lp«!«/. /!'.,« i
rop facilo-
\L0
dogin es.
VI INTIMMU'CTION.
'
'";."",' '•«•'''•"^
:
» 'rave™ c.. aM,,h,u ',,
^'liisloira olani
|« .lémcnstralion
la ,.l„, ,n„,„
.u. d.ri.„i,.„i,.„.,
;;;-'". ,„« ..„„.,„„ ,„
"HU en . , : J
"itiut'
d'iivn» nonr l'..u-;.. i •
*"* »» T aui
:3t_:i a
il II,
f'.cs aumise
«III INtnrunCTlON.
Cl si lïkrivniri tu* vu pns jusqu'il r.iH
wMUw, il rt'lû-
gucra Dieu daiiH mm t'iUnùi <'^
)><Mir lui \nmvv ju^cr
ioinincs .111 s( »ilir «!«' la vie, pendant ((un lu
|M;upl(î8 conduiront I t's «ivéneincMits avec untî houvo-
ruint! indr-pendance; le pouvoir sera livn's à touH Iles
himriÏA dt! la lilu-rté, et le triomphe apparlien dr
(ira ne-
ctmurenient au plus liahile r-l au plus lorl. Ce «ys-
lùine historique v»i la plus
dan^roreuse des hérésies.
r.«8 erreurs philosophiipies n é^'arenlfpMin
petit nom-
in» mais celte négation de la Providence
allaildit I.
s<în8 chrétien et déracine les croyances religie US(;S
dans
Mans les niasses,
I
r.flacer iiieu
l)i dt; n.Ht î, c'e»t le
bannir de la société.
con.i>i„aiso„'d:aL':t7;a':;'„th-:r:::r
=vi:tts;tr:r^"-'-
cuUiirp-ii P" f..... . .
'" "ne savante ,('
au ubhc, nous
paraît réunir toutes
les conditions
d enseignement que
nous venons d'exposer.
pendant vmgt ans dans Profl,^
la seconde ville
de Fnnce
a ete perfectionné
par de longues études
et c n ôlé
par une beureuse
expérience. Les élèves
qui IW
iNTHODL'crioN. ^^^^^
II" *
l:
:i If
il
son long on-
d ouvrages
re des notes
soit possi-
il
; citations et
HISTOIRE ANCIENNE
t regrettable
Dur réparer
fin de cha-
•drc de ma-
,
L h,s o,re rst |c récit
des événements passés
)inmandant lort (1); o||c
îs et faisant
hon.mes à la connaissance
,n,t.e.. les
o.dence a fa.t pour les
générations qui
de ce La
les on' pré!
)as exempte
-seulement
ur complé- ce doit leur enseigner
que tous ont une mission à
rem!
:•
vie tout '"""°" """'
l!e Dieu!" '
" "''"'«' """ «^' '" «'»'>«
L'histoire universelle,
est destiné c'est-à-dire celle qui
embrass.^
sonnes qui
Se" rz- r "'" '1 ''™^' ^^ "'-« ^"'^^^^^
•yances re-
temps qui ont précède
la venue de Jésus-Chr
'enseigne- «onde, ceux qui l'ont
si, la se-
suivie. Le Calvaire est
confiance, le poL
minant de l'histoire; les
temps antiques nnissen^de
ibledel'a-
)rions tous ''" ^î""."'
« Pnienne, quoique blessée à mort nar la
bien nous
ns. Ils les
it cliuto (lo
L'I.isloi,.,. nulivs .mlions no nous
,1,.,,
l'histoire
o,t conn.io jus-
D
ite In vio,
1" au
am
l,n,(,.
l,ls,olro .,«,„,, o„
ot (l'Kvc!. ."m.,. Son ,ncor.,lu,lo
l,is,o o
fait ,l,:.,ig„e, eelle
iltipliarit, longue su e
> après la
l.
Sans aocorder à colle
partie ,1e rhistoiic profane
e Moïse; uno
"portanco plus grande qu'elle
no lo „,éri c,
e le récit
"..nerons place daus Ihisloiro
„u,Tu°
la vérité,
'1.T, autant ,,ue possible,
univorsollo, pour "o ^
n,„,n,.nso lacune nu, s'ét'
on ne, se pour toutes les nations
au^es que les te
te les ac- d spers,on dos peuples, .^s d
au huitiù.ne siècle
la fable, avant J su 1
thnst, po„,t do départ *.,
,„„/,, „,,, „„ ...^^'j;™^'
d'événe-
I.incorhlude des dates ot
la .lillëronce des
5 la criti- cl .oTolo-
l^js ne pern„.t,an, pas .lo
ne siècle
onque, le plan que nous avons
a.loplé
suivre, pour cClo poriô.l t
la certi- emps vra,s nous
i,' parti Z.
\ en plus
" la .hsporsion
la diviserons sin.ple.nont
.les peuples.
J^IhZ
Los dillërents en
"V
"ous fourn„.„„i ensuite
une division toute
es i
i régnent naturoMo
ourlap,.e„„ère partie do
l'histoire, la Bible
nation a est no„.o
"nique gu,d..; gui.le vrai,
pni.que .,'e t la ra^le
ince à sa
)n juive,
la Bible
Je .,eu, guide que
;:ro;r'
l'i,n„,.a„oe' seule
''•'•= '^
pen
.h"!
"n
''-"-' ^''«'-i-nes;:4:L:
S
Dieu. Ce Nous adopterons la chronologie que liossuel
îrs le la- a suivie
j^
'^aération. On en compte dix avant le déluge Adatu, :
huiiic. lîri
iM* nuîurlrcj
jpahh;, au
il*, L't Dinu
)ntrnrai(Mit
l'Orient,
|)èi'e d'une
igneur par
il(!ux races
)0n coupu-
que Dieu
•
trouvèrent
iarches ou
)ère d'une
e : Adam y
,
Mafhusn-
it alors de
rénocli fut
CIIAPITRK H
li« MlMuj^o («108 avant «Héiiiis-riirlst).
HISTOIRR ANCIRNNR.
9
Noé «t SCS trois fils. S,,,,,, CI,,.,,,
„ j„,,,,„,_ ,,eco,„,„„„.
cèrent à cuU,vcpla terre, dont
la fertilité ,.v.,it
été altérée
par les eaux Noe eultiva
parliculièren.ent la vigne-
a étant enivre parée
qu'il „« connaissait
pas la-force du
V m, Cham lo railla, tandis
que Sen. et Japhel s'empres-
rUt). serent de eacher la hon.e
de leur père. A son
re'v ei
Noe, ayant appns ce qui s'était
passé, maudit Chain dan
selh, trouva la personne de 3on fils Chanaan, et bénit Sen. et
les desseins,
Noé mourut à l'âge de 9.S0 ans
Japhel ^
;eau, appelé Les descendants de ce
saint patriarche se
multiplié-
ent rapidement; ils
Bt qu'il des- parlaient
tous la même langue et
Mutaient la
Mésopotamie. Étant devenus
trop'n„,„
breux, Ils résolurent de
alors âgé de se séparer; m.is
auparavant ds
voulurent construire une
iu l)out de tour et une ville qui
élever jusqu au ciel et
devatn
les persévé- rendre leur nom célèbre.
se rit de leurs pensées
D eu
;rer Noé, sa et renversa leur
orgueilleux proie"
cliaque es-
en confondant leur langage.
Us furent donc contr in
avoir fermé
de renoncer leur
entreprise et de se
disperser Leu
ouvrage inachevé
ïte jours et fut appelé Babel, c'est-à-dire
cX.
quinze cou-
s. Tous les •'^ hommes et de la
''"«"«i' des
>„Lt ^dont. r"""-''
manière Dieu les a humiliés
t, il n\ eut,
Maintenant interrompons
un' instant l'histoire
des
Quverte par p""- ''"" »" -«p "'œii «» am^.
)fondément
f n
afin d 'j:: :f "f
embrasser dans son ensemble
cette longue oériode
ni la séclia
t' les eaux,
îoie. Un an *!.''"""""''"
"""' ^"'''l"™* '« centre de
Asie es riches et
l'At^^l'e!"
I
S
:>rtirent par magnifiques vr.llées du Tigre
et do
igneur, qui
par un dé- et; Tr '" ''""''"' •»" «^™« ""-"«in L
en
1.
«0 IIISTOIUK ANCIENNK.
îs Juifs, ses
né à errer
epuis qu'ils
terre, sans
1 il trouve
du déluge
îst seul di-
îtablit son
y entrent,
lellement.
i elles éle-
CHAPITRE III
,r It; at:r?.2esT™''?.
"* '"* ""''""s
'"'^
n..i n„ , i
-«.<o« </./..:::':„
eu 92^ tir- •,
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Abraham obéit et avec Th!,? '
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f«n.me. Loti, son neve,! '"" P*''*' ^'"•« >*•'
se.s.rv'i,eurs, iH'"
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vra son neveu. A son ,Zu Ti.n" ' " "'"""*'"' '' '''^" i
roi do Salem et
;:,"'ruCHauT''"*'''''''''''''^'''
..•âces, offrit au 4neurl'; Si:
"' """" ""
'I
HISTOIRE ANr.lENNK.
^^
Cependant Snra était stérile. Kilo engagea Abraham
«I prend.e pour épouse son esclave
égyptienne, Agnr
"»" qu'il «'H efttune postérité.
Connue les coutumes de'
I Orient l'y autorisaient, accepta
il
main d'Agar et en
la
eut un fils nommé Ismaél. Mais ce n'était pas
du fils de
l'esclave (|ne devait naître la
nntion promises au saint pa-
tnarehe. Dieu lui apparut do
nouveau, renouvela son
alliance avec lui et lui.
ordonna la circoncision comme
la
marque qui devait distinguer sa
postérité.
ît consoi'vor Treize ans après, trois anges,
lii sous la ligure de jeunes
un peuple. Kn honnnes, se présentèrent à
Abraham, qui s'empressa de
homme juste
leur offrir 1 hospitalité.
Quand ils eurent mangé, l'un
"t (J eux annonça
: « Sortez, à Sara qu'elle aurait un fils dans
Tannée
ys que je vous et comme Sara sourit en doutant, il la reprit
sévèrement
ié comme les
et lui dit : (, Y a-t-il quelque chose d'impossible au Sei-
*
es les nations gneur?»
L'appel ou Dieu fit alors connaître à
la Abraham ses projets de ven-
J«sus- Christ, geance sur Sodome, Gomorrhe
et trois autres villes
dont
're, Sara sa es habitants avaient allumé
sa colèro par leurs crimes
roupeaux et Le saint patriarche demanda au Seigneur le pardon des
naan, appelé coupables avec une touchante
familiarité; Dieu le lui
esse du Sei- promit, s'il avait seulement
y dix justes dans Tune de
ces
plaine villes, mais ils ne s'y
où ils trouvèrent pas. Alors des
anges
à la nouri'i- averhrenlLoth de la ruine de Sodome
et le firent sortir
èrent; Lolh en oute hâte avec sa famille.
Aussitôt.une pluie de feu
la vallée e de soufre descendit sur
fis
Sodome, Gomorrhe, Adama,
pays iVlU- e Seboïm, et les réduisit en
cendres. Le lac Asphal-
de Sodome tée ou mer Morte
couvre le pays occupé par
ces villes
înt faits j)ri- criminelles. (I80G av. J.C.)
Accompagnée de
son enfant, elle erra longtemps dans la solitude <ie Ita'
M l!!<Tn!BK \.NniKNf<K. i
1
^Mo, jusqu'à co(|u'ayant t'jpuisé s«8 p«titiî8 provisions
cll«' s'HoïKiiinln lui ,H)urn<' pus lo voinnourir. Un angô
vint la rousolrr, ,,f, apr^s lui avoir aiu.oucé les Kranchîs
(lestmeosde sou t\h, il lui u.outra un puits où
HU, put
se (hlsnltér.r avec 8o„
enfant. Is,nar.| grandit dans
lo
ihSsvvt vt lut p,>ro i\os
l(,
Arahos ou Sarrasins.
I>UMi mit la foi <h, son sm-vitrur Abraluun h une rudo
épreuve : « Prer.e/. lui dit-il, votre
HIs Isaae et iuunolez-
o-nioisur la inonlaKue qm^jn vous montrerai. »
Ahra-
mun. sans hésiter, partit avecson fils charKÔ des appr.^ls
|lu saerdice. Connue ils gravissaient la montagne,
le jeune
;;>mmo lui dit Mon pure, voici le Imis et le feu
:
pour
I l»olocau8te,maisoù donc est la victime? -Dieu y pour-
vo.ra mon /ils, reprit Abraham. Lorsqu'ils furent ar-
nvés, saac. instruit
de l'ordre de Dieu, so laissa lier
sur
lo bucluu- sans
murmurer, et son père levait le glaive
pour le frapper quand un
ange arrêta son bras et loua
son obéissance. Abraham,
apercevant au même moment
un beher embarrassé dans
un buisson, l'iumiola à la
place de son lils.
Sara mourut et
Abraham l'ensevelit en face de la
valléede Mambré, au pays
d'IIébron. Il résolut alors
de marier Isaac. Conliant
do riches présents à son ser-
viteur Khézer, il renvoya
en Mésopotamie, vers ses
parents, pour qu'il en
ramenât une fen.me à son fils
Khezer partit donc avec une
suite nombreuse et pria
le Seigneur. Sur le soir de son arrivée il rencontra
Hébecca petite-fille de Nachor, frère d'Abraham,
et
Dieu luiconnaître que c'était l'épouse
fit
qu'il destinait
a Isaac. Eliezer lui offrit les
présents dont il était chargé
a demandaà ses parents pour son jeune
maître, et
I ayant obtenue,
il la ramena
accompagnée de sa nourrice
Abraham mourut âgé de 175 ans et fut enseveli à
.^té
de Sara. Son nom est resté célèbre
parmi ses descendants
! «1
lllîiTOIIIE ANCIKN.NK. iq
«îs provisions,
et Ha foi lui a mérité
urir. |!(i an^n
le titre glorieux de Phe den
croisants,
l'é It'H {^'l'aïuios
Isuuc épousa llébocca et en eut deux
s. où f»||(5 put
fils jumeaux,
Ksall et Jacob ;
le premier était roux et couvert de poils
itridit dans U;
t't devint un grand chasseur ; Jacob au contraire avait la
w.
peau douce des
mo'urs paisibles, ce (jui le faisait
et
m h une rudo chérir particulièrement de sa ruére. Un jour
[3 et iiiiinol(>z-
tmi, fatigué
de la chasse, vendit h Jacob son droit d'aînesse pour
'crai. D Ahra- un
plat de lenlilles, sans songer h
bénédiction paternelle la
é dos appn^ls
et aux promesses qui y étaient attachées.
(1750 av. J.C.)
;igno,Iujeunft
Fsaac, devenu vieux et aveugle, appela I^:saii
et lui dit :
i lo fou potii'
Apprêtez-moi de votre chasse, afin que je vous bénisse
•Diou ypour-
avant que je meure. Pendant qu'Ésaii était
Is furent ar-
dehors,
Hébecca, qui avait entendu cela, couvrit les mains
aissa lier sur de
Jacob de la peau d'un chevreau qu'elle avait
le
tué et
''ait glaive
apprêté au goftt d'Isaac, et l'envoya présenter
bras et loua ce mets au
vieillard. Celui-ci, trompé par cette
ruse, bénit Jacob et
ine moment
lui accorda tous les avantages
dus ?i l'aîné.
mmola h lu
Kn apprenant ce qui venait de se passer, Ésaii entra
<lans une grande colore. Rébecca, effrayée de ses
face de la
me-
naccs, fit partir Jacob pour la Mésopotamie,
chez I.aban,
ësolut alors
son frère. Durant son voyage, Dieu le
rassura par une
s à son ser-
vision et lui promit de lui être favorable.
Arrivé chez son
e, vers ses
oncle, il le servit sept ans et épousa sa fille aînée Lia;
à son fils.
puis il le servit sept ans encore pour obtenir sa deuxième
3use et pria
lille Ilachel qu'il aimait.
l rencontra
Cependant Jacob retourna au pays de son père
braham, avec
et lesgrands biens qu'il avait amassés au service de
i'il destinait
Laban.
Comme il redoutait la colère de son frère qui venait
tait chargé, au-
devant de lui en armes, Dieu, sous la
figure d'un homme,
maître, et
lutta avec lui et lui laissa l'avantage mais au moment
;
la nourrice, de le quitter, il lui toucha la cuisse et le rendit boiteux.
eveli h oAté
Désormais, lui dit-il, on vous nommera
Israël (fort con-
îscendants, tre Dieu), ne craignez donc pas votre frère Ésaiï. En
effet
to
HWIOIRR ,*X(:n?>^p.,
Naù rp<.Mit Jnrol» vu hoii U ••'•'
''M'oinl.rnMM on pi*
P''>»'"H«'urs froupnmx,
Jan.l. iMivova Josnnh .
M;..M..vj.:;r:;:::;i:-;:i:l~-^^
H.t a passer so
rendant (,„ iWnto nuis ^"'"" il.
au
loi. J(ii(c|,|i lui aimoin;,!
,|i,ji nH,,,,
.,
, ,
• • .. y «voir «mit aniiiiut
. «l"m<l«Ma, ,u,v„,» .1., a.|,i au..™ li,.U.,. I-I.nraon.
promitT-fH^ (Ifl < '""....., I« c.,„„i,ua «..„ vice.,H.i uli.. .|»'il ,,.„,«, r.„„...,,;
' pnîfj'Trnro ni "ux ...aux ,,,.',1 avait ,,r.'.,li.,,. A ,„.., .«,., i| l„i ,„i,„,. ,|„|„t
»i<'nt sa fuiuro »«n a.u,.,„u lui ,„.,s« au .ou .... .olli,.,..r„r „,|ui ,l„„„„
'ur Iminc. Tin 'î,"""'"'"'"!'''"^ "'»»"" '-ix'v, onl.,.,„a„l i, (ou, l«,
"•s 'rouppjiux,
Ji's noiivi'llcs; Jo«.|,l, ,„-„|i,„
.l,.sau.,«md'ul,.,„,|„„„,,,„,„
ici notre son-
„„„^,
'^tfi (i'rocd l'a '"'"t ; "U»»i, .|ua.„l vi.it la
,li„.tl,., |,ui
il »„u|„^.,r ,,, ,,„.
i<^j ils 8ft
cori- Pl" p.vs>«, ,.«, la la.„i„„, r» lui v«„,|a„. |. |,|.; ,.„i| ....n
sansenu; p(Mi .Ml
.
(uv...,i...„H,.,.el,...l,.,ousl,.s,,aylvoi,i,,s
'litpsqui viri- «C«l,l..,...e,„,p|,.
„.iccssil,i, y ,,„v„y„ ,„,, .
,||, ,„„i, j,
ls ciivoy^ront •el.ot..u,,.,v..|,UuilI,.,,|,,,,,i„,|,,
,,,,,, j,„,,,,j,,|,,,,
Hf? «l'un oho- e.ou„u l..,.,,.,u',U .,0 ,,..o„e,.u,-,n.,., aut .'
lui, lou
llanl s'ikiria:
î'i«i a (lévoro
to .m.,c ,„.euve .le la vé-'ilé .k l..u... ,,a,.«les, lo jeu...
^ Puliphar, .|u ,1s ,.va,,...U,.issé
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si'pli lut jeté
'''•'^'™'' '""t
officiers sV.HiM''''"'"",'"''"'"'''""™'"'-'''^'" ce nui
du
lit annoncé,
cliarge .l'ellVoi I
1' "r"J'"'"". '' '""S lu,'ent saisis
d'é- <icn,.,l,„.„]u,ls , ,
.elrouv.Veul ila.is leurs
sacs IWe.,!
•'vec le,|uel " '
ils avaionl pay.; le |,|,;..
songes dont Cepeu.la,,! la fa,„i,n.
augn.eiilail chaque jour et
taciins gras- le,
l'aignez rien,
Satan, vaincu par la résignation de
Job, sollicita de
ui m'a placé Dieu la permission de le frapper dans son
corps; l'ayant
obtenue, couvrit d^un horrible ulcère et le réduisit
il le
à
'éjouit et fit
n'avoir d'autre couche qu'un tas
de fumier hors de la
ir fiimille en ville. Sa femme le railla alors de sa piété et de sa rési-
icob et des
gnation; mais Job lui répondit « Puisque nous avons
:
nt.
reçu les biens de la main de Dieu, pourquoi n'en rece-
que Joseph vrions-nous pas les maux? »
('Je mewx'y Dieu récompensa son serviteur en doublant
ses biens
fils. Joseph et en lui donnant autant
d'enfants qu'il en avait perdu. Il
3, puis il le eut une vieillesse heureuse et
longue au milieu de ses
; Gessen, la fils et de ses petits-fils.
)t ans (1688
ir à Josf ph
ses pères,
CHAPITRE V
Moï«c> (1 6» 2 avant «lésus-Chrlst).
S--<?Joï<fc_„„
IIISIOIRK ANCIENNE.
j,
loigncr au plus n-apper le rocher avec sa
verge, et aussitôt une
source
abondante en jaillit.
antrer le che-
déposa les tables de la loi, la verge d'Aaron et u„e
^
ur envoya la fe. et destina toute la tribu de
Lévi au service
du Taber-
latin avant
le de coriaur
le
ZtT: '"^' '^"'.^ ''^"^^"^^ ^"* portée
du peup e comme signe
de la protection du
à lalé"
Seigneur
vec du miel,
cepté le jour S:^7:^';''^f
plus d une fois ils
'''''' ^^^ ^- --mures
regrettèrent la terre
des
d'Égvpte mais
i
Me
le provision. il. en étaient
reconnaître le pays- à
leur
I
tl III8T0IHE ANCIENNE.
victoires des
prophète Ba-
par la bouche
tions en béné*
grandeur d'is-
'
CHAPITRE VI
nt les victoires
I velles infidélités du peuple
de Dieu les firent livrer aux
Chananéens; lorsqu'ils s'humilièrent, le
Seigneur suscita
rprendre la prophétesse Débora qui jugeait
l'al- le peuple (1285 av.
lerre avec les J. C). Elle envoya Barac à la tête d'une
armée contre
'aude; n'en Jabm, roi des Chananéens; Jabin
il fut battu, et Sisara, son
leur secours, p^enéral, tué par une femme
pendant son sommeil.
n. Les Amor- Les Israélites étant retombés dans
l'idolâtrie. Dieu les
îomme le jour abandonna pendant sept ans aux Madianites
et aux Ama-
erpour don- lécites; enfintouché de leurs gémissements, il ordonna
îs fuyards. Le à Gedéon de réunir une armée, et lui
accorda les mira-
uple de Dieu cles qu'd demandait
pour preuve de sa mission. Trente-
naan. deux mdle hommes se
présentèrent pour combattre
;
e de la Tcrro- l.cdeon eu garda trois cents;
et il remit à chaque soldat
les ennemies, une trompette avec un pot de
terre où était une lampe
*• HOTOniK ANCIUNNI!,
nllumà,. An millmi ,l« |„ nuit, II, p,^n,i(r.>ronl ,I„n. lo
camp .108 Madianilri,, l,ri,^rm.t
In.s vnsM et sonn^ronl .1.,
la l.ïm,,,«lto „„ criant ; /y,,,:, ,,,, /„•,„ ,^ ,,„ ^.^j,,^^
leur
pe.no
...oul,l«. il,
lou..
«•onu.«.,u^ro„t. CWI.;,,,,
annc'o, et los lsra.51itcs
fur.nl
.,x.n.mi„; I
\m av. J. C. _ Ce fut J,.phté q„o
,l,^liv,.é,.
iet!;:;inl:!' «;::•.
...,.....„ .t....„ ti^' ^ icapuiiespoui se
^'^" ' «-».
saisir
"-
de
"«
lui:
ma,s Samson, ,nstruit de
leur dessein, se leva ver?
mi-
-"«kw.
IIIITOIRR ANr.lKNNR. 1»
'^rrnt dans U\
nuit, cniftvft Ira portes de
(înzn, et les porta sur une mon-
l sonn^^f»^t do
(Mhn
tagne voisine. Vm femme noinnuie Daiiiaetque Samson
'ie ! Co
aimait, gagnée par tme grosse somme d'argent, promit
mis qufi, dans
aux IMiilistins(h leur découvrir le secret de sa force.
xterrnina sans
iSamson résista longtemps, mais enfin il lui avoua que sa
[livrés.
force était dans sa chevelure. Dalila, pendant qu'il dor-
u clioisit plus
mait, lui coupa les cheveux, puis le livra sans défense aux
opprimés par
Philistins qui lui crevèrent les yeux, chargèrent de
le
vœu, s'il avait
chaînes et lui firent tourner la meule d'un moulin. Ses
e victime qui
cheveux commençaient à repousser quand on le fit venir,
[>illa cil pièros
un jour, dans une grande assemblée, pour amuser les
ein de joi«\ il
Philistins; on le plaça entre les deux colonnes qui soute-
inenler. Dans
naient le temple où l'on était réuni. Alors il invoqua le
értnise enfant
:onlenta de la
Seigneur et s'écria : Qm je meure avec les Philistins !
ité.
saisissant en m^me temps les colonnes, il les ébranla si
fortement que l'édiflco tomba et le tua avec trois mille
î Seigneur, il
Philistins.
?ucs annexes,
Après Samson, Héli, déjh souverain pontife, fut en-
ur donna un
(îore juge du peuple. Vers le môme temps naquit
Samuel,
bières do sa
dfi aux prières de sa mère Anne, qui, on
reconnaissance,
ligieuse; d«\s
le consacra à Dieu pour le service du tabernacle. Héli
ins; ceux-ci
avait deux fils dont la conduite irritait le Seigneur, sans
champs cou-
que leur père eût le courage de les reprendre. Une nuit
Is à la quouo
le jeune Samuel entendit une voix
qui l'appelait; il cou-
ammées. Le
it qu'on leur
rut à Héli et lui dit : Me voici. — Je ne vous ai point ap-
pelé, dit Héli
)ar ses enno-
; allez et rendormez-vous. La môme chose
se renouvela une seconde et une troisième
risa ses liens
fois. Alors
Samuel, sur l'avis du grand prôlre, répondit : a Parlez,
ne mAchoii'o
Seigneur, votre serviteur vous écoute. »
Dieu lui dit : Je
isi vingt ans
vais châtier la maison d'fféli parce
qu'il a été trop indul-
gent pour ses enfants. Le matin le grand prôtre com-
raza, une de mande à Samuel rie lui dirn m nn'il qiroU orM^«io .
„ /),>,,
saisir de lui; est le Maître, répondit le pontife, que sa volonté s accom-
iva ver? pii-
plisse, n
8.
A pou (lo tiMiips iU^ Ift, u»s Philistins ntlnquArr'nl Ir*
|sni<^litrs «'«'ux.ri fnnmt vninciiH, l'Archi., qu'ih avainnl
(ait np|)oHi!r dans leur camp pour les pioté^g^r, loiiilm
aux iiiairm dos nnnomis, ot Ins dtuix fils .l'Hall funuit
IrnSn.
A colin nouvello l« grand prôtre t(>mf»a
do son Ri%, ei
8« lun. Les Philistin-» n'osèrent gardor l'Arrhn; ils la
rnnvoyèr«nt au pays d'Isra.l, lui attribuant
h's'nmux
dont ils étalont accablés dopuis qu'ils
s'en étaient ein-
paréi,
SamuîU gouverna les Israélites avec douceur et sa-
gesse ; mais étant devenu vieux, établit ses enfants
il
pour
juger peuple. I^ur avarice les rendit injustes;
le
alors
les Israélites vinrent lui demander
un roi. Samuel con-
sulta le Seigneur qui lui ordonna
d'acquiescer à leur
désir.
itlnqiiAn'rii iim
, qu'ils avtiiitnt
otégiT, loinlm
<jli furent tuj'î.s.
oucpur fit 8a- Dieu envoya nu prophète Satnui^I Saiil qui était tic
8 enfants pour la tribu de Henjamin et d'une beauté reman|uable. 11
injustes; alors rhercliait les Anesses de son pore, et s'adressa au pro-
Snnmi^l con- piiète pour «avoir où elles étaient. Dés qu'il parut le
iiiescer à leur Seigncuir dit h Samuel : a Votià l'homme qui régnera
sur mon pmple. » Le prophète prit donc Said à part,
versa do l'huile sur sa tôte, le baisa et lui dit; « Le Set-
(jncur par cette onction vous sacre pour prince sur son
héritage, a 11 le fit reconnaître roi par son peuple, dont
la joie lut grande
Said marcha bientôt contre les Philistins qu'il battit;
ils revinrent alors plus nombreux, et répandirent par-
tout l'effroi. Samuel avait dit au roi de l'altentlro pour le
sacrifice avant le coml)at; voyant que le prophète tardait
h venir, Saul offrit lui-mémo les victimes. Samuel h
ce
momeat arriva, et lui annonça qu'en punition de son
crime son règne ne durerait pas. Cette expédition n'en
futpas moins heureuse pour Israël.
Le prophète ordonna de la part de Dieu à '' .' d'ex-
terminer les Amalécites sans rien épargner, car i.. avaient
excité sa colère par leurs crimes. Au lieu
d'exécuter
les conunandements du Seigneur, Said, après avoir
battu les ennemis, conserva ce qu'il
y avait de meilleur
dans les troupeaux, dans les meubles et les haliits des
Amalécites et sauva leur roi Agag. Samu«;l vint lui
'" lirSTOIRR ANCIENNE.
"prochep sa .losobéissnnco, ,1
lui déclara quo
Dieu
alm„U«unu,t «t lui enlevait la royaulé puis;
; il alla h
ltell,lo.„„ ou, myslérieuseuienl iuspirà,
il répandil n.uile
""
";> J""-» "-Scr, «ounio David, fd,
'",
7,
<l Isai, do la Inbu f
:;:;:"';
de Juda.
Depuis co jour l'Esprit do
Dieu quitta Safd, et fut
o,„ph,cé par un malin esprit
qui le jetait dans d s aceès
le fureur Comme la musique paraissait le calmer,
lui conseilla de faire venir
on
David, (ils d'Isal, qui jouai"
morveilleusement delà harpe; il y consentit etbentû
il se l'attacha en qualité d'éeuyer.
La guerre s'étant rallumée
contre les Philistins le,
.ienx années se trouvaient en présence,
quand un Réant
nommé Goliath, vint défier les
Israélites 4 un c!mba|
singulier. Saiil promit de grandes
récompenses c7h'
niam d, sa fille à celui qui
tuerait ce terrihie
ennemi
mais personne ne se présentait.
David animé de l'Es-
prit de D.eu s offrit
pour combattre. Le roi voulait lui
donner ses propres armes;
homme refusa se
le jeune
contentant d'une fronde et
d'un bâton. Goliath,
en le
voyant approcher, le méprisa
: David, qui
venait âa nom
du Seigneur, mit une pierre
dans sa fronde et la lanoa
avec tant de force qu'elle
s'enfonça dans ie front
hs tm qui tomba par terre.
du Pht
Il prit alors
l'épée de Goliath
lenuait, et
/
.
il fut, rninmt nqp «îpc f,..\,.«<.
, .
.'--^-^ {'-«• ^^^ xi^ico Cl ^m
uur lous ceux nu
avaient a se plaindre de
Sai.l. Plusieurs fois
Dieu semWa
niSTOIRF ANCIENNi:. 87
ara quo Dieu lui livrer son ennemi, mais il rospocta la vie de son per-
puis, il alla h sécuteur, qui fut forcé de l'admirer.
jpandil l'iiuilc Les Philistins reprirent les armes; les Israélites mar-
inô David, fila chèrent contre eux et les rencontrèrent près de (ielhoé
;
Saiil, saisi de crainte, au de consulter le Seigneur,
lieu
Saûl, et fut s'adressa h la pythonisse d'Endor qui évoqua l'ombre
lans des accès de Samuel ; ce prophète apparut pour annoncer à Saiïl sa
le calmer, on mort et celle de ses fils. Le combat s'engagea ; les Israé-
Jaï, qui jouait lites furent mis en déroute, et Saiil désespéré se tua en
itit, et bientôt se jetant sur son épée. Trois de ses fds étaient tombés
sous les coups des Philistins.
Philistins, les David pleura Jonathas qu'il aimait, et il fit mettre
and un géant, à mort un Amalécite qui se vantait d'avoir tué Saûl.
à un combat La tribu de Juda reconnut David pour roi, mais le reste
penses et la de la nation s'attacha
à Isboselh, fils de Saiil, et il en
ible ennemi, résulta une guerre qui dura cinq ans, pendant laquelle
imé de l'És- le parti de David se fortifiait de plus en plus, tandis que
)i voulait lui celui de la maison de Saiil s'affaiblissait chaque jour.
I
le refusa, se A la fin Isboseth ayant été tué, tout Israël proclama
Dliath, en le David, et il fut sacré roi solennellement. Il avait' alors
înait au nom trente ans.
e et la lança David s'empara de Jérusalem et se bâtit une maison
Tont du Phi- sur la forteresse de Sion. Il voulait
y transporter l'Arche
' de Goliath, restée à Gabaa; mais dans le trajet, au milieu des chants
5 épouvantés et du son des instruments, comme elle penchait sur le
5 retentissait char qui la portait, un lévite nommé Ozay porta la main
lis ce jour il pour la soutenir ; à l'instant sa témérité fut frappée de
has, un des mort. David etfrayé craignit de larecevoirJans son palais,
et la fit déposer dans la maison d'un vertueux
Israélite
il cherchait nommé Obédédom. Les bénédictions qu'elle lui attira
ti par Jona- rassurèrent le roi; donc son premier projet,
il reprit et
ïs qu'on lui fit transporter l'Arche avec une grande pompe dans le
as ceux qui lieu qu'il lui avait destiné.
J
Heu sembla David acheva la soumission de tous les peuples du
'"
HISrOlBE ANCIENNE.
...Hli ,l« la
P„,osli„e, «t, ,„„. se,
co„qu««s au nord ot
sant exposer au
I
plus fort
un de ses meilleurs
fit périr en le f«i
du combat. Ur
oflieiers. A la oix
X mari éi
du prophète
ZZ '"'"'^' ''""'"'
Après plusieurs guerres,
"'" -P»'"- '« "««^•' » ~
David, devenu vieux m
ro. répondit
. Donnez-moi
:
i
IIISTOinR ANCIENNE. 39
l«s nu nord ot
au loin. Sous son gouvernement, le peuple d'Israël était
irato à la Médi- innombrable; il vivait dans Tabondance et la joie, et la
l)ie.
ville de Jérusalem devint TcntrepAt d'un commerce actif
Ilgrand crime :
et florissant. Alors ce prince résolut d'élever
un temple
érir, en Je fai-
au vrai Dieu sur le plan que lui en avait laissé David.
^rie son mari et
D'immenses richesses, amassées dans ce but, furent em-
X du prophète
ployées à cette construction à laquelle plus de trois cent
t se soumit au mille ouvriers travaillèrent pendant sept années. Quand
^mnon, fut tué
tout fut terminé, Salomon en fit la dédicace avec une
révolta contre
pompe digne de la sainteté et de la splendeur de ce tem-
Le fils rebelle ple; puis il y transporta l'arche d'alliance. Il se bâtit en-
îvelure s'étant
suite un palais et en fit construire un pour la reine où il
iispendu. C'est
prodigua l'or et les pierreries. Il fortifia Jérusalem, releva
mandation de
la ville de Gaza Palmyre dans le désert.
et fit bâtir
'e de la mort
Salomon composa un grand nombre d'ouvrages, entre
î/ow, Absalon,
autres plusieurs livres sacrés : les Proverbes, l'Écclésiaste
r la tienne! »
et le Cantique des cantiques. Sa réputation se répandit
lu vieux, fit
en Orient; on accourait pour le voir et l'entendre, et les
e Sadoc, afin
rois lui envoyaient des ambassadeurs et des présents. La
et il annonça reine de Saba vint elle-même le visiter pour, lui proposer
P lui bâtir un des questions difficiles. Salomon la satisfit pleinement ;
Salomon de aussi, en le quittant, elle lui dit: « Votre sagesse et vos
i
pères et fut ouvrages surpassent tout ce qu'en raconte la renommée, n
juarante ans.
Ils échange de riches présents,
firent et la reine s'en re-
'ossession du tourna dans son royaume.
onias qui fut
Cependant Salomon étant devenu vieux, des femmes
;
<(Demande- étrangères qu'il avait épousées corrompirent son cœur
» Le jeune et il tomba dans l'idolâtrie. Le Seigneur irrité de ses
^'intelligence prévarications lui dit : « Puisque tu n'as point gardé mon
le. » Le Sei- alliance^ je diviserai ton royaume et le donnerai à l'un de
mdé, et il tes serviteurs. »
y
ue Salomon Après avoir régné quarante ans sur Israël, Salomon
avaient pré- mourut et fut enseveli avec David son père. Son fils
sait admirer Roboam lui succéda.
*• HISTOIRE ANCIBNNIî.
AusstôUe n"''
P e se révolta, tua l'envoyé du roi venu
pou laise' ïa"
ed.t,o„, et proclama
Jéroboam qui fut reconnTp rdix
nbussous le nom de roi d'Israël, tandis
emen que „êux set
cènes de Juda et de
Benjamin.'aux es
iem ;
S '« -^-- "« ^""a «'ont Jérusa-
«
trouver pour le
urds à la fin du
ou d'écouter les
es jeunes gens,
t/n jouff pesant,
ussitôtJe
CHAPITRE VIII.
peu-
pour apaiser la
econnupardix Avant de poursuivre l'histoire du peuple de Dieu ré-
que deuxseu- duit au petit royaume de Juda, après le schisme des dix
auxquelles tnbus sous Jéroboam, il est nécessaire de jeter un
. la coup
îrent fidèles à d'œil sur sa constitution, et d'étudier
sa Vie intérieure
a dont Jérusa- manifestée par son culte, ses lois, sa littérature et ses
arts. Tout chez les Hébreux porte un caractère particu-
lier qu'on ne retrouve nulle
part il n'y a pas au début
;
co que le SeiKnour
les conduise au
,l,iserl «u mUiou
do mcrvedles sans nombre.
Alors paraît Moïse, auquel
il
cn.l, le avo,r donné
sa puissance pour en
faire e lég" la
curdelanauon sainte; il converse
famili.SrementTvêc
lui, I appelle sur le Sinaï et lui communique un ravon
se V eur le plan
de son tabernacle, lui donne les lois
qm doivent rég.r son peuple,
et qu'on peut diviser
en
o.srel,g,e,,ses,e„ lois
politiques et en lois civiles. „[o"s
' P'«^°y«"'«''. I''' ""'«nt la société
des it^mmif T^'"'
nr r *"T
avec Dieu.. Lois qui
règlent
'" ^'"'« ^"^'"'^
si
'f"
tn descendant de la montagne,
Moïse, au nom de Dieu
promulgua la loi qu'il venait de recevoiret
qu'on appelïô
'a o; ecnle; elle développait
qu alors,
la /o,' ««.J«, .^^%l
avait régM les rapports
de l'homme ivee
'
Pmverl,e,, de rEccl.Ssia,te
et du livre do la Sagesse
n ont pomt jamais surpassée nue
lessièclessuivanls;la/'i,-,
la plus douce, In plu»
sublime dans les canli,,ues
du lé"
pslateur de, H.*reux, les
Psaumes de David, C „tû„ I
.le ca„ ,ques do
Salomon, et les de Jobplaintes
Les Hébreux étaient
passionnés pour la
musique
ftnsait parte du
. culte. Ils avaient un
grand nombre
<1 m.tru.nents
à vent et des instruments à cordes.
aux autres arts, ils étaient Quant
y aussi très-babiles, si
l'on en
juge par la description du
tabernacle construit dans
îo
désert et par celle du
temple de Salomon qui passa,
toute i;ant,qu,té, pour
dans
l'une dos merveilles
du monde
On Ignore quelles étaient les
sciences cultivées parles
Ilebreux; mais ce qu'on
sait des traités
composés par
Sa omon sur es plantes
M et les animaux, traités
perdus, fa,t croire qu'elles
qui ou
étaient fort étendues.
La
Io, et la religion
étaient le principal objet
do leur étude
L cduea ion se faisait dans la
famille j le père instrui
«ait ses enfants, s'appliquant
surtout à leur donner
parfaite connaissance
une
do la loi et de la religion.
Mais on n'aurait qu'une
idée superficielle du
peuple
)»*.eu s. l'on s'arrêtait à son
histoire, à ses lois^
usages h son culte
àTet
même.
Choisi entre tous pour
con-
server o dépôt des traditions
et la connaissance du •vÀ
vrai
n eu, > avait la mission spéciale de
préparer la venue du
Libérateur promis q„i devait
naître dans son sein
; Die
1
avaiten oure de prescriptions
minutieuses et multipliée,
pour qu ,es,At distinct au
I
milieu des autres natioL,
qu on pfii faaiement suivre la
filiation du Messie
tracée I
par les prophètes. La venue H.i '
I
Mpssîp («iv •"-,' i
but providentiel du
peuple h7b.u ;^;
;
^^X':
1
illSTOlKIt ANCIKNNE. 45
1
10 grAco qui In iiousavaiuîerons, nous verrons les événements se serrer,
de Ruth; la se grouper autour do ce fait unique qui les éclaire et lus
ndnurn!)los des
expli(]ue.
la Sagesse que Nous avons parlé do quehfues personnages célèbres
(le l'ancienne loi destinés h ligurer les traits
du Libérateur
anti(|ues du lë- promis à Adam. Depuis Noé, nous en rencontrons encore
'id, le Cantique plusieurs.
de Job.
Melcbisedech est une des grandes figures du Messie Il :
'' ™"'-'"'
"'""'l"'»'« pour être reconnu
roi.j'ius-cS
"«iW^.
lltSTOIHK ANCIKNNK 47
i^orps, vûrilahl..,
est insulté par les Juifs, mais aprùs sa résurrection,
"ux cnfanli dos ii est
proclamé Dieu dans le monde entier.
Jésus-Christ, lo
Si David a llguré les opprobres du Mewie, son
Dis
'
par son Évnn-
Salomon a tl^uré sa gloire; le lionheur dont jouirent
squ'ù la fin (Ju les
Israélites sous son règn. représente faiblement celui
(jui attend les enfants de Dieu dans le cie', et
s la
les hom-
Terro-Pro- mages que Salomon reçoit des rois étrangers annoncent
» qui seul a pu les adorations des nations idolAtres qui reconnurent
péché lui avait
Jésu8-('hri8t.
La manne qui nourrit pendant quarante ans les Is-
our délivrer le raélites dans désert est la figure frappante de TEuclia-
le
[•'st, revêtu de
ristie, nourriture de nos ûmes dans le pèlerinage
Uu démon de
; les cette vie.
armes; ils ne Le serpent
d'airain élevé dans le désert est l'image de
ligure sensible
Jésus-Christ sur la croix, guérissant, dans tous ceux
qui
é qui ont con-
le regardent avec amour, les blessures que le serpent
infernal a faites à leurs Ames.
dans sa nais-
Aux figures qui signalaient le Libérateur attendu,
Dieu
laire. Notre- joignait les promesses. Elles devenaient
de plus en plus
lerrible dans claires à mesure que le temps de leur
réalisation appro-
ardes, il brise chait. Le Seigneur promet à Adam
un Sauveur né de In
it à ses enne-
femme, il dit à Abraham qu'il naîtra de sa race par Isaac;
cuple. Jésus-
Jacob est désigné comme un des ancêtres du Messie de
iéinon, c'est-
préférence à Esaii, et lui-même, en mourant, annonce
à
son fils Juda que c'est de lui et non de ses frères
que doit
re du Messie sortir le Désiré des nations. Enfin, une dernière promesse
naît comme est faite à David : le Messie sera son fils.
1'^
uiiu n>glo nu»-
iiiciit d'ûlroilo»
»ait, iU ainion-
lient it!8 prineo»
m\ iVun gruiid
CIIAIMTRK IX
ivont occasion
tant auprès du
s.
1^
I
mSTOIRK ANOIENNK. 6t
sible (le fixpr sa
Ht creuser le lac qui porte son nom il était destiné à
;
otalo, soûle dé-
corriger les inondations du
en recevant ses eaux
Nil, soit
l's siècles,
lorsqu'elles étaient trop abondantes, soit en
par des colonies
y joignant
les siennes lorsque celles du Nil étaient insuftisantcs.
èrent en petits Osymandias appartient à la dix-huiliônie dynastie. Il re-
t entre elles de cueillit, sous le nom de Trésor des remèdes de
Vâme, la
ncèrent Thèbes, première bibliothèque dont Tbistoire fasse mention, et il
qui devinrent sefit élever un tombeau d'une grande
magnificence.
mps les prêtres
Aménophis III, un de ses successeurs, fut le plus vio-
gouvernement lent persécuteur des Israélites établis à Gessen; il les
accabla de rudes travaux, et attira sur lui la colère de
)Ut durer long- Dieu, qui le lit périr dans la mer Rot ,0 où il poursuivait
bsorbèrent les les Hébreux. Vers 1000 avant J. C, parut Sésostris, le
X villes qui les plus célèbre des rois égyptiens. On n'est pourtant d'ac-
égyptien fut cord ni sur son nom ni sur l'époque précise où il
vécut.
r Misraïm, fds On raconte que son père le fit élever avec tous les en-
n régularisant fants nés le même
jour que lui, et qu'il trouva dans ces
compagnons d'enfance des capitaines habiles et dévoués,
comptent plus avec lesquels il entreprit de grandes conquêtes. Il sub-
es, qui régnè- jugua l'Ethiopie, passa en Asie, pénétra dans l'Inde,
nes indépen- dompta les Scythes et soumit la Golchide. De retour en
rinvasion des Egypte fît bâtir des villes, des
il
temples et exécuter un
3nt ; gou-
ils grand nombre de travaux utiles.
» le nord de Les six dynasties qui suivent celle de Sésosiris présen-
guerre con- tent à peine quelques noms qui méritent d'être cités.
)uIsajetcom- L'histoire parle de Chéops et de Chéphrem, auxquels on
ui donna une attribue la construction des trois plus grandes
pyrai.iides,
lirent tout le et de Sésac, qui pilla le temple de Jérusalem sousRoboam.
Après Sésac tout est confus dans l'histoire d'Egypte.
jen Egypte, Une violente lutte s'établit entre ce pays et l'Ethiopie, et
uve que les l'on voit régner tantôt des rois égyptiens,
tantôt des rois
et une cour éthiopiens. Les étrangers furent enfin expulsés par les
les sciences prêtres, qui placèrent sur le trône Séthos dont nous
ces princes. parlerons plus tard.
5S HISTOIRE ANCIENNE.
!:
'
'T
;
ïi:
)to nous ctudio-
n, les arts et les
3 plus savant de
CIIAPITRK X
Aanyrle»
au.i»ho.,ère„u'Eupj: ;,;;'*
gnidquo; (wson or Iro des " "7""' ""-
| ,i? ,
"ttr;"- "';"''
ou haut '" '""P"""«^"-, ''"
s. d e ™r '"agnifiques,
«& par une ivièldoéitn arro-
^'' ^"'='^'^^^«"''^
Pi'ès de mi é nn ^"^^^ Pendant
conquêtes en Orient.
connue .-c'est
2ette1;
npinn o.- p
•»
J 1 ode n"e
pt^noae est pas
^"'"
elle avait (rois palais et s'y précipita avec ses femmes et ses trésors.
)oiissa ses con- Ainsi finit le premier empire d'Assyrie.
«VéderOrienl De son démeml)rement se formèrent trois royaumes :
'<Js (le l'Indus. 1" Celui de Babylone, oùBélésisfut nommé chef d'une
^.•il)ylone ; des sorte de réjjublique.
it lin pont nia- 2° Celui de Ninive, qui eut pour roi Phul ou Sardana-
nt, la ville fut pale II.
I
habiletédesAssyriensenarchitecture. Leur
étonnent plus par leurs
monuments
proportions gigantesques
paHa perfection des détails, nue
f'élégance'ft la pTr^é Z
A leur industrie consistait à
tisser des étoffes
d'or h
faiSnaf
tan es de I
1 T "
Assyrie devinrent
'"', '''
P'"™- ^""^ """""«'•ee se
•
'^-iWW^
iiisKURic A^(:lI•:^lNE. S7
rfe dieux : les De récentes découvertes ont jeté un grand jour sur les
i astres ou sa- arts, les sciences et les monuments des Assyriens. On a
brent. Ils ado- reconnu l'emplacement où futNinive, qui ne le cédait
us, et la lune en rien h Babylone pour la magnilicence. Des fouilles
vinifés, ils re- ont mis au jour des palais, des bas-reliefs, des sculptures,
ps génies mé- des inscriptions, des statues de dieux, qui ont été appor-
^e culte qu'ils tés à Paris et placés au musée du Louvre, et la science
magnificence en tirera sans doute de précieux documents pour l'his-
toire de ces tenips reculés.
mien Assyrie
de la nation,
îditaires ; ce-
lés étrangers,
le le reste du
ises erreurs.
science dé-
> monuments
itesques que
a pureté du
ffes d'or, h
"rain, d'or,
)mmerce se
lies impor-
s des pro-
ec les pays
irvinrent à
en ignore
la corrup-
criAPiTun: xi
Aile Mineure.
"(. 1
tu ope et I Asie eussent
envoy.i sur ce coin de
terre
représentants de toutes
1^ leurs grande.,
''"^»""« P«' les révolutions;
familles L™
''?''^ " '"*-'
.os nou?
"ous nous contenterons
donc d'indiquer leurs
lcsj,.ot.ons qui en ont
noms e
été conservées.
ilpiraler, j
'"" """"''" ""'^ ^''^ "''"»'''' «' "- '»i'
J'^'"'\.
^««y'V^, Zi^c/c, />««,>. A l'excention
des Pisidiens, qui restèrent
toujours indépendar et
P-sque sauvages, les peuples
du midi do «Tneure I
14
rr;tCtr '" '-''' '- ^'^"-'- -^-
''hmie. Les Phrygiens étaient la plus ancienne
4
na-
î
irisroinn \ncifnisf. 59
lion dt5 l'AsieMineuni, mais on i^'non; leur histoire. Il
parait qu'ilsdominùrent sur une grande partie de cette
contrée 11 une époque trés-reculée, car on parle de leur
décadence nu lîioment de lu puissance des Lydiens.
Mj/sie. La Mysie, qui touchait au nord h la Lydie, no
forma jamais un I^:tat particulier; elle a été rendue cé-
lèbre par la guerre de Troie, et les Grecs en ont exagéré
la puissance par orgueil national.
fj/(lic. A côté de la Mysie et des Troyens se
trouvait la
h l'oxtrt^milô
Lydie, bien plus digne de fixer rattention par sa
civili-
>ii détroit dos sation et son conunerce. L'histoire [tarie de plusieurs
R un spectacle dynasties qui régnèrent successivement sur la Lydie
;
itiiieiit.
niais ses récits sont mêlés de Tables et n'acquièrent
3rse qui occu- quelque certitude que vers le huitième siècle avant Jésus-
le;il semblait
Christ, sous Gygès. L'Asie Mineure compta
plusieurs
i coin de terre
autres provinces inconnues h cette épociue.
uïiilles. L'his-
J révolutions;
eurs noms et
l'Euphrate et
t-Euxin (mer
habitée par
e et exerçait
'Halys, n'est
Iilagonienne
l'exception
pondants et
^sie Mineure
n et eurent
ncienne na-
CHAPITRE Xlf
peuples, favo'Lt
d". richesses
eu
immenses. Apr"s
'
rrH
Z „ln
.l"
'
™' ""'"
""'"^ "''T"'
"'""» -i'-'-nt
Unm. Vucca, Bull.'
Sicca,
••'••"•^s
P«r..H ,ou.«,
ylmZr ' ""-''•'-•''"'"™'' "--
f 1
Ce. lj)H plus in-
'» Bulla, Siccn,
îomriifrrflotdtJ-
Cîri't'e.
"/^niclion lui
'•paiunipnl do.i I.a (irtVo proprement <lito est imn prr8f|u'lli> siluéo
"»'N y était ho- (Milr<* V\»U'. Miru'iiru vX l'Italio, t't rjui s<? rattacho h
*^
< l'Kiiroju) par la Tliraro, la Macédoiiuî v\ l'Illyrio. Klleost
K'î^'niLsappn- ciitn'coupt'e (le {Jldll'cs qui ladiviscnfcr» deux parties dis-
•osë dos pins tinctes unies par rislliine de (ioriiitlie, le l'élopoiuVse au
'l'h
promiùres sud et la (ir^ceroiitineiit.ile an nord. La (Ir^ee continen-
tale, depuis lu mont Olympe jusqu'à la elialne «le l'CHUa
tant ^ par son et du Pinde, comprenait l'Épire h l'est, la Thossalie à
l'ouest. Plus au sud on trouvait, de l'ouest à l'est, l'Acar-
f
<* p-'out
1 t'Iasges.
la „o„.- ,a,>r:,::.
:
"^Htijts
,
a ceJle
:;, rr
des t"
'
J">nem; Kol„s ''"' ^''''"''«
.l,..s A>JC ^' *•'
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""'• colonie ,la„; -AL„;, ^",^'7''' ''"'^"'
-.
/,«„«,,
.*g„e nnc inondation,
Zl^^t^'^T ^"'
le non, de m.,e de ^'.^Z^mT'' '^""^
U.ucali.n, "l. 1 u'!^
'
el.assa)esHo..aciides,
régné sur ces
des eCl,
conti^eT r„ ,
fs
<
d'7
'"''™"''''' T' '^ ''
1"'
"'
'"'ait
'ccéder h peu logie en a fait un juge aux enfers. Les Cretois avaient
' à celle des sans doute la môme origine que les Grecs, comme ils
avaient la même religion.
û Deijoalion^ Leur gouvernement était monarchique ; mais lorsque
^ins et Folifs^ Idoménée, petit-tils de Minos, au retour de la gu<!rre de
'up'es de la Troie, inuïiola son fils pour accomplir un vœu impru-
^fa'ens et des dent, les Cretois le chassèrent, et les villes se gouv(H'nè-
rent elles-mêmes.
ts, plusieurs
ia Phénicie,
^'ops amena
)uze bourgs
i
l'éfablisse-
n impai'lia-
Je la cita-
e ans après
l'gos. Sous
istoire sous
't le pays.
»it en Béo-
née. Enfin
it J. C. et
qui avait
is, Ati'ée,
cruautés
races, de
rm^
*
CHAPITRE XIV
'"onco, pour
''elliqueuses.
,„ Grèce," 4 d.Cl
"'"'<'5°™''"sf'a T"''"'
des peuplades
'^'""-
l'ellis,
dénaturés
1*^1
mfA ; r''^"'''»™'^ Y
';.'""'""•'"«"' <i« '""e
sont en,-
«leviem im o" sorte qu'il
1
"" '''™''"'™
•lifficulté/et l'on
do^ r "f ' <-"««
n"i.'en,pii;:;:'i?~j~^
^ la '" *^''^™'
mythologie nnnr P'^,
"""'
J ? '''^"TOyant
^ "''''"^« "« "=' fal'uleuses
expéditLns.
/-e
*s ylc^oHTO^.s,
tv>i^«je
1300 avant F r f .
"""
«•"podition maritime "'
dirigée narl.!!/; 7
Tl.ossalic, pour s'emmrô 1 "' '''' ''» ™i ^'e
ger la Grèce
desbganTerdetlT-;''""'^'^
baiiub ei aes
monstres qui la dévas=
I
mSTOFRE ANCIENNE. «7
\
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"-i'""n.-, ,ioi,.., .,,.,:; vi; :,:;;:;;"•
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po.uto.e,a,.H,,ie,ui.,.r:;;::::r:^^^^^^^^
Le Lut le plus r,,.„,a,.qual,l,. est le relour dos Hà-,c ft,
'|U.ava,e„t été chassés '
du Pol„po„èse plus' d'un
I
IIISTOlItK ANCM-N?. 69
lo avant Jésus-
])oésks moins
clav ige : telle est l'origine dos liâtes. Ou rapporte aussi à
>a vie
la n)éme épo(|ue l'abolilion de la voyaiilé h Athènes,
(«t le \wu
"t villes se sont sous Codrus, (pii se dévoua à la mort pour donner la vic-
tie liéotio ; on
«îlquos-uns le
^oiune certain
travaux et /rs
1
t la fait aimer,
unique ten)j)s
^'i!l
le dura pas;
passé, et des
intérêt, occu-
e expédition.
s Héracif'ies,
s d'un siècle
a tête d'une
le partagè-
Aristodème
esphonte ia
^ fils, Eurys-
Laconie, et
u' deux rois
atri^r pour
luits en es-
''IIAlMTlili; XV
'^
coiii. à «"Ppliquer après
l'événem'nt
HISTOIRE ANCIENNE. ..[
Tl
lo r.,t« dfi
,„ vi„ il MM „o,„ri aux <l.-,pons .lu nul.lio-
"":":"" '""""«"^' •" '""^ """« f»- <>"
ûi isiXr,!; ^r-^
,'„',, "','• '"•' '"'" '"•'«"^^'•'" «""vont l'hoH.
iiour ,|« «„„c„u,„. ,|„„s les j,.ux (le lu
(i,,Sce
On tr<mvo cl...,. !,« Grecs,
/, une
é,.o,|un fortrcculùc
prôrn'c
~ '"' '"'"'""^ '«^ ^«^"^''^«« ^'""^ la Terre f
ê
~ ;;""^"":"'
! 1 S4 r {'
r"
,•'" I"-^'»î«r empire des Assyriens.
ratique; jamais
L'art des parfums par les Ioniens. Le niveau, — l'é-
mm.
ij
OBSEllVATION ÏMPOIITANTE.
IMieuiciens, cou
irecs.
Jieurs décou-
mpossible de
r.nnfpnfArniic
ÎKMI'S IIISTORfQUES
SOMMAinE.
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sur le trône,
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le culle des Idoles s'inl/odulre du.s
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(716) 872-4503
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76
HISTOIRE ANCIENNE.
g":
L
(iix nn^l de
années 1
"'"'"'squecommencontlossoixante.
eaptivlté préditos par
Jérémie.
HojBMmc d>hritt<].
Jéroboam pour assurer
*l
son autorité sur les dix trihn,
«<"""""' voulufd
tlX:'r:'''r^"'
^es sujets
d aller adorer Dieu
Uérusalem
ou
selon la loi de
"' -PP-'-h-ent ne les ft en'
"e sous
tijr s; :T- v"'""' "T
1 obéissance des rois de Juda. Il fit
deux veaux dV>r, l'un donc élever
à Bélhel. l'autre à Dan,
ordonna de
"""
Z^l
qu ^
soutmt contre Abin,
.1
"''"y*"' ""<= '^f""" dans la
roi de Juda. Son fils
guerre
80
IllSTOlnE *NCIIÎN^E.
sa c u..ulé Cl acheta
une paix honteuse do
PhuI roi
dAssynePhacée, général de Manahen,,
u l'a.ssassl e
e-,.p„ra du trrtne, mais
lasar ro, des Assyriens,
il ne put
résister à
qu'Aehaz, roi de Jud"
Té^m
ppole contre lui. Ceprinee avait
lui enleva une
il
M parUc j ,e
s .lonl d transporta
les hahitanfs
en Assyrie.
II
0.sec ayant tué Phaeée,
régna neuf ans rtlsi s
i
y n^gne Sal.nanasa, roi
•suecés de son père,
dlsyri^Lcou
vint attaquer le roi
•
d'Isr!^l7e
^'ê':
fi
4 P™on„,er s'empara de Snmaric.
et transporta tous
les Israélites dans
capitale du olm
ses vastes ÉlTts'
Ams, l.n.t le royaume sehismatique
dure environ deux cent
cinquante ans.
d'Israél,
^près avo ;
-Aujrle-li-InlTe.
le premier roi qui régna en Assyrie après
Sardan»
: ";
'r'
°''
et son tcrr,ton.e.n soutint
11
'•*'""'"'"'
"' "« P«t que Nin ve"
Manahem, roi d'Israôh eon !!
SOS sujets révoltés.
Son fils Téglath-Phalasa
royaume de Syrie dont le
,^12.
dernier roi fu Ra „,",?„" !!
Phaeée, ro. d'Israël,
auquel il enleva
ttals, puis
d exigea de son allié,
uneTal "« s"
Achaz, roi de Juda une
somme énorme en récompense
de ses services Son fil
Sahnanasar, excité parles
provocations drisraélite
el o'L
ville lut prise,
7"' '"' '"•P'""*'"^ régnait Osé ta
le roi emmené en captivité avec les div
tribus e, dès ors '
'"
le royaume d'Isra/fut dét ,
Sennacherib, succéda Ji son père Salmanasar,
en 712
Ayant tenté la conquête
du royaume de Ji.Hn :i V
armée détruite sous les
murs
""^^ -'-minateur qui lui tua.
,em p^ dXs VélZ
'
en une seullui?.
tn!
IlI'îTOinR ANCIP.NISR. Il
It''ploral)lo
!S États,
C'est alors que le saint vieillard Tobie, exilé sur les
rès avoir bords du Tigre avec les Israélites, annonça la ruine pro-
chaine de Ninive.
Nabuchodonosor I*' voulant soumettre la Judée, confia
des troupes à son général Ilolopherne ; mais il périt
'ûrdana-
devant Rélhulie de la main de Judith, et son armée fut
3 Ninive
exterminée par les Juifs. A la nouvelle de cet échec
tous les peuples vaincus secouèrent le joug, et Cyaxare,
^f contre
roi des Mèdes, assiégea Nabuchodonosor dans Ninive.
it fin au
attaqua Une invasion des Scythes en Médie (647), détourna un
•aélites,
Chynaladan avait succédé à son père Nabuchodonosor.
Ce prince, ne pouvant résister à l'armée des Mèdes et
sée. La
des Babyloniens, se donna la mort. Ainsi finit le royaume
les dix
de Ninive dont la mission avait été la ruine des Israélites
schismatiques.
n 712.
vit son Ilabylonie.
pée de
Après la destruction du premier empire d'Assyrie sous
t, cent
Sardanapale P', nous avons vu que la Babylonie forma
4.
•i
nrsTornK anciriv^f.
n-
U rumo ?
I
'"."'™
'•
,0 N,nivc
' """ * <^y«'""'« pour
ClVay.. lou.es les
|..,r.lro Ninive.
nations voisine
nu. unnontleursarn,es;Nal,opolass«r,
pour leurréZr
il
san's dilïieuuJS"
Il Ail In.
nS
n
"
était „
qu une de
;
,"'' ""P"»'"
leurs provinces.
'^'»'''"' Eebalane. La Perse
Déjocès,
magistrat connu par ses
jrlus.
Déjocès se servit de l'autorité
royale pour le bonheur
de SON sujets qu il travailla
à policer et à civiliser. Il
forti-
fia e embellit Ecbalane où il
s'entoura d'un appareil
terrible pour se rendre
plus respectable aux Mèdes.
Ses
sages lois lu. font
pardonner son despotisme sauvage.
690. - Son fiIsPhraorte fut conquérant, et il
recula
les limites de son royaume. Fier
de ses succès, il osa
a aquer Nabuehodonosorl",
roi de Ninive. Son
armée
fut détruite da.is les
plaines do Ragau; Ecbatane, où il
IIISTOmE ANflKN'.P. SI
Cirecf.
AI'«P"'l"oo»l'hislolrcacquleptplu8dflcerlilu,Ie
80 coneentieen (Irtecsurdeux elle
villes, SparleelAtlé;.e
lo» autres villes qui
les entourent ne
nls sont conlu ^
ponilant longtemps que par leurs
Dans Sparte et Athènes
rapports avec Te
se personniHent
les vie l;
haines .les races qui avaient
combattu pour la posses o^
du l..Sl„ponèse, oubliant
dans ces guerres leur
«0^1^:
tiaconie. — «parte.
La fonclation deSparle,
capitale de la Laconie.remonio
i-_
llfHroillK ANCIFNNR. •I
1
M IIKflllKr ANOUNni!,
j
ni^TOinU ANCIRNNR. Il
nn Aiitrô dit h
mnil et HMirurent aux urnies; pluniours eoinliaU mhu-
campit'.'ffu'iii
plants n'eurent nueun résultat déeiiif de part et d'au- ;
n ion flU »'(»hs-
trn on chercha des alliés et la «ui-rre continua avec
iucrnmbe, vti-
fureur. La peste qui ravagea alors la Messénie, réduisit
't'fi. ïlno iiutrn
ye//^"* / — Vos
les Mesaénions ti la dernière extrémité
contraints d'accepter la honteuse paix
; ils se virent «lonc
que les Spartiate!
te denumdo ;
leur imposèrent (7ii). Uuarante ans après, les Messe-
ront en rendre
niens, se sentant capabhvs de s'alfranchir <le l'oilieuso
servitude qui le» écrasait, se soulevèrent sous la conduilo
8 lirons (1rs
«le l'illustre Aristomèno, appuyés de l'alliance «les Ar-
oinir»' «»n [kmi
Kiens et des Arcadiens, autre-} peuples du Péloponèse. Les
'/c laconique,
S|)arliates effrayés implorèrent le secours des Athéniens ;
1
ceux-ci leur envoyèrent le poëte Tyrlée (08^2). Quand
oxoi'ciccs (lo
les deux armées furent" en présence, Tyrtée tira de sn
!i on faire un
lyre des accents passionnés (pii ranimèrent le courage
des Spartiates abattus par plusieurs <léfaites, et ils rem-
îux rois dont
portèrent cette terrible bataille «les Tranchées qui déci«la
rats anniKils
«lu Hort de la Messénie. Aristomène, noblement vaincu «^t
n à un sénat
poursuivi dans sa retraite, alla demander l'hospitalité aux
Arcadiens.
ns, et Ifis lois
no pouvons
ce,
Messèno,
la race
754. — Vers l'an Tîii lo pouvoir «Kî l'archonte, tou-
jours choisi d'ailleurs dans la famille de Codrus, fut ré-
nçurent les
«luità dix ans, puis à un an seulement, et le nombre des
|ui é(;lata ft
archontes porté h neuf.
les particu-
L'archonte Dracon avait rédigé deslois sévères, écrites,
>lut de s'en
disait-on, avec du sang parce qu'elles punissaient tous les
délits de la peine de mort; elles ne firent qu'envenimer
leur juge-
les dissensions (G12). Cylon, riche citoyen de la ville, en
I
i 4 "ISminR ANfiPNNP
Colonie,, CJrejquei.
^âJr
l'ISTOIHR ANCIRNNK. fin
lelîors
Vers le milieu du huitième siècle,
au- trois races distinctes
^rent à la occupaient l'Italie les Étrusques au nord,
:
les Grecs au
sud, et, au milieu, un mélange des anciennes colonies,
lont eilos
00 HISTOIRE ANCIENNE.
Waitius,pacinfjuocl|)it-ux.Forc(WilagucrrnpnnesLatins,
illa leur fit déclarer par los
fêcinux, prtHres romains,
dont les fonctions se rapportaient à
tout ce qui concer-
nait la guerre. Les Latins furent
vaincus et vinrent grossir
la population de Rome. Ancus
fit construire des prisons
près du Forum et creuser le
port d'Ostie. Il mourut
en OH, et fut remplacé par Tarquin l'Ancien auquel
il
avait confié ses deux fils.
Orand« Cirècc.
I On ne peut complètement passer sous silence quel-
ques-unes des villes fondées au sud de Tltalie par dos
colonies grecques.
Tarcnte, ville maritime considérable,
jouit d'une très-
grande prospérité vers le cinquième
siècle avant Jésus-
Christ.
Sybaris, célèbre par la mollesse
de ses habitants qui
avaient banni de la ville tous
les métiers bruyants,
et
jusqu'au coq dont le chant aurait pu troubler leur
som-
meil.
Crotone. Los Croloniates se
rendirent fameux par la
vigueur de leurs muscles et leur
habileté à la lutte
L^1thlète Milon, dont on connaît
la force prodigieuse
'
était de Cr )tone.
ii
DLE AYAiNT
Ec» do Dieu.
VI- SIÈCLE AVANT JÉSUS-CHRIST. •
prend et détruit
Julft.
de l'Afrique par
La plupart des habitants de Jérusalem gémissaient
dans
de la captivité, mais la ville sainte restait
s la captivité debout, et Joachim
continuait à gouverner le peuple de Dieu sous
la dépen-
jcéeus d'Asie. dance de Nabuchodonosor II (606). Sourd aux
avertisse-
ments des prophètes Baruch et Jérémie, ce prince
impie
refusa de faire pénitence et alla jusqu'à
ordonner leur
mort. Dieu l'abandonna à son propre esprit
et aux con-
seils de ceux qui Tentouraient. Joachim,
dans un moment
de délire, se révolta contre le roi de Babylone. A cette
nouvelle, Nabuchodonosor fit ravager le
territoire du
royaume de Juda et investir Jérusalem
(598). Joachim
périt dans une sortie. Son fils Jéchonias
marcha sur ses
traces, et Dieu continua de châtier son
peuple. Le siège
de Jérusalem fut nmissft îwap. vinmonr «* iv«k.,-.k„j
sor vint lui-même le diriger. La ville succomba. Le
s
OR illHTOlKK ANCII'NINK.
èrement(r)87).
Celle influence de la vcirilé
Bsi glorieux et dont les Juifs étaient déno-
sitaires, s étendit au loin
ert. Sédécias,
datent, parmi toutes les
et c'est de cette époque
;
L^
en gran.h.s nations, de profon(Jes
it captivittî.
revo ul.ons religieus(,'s et
ris encore fu- intellectuelles. Confucius, le
législateur religieux de
îs ininiortolles
la Chine, puisa ses idées de
reforme a Da bylone pendant
' les Juifs aux- que les Juifs s'y trouvaient.
En Chaldee, Zoroastre publia des doctrines dont
dres. il avait
copié une partie dans les
livres de Moïse, tandis
lire une statue qu'en
.rèce les écoles de Pythagore
et de Thaïes répétaient
r. Trois jeunes à
1
Europe les mspiratjons puisées
refusèrent et en Asie où les Juifs
étaient répandus.
laise ardente,
Quand Cyrus, de Perse, eut détruit l'empire
roi
(lu vrai Dieu, d'As-
syrie dont mission avait été de chfttier
la
lit à ses sujets le peuple de
Dieu mfidèle, il trouva
les Juifs ù Babylone.
Daniel lui
montra les prophéties qui le
1 se fit ren)ar- désignaient comme leur
1 l)eraleur. Cyrus permit alors aux Juifs
'ois les mages de retourner
dans leur pays (olJG) pour
ontia les pre- y rebAtir leur temple et les
murailles e leur ville, et
il leur rendit
érodacli, fils les vases d'or
et d argent provenant
des dépouilles de Jérusalem.
îs prêtres de
loua les juiis ne profitèrent
e leur idole. ^ pas de l'édit de Cyrus il •
n
y en eut que quarante mille qui, sous la
conduite V
100 WffOlli ANCiRtini.
AMyrlen».
(60ri). Nabuchodonosor II fut un des plus grands rois
d'Assyrie. Un songe, dont il perdit le souvenir à son ré-
veil, vint troubler son bonheur. Tous les devins «lu
royaume furent inutilement consultés. Le proplu'jte Da-
niel, captif avec les Juifs, fut le seul qui sut ce que le
roi avait vu. Prince, lui dit-il, vous regardiez, et voilà
connue une statue énorme devant vous son aspect : était
terrible. La tête de cette statue était d'or, les bras et la
poitrine d'argent, le vontre et les cuisses d'airain et les
jambes de fer; une paitie dos pieds étai^de fer, l'autre
d'argile. Pendant qu-. vu -s In considériez, une pierre,
une pierre, que son cœur d'hominn lui c^it Af- -» -.' - !„:
'
1
t,rr^ 2
neur d une
""'"?' P'""'*^^
fête qu'ils célébraient,
'"^ Babyloniens en l'hon-
entrèrent dans la ville
après avoir détourné le
cours de l'Euphrate ils surpri-
;
M
:i iï.
HISTOIRE ANCIENNE. 103
«1
ie c'était en .^
rent Balthasar au milieu du festin, le massacrèrent et
.'lit cette vision,
restèrent ainsi maîtres de Babylone (538). Telle fut la fin
;ur la tin de la
du seci nd empire d'Assyrie qui avait duré deux cent-
nge le réduisit
dix ans.
pourtant point
l'.T sagcnent HAille.
le
isque la raison Cyaxere I" étant mort en 598, eut pour successeur son
i sous la main fils Astyage (OOi). On ne sait rien de son règne qui dura
sance. trente-cinq -ms. Il donna sa fille Mandane à Gambyse,
pas dignes de chef des Perses, et Cyrus naquit de ce mariage.
la que par ses Cyaxare îî succéda h son père Astyage. Ayant été attaqué
lisser le ren^ par Nériglissor, roi de Babylone, que soutenait le roi de
que lui livra Lydie, Crésus, il confia le commandement de ses armées
i'«II, roi des
h son neveu Cyrus qui lui amena trente mille Perses.
n nis Laboro-
Cyrus défit d'abord Nériglissor, puis il alla chercher
ses sujets qui
Crésus qui faisaient d'immenses préparatifs (553). Les
hasar, fils de deux armées se rencontrèrent dans la plaine de Thym-
brée où les Lydiens furent taillés en pièces (548). Crésus
h son secours fut assiégé à Sardes et tomba aux mains des vainqueurs.
des ennemis, Cyrus touché de l'instabilité des choses de ce monde,
fer Bal)yIone. en présence de ce prince qui s'était cru l'homme le plus
5es murailles, heureux de la terre, lui accorda la vieot le traita magni-
sstins magni- fiquement.
ndant que lui Cyrus continua par lui-même ou par ses généraux la
levés au tem- conquête des États de Crésus; il soumit aussi la Syrie,
iin qui traçait et toutes les colonies grecques de l'Asie Mineure, puis il
aniel, appelé alla assiéger Babylone où régnait Balthasar, jeune prince
ous les assis- inconstant et plein d'orgueil. Celui-ci, afi/; de s'étourdir
lue c'était sa sur le péril, temps dans des festins. Cyrus
passait le
de la ville. ayant détourné TEuphrate dont les eaux défendaient la
es, profitant ville, pénétra dans Babylone, et Balthasar
passa de l'i-
ns en l'hon- vresse à la mort. .
dans la ville (336). Cyrus hérita des vastes États de Cyaxare dont il
'f
ils surpri- avait épousé la fille.
fo« HISTOIRE ANCIENNE.
Perie.
La Perse n'était primitivement qu'une province de
l'empire des Mèdes, habitée par
des tribus divisées en
nobles, agricoles et nomades.
Elle était couverte de
montagnes et bornée au sud par le golfe Persique, à
Iouest par la Suziane, au nord par la Médie et la Parthie,
à Test par la Carmanie. On ne sait rien de certain sur le
commencement de son histoire.
i' Il que les Perses se rendirent redoutables
paraît
aux
Mèdes en obtinrent des concessions qui
et
!' augmentèrent
leur importance. Le mariage d'un de
leurs rois, Cambyse
avec la fille d'Astyage, roi des Mèdes,
! prépara îa réunion
de ces deux royaumes sous le sceptre
de Cyrus, leur
fds, qui succéda à Cyaxare II
son oncle.
L'histoire de ce prince par Xénophon
ressemble à
une fiction d'où il est difficile de dégager la vérité. Il est
certain qu'il se rendit maître de
Babylone et, par succes-
sion ou conquêtes, étendit sa
domination sur une partie
de l'Asie.
illli
m,
HISTOIRE ANCIENNE. 107
Q était (le fuir des Perses et fonda un nouvel ordre de mages. Malheu-
oiseau, un rat, reusement il môla à sa doctrine, puisée en partie dans
lui interpréta les livres saints des Hébreux, une foule d'erreurs gros-
'envoles comme sières. Le livre qui renferme la doctrine de Zoroastre est
un rat, ou ne te le Zend-Avesta.
p, tu n'échap- Le gouvernement des Perses était monarchique et les
en effet obligé rois avaient une autorité absolue. Bien n'égalait
leur ma-
it pourtant pas gnificence et l'éclat de leur cour, rendez-vous
d'une
[\ Tlirace et la brillante noblesse. Les jeunes filles les
plus distinguées
par leur naissance et leur beauté composaient
le sérail
[le l'Inde. Son des rois de Perse. Le luxe, les plaisirs,
les honneurs
[ndes, le golfe presque divins que l'on rendait à ces princes
les cor-
jcase, la mer rompirent; ils oublièrent bientôt le soin du
gouverne-
r>04). ment abandonnèrent aux satrapes ou gouverneurs
qu'ils
les religieuses des satrapies, et cette multitude de petits
souverains de-
Hébreux. Les vinrent autant de tyrans presque indépendants
de l'auto-
ent des formes rité souveraine.
s ni autels. On Les Perses avaient un grand respect pour la justice
; le
înt au feu re- roi se réservait le jugement des causes
importantes : les
l'on retrouvait autres étaient confiés à des vieillards
choisis par les
des anges et prêtres.
L'armée des Perses était très-nombreuse;
elle se
prêtres et les composait de la cavalerie, de l'infanterie, des
archers et
3. Ils admirent des frondeurs. Dans la cavalerie on
remarquait les im-
fluence étaient mortels, corps d'élite de dix mille hommes.
Les femmes
connaissance et les enfants suivaient l'armée.
es plus mons- Les habitudes de sobriété qui assurèrent
longtemps
mages recon- aux Perses la victoire sur leurs ennemis,
venaient de
) fléchissait le leur éducation. L'État se chargeait
de l'éducation des
thra et devant enfants, ûe bonne heure les
Perses étaient endurcis à
itir le peuple la fatigue et accoutumés à tous
les exercices militaires.
assacrés avec Mais plus tard les jouissances du
luxe les rendirent
que Ton dit mous et efféminés, et leur intelligence
s'abâtardit ; dans
e réformateur leur avdissement ils se plièrent sans murmurer aux exi-
^-^ niSTOÎRE ANCIENNE.
goncps do Ifiurs souverains, et dès lors ils furent facile-
ment vaincus.
.
Iiiopie (601).
Son successeur Apriès battit
sur merles
l'heniciens, mais fut défait
par Nabuchodonosor H qu
parcourut triomphalement ^
l'Egypte
Une révolte précipita du trflne
Apriés et y fit monter
Amasis, soldat de fortune
que Nabichodonosor étal
on vico-roi On croit qu'il fut i
tributaire de Cyrus; ma s
ler le joug, des momies. Ils les déposaient dans des hypogées, cata-
esantes. Le combes creusées dans la roche vive. Les rois se faisaient
pte n'aurait construire des tombeaux magnifiques.
ille terrible La pensée de la mort était si familière aux Égyptiens,
je la nation qu'au milieu des festins ils se faisaient souvent apporter
no niSTOIRR ANCIENNE.
Nparte.
Lorsque Sparte eut vaincu les Messéniens, les vain-
queurs se partagèrent leur territoire et réduisirent les ha-
bitants à la déplorable condition d'ilotes.
.\ii
La puissance des Spartiates s'accrut rapidenient; ils
vainquirent successivement les Arcadiens et les Argiens
qui avaient soutenu les Messéniens ; et dès lors domi-
nèrent sans rivaux dans le Péloponèse (riU).
La constitution de Sparte ne subit aucun changement
tant que ses guerres ne s'étendirent pas au loin ; elle
conserva les moeurs austères que lui avait données la lé-
gislation de Lycurgue, et leur dut ses triomphes.
Athènes.
Solon, de la famille royale de Codrus, fut nommé
archonte d'Athènes vers 594. Dans ses voyages il s'était
lié avec les hommes célèbres de son temps, appelés
les
sages de la Grèce. C'était : Thaïes de Milet, Pittacus de
•1
JtB^
illHTOIRB ANCIRNNR. ttl
ont jugeas apn>s
Mitylène, Hias de Priéne, Cléobulc de Lindos, Périandre
bien vécu était
de Corintlie, (^hiion de Lacédémone. Solon^tait l'orne-
) était privé des
ment et la gloire <le celte brillante assemblée.
Les Mégariens s'étaient emparés de Salamine sur les
ot (le vill(3S (lotit
Athéniens ; Solon reprit celte île, et son crédit s'en
! nation cultivait com-
accrut. Dès lors il s'ap|)liquaà reconstituer l'Klat et
pyramides, les du peuple écrasé parles
ujença par adoucir le sort riches.
Les Égyptiens une nouvelle division de la population, conserva
Il (il
?.s, et de toutes les neuf archontes admis alors, et tempéra (leur autorité
iguércnt surtout
par un sénat de quatre cents meujbres élus. Les lois
ie, la médecine, étaient «liscutées par le sénat, puis approuvées ou rejé-
littérature, leur
tées par le peuple réuni en assemblée. Varéo/xif/e, tri-
pas encore d'en
bunal suprême composé des archontes sortis de fonc-
M. Champollion tions, était chargé de sauvegarder la constitution des
lois et lesmœurs. La réputation de ce tribunal le fil sou-
vent choisir pour arbitre entre les peuples et les roi^.
L'oslmcisme avait pour but la conservation de l'État.
niens, les vain-
Quand les qualités ou les talents d'un citoyen rendaient
duisirent les ha-
son ascendant ou son pouvoir redoutable, il était éloigné
pour dix ans, dès que cette mesure était réclamée par le
rapidement; ils
vote de six mille citoyens au moins. Ce vote se faisait au
îs et les Argiens
moyen de coquilles sur lesquelles chacun écrivait le
dès lors domi-
nom de celui qu'on voulait exiler.
U).
;un changement
I La fondation de Toracle de Delphes h c(Mé du lieu où
s'assemblaient les amphyctions, prouve l'influence que
s au loin elle
;
la religion avait dans les délibérations publiques; on la
t données la lé-
même
trouve en efl^et mêlée aux jeux des Grec^. A
omphes. Athènes où l'on avait élevé un temple au Dieu inconnu,
toutes les divinités étrangères étaient admises; et l'on
punissait de mort l'impiété et l'athéisme.
us, fut nommé L'éducation des Athéniens était soignée et sous la sur-
voyages s'était
il
veillance de Tautorilé publique. Un fils ne devait rien à
nps, appelés les son père si celui-ci ne lui avait pas fuit apprendre un
let, httacus de métier.
**• IIISTOinF ANCIKNNR.
M.
018T0IRR ANCIBNNI. III
n!>II^^A^I^^no«, Hîppnrqnn rt îîlpplns sucn(^d«Vcnt «ans dîfflcultrt h
vi ronipliquéft. PiHislrale leur père ; sou» leur adnnnistration la civilisa-
olun s(M-einitù tion se perfectionna dans Athènes, les lettres furent en-
rotiragées et l(!s impAfs diminués. F.es vieilles haines
; Ifis disscn- duraient pourtant encore et les esprits étaient
l& préparés
ient raninnW's, h la révolte. Un jeune homme nommé llarmodius, ou-
protôgé par la vragé par Hipparque dans la personne d'une so'ur, so
»ossé(lait d'ail- concerta av(»c son ami Aristogilon et plusieurs autres
:
a mort. Tant
ques. On lui attribue aussi la fondation du temple et de
la forteresse appelée le Cap
nt consacrés i tôle.
Tarquin battit lesSabins, les Latins, les Étrusques, et
aux bienfaits ^
sioM Unis les v,uu\ auH, (>Hpaco iU> tonipH appoU) luatrfi.
ServiuH 'l'iillius \r,isso, pour avoir fait frapper la pnMiiiôre
inonnaif! ronuiino. (m priuco tut ansassint! par aoii gcn-
drn Tarquin, pouHHO à vai criuu» par .sa fcinux;, la uu^-
3f;
RÉCAPITULATION DU VP SIÈCLE AVANT JÉSUS-
CHRIST.
m
II! i:l Juifs. — Au commencement du sixième siècle avant
11' t>^:
Jésus-Christ, Jérusalem est prise et détruite par Nabucho-
donosor II, de Rabylone ce prince réduit en captivité
roi ;
ht Pi'
connaissance du vrai Dieu, que le prophète Daniel prêche
iij'i
liriM
J
III8T0IRE ANCIENNE. 117
ï Daniel prêche placé par Amasis que Nabuchodonosor II, roi de Ba-
118 HISTOIRE ANCIENNE.
ïi«
l'Egypte.
f Sparto. -
Après un long repos Sparte fait la guerre
aux Arcadiensetaux Argiens; elle triomphe et règne
sans rivale dans la Péloponèse.
Athènes. — Solon donne des lois à Athènes. Pisistrate
s'empare de l'autorité, ce qui excite la jalousie des fac-
tions dont il triomphe. Ses fils lui succèdent. Hipparque,
mménite est mis 5G2. — Premier thëAtre à Athènes, fomlé par Thespis.
ici. — Pisistrate s'empare de à Athènes.
l'autorité
ui s'empare de
648. -— Cyrus bal à Thymhrée Oéaus , roi de Lydie , l'allié de
Nériglissor, roi de lialiylone.
te fait la guerre 638. — Prise de Bahylone par Cyrus; fln du second empire d'As-
mphe et règne syrie. Il remplacé par celui dçs Perses.
eât
636. — Cyrus, devenu roi de Perse, met lin, par un édit célèbre,
à la captivité de Bui)ylone les Juifs, sous la conduite de Zorobabel,
:
hènes. Pisistrate
retournent dans leur patrie.
alousie des fac- 526. — Cambyse, fils de Cyrus, s'empare de l'Egypte.
lent. Hipparque, 616. — Esdras, docteur de la loi, préside à la reconstruction du
li personnel; le temple de Jérusalem qui est achevé malgré les Samaritains. Les
prophètes Aggée et Zacharie annoncent que ce temple sera visité
ë d'Athènes,
par le Messie.
trône et règne
601. —Tarquin le Superbe est chassé de Rome; la République
e grand Cirque est établie.
ndre Tarquin le
Pendant un long
net les peuples
î font haïr, et la
'ait succéder la
ESUS-CimiST.
>ieu.
s.
id et détruit Jéru-
le la Grèce : Salon
tacus de Mitylène,
; C/iilon de Lacé-
.lii
4 SOMMAIRE.
sur les côtes de la Grèce. La Grèce s'épuise ensuite dans des riva-
lités sanglantes et prépare ainsi sa ruine.
!
'
'^fl'^
Ce siècle est pour Rome une époque de formation : le sénat se tient
sur la défensive à chaque nouveau besoin qui se révèle, oppose
et,
i i: une nouvelle magistrature. Le peuple ne compte encore pour
', 'j
!
rien ; mais sa misère stimule son courage , et il commence à
!
V
m comprendre sa force.
^''
^'^
1
auifs.
1
'
k
ï i:' Malgré les édits des rois de Perse qui permettaient
aux Juifs de retourner dans leur patrie, beaucoup res-
tèrent en Orient où ils jouissaient des plus grandes fa-
veurs (478). D'autres Hébreux retournèrent successive-
ment à Jérusalem. Esdras, descendant d'Aaron, envoyé
parle roi de Perse pour réorganiser leur gouvernement,
leur apporta Targenl provenant des offrandes du roi et
de leurs compatriotes ; il rétablit la loi de Moïse dans
HISTOIRE ANCIENNE. 121
toute sa pureté, et écrivit l'histoire des
événements de
son temps.
Esdras fut remplacé après treize ans par Néhémie
(145) qui amena d'autres Juifs en Palestine, et entoura
I
ires, SG montrent
|les grands prêtres acquéraient plus d'autorité. Sous
Samaritains, ob- Artaxerxès, les Juifs restés en Perse, coururent un
} :
grand
auxquels ils paient j danger par la fureur d'Aman qui voulait se venger sur
toute la nation, du refus que Mardochée avait fait de l'a-
Grecs pendant ce
loponèse et dev'ent
Jdorer. Dieu eut pitié de son peuple ; Esther, nièce de
3, celui des peuples iMardochée et épouse d'Artaxerxès, ordonna des jeûnes
a Grèce entière et fet des prières à tous les Juifs, puis elle alla trouver le roi
res pour la grande
fauquelelle déclara qu'elle était juive; après cet aveu,
la mollesse précl-
ielle lui fit connaître les projets sanguinaires d'Aman, son
! viendra se briser
iiite dans des riva^ |favori et son ministre, et demanda la vie de son peuple.
lArtaxerxès frémit à cette nouvelle et accorda tout à
: le sénat se tient Esther. Le cruel Aman subit la mort qu'il méritait, tandis
i se révèle, oppose
|que Mardochée remplaça dans la faveur royale.
le
npte encore pour
Vers le même temps parut en Judée, Malachie, le der-
;t il commence à I
nier des prophètes. Il se fit alors un grand silence dans
la nation sainte. La venue du Messie avait été prédite;
.
toutes les particularités de son avènement étaient
clairement annoncées ; et les figures, les promesses et
li permettaient les prophéties avaient désigné chacun des traits du Li-
beaucoup res- bérateur attendu.
iis grandes fa- Pendant toute la durée de l'empire des Perses, les
Per»e.
i
illSTOlUB ANCIENNE. 133
tents se retirèrent, Aristaporas fut pris et
mis h mort ; et,
pour se venger, les Perses détruisirent Milet, soumirent
sur les colonies Chios, Lesbos, Ténédos, et dévastèrent
Tlonie (490).
par (iynis, l'c- Ainsi s'évanouit cette tentative de liberté.
t d'Imbros ; les La ruine de Sardes
avait blessé vivement Darius et il
la T^v^jce et !r.
en méditait vengeance. Quand le moment fut venu il
la
un puits; à Athènes on
is grecques de d
massacra ceux qui leur avaient servi d'interprètes, et l'on
se prépara à combattre. Mais les îles et
plusieurs villes
issé, les Ioniens de ferme firent leur soumission.
la terre
aux forces con- Cependant Darius faisait partir sous les ordres de Datis tel
pas capables de et d'Artapherne, une flotte et une armée
nombreuse
du secours aux qui bientôt débarqua dans nie d'Eubée. La ville d'É-
e dominait, re- rétrie tutsaccagée et ses habitants chargés de chaînes.
cratie ; Athènes A l'approche du danger leg Athéniens envoient deman-
)utés ioniens et der du secours à leurs alliés: la plupart refusent;
Sparte
!, ville d'Eubée, promet d'envoyer des troupes à la pleine lune, époque
(lue la superstition faisait croire
favorable. Les Platéens
xpédition, resta seuls fournissent mille soldats.
Alnènes ne s'épouvante
us et les Grecs pourtant pas Milliadeciuiavaitcommandé quelque temps
:
excepté les
Thespienset lesIMaléens.
léraux, fit pen- Disons rapidement ce que devint la grande armée
des
s pour essayer Perses, car les détails de celte guerre
appartiennent
Egypte lui lit maintenant à l'histoire des Grecs.
5 temps après, La trahison ouvrit à Xerxès l'entrée de la Grèce au
m
erxès (485). passage des Thermopyles, et il s'avança vers
Atliènes
r les Égyptiens qu'il trouva abandonnée. Après l'avoir
brûlée, il poursui-
lis que Xerxès vit les Grecs réfugiés sur leurs
vaisseaux. Une bataille
ue contrée de navale s'engagea prèsdeSalaniine entre les
deux flottes;
[u'elle avait de etThémistocle, avec quatre cents galères détruisit
celle
vaux ; il réunit de Xerxès, qui prit la fuite avec les débris de
ses vais-
seaux. Le pont de bateaux construit sur
l'Ilellespont
à la colère du ayant été de nouveau rompu par une tempête, il rega-
L'tre dps hérauts gna l'Asie sur une barque de pécheur, et courut cacher
eau; le grand sa honte à Sardes.
gédia sains et Cependant Xerxèsavait laissé en Grèce trois cent mille
hommes sous ordres de Mardonius. Ce général après
les
ir les côtes do avoir inutilement essayé de désunir
les Grecs, vint leur
trmée qui de là présenter le combat à Platée. Les
Grecs commandés par
son chef parti- le Spartiate Pausanias
et par Aristide, défirent entière-
is réunies mon- ment les Perses. Mardonius fut au nombre des morts.
laîre centnjille Le m.. me jour la flotte perse fut, après un combat
fants, les valets meurtrier, incendiée par les Grecs
unis aux Ioniens, sur
iS6 lilSTOinP, ANr.ISNM.
,^\
niSTOIRF ANClE7n«B. It7
istnnce du pro- pays; n'enfui pas moins vaincu sur terre et Rur mer
il
urope les soutin- Thémistocle se; tua, pressé par ce prince de C(»mbattro
in
nns (le subvenir lesdrecs, et ne voulant pas porter les armes contre sa
îure, renonvu h patrie.
Le traité les Grecs (i'i3), fut un des der-
conclu avec
nna au pliiisir et niers événemcMits du n''gne d'Artaxtîrxés, dont la cour
que sa cour était était déshonorée par les débaucdies de sa mère Aiiu^stris i.
Ktilin il mourut et de son épouse Ainytis. En mourant il laissa plusieurs
rtahan, capitaine fils r l'alné, Xerxès II, fut, après un règne de (|uarante
Arlaxerx«>s Lon- jours, assassiné par h; second, Sogdien ; celui-ci fut mas-
yant de nouveau sacré par son frère Ochus dont il avait médité la perte,
lort. Ai'taxerxès et qui prit le non» d(j Darius Nolhus (le bîVard).
Thémistorlo roslô
iliî sniil (lu pouvoir, s'occu]
nîiiUi'o du,
nsiUro
do la gloire dn son pays, fit i^conuaîtro la suprématie
des Alhi^niens dnns toulQla mer Kj;ée (Arcliipel), qu'il
parcourut eu maître et en rapporta un inmiense butin.
Alors il s'oc(;upa de l'administration et ré{j;la tout avec
iL^j*
IIISTOIRR ANCIENNE.
181
de la résolution
mopyles. Xerxès en y arrivant fut étonné
ivoii*, S occupa
passage, et il écrivit h
suprématie des (irecs de s'opposer à son
la
les prendre, lui
I
Arclupcl), qu'il 1
Léonidas de rendre ses armes. Viens
répondit le Spartiate.
inmonsc butin. aux Grecs
A l'approche des Perses on vint dire :
ités dangereuses
Passant, va dire à Sparte que nous
sommes morts ici pour
nmandement au
obéir à ses lois.
s mesures qu'il
Thermopyles, la
discussion, Eu-
Pendant que cela se passait aux
(lotte perse s'était approchée
de c(dle des Grecs sans
ocle lui dit avec
oser l'attaquer. Xerxès ayant franchi les Thermopyles,
3 calme fit pré-
abandonnée, et la
s'avança vers Athènes qu'il trouva
réduisit en un monceau de ruines (480). Bientôtil paruten
ue les Athéniens
combattre sous
de bois, Tliémis- vue de sa tlotte qui se prépara alors à
ses yeux, les Grecs réunis à
Salamine. Les deux flottes
's vaisseaux, près
resta aux GrecS.
s'attaquèrent avec fureur, et la victoire
180), pour arrêter
l'IIellespont et de
cer aux Tliermo- Xerxès humilié se hâta de regagner
passer en Asie.
it h peine passer
Grèce avec
Mardonius, son général, était resté en
lis et des rochers,
harcelé les
l'armée de terre. Après avoir longtemps
sit 300 Spartiates
corrompre leurs
célébrèrent Grecs, clierchant en même temps à
ir ils
mais les Spartiates
;3ternels
13
ij
13&
HISroIRK ANCIENNE.
camp :
Brasidas soumit plusieurs villes de la
le Spartiate
MM
III8T0IRB ANClRNCSe.
Itl
JS(^8 (l'nttpntat neurs que lui rendaient les (;rees de l'Asie Mineure.
Itome.
h
RlfloiiiR Ar>ii:ir.?iNR. t4i
.ffl
Tarquin abandonné de Porsenna, souleva contre les
Romains plusieurs villes des Lutins et des Sabins. Dans
un si grand péril on sentit la nécessité de concentrer l'au-
torité dans une seule main pour la rendre plus forte. On
ponsabilité.
'il.
' 'là
Une nouvelle coalition se forma contre Rome (496) ;
d'un tel cou- les promesses jurées, on ne lit pas droit. Pour éluder
f
iiiiné Scœvola leur serment de ne pas abandonner les drapeaux de la
i* rentrer dans sont également utiles à la prospérité d'un État. Ils consen-
tirent donc à traiter, réclamant l'élection de deux
tribuns,
nemis.
va contre les chargés exclusivement de leurs intérêts. Les fonctions
is près du lac Les consuls firent venir du blé des contrées voisines pour II
avait acquis,
campagne et sa détresse pour lui enlever les droits qu'il
et il répétait souvent : Plus de tribuns ou
plus de pain. Les
par les lois,
peuple mur- retirachez les Volsques auxquels il fit reprendre les armes
contre sa patrie, et, à leur tête, il parut bientôt sous
les
; invasion des
îlles intérieu- murs de Rome. Les patriciens et les plébéiens consternés
béiens tirent lui envoyèrent plusieurs députations pour l'apaiser il :
1
il s bataille et son dévouement pour la patrie
les Fabius :
poussés.
Le peuple réclama plus vivement alors une loi uni-
forme. On envoya donc des députés en Grèce pour y re-
fît' il
cueillir les institutions de Solon et des autres sages (A52).
pour une
elle grande passion. Le peuple s'indigne, et
l'affaire est portée au tribunal d'Appius qui se prononce
à
*""'"?"*«» des consuls ne leur
.„«'^ir7''!,"°"' per-
! qu'il est de- vivaient en communauté sous une règle sévère, et étaient
liés entre eux par la plus étroite amitié.
ire, n'a point En Grèce, la philosophie, un moment égarée de son
y fut ramenée par Socrate
TU
Bs croyances i vrai but par les sophistes,
Dieu même qui, de sculpteur, se fit philosophe, disant qu'il ai-
desseins de mait mieux faire des hommes que des statues. Socrate
et aux pro- reconnut Dieu. Pour lui, philosophie, vertu, bonheur,
B sainte, consistent dans la possession de la vérité. Il vivait à
nira étouffé Athènes lorsque celte ville fut prise par les Spartiates, et
tru.te à Mycale.
Xerxès, assassiné, est
remplacé oar son
filsArtaxerxès Longue-Main;
des insurrernl des
ré
m
voltes remplissent
frère SnaHîoo .
ce règne -^<^rxès
r^^^^' Xerx^. II
i
•
Il est Ta
tué par son Z
^"«^ '«' «»"P» ^ '" autre
i fil'.
f
ueie, dIs
À Nothus.
ère liarius II N Tu""'""'^'
La Perse s'affaîhlif » p * •..
passe a.,x mains des ' '' '
'""°""'
satrapes
flT'^'vr""*
.en„e„tl.o„,e révoltée,
'**'•*"• - Athènes et Érélriesou-
ce qui attire
sur la Grèce. Beaucoup lesarn.esdesPersës
d'îles dela mer Egée et
de vH e,
P^-^- A'hènefet Pla él
Sr^r^r''"''"'''"^
sistenl seules
à une première attaque à Marathon
Sparfates et leurs Les
alliés s'unissentaux Athént
,'
1:4
•t,.,Mi,,U^.,<->.w^l'r
IIIRTOIRR ANCIRNNR. ISS
lent repous- parjure Lysandre font triompher les Spartiates qui, après
i humilié lè- vingt-sept ans de guerre, s'emparent d'Athènes et lui im-
!S avoir sou- posent un gouvernement. Trasybule aide sa patrie à
Grecs avec secouer le joug; Athènes recouvre la liberté et rétablit
jrèce; mais, les lois de Solon.
. Ses troupes Rlcile. — La ne mérite une place dans l'histoire
Sicile
sa flotte dé- que sous le règne de Gélonet de son frère Hiéron qui do-
lacé par son minent à Syracuse. La république remplace la monarchie
ions, des ré- vers le milieu du cinquième siècle avant Jésus-Christ.
'Ué par son Les Syracusains, soutenus par le Spartiate Gylippe, re-
)s d'un autre poussent les Athéniens qui voulaient conquérir Tîle. Les
oi Tautorité Carthaginois ruinent Agrigente. Au milieu des troubles
produits par ces événements, Denys, riche citoyen de
Erétrie sou- Syracuse, s'empare de Tautorité.
îs des Perses Rome. — L'établissement de la république fait écla-
lus cen-
•AiV», ItiS qUCS' ennemis, et il est condanmé à mort.
loiijuiiis aux
undis quo la
iluire groiiiit
(çers, ot lègue
'.dus Scévoia,
CliaONOLOGlE DU V- SIÈCLE WANT JKSlia-ClIllIST.
du t/ifninal,
r son nom h
41)0. — Le» Grec» «ont vainqueur» des Perses A Marnllion.
lient dans la Millladc, ThénilBloclo, Aristide, généraux ulWniens.
s la tragédie, 4S(). _ Mi'roique , mais iruilile réslRtanco de Lëonldn» , roi de
Sparte, aux Therninpylos, contre Xerx«>8, roi do Perse, qui est
Thucydide et
vaincu par Ich Athénien» h la bataille navale de Salaniine.
nno par son
M». — La victoire do lMat»*c et celle de Mycale, remportées par
'ate mérite le Ie»(irec8 sur les Perses, mettent Uti au\ guerres médiques.
47'». —
Le Spartiate Puusanlas trahit les Grecs; Il est condamne
teclure élève ù mort.
le Parthé-
454. _ Les décemvlra donnent, à Rome, la loi des Douze Tables.
,
/,45. _ Kstlier et Mardochéc sauvent les Juifs condamnes à inoil
le Prytaiiéc,
par la haine d'Aman, favori d'Artaxerxès roi de Perse.
4 '»;i. — Grcation des ce )smrs et des questeurs à Home.
oms de Phi- 431. —Guerre entre Athcnes et Sparte, dite i/ucrre du Pdlupn-
iiî'se.
lœnus, ù'Eu-
Pdficlès gouverne Athènes avec gloire et donne son nom à ce
rée par Py- /,2i. — Alcihiade décide les Alhciiieiis à In malheureuse expédition
de Sicile.
1B0 HIRTOIRR AMflRIfffK.
mn»rre
rn
00. - bocrat« tit condâinrirf à boire U cigué.
rri
le Xënophon qui
n
IV SifXLR AVANT JftSIIS-CnmST.
ROMMAIKi.
Athèru'H n'a plun quo la pn^poiidi-raiice qu« lui donnent lf« iirtH et
SnîU,
Alexandre se proslerne,
reconnaissant, dans le pontife,
celuiqu ,1 avait vu autrefois en
songe et qui lui aval
annoncé ses hautes destinées.
Le grand prêtre lui montra
alors, dans les livres saints,
f r #
•i M 7^- """""" •"" P" '^ P^»Pl"^"' Daniel. L^
fictsau vrai Dieu laissa les Juifs
se gouverner selon leurs
lois, et
diminua le tribut qu'ils payaient
aux Perses.
Après la mort du conquérant,
la Judée échut à Laomé-
don un de ses généraux.
Ptolomée So.er, roi d'Egypte,
en fi la conquête et
emmena un grand nombre de
captif, la douceur avec
laquelle il les trajta engagea
•"""•
nendt /""' ' ^' "" '^SyP'e. Plolémée perdit
1" V"^^"'' '""''' ''"' conquêtes dans sa lutte
A
avec Antigone; mais, depuis 301 qu'il les recouvra, la
Judée resta soumise à
l'Egypte
Perse.
.)
La négligence d'Artaxerxès
était telle. q„e Cynis tra-
versa une partie de
l'Asie et
journée de Bubylone, sans
rencontrer un e„,
arma à C, naxa
m
à Z
Là
1 livres saints,
mortel. Avec lui tombait le
par un
e Daniel. Le tourner dans leur patrie. Arlaxerxès s'engagea
partir et à leur fournir des vivres
mais
[ï'ir des sacri- traité à les laisser ;
recouvra, la froid, !a faim et.les obstacles que leur offraient les fleuves
'ii
( I
ennoblis
que six mille Grecs dans leur patrie, guerriers .t'i
i. Il
h, wf
jusqu*
?*""'!'""""•' ''^P»""'"- '^'" Athéniens «lièrent
demander au roi de Perse du
secours pour
."'«"»""/'"" "'"' ^'"^ e^"'^^'"' Conon, battit
aZ '^'"'""' "'^'''' '«^ ™»^^ "'Athènes
r V t!
ravagea .
la Laconie.
et
sance
sai ce. Aigr, r .''^"'7 '«7^"P'«^ "" Caucase dans l'obéis:
par les révoltes continuelles
des satrapes
Artaxerxès devint cruel et
Ht périr de fidèles sujets
des crimes imaginaires. pou;
^
L'Egypte, sous !a conduite
de Nectanébus I, ayant se-
coue la
domination des Perses, ceux-ci
app lèren e.
'
mm
ri-
Athéniens à leur secours
revo te de presque toute
(374). Tout à coup on apprit
l'Asie Mineure
la
qui, ainsi
II, ,
Sparte quo
avait fait cause
commune
avec les Égyptien,
Mais Agesilas, ayant été
mal reçu par les
ÉgypS"
ourna -armée Spartiate
roi
qu'il
rachos, successeur de
Nectanébus
commandait
I, et
con'fre S
mit à sa place
Nectanébus II que les Perses ^
ne purent chasser.
Artaxerxès vivait encore
que ses trois fils se dispu-
taient sa succession. Ils
s'entretuèrenf ; et ce fut
le dernier, qui lui
Ochus
succéda sous le nom d'Artaxerxèsïlî
fn.îitr'r'f,''''^''""''
'" '" ''«"« ?«• le massacre de
plus jeune, Arsès, qu'il plaça sur le trône (338). Deux ans H
èrent de bas- donna couronne à Darius Codo-
après il l'assassina et la
ît auprès du man, parent éloigné de la famille royale (336).
c lui un hon- Bientôt Darius apprit de la renommée les conquêtes et
srxès, délivré
les projets ambitieux du jeune roi de Macédoine. Enervé
ccupa de re- par le luxe et la mollesse, il refusa d'abord d'y croire; Si. A
5on autorité, de
mais, lorsqu'il sut qu'Alexandre rêvait la conquête
Llans Tobéis- l'Asie et venait de traverser l'Hellespont, il frémit de
les satrapes,
rage. Aussitôt il envoya une armée considérable pour lui
5 sujets pour fermer l'entrée de l'Asie; mais, que pouvaient les troupes
du grand roi auprès de celles du roi de Macédoine aguer-
' I, ayant se- ries contre les fatigues et les dangers ? Les deux armées
pelèrent les se trouvèrentensemble sur les bords du Granique; après
on apprit la un combat sanglant la victoire resta à Alexandre (334). Il
li, ainsi que parcourut toute l'Asie Mineure pour la soumettre à son
Égyptiens. autorité avant de pousser plus loin ses conquêtes, ne
Égyptiens, voulant pas laisser d'ennemis derrière lui.
contre leur Pendant ce temps Darius s'était mis en marche au ;
8 Perses dans
Orèce*
is résistance
înt l'Asie in- Lorsque, après la.batailltî de Cunaxa, le roi de Perse
e arnriée dis- déclara la guerre aux Grecs de lionie pour se venger de
arius, muiti- ce qu'ils avaient soutenu Cyrus-le Jeune, Agésilas, roi de
Sparte, fut mis à la télé de Texpédilion envoyée à leur
i,-\
ite une foule
us, au milieu secours. Il emmena avec lui Lysandre qui lui avait ob-
urei' par des tenu cette faveur; mais bienlôt il céda u une basse ja-
s, était digne lousie en voyant les honneurs que les Grecs de l'Ionie
roi, pour la Athènes, cédant à l'or des Perses, s'étaient liguées contre
nine et ses Sparte qui montrait d'ailleurs l'ambition de dominer
Bessus avait partout; leur armée avait surpris et taillé en pièces celle
inqueur qui de Lysandre (394), et ce vaillant général était resté .sur le
champ de en toute hâte, battit
bataille. Agésilas revint
'était brisée les alliés à Coronée et assuré de nouveau la suprématie
igé de con- de Sparte. En même temps Conori, l'illustre amiral
ste empire mer aux Athéniens, et ils se crurent fc.iiez forts pour re-
I il mourut lever les murs d'Athènes.
Sparte eut alors recours à l'intrigue pour abaisser sa
rivale; elle envoya à Artaxerxès l'éphore Antalcidas
in4 HISTOIRE ANCIENNE.
jami.'J!.'J.ll-:ii,i.i.iimiiui v't'yr,
I
;
-
HISTOIRE ANCIKINNE. 165
I il fut slipuU'
délivrer sa patrie. Il rassemble les exilés, se ménage des
siéraient sous
intelligences dans Thèbes, y pénètre furtivement, met à
Crèce d'Eu- mort emparés des magistratures,
les traîtres qui se sont
ouvre les prisons et délivre sa patrie (378). Lorsque l'il-
)artc combat-
lustre exilé parut avec ses compagnons au milieu de ses
habits (le fête, les nmrs de MégaIo[)olis, et pénétra jusqu'il Sparte d'où
li, le Thébain contre Artaxerxès 111, roi de Perse. Ce fut le plus grand
das, accouru homme de Sparte après Lycurgue; il joignait les talents
nt
chaquti ville
premier devait à la nature et h un travail obstiné une élo- % k
i principf^s al-
(|uence qui n'a jamais été égalée il
y joignait un coup ;
i Grèce ne su
(l'ieil si prévoyant «pj'il semblait pénétrer l'avenir. Pho-
souvenirs du fut qtia-
(ion avait une élocpience concisi; et froide; il
ice d'Atiiènes
du ronnnandemant ù Athènes et
lanle-ciiHi fois investi
res, coinptiiit
montra toujours un noble désintéressement. Humilié
R8, perdus au Philippe
(les succès des Athéniens, mais n.u découragé,
. Corinthe, lu
assiège Olynthe et s'en empare; puis il répand l'or h
;e, ne s'occu-
pleines mains et se fait ainsi dos amis dans toutes les villes
Thèbes seule
(le la (Irèce. Tandis i\u'\\ anmse ambassadeurs qui
les
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(716) 872-4503
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172
HISTOIHE ANCIENNE.
Le gerne du nouveau roi
triompha de toufp- • - ^"n-
i culles. Après avoir battu les Ro.^ ••-» ei. étendu sa do-
tnination à l'est et ^ "--^si, il rôva la conquôle do la
~; .., . „
de présents pour
Jnv;:;tXi4:rc :^^,: :
lui ouvrir
les voies en Grèce
accomplir ses projets Pou
ambitieux, il s'emnâre ri'ollnn
ferm ne la guerre sacrée,
sacrio „t» ' f^P'"^^ " Olynthe,
et se fait, admettre
i™ .• .
nien S i2,
Pour se dédommager de cet échec, Philippe
a guerre à ses barbares alla fair^
voisins, pendLl qu sL o ex
lièrent alors les
forces réunies de la Grèce. Thèbes et
A hènes. ouvrant enfin les
yeux sur l'ambition du
la edome,
ro de
essayèrent vainement
de lui fermer l'enÛ'ée
le leur pays; la terrible
bataille de ChéronéH •
h"a
ANCIFNNK. 17:i
IlISrOinP.
! I I
H
ville de
eance d'un étonnait tous ceux qui l'entouraient. A la nouvelle des
»i
lui con- Grecs. Sur un faux bruit de sa mort, les Thébains avaient
lèbes et massacré la garnison macédonniene que leur avait im-
posée Philippe Alexandre prit et ruina leur ville ,où il
de
lu roi ;
itllj
'm
^'* HISTOIRE ANCIENNE.
(irecs à porter |a guerre
en Asie, et il y reçut le
titw> do
KtMieralissinie de toutesleurs forées eoriilmu^es
Alexandre nt (le {r,ands préparatifs
pour les guerres
qu .1 med.tail (.l'U).
.oufia la régeuee de la
Il
Maeédoine
a Antipater, et distribua
tout ee qu'il possédait
ù ses
ain.s, se réservant pour
lui, disait-il,
Wsi^-ranco. Assuré
u sueees nialgré lep(.til
(
noud.rode S(>s troupes, il neprit
(les vivr«>8 que pour
un mois. *
'
cnne.nis.
doman, roi projets de conquêtes en Asie.
ses
mit en dé- lltraversarEnphrateetleTigre sans rencontrer
dans les plaines d'Ar-
vaincus, il
ennemis. Les Perses l'attendaient
et son armée mise en <le-
Grèce une belles (:i:H). Darius fut vaincu
route. Babylone et Suze
envoyèrent leur sounussion au
ï Phrygie,
vainement de résis-
prétendant jeune vainqueur ; Persépolis essaya
)ire de l'A- ter (330). , ^ . M .
ANaKNNR. *^^
IIIHIOIHK
Holysper- Démétriuse.houa.
ses étonnantes machines et
sa valeur
gouvernc- s.s
présent aux Uho.licns de tous
En s'éloignant, il lit ce
tirent fondre, et de
împs dans engins de guerres; ceux-ci les
élevèrent le colosse place pendant
fameux
massacrer airain ils
itigone et
expressions de la plus basse llatterie.
son fils arma bientôt
les), et la
La puissance d'Antigone et de
Antigone rap-
ira de la
Lysimaque, Séleucus et Ptolémée (302).
pour résister a la ligue
après pela Démétrius alors en Grèce,
les
confédérés rencontra
fut exclu formée contre eux. l/armée des
son
Antigone ayant ete tué,
la leur à Ipsus, en Phrygie.
t un nou- vainqueurs se parta-
tils Démétrius prit la
fuite. Les
, chacun royaumes s élèveront
imont as- gèrent leurs vastes États, et quatre
d'Alexandre celui de Syrie
sur les ruines de l'empire
:
auxqucls régnait
celui d'Egypte ou
déjà gouverné par Séleucus ;
v\
VinUmài^ ,U.puiH plu«I.HiiH mmév* ; vM ,\o Tl.r.rr où
• <^l«Wit Lysimaquc, tutidis quo Cussandnî cul la Mu.
Cédoitin.
Ilomf».
aiiuus, lui niassacrfî gcncral. I.a ville fut pillée et brftlcc ; ut lei
'S Unir ca- éveillépar les crU des oieu destinée» aux sacrillces, ac-
80U8 |(>8 courut sur les ri'uiparls et en repoussa ceux qui déji» les
r (le c«;lt(; avaient escaladés.
to fil! sou Camille, exilé h Ardée, oubliant l'Injustice do sei
i butin, il conïpatriotes, vint à la t^te des fugitifs délivrer sa patrie.
nt la uia- Il battit les Gaulois et rappela les Ilomains sur les ruines
de leur cité.
devoir.
H
niSTOIRB ANCIENNE. 488
5 du peuple Les Latins ayant élevé la prétention que l'un des con-
'
le consul
poque et en- avec vigueur. Ce fut dans cette guerre que
le courroux ius condamna son fils à mort pour
avoir vaincu un
Ma
permission,
1 jeux scéni- ennemi, en combattant hors des rangs sans sa
fut le début et que le consul Décius,
ayant appris des prêtres que,
)yen n'ayant pour assurer la victoire, il fallait aux dieux
une victime,
ré au temple se dévoua en se précipitant au milieu des ennemis (340).
prélude de celles
îe en usage à Cette première victoire ne fut que le
monie se fit
que les Romains remportèrent successivement sur les
conquis;
Latins révoltés en peu d'années le Latium fut
;
avait
e de Rome, les Latins perdirent tous les privilèges qu'on leur
\\
1 contre eux accordés et même leur nationalité.
me tua dan Les Samnites ne virent pas sans inquiétude
cet accrois-
a cause Romains, et ils leur déclarèrent
piia,
sement, de puissance des
e, le surnom la guerre ; mais se voyant toujours vaincus, ils deman-
les jela dans
les Gaulois, dèr^ent à traiter. Le refus qu'ils essuyèrent
inquiéter les attirèrent les Ro-
le désespoir; conduits par Pontius, ils
cernèrent. Un
ppréhension mains dans les défilés de Caudium et les y
de passer tous les Ro-
ils gardaient vieillard samnite conseillait ou
sans traitement
irait guevre mains au fil de l'épée, ou de les renvoyer
ce vieillard
honteux. Pontius, malgré le sage conseil de
en les faisant
Papoue, ville
qui était son père, humilia les Romains
secours aux Posthumius en tête, désar-
L
passer sous le joug, le consul
\h'\
d'une simple tunique. C'était leur mettre
ant, habitant le
més et vêtus
remière fois désir de la vengeance dans le cœur (321).
quirent non rentrèrent la
Ces braves guerriers, couverts de honte,
et gardèrent dont l'imprudence avait
nuit dans Rome. Posthumius,
ette ville, ne amené cette humiliante défaite, conseilla au peuple
conclure. C'était
retourner à ^
d'annuler le traitéqu'il avait été forcé de
ent dans La guerre
le
un irjure, et les Romains y consentirent.
m
,
furent obligés de se
recommença. Les Samnites vaincus
184 HISTOIRE ANCIENNE.
I'
romlro et Pont.us qui avait épargné la vio des Uomains
à Laudium tut par eux livré au t)ourreau (319). Home
profila do la paix qui suivit pour assurer sa domination
dans les pays qu'elle avait subjugués,
en y fondant des
colonies, tandis que les Samnites faisaient
alliance avec
il
'« «"^^^e se ralluma avec une
nouvelle
fureur'"'"^"^''
Les Étrusques vaincus se rallièrent
dans la forêt Cimi-
nienne il eut entre les deux
y :
partis des alternatives
de
Victoires et de défaites; mais
enfin, malgré des
prodiges
de valeur, les Étrusques
succombèrent près du "lat^va
lac Va-
diinon (310).
Les Samnitesespéraient encore
prendre leur revanche-
Ils réumrentdeux
nombreuses armées, et les perdirent'
Alors se voyant abandonnés
par les Campaniens. par
les
Eques et par lesHerniques subjugués,
ils allèrent cher-
cher de nouveaux ennemis aux
Romains avec lesquels ils
venaient de conclure une trêve.
Sicile.
C::th'^^^^^^^
'" """^^^^' P"'^ ' «^ '^ P- -c les
La trahison et des traités le
rendirent maître des villes
(319). Bonio leur refusa la paix, mais il fut ensuite défait et contraint
fondant des qu'il apprit qu'une de ses pièces de poésie avait été cou-
ens, par les Denys l'Ancien ou le Tyran, sous la tutelle de Dion son
èrent cher- oncle, citoyen vertueux, ami de Platon et respecté de
! lesquels ils
Denys par l'influence de sa vertu. Mais ni celui-ci ni Pla- ! i.
comprimer lui fut ravie l'année suivante par Hipparinus qui la garda
ix avec les jusqu'en 350.
Au milieu de factions toujours inquiètes et méconten- II-
î des villes tes, Denys parvint à se faire un parti, et remonta sur le
lagrande trône. Il exerça l'autorité avec une horrible cruauté, se
ayant es- vengeant par la mort, l'exil et les supplices de ceux qui
de
niSTOIRE ANCIENNE. 187
t
îC
Timoléon,
quelques
succès et de revers, et dorma lieu souvent
périt euipoisonné
îi de sanglan-
par ses
m
tes représailles. Agithocle
Carthaginois pelits-tlls (-280).
Donys do lui
3riutlie où il
^ CiauloU. !
L'histoire de la Gaule h cette époque est très-peu
Iles voisines connue; elle ne se compose que de lambeaux détachés
cuso le gou- et mêlés de fables. Le territoire de la Gaule, compris
3nfédéralion ( nire les Pyrénées, l'Océan, la Manche, le Hhin et les
•entbientAt; Alpes, était habité par dos tribus dont l'origine se perd
ds du fleuve dans d'obscures traditionsqui les fontdescendredesCeltes
et l'obtint, venus de la haute Asie. Peuple irritable et fou de guerre,
ia l'autorité les Gaulois ne craignaient ni les hommes ni le ciel. Avi-
17). Cestlh des de nouvelles et parieurs infatigables, ils aimaient à
s qui luide- entourer le voyageur pour lui faire raconter les histoires
(les pays lointains. Tantôt vêtus d'étoffes aux couleurs
locle, auda- éclatantes, tantôt nus, le cou et les bras chargés de col-
;!• Il
haginoisles
t massacrer
Gaule, et prirent le
n'avaient pu
'i Tétroit dans BELLES-LETTRES. - BEAUX-ARTS.
tiifçrations se
La Grèce n'avait plus rien h opposer au beau siècle de
)vèse,péné- I
écrivit sur une foule de sujets, entre autres des livres re-
marquables sur les animaux, et donna à la philosophie
une méthode, Vinduction et la définition.
lie. /rnon de r«'lui ci à la t^le des Grecs r«^unis, bat les Perses en Asie
îCoU», iippeU'io et soutient les égyptiens r(^voltés contre» eux.
Il sft proposa L'apparition de Philippe de Macé<l()ine change la t'aco
Uomains
a Grèce, fait
ne peut toujours
en repoussant ces barbares, mais il
10 en tyrnn.
[^.contrôles t; .
['('inplisseiit
icc«>(le sous
CIIRUNOLOUIK IKI IV* SIKChK AVANT JÉSIJS-GHUIST.
ils l'impor-
iilro à inniii
L'empire d'Alexandrit. — Force «le la république
ité. Bientôt
romaine.
late; Denys
•
le Corin- 300. — Pi'infi fin HoniP pur le» Gaulois : Mniilius snuve l« fla-
|iitole.
use et à la
(îuiiiillc repuu!i!)(; plu^ieiiri) fuis) le» (îuulois.
surpe l'uu- :)K7. — Hunteux trullé (rAiitatcidas entre Sparte et Artii\pr\é0
^wi
oujours en Mriéinoii.
les défaites ;j;jg. _ i^a victoire de Chérouëe ouvre la Grèce à Philippe II, roi
de Macédoine.
;33(]. _ Alexandre le Grand, roi de Macédoine, détruit Ttièbes et
mce atteint domine sur toute la Grèce.
me, Éschinc ;}H4.— s'empare de l'empire des Perses après
11 avoir hatlu Da-
Il
IMtMM VIRB.
«lairs.
•
i
MinTOiRK 4Nt:iR.^»iK. Uft
temple de JiWuHulem.
T. laconquAto de
feliiilti, AntiochuH, roi de Syrie, tontti
mm'. I.n ninil Saint des saints ; une l'rayeur mystérieuse le retint. La
lit* KiH-rri', ««'.^
dépit (pi'il en roinjul U; lit sévir e(Uitre les Hébreux d'A-
irn «Vlrvt'til :
avait enlevés.
lonialnH dont
iMicncciit en C'est à cette épo(|U(î (pie connnencéront à paraître les
ta entre Lvsi-
La nature sembla tout à coup se déclarer contre les
pnfifa pour
Gaulois un alîreux orage et des tremblements de terre
1
:
r lerre et par
mirent le désordre parmi eux ; ils prirent la fuite, et
une cruelle
furent exterminés par les peuples des pays qu'ils traver-
]'e tira ver les
saient (278).
Après avoir
Pyrrhus, roi d'Épire, fut appelé, vers ce temps-là, par
.
la Grèce ;
il lui
lit emparé de Pyrrhus alla à Argos pour y
Repoussé de cette ville,
calmer une sédition ; il y fut tué par une femme qui lui
r Alexandre
lança une pierre du haut d'une maison.
et se fitpro-
\ cette nouvelle, Antigoue Gonatas s'empressa de ré-
,
Lssurer sa do-
tablir son autorité dans les villes de la Grèce.
roi d'Epire,
Pour défendre leur liberté, plusieurs villes de la Grèce
,
js, gagnâtes
formèrent alors une puissante fédération. La ligue éto-
maque et de
lienne subsistait déjà depuis quelques années; après
a Macédoine, de
avoir assuré son indépendance, elle ne rou{;it pas
lée avec son
s'allierà Antigone pour asservir les Grecs.
ortune, mais
Le Péloponèse était la proie d'une foule de petits
il)a dans les
tyrans armés les uns contre les autres; Antigone, se-
igone Gona- moment favorable pour
condé par les Étoliens, crut le
qu'il repous'
s'en emparer. Tout semblait annoncer que c'en était
fait ..:i,:.i.
pour le faire
de laliberté de la Grèce quand parut Aratus.
château où il
Aralus, fils d'un citoyen de Sycione fort considéré,
avait été élevé à Argos ; il n'avait pas vingt ans que déjà
en Grèce et
projet de délivrer sa patrie opprimée par
'
il avait conçu le
s' 'W
HISTOIRE ANCIENNE. !{»(»
1 '
nte sédition
fut bien traité par Pkolémée Évergète ; son successeur
son gendre
Philopator, le considérant comme un hôte dangereux,
devoir plus
le fit mettre à mort.
ne absence
Antigone Doson, maître de Sparte, entra dans la
)re nommé ville (222) et, respectant les vaincus, les traita avec dou-
pela Léoni-
ceur.
retour, fut
La victoire de Sellasie avait rendu dominante en Grèce
urent aussi
la puissance de la Macédoine. Pour s'opposer à ses pro-
grès, la ligue étolienne s'allia secrètement à Sparte et
a mort son
reprit la guerre. Aratus accourut avec ses Achéens ;
épousé la de
mais, battu en plusieurs rencontres, il appela le roi
r Léonidas.
Macédoine, Philippe IIL Ce prince vint attaquer les Éto-
le décida à liens au nom des Achéens; aussi celte guerre fut appelée
ine résolut
guerre des deux ligues. Philippe entra dans rÉtolie et les
armée, et,
Macédoine chacune des deux armées
Étoliens dans la ;
achéenne ravageant à l'envi Tune de l'autre, sans même épargner
i la tête de les temples.
3tile armée Le roi de Macédoine accepta la paix que les Étoliens
lont Lycée lui demandèrent, et il en dicta les conditions qui lui don-
nèrent prééminence sur mer.
la
le et donna Philippe partit alors pour l'Italie où il était appelé par
)us les lois
200 HISTCUHR ANCII'NNF.
MaW>doliie et Thrace.-
i
^^^
IIISTOIHK ANCIKNNK.
par Plolemee
dos artaires L'année suivante Séleucus fut assassiné
d'Egypte, auquel
Céraunus, tils de Ptolémée Soter, roi
se
il
une généreuse hospitalité; l'assassm
avait accordé
fit aussitôt proclamer
roi de Thrace et de Macédoine.
longtemps du truit
l la bataille Céraunus ou le Foudre ne jouit pas
jetés sur la Macédoine,
à colle (le de son crime; les Gaulois s'étant
les combattant. Méléagre,
son frère, ne lit
'oi, mais il il fut tué en
par Antipaler,
'()nill«>rent, que passer sur le trône; il fut remplacé
régna que quelques jours.
M'itago pa- neveu de Cassandre, qui ne
périt peu de temps après W:
ami, le fit Sosthène, choisi par l'armée,
repousser les Gaulois. Alors Antigone
Gona-
loine. Maî- ,.n voulant
ot inaugura son
royei" pour las s'empara du trjine de Macédoine,
Barbares.
règne par une grande victoire sur
c^es
yri'lius, roi
entreprises, il trouva la
Oémétrius conquête pour courir à d'autres
qui ne s'était pas eloi-
uvelle Pto- mort en Grèce. Aussitôt Antigone, - Wi
en Ma-
»ntre lui et une armée et rétablit sa domination
gné, réunit
Macédoniens était telle
•eine le roi cédoine (21-2). L'infidélité des
était retourné en Grèce,
îs peuples que, pendant que ce prince
de Pyrrhus, s'.;mpara de son
royaume.
«bandonné Alexandre, fils
9.
I
îoi HISTOIIIK ANCIENNE.
patrie.
Aniigone accourut aussitôt prendre le commandement
de la ligue et alla battre les Spartiates à Sellasie(22"2). Il
allié aux Achéens et, àjeur tête, battit plusieurs fois les
Syrie.
son neveu
Son fils Antiochusl lui succéda et reconnut Céraunus
nce fut ap- mérita surnom de Soter ou Sau-
roi de Macédoine. Il le
de la ligue
veur, pour avoir battu les Gaulois qui avaient envahi ses
étolienne.
États et faisaient trembler tous les peuples voisins.
3up la paix
En mourant, Anliochus 1 laissa la couronne à son fils
Romains,
AntiochusU Théos; prince sans courage, sans énergie,
$
usé, resta f
Pendant ce temps, plusieurs provinces de l'Asie s'é-
il
conelut lu
Bilhynie, la Bactriane et le pays des Parthes.
Antiochus fut empoisomié par sa femme Laodice,
qu'il venait de rappeler, après l'avoir
répudiée pour •1:.
I des géné-
d'Egypte.
Liverneinent Callinicus lui succéda (246). Il
Son fils Séleucus II
de
commença son règne par le meurtre de Bérénice et de
titre roi,
^
indépendant. Antiochus les vainquit tous et fit assassiner
son ministre Hermias. convaincu de trahison. Il cherciia
m alors h enlever aux Ptolémées leurs possessions en
Syrie; mais, après quelques succès, la fortune
l'aban-
donna à K^iphia (216). Il fut aussi malheureux dans
son expédition contre Arsace III, qui s'était emparé de la
Perse, car il se vit obligé de lui cétler entièrement la
Parthie et l'Hyrcanie, à la seule condition qu'il le secon-
derait dans une expédition contre la Bactriane. Maigre
ce secours, Euthydème, roi rie Bictrer>, ohtiîît la pos-
session de sa couronne et de son territoire
(203).
IIISIOlKi': ANOIF.NNJf. ••!
il s'en rendit
naïque, maître (312). La Phénicie et la Ce-
icus III Cé-
lésyrie étaient pour d'une in>portance extrême ; il
lui
l'ois ans do
ntre Attale, les conquit et les perdit plusieurs fois, jusqu'au règne
l'iolémée
III Évergèle,
aventureux et guerrier, surcëda
son pM.e H.o|„,,,e
,.„„,„,.,p„e „«,' Pour
sœur Bérénice, répudiée
par Séleucus 11,
^Ztt
roi de Syrie
lien e se
ivrant sans mesure à
leur goût pour le plaisir
Ptolémée IV, nisde Ploleniée
surnom ironique de l'hilopator
III, liXi.a, ditt e
(221), ami de >on Jre
parce qu il avait li.it périr l'auteur de ses jours. On l'ac-
cuse également d'avoir
tué sa mère et son frère
dont il
edoutau la popularité. C'est lui qui fit mourir Cléoméne,
furent nui-
int raiiibi-
piVîlpxlPs.
Pergnme, ville deMysie,tomb<^e entre le*in«iii«
étnil
n relation d'Ipsun;
(le Lysiniaqne, roi de Thrace, ap^^8 la bataille
avec eux. prince périt
Philét^re s'y rendit ind«^pendanl quand ce
lu nion<lc,
àCyropédion(282).
it'rulHJl nu Eum«>ne I, qui s'affernul contre
Il eut pour successeur
H, des let-
les prétentions des rois de
Syrie (-241). Allale I, son ne-
|u« furent
veu, inaugura son règne par une
grande victoire sur les
e version,
Gaulois, et prit le titre IMus tard, il s'umt
de roi (239).
le Version admirablen>ent la po-
étroitement aux Romains et servit
république. Attale I mourut
litique de cette puissante
', succéda son Eumène II.
en 198, laissant sa couronne i» fils
venger sa
de Syrie,
Mfartrlnne.
•porta un
iéiencns. La Bactrinne faisait partiede l'empire des Séleucides ;
srre que
lui être Parthes.
jypte et Parthes qui figu-
On ne sait pas bien d'où venaient les
souvent depuis dans l'histoire du monde. Ces
rèrent si
5 sujets, dans le voisinage de la mer
terribles cavaliers s'établirent
Caspienne, environ 260 ans avant
J. C, et s'étendirent
Blthjnlr.
" Il
Le Pont, province du nord de l'Asie Mineure, passa
avec la Perse sons la domination d'Alexandre. Le trAne
Wfuptilioii.
iiridatiMir de
AprN la innrl d' Agallioclu le» tyran» m» surréd^renl
J.-C. Un (II!
(2(îi). Mi-
il les Gau-
Rome.
e (lu l'ont La trêve avec les Samnites ne fut pas de longue du-
rarid. rée. Déjà les IAom;iins disaient (jue ia repulilupiiî ne
iiQ mSTOIRIi ViNClKNNE.
ux qui Ven- «luelle on lui éleva à Rome une colonne de marbre blanc
iquérir des ver leur liberté. On suivit cet héroïque conseil; et Ré-
ouserver la gulus, s'arrachant'aux sollicitations de ses concitoyens,
ne à oppo- aux larmes aux gémissements de sa famille, retourna
et
I': 'I
iU lilSiOlHb ANCIENNK.
vî
Rome; mais ce ne fut pas pour longtemps. En effet,
des pirates illyriens ayant massacré des marchands ita-
tra les Car- Insubriens leurs cruautés firent prendre les armes à la na-
:
;n déroute, tion entière. Les Gaulois n'en furent pas moins vaincus.
lins en dic- mes (1) et reçut les honneurs du triomphe. Tous les cap-
aient aban- tifs gaulois furent massacrés, et la paix parut assurée
ines, payer pour quelque temps.
guerre, et Les Romains firent ensuite la conquête delMstriepoup
termina la venger le pillage de quelques vaisseaux par des pirates
lui déclara neuf ans Annibal avait juré, la main sur un autel et devant
une partie son père, haine éternelle aux Romains; aussi, dès qu'il fut
curent des à la tête de l'armée, il songea à accomplir son serment.
Après avoir soumis l'intérieur de l'Espagne, il alla assié-
lIlAlOiRË AKCIENNK. an
liaverser l'Italie et ravager les campagnes (416). Le peu-
:)is : Je porte
ta toi-mf'tmc,
ple, las de voir cette guerre truincr en longueur, donna
'
(lit : Je mus le consulat h Térenlius Vjirron. Poui juslilier la confiance
de la multitude, le nouveau consul allaattaqnerAnndial
i allait coin-
dans les plaines de Cannes (Apnlie), malgré l'avis con-
uiip héroïqui^
traire de son collègue Paul-Kmile. La lutte lut acharnée;
mais le Carthaginois l'emporta. Paul-Éinile et soixante-
dn conclure
dix mille Uomains restèrent sur le champ de bataille.
Italie, puis il
) la perse vé- mais son armée était alïaiblie par tant de combats; il la
;
)rès ces deux D'un autre côté, Phdippe III, s'étant amusé à assiéger
les RomainS; une ville peu importante, fut battu par les Komains
i à la tèle de et retourna en Macédoine, où ceux-ci lui suscitaientdes
C'arthan».
de leur côte et
sa victoir»'. de leiiM troupes, rappela la fortune
la lAlft
nlrrr()fn[)rp la gloires de sa
préféré patrie à sa propre
nir .l'avoir
iciit la part vie (250).
de l'Italie, et
l<* la SiciUî. Les victoires d'Amilear Barca, au sud
c6trs de Sicile, amenèrent la
inériUi une celles des Homains sur les
dicta les conditions et qui mit tin
a la
paix dont Home
ans.
, c/étail son guerre. Elle avait duré vingt-rpiatre
quiind olU; bientôt troublée k Carthage. Lorsfju'd
Celte paix fut
ioldalsrlx!/ payer les mercemiires, le trésor était vide, vl la
fallut
I(* prolit et mauvaise foi avec laquelle, on voulut éludtu- une partie de
une révolte: les mercenaires, soute-
tralic, (jonl celle dette, excita
varice et la nus par de l'AtVique tribulaires de Cartîv.ge,
les villes
république en péril. Cette guerre où de
[)art et
tériale était mirent la
a été ap-
litésétaiont d'autre on connnit les plus alfreu^es cruautés,
parvint enlin après trois
^ue le mot pelée inexpinhle, Amilcar Barca
traités enfreints presque
yé dans le ans et demi de combat, suivis de
mercenaires et à faire rentrer
aussitôt, à soumettre les
Asdrubal •
il fonda Carthagène et continua la guerre
avec succès. Ayant été assassiné par
un Gau-
^tant mis à irEspagne
*•• iUHrnmr. \NarNNF.
i9
l'emporta, et Annibnl
ITs sur |i;s eu présepee. La foilune de Home
lut vaineu. Carihage fut
obligée d'accepter les dures
rr;isyf!irnn
paix.
u lois (2 18). coi.ditions que le vainqueur mit îi la
vicloire de
'>i's envoy»' BELLES-LETTRES.- BEAUX-ARTS
iu|)i'it pas.
siècle la culture des belles-leîîres
se généra-
•lu'f de la Ihmsee
lise, mais elle ne donne aucun nom célèbre. La protec-
refusa les
Plolémées leur accorder- ttira
tion généreuse que les
poètes. Lesioisde
uerre : les a leur cour unefoulrf de savants et de
ÏVrgame rivalisèrent avec eux pour acquérir, à un prix
n Espagne
écrivains. C'est à Per-
insi leurs élevé, les tableaux, les livres, les
papier de peau ou parchemin fut invente.
xrnn itvitnt yanie que le
"
Apoihmws s'occupa de poésie, Lycophron et quelques
nt vaincus
*9 \ rilSTOIRF ANCIENNR.
;
*^
1..)
'
r
,. .
GHRIST.
mmé, c'est
Cir(>ce. — ^^\ Grèce cherche à secouer le joug des suc-
cesseurs d'Alexandre; elle n'échappe à leur domination
?cle suivant
que pour passer sous celle d'une multitude de petits
tyrans. La ligue étolieime et achéenne com-
la ligue
s ont laiss»;
mencent ^ paraître. Aratus de Sycione donne un grand
va
éclata la ligne achéenne ; sa basse jalousie contre Cléo-
BnregistiN' à
mène, roi de Sparte, le courageux réformateur des
:use. Il dé-
mœurs de ses sujets, lui fait appeler le roi de Macédoine
mis iiujour-
Aniigone Doson. La bataille de Sellasie et la guerre des
vo son nom
deux ligues préparent la ruine de la Grèce.
indu parler
Macédoine.— On a de la peine à suivre les vicissitudes
psquels Ar-
de la Macédoine pendant le troisième siècle avant Jésus-
du consul
Christ. Elle passe de main en main, et l'inconstance de
ise, et nous
Après Gassandre
ses habitants favorise tous les ambitieux.
savant.
paraît Démétrius Poliorcète, que Macédoniens aban-
les
Aristarl^ui'f
donnent pour Pyrrhus, roi d'Ëpire. Lysimaque, roi de
Thrace, le chasse; mais lui-même, vaincu à Cyropédion
lat : Apollo-
par Séleucus, roi de Syrie, reste sur le champ de ba-
%, l'Hercule
taille. L'orgueilleux Séleucu3 ne jouit pas longtemps
de
! colosse de
sa victoire et tombe sous le poignard dé Ptolémée Cé-
raunus, fils de Ptolémée Soter, roi d'Egypte. L'assassin,
un instant roi de est tué par les Gaulois qui
Macédoine,
ravagent son royaume. Méléagre et Antipater ne font
plus célèbre
pour successeur son neveu Philippe IH
mte. Ptolé-
10.
îid mSTOIRF. ANCIRNNR.
lorct; Antiochus
lotnnins et (Inncp contre les rois de Syrie. Arsace III
céder Pari hie ("t l'Hyrcanic.
le(;rand, roi de Syrie, de lui la
u (lénieiîi- llithynie. —
La Bilhynie w^happe a Alexandre le
appelé les Gau-
ides corn- Ciand. Niconu>de, un de .-es rois, ayant
lois contre les rois de Syrie,
leur cède la (ialalie. Ses
la bâtai llo ui-
Ma-
et la successeurs sont peu importants.
!
lmenée la Pont. —
Le Pont passe de la domination des Perses
ses successeurs, il
t nialheu- sous celle d'Alexandre; mais, sous
plusieurs recouvre son indépendance.
Syracuse. —
La guerre civile et les Mamertinsou mer-
éleucus
leucus
II
Elle étend
en
en La guerre est à la fois en Italie, en Espagne,
Italie.
énergique,
indépen- Sicile. La résistance dos Romains, quoique
% il-:
l oonquiort
nsul, il bat OHRONOLOGIE DU III' SIÈCLE AVANT JÉSUS-CHRIST.
affront que
3te la paix Puituance et orffncll des Romaiim. — Décadence
de la làrèce.
entrent en — Soumission dea Samnites par \c» Homaiua après cinquante
290.
tî entre ces ans de «ucrre.
les troupes 285. —
lUolemée Ptiiiadelplie, roi d'Kavpte, fait traduire en crer
est appelée Vorsion «Mv
î géricreux les Livres saints des .luifs; celle vernon
Septante
s; font
ils
284. — En Grèce, ligue ëlolienne et ligue achéenne contre la
ît Régulus domination étrangère.
2«5. —
Première guerre punique, qui dure vingt-quatre ans.
nt la solde 250. Aralus de Syclone s'illustre à la tète de la ligue achéenne.
fois.
; rien n'é-
222. — Bataille de Sellasie, remporh'c par .\ntigone Doson de
îonstanco. Macédoine, sur les Spartiates.
rès ravoir 218. — Seconde guerre punique: elle dure dix-sept ans. Anni-
lial bat les Romains près de la Trébic, du Tésin, de
ïrasvmène et à
combattre
llannes.
ns. La se- 212. — Les Romains s'emparent de Syracuse malgré les machines
Rome. tl'Archimède.
les-leltres oo;'. — Cornélius Scipion balles Cavthaiiinois :i /ama (Afrique',
le lagéo-
îjyracuse,
nt à des
fichit des
Nr
SOMMAinK.
•luifs.
ablii' leui's iils de Matathias, avait écrit sur ses étendards ces lettres :
J'utioourfigr
CSr^c«.
i>at(it et tua
ui lui ouvrif
Philopœmen était a la tête de la ligue achéenne de-
marcha lui-
années h. guerre éclata entre les
lorsque
puis plusieurs ,
(l'Acbaïe.
t:3|)orh''roiit
I.a (Iréce vaincue allait dominer ses vainqueurs par sa
)oli>, sa pa-
civdisalion, ses arts et «a littérature.
MpctMloine,
e{\o la Hèro Mar^tloln«.
ityrie.
) sthnU l'o- forées et en«ag«M, pr«\s «!«' MaKUt'sie, une action «lécisive.
Juifs fidèles
tainos v.n- phanc. Ci) prin«îc perst'îcuta cruellement les
nmis ils
au vrai Dieu il envoya contre eux s«'s miiiératix ;
:
s'étniit ré-
périt l'an-
Ptoiéinéc V n'avait (|U(î cinq ans lorsqu'il succéda à
Ptolémée ]l
le n'inspi- d'Éj^^ypte et força Antioclius à faire lu paix.
iiiétrius I,
l'importunaient. On put dès lors prévoir ce que serait
un tel prince; il se livra en efl'et à tous les excès, et
lie assas- à Antiochus, par leur envoyé Popilius Lénas, qu'il eiit
'
deux
I
lonient
autre tils
il
m^ Perg^amcé
Bithynie.
blique roniHine.
Pont.
in Mithridate 111, plus tard surnommé le Grand, monta
Rome.
di
-on, son
contre Antiochus ill, dont l'ambition les effrayait. Ce
s ci'iiiitîs
prince avait reçu à sa cour Annibal, qui l'engageait à
(le poli-
former une ligue puissante contre les Romains et à porter
;
)ut, sans
la guerre en Italie;. Le génie d'Antiochus n'était pas h la
s actions donc d'envoyer
hauteur d'un tel projet; il se contenta
Ingrate
mourut, que l'on inscrivît sur sa tombe
et voulut
:
ï douleur :
père et son oncle.
obstinément contre
iids en un Les Espagnols, après avoir lutté
sa puissance eut cessé
3. La ville Carthage, commencèrent, lorsque
plus meurtrières contre
ni chaque dans la Péninsule, une guerre des
des
étaux; on les Romains une population nombreuse, la nature
:
<|t H enfants.
Pour oouiltlor Ich vides (\uo la guerre faisait dans It's
ice militairt*
pontife et conféraient le droit de cité.
Nous avons parlé ailleurs des coimnlx, (|ui avaient rem-
it (lu droit (le
père Appius.
La haine des riches croissait ainsi que l'amour du
tout
peuple. Les ennemis du tribun, voulant le perdre i\
M
I1I8T0IHK AlSr.lKNNR.
25S
d'aspirei à la
rs de cou- prix, imaginèrent dans ce but de l'accuser
royauté; aussitôt en ett'et sa popularité diminua. Les
censure à
des tri-
bornes au comices ayant été convoqués pour l'élection
erdre à tout
S64 HISTOIRE AM:iUNNE.
A peine
le peuple, qui avait si lâchement abandonné
1
•bb
HIS'lOIRIi ANCIENNE.
IV se. con- il
premiers consuls les
On reprit alors '«es hostilités :
échoué, on confia de
Lisieurs pe- envoyés contre Jugurtha ayant
d'une activité infatigable,
kix et Nar- nouvelles troupes k Métellus,
d'une vertu k l'épreuve de l'or du Numide. Il commença
ue les îles
guerre d'extermination, et ayant corrompu Bomilcar,
insulaires, une
obligé de demander
emarquer, de Jugurtha, celui-ci fut bientôt
l'allié
les conditions qu'y mettait
Numance. la paix; mais, repoussant
Métellus, il continua la guerre avec
une nouvelle fureur,
lia faire la
représailles.
et de part y eut de sanglantes
et d'autre il
; dont elle
consulat, y
Marius étant allé k Rome pour
briguer le
utenant le
Métellus, séduisit le
rabaissa lâchement le mérite de
Te contre fut nomme
et
peuple par ses audacieuses vanteries,
ur consul (\(yi)--
le trône
2'i^' IlIvrOMlE ANCIENNE.
Il se hftta do retournei- en
Afrique où il se mit à la tôle
de Tannée. Ses rapides et cruelles victoires
jetèrent le
découragement dans Tâme de Bocchus, roi de
Maurita-
nie, et le décidèrent àabandonner Jugurthn, son gendre,
pour obtenir l'amitié des Romains on la lui accorda
;
à la tôtn
lépaiidit la consternation à Home on ; j»,ta alors les yeux
itèrent le
sui' Marins, le vainqueur de Jugurtha. Le consulat lui
iTiphe de à passer en Italie, tandis que les Teutons, comman 'es par
)n (104).
""eutobok, à la stature gigantesque et au regard farouche,
rint'âme
provoquaient l'armée de Marins. Le consul, cependat't,
iripsal et
modérait l'impatience de ses soldats, et empêchait le
>unii' les
l'armée de Galulus. Marins passa en toute hâte en Italie
ient les combat, disant qu'ils attendaient les Teutons : Ne vous in-
igea ees quiétez pas d'eux, leur répondit Macius, vos freines ont des
e bande terres que ??o s leur avons données^ ils ne les quitteront pas;
inge ; \i
un massacre qu'un combat; après avoir exterminé les
€'arfha|;e«
î d'asser-
Syrie. A sa mort, son frère Attale II lui succède au détri-
ment de son fils, qui règne plus tard sous lo nom d'At-
pro\iiice
tale III. Ce dernier prince institue le peuple romain son
béritier.
venger
e
à Cyno-
PapthcB. — Mitbridate I, de la famille d'Arsace, étend
/ientune
bat
Bithynle. —
Prusras II, grftce aux conseils d'Annibal,
fait ;ivec succès la guerre au roi de Pergame; mais les
ubiesqui
Romains prennent la défense de leur allié. Ses succes-
une nou-
seurs Nicomède II et Nicomède llï sont, au confraire,
province
soutenus parles Romains. Ce dernier leur lègue ses
États.
»isins
isie, et
par
il
Pont. — L'bistoire de ce royaume, pendant le second
siècle avant Jésus-Christ, n'a de reiiiarquable que la
)r ne t'ait
iennesse de Mitiu'idatej qui prélude par des crimes
lersécufo
t«t lll«itOIHK \N<:ill>M.
ilus tnrd. Ii« goi^il du théfttre h Romo tait place h celui du cinpie
)uissanoe. et de raniphitlieAtre, c'est-îi-dire des couihuts Hunglunts
m coups, des bôltis teroccH et d(»H gladiateurs.
rKspiiKnp
(lartluigo
ains vain-
I (le Syrie,
arrête ou CIIRONOLOfilE nu ir SÏKCLE AVANT JÉSUS-CHRIST.
ceux (jui
l'es à Ver- m;7. — Le pdiitire .MalattilnssnuhWe les Juifs ooiitre leur persëcn-
(le Kouje. ti'ur Anliodius IV Kpi[duiiie, roi de Syrie.
linistratioi]
UiO. — Judas Macchaliotî, lUs de Matathian, allrancliil lu JuUce du
joug des rois de Syrie.
alousie de
!;.(). — Viriallie, pasteur espagnol, h la t(Ue de ses compalriofest
ia(|ue jour di'Ieiid la lilK'rl(i de sa patrie.
(|ui r('îcla- 148. — Le consul Métellus réduit la Macédoine en [iroviiicc ro-
niaiiie.
i\v. soutenir
me guerre
lie. — La troisième guerre punique est terminée par Scipion
Kniilien, qui prend et détruit (lartfiage. Il re(;oil le surnom dAlïi-
i ruine de cain 11.
la force et
133. — Guerre civile des Gracquesau sujet de la loi agraire.
107. — Le consul Marins Unit la guerre contre Jugurtlia, roi de
littérature,
Numidie.
je. 102. — Il taille en pièces les Cimbres et les Teutons près d'Aix et
)eine d'être à Verceil.
'X' se distin-
s rhistoire.
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IMAGE EVALUATION R
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Photographie <i^ -d,>-
L-
R
^
Il '
SOMMAIRE.
«Inifs.
premier le titre de
Ce prince, meurtrier de sa mère
roi.
et de ses frères, ne jouit pas longtemps du fruit de ses
crimes; il mourut Tannée suivante avec la réputation
bien méritée d'un tyran (J06). Son jeune frère, Alexan-
dre Jannée, prit sa place ; il fit des guerres peu impor-
tantes à tous les peuples voisins. Les pharisiens exci-
tèrent une sédition qui dégénéra en guerre civile et dura
six ans. Sous sa veuve Alexandra, ils prirent l'autorité
et ne lui laissèrent que le titre de reine (86).
Aristobule II, fils d'Aristobule I", à la mort de sa
HISTOIRE ANCIENNE. S0 5
Alexan- tous les peuples sont dans l'attente d'un grand événe- :!1if
Borne.
révoltés. Cette guerre fut terrible et, en trois ans, elle fit
('onner les pays (ju'il avait pris aux lloinains, rendre les
quatre-vingts vaisseaux.
Ce que Sylla, en moins de trois ans, mena h
fut ainsi
horreurs.
ques pas de là. Jamais Home n'avait vu de telles
Ht proclamer dictateur. Kn
haine do
Alors Sylla se
peuple
Marius s'appliqua constanunent à ahaisser le
il
mais per-
sance des tribuns et fit plusieurs réfornies;
le cruel dic-
soime n'osait nmrmurer, car on i.avait que
tateur ne pardonnait pas.
Satisfait d'avoir tout changé h
Home et d'y avoir
ans, Sylla as-
exercé le pouvoir souverain pendant deux
peuple et aUncpia puis, congédiant ses
sembla le (71)) ;
à ses amis.
l'héritage de la
se trouvait prêt à recueillir
Un homme
l'un de ses lieute-
puissance de Sylla, c'était Pompée,
nants et son favori. Il avait mérité, en poursuivant avec
salué du nom
énergie les partisans de Marius, d'être 'f i
lî.
t74 mtrOlil ANG.KNNR.
no wj fuisail \mê
ftt^ntt envoy» contre fux. Op«'tulHi»l il
la paix et lu
Noulait paswjr Uîh AIjm'h poui' alU^r lotrouvtT
patri»' »«» Holdat» n'y oppoikNri!iit. l)«!UX
UherU) (Uî »a
contre
Lucullus, un des lieutenants de Sylla, fui envoyé
força le roi de
lui ot, après l'avoir battu plusieurs
fois, il
des
Pont de fuir de ses États. Pour retarder la poursuite
Romains, on dit qu'il laissa derrière lui des mulets chargés
Milluidate alla
d'or que les soldats s'amusèrent à piller.
gendre Tigrane, roi d'Ar-
chercher un refuge chez son
ménie. Ce prince le pour ne pas
reçut avec froideur
irriter les Uomains, car il désirait
jouir en paix de ses
,1^
la fuite ; Tigrane de son royaume, que
lui refusa l'entrée
il
HISTOIRK ANCIENNE. lit
l'nppoler h Orode, roi des Parthes. On dit qu'il y lit couler do l'or
I
tribun où tout était devenu vénal. La mort du tribun (Modius
;
uto ftalift
poser un tyran, puis il décida les sénateurs à demander le
I consulat pour Pompée seul avec un pouvoir absolu (5!2).
ait pren-
serrèrenl Pompée gouverna avec faiblesse et se donna pour col-
si le pre- lègue MétellusScipion. C'est alors que commcikça à paraî-
t Crassns Ire la rivalité de César et de Pompée qui avaient chacun
mt, et fis
un parti puissant. César comptait des amis dévoués, et il
ette con- proconsul, s'y opposa (51). Le sénat voulait que César
etPompée se démissent tous les deux du commande-
tassant il
ment des provinces qu'on leur avait confiées et ren-
isalem et voyassent leurs troupes : ni l'un ni l'autre n'y consenti-
hrate, il
deux puissants proconsuls une légion pour aller contre
général les Parthes. Pompée, dans l'intention d'affaiblir son
le le vent popularité, et fermant les yeux sur ce que faisait son ri-
val pour accroître la sienne, Qu»nd ses amis lui deman-
\e entre-
désirs de daient avec quelles troupes il pourrait résister à César :
A mmoiRK A>r,IKNNR.
:)n In lui
A son retour, César acheva la réduction do Marseille.
nouvello C'est là qu'il apprit que le sénat l'avait nommé dictateur.
h ronfler Ses lieutenants avaient été moins heureux en Afrique et
ins verser Dès que son armée fut arrivée, César alla cerner Pompée ;
s, et par- mais la disette le força de se retirer, et, après avoir été
battu par son rival, il se dirigea vois la Thessalio (48).
i lui était Poinpée l'y suivit et lui présenta la bataille dans les plai-
toutes les nes de Pharsale. César joyeux dit à ses bataillons pour
^
; il laissa bride ; lui-même, voyant la déroute de ses troupes,
lo et con- prit la fuite. Dès que César fut assuré de la victoire, il ar-
ùlendaiciii
airt). (Ino
«ale (4(1) ;
m» troupes, jointe» h relie de Juhii, roi de
Mauritanie, se préparèrent h repousser César <|ui aborda
) l'illustiu
liicntAl en Afrique. lU iw purent lui résister
les COU|)!i et lurent
battus; Caloaue luu,Juba péril plus tarddanauncondmt
aiiiin. \m
singulier.
«»« larmoH
César en rentrant fi Itonie (iiampha quatre foi»; le pre-
aiichi (io
mier jour des (iaulois, le »«Tona des f'^gyptiens, le iroisitHme
ira et lui
de Pharnaee, le quatrl^iri.' de l'Afririue et de Juba. Oes
Us Sexlus
fête» magnifiques et des gratillcalions
ucconipagnèreat
! incurti'o
chaque trionqihe.
d(! soutr-
L'Kspagne n'était pas encore soumise ; les (ils de Pom-
pée, Cnéus et Sextus, s'y étaient retirés avec leurs amis,
ivait cluis-
et i Is étaient maîtres de la campagne César s'y ren-
(iMir. Les (.4.%).
k Akîxnii-
dit; surmontant les plus grandes dilllcultés, il recouvra
plusieurs villes, et livra aux Pompéiens une biitaille déci-
tsmp^^clu'i*
xuiulrins,
sive dans la plaine de Munda Cnéus fut tué, Sextus par-
.
vint h se cacher.
lu palais,
Lit consu-
Ce fut la dernière guerre de César. Son retour j\ Rome
fut triste, car venait de combattre des Homuins.
»r des re-
il
On
sentait pourtant qu'on avait besoin de lui, aussi la flatte-
XII Dyo-
iiie eiilre
rie alla jusqu'à lui élever des autels. Hes décrets lui attri-
iéros (47).
buèrent couronne de lauricir, la chaise d'or et une
la
13
2»<J HI8T0IKK ANCIENNE.
isté seul
Cicéron, dont le nom avait été écrit sur les premières
no, près
femme. Cette digne épouse d'Antoine, montrant une joie
féroce, la prit sur ses genoux et s'anmsa à lui percer la
ans, un
langue avec une épingle d'or, pour la punir des discours
!es.
qu'elle avaitprononcés contre son mari.
Octave,
Sylla, et
Les triumvirs, gorgés d'or et de sang, songèrent à se
délivrer de Cassius et de Brutus, chefs du parti républi-
5is cents
cain. Ces meurtriers de César s'étaient retirés en Asie où
à mort;
leurs violences, leurs exactions étaient aussi cruelles que
, et tous
celles qui désolaient l'Italie. Brutus, pour échapper à la
piumvirs
le leurs
haine amassée contre lui par ses violences, revint en
ifié son Grèce. Une nuit qu'il veillait dans sa chambre, il crut
tête de voir un spectre hideux et entendre ces paroles Je suis :
"'I
334 niSTOinF ANCIENNE.
jusqu'à levait sur l'Achaïe qu'on lui avait assignée, et l'on reprit les
légions
d'Agrippa, César se rendit en Egypte. Cléopàtre chercha
à l'apaiser, en lui demandant la couronne d'Egypte pour
ses enfants; Antoine ne réclamait que la permission de se
tait ré-
sée par livrer Péluse. Alors Cléopàtre s'enferma av6c ses trésors
43.
t9S IIISTniRR ANCIFNNP.
Pont.
Arménie*
n« II» pré.siTVtt pus d*» Umus m'uum. Son tlls leur ouvrit
l'Ann«^ri4<^ <'t il so vil contraint do li'ur iK'Ijj'torla paix et
la poss(>ii^iion du 8on royuuiuo, en codant plusiit^urs pro-
vinces (<)()).
rhl^ypl*' 'X* «Tiiit pas rt'îunin ii IVinpin;. Vax 51) avant J.-C.
Auli'tcs nrlicta lu protitction do Poinp('>p (|ui U: lUSvMim
C}aaloi«.
à ramour-proprc na-
tés; et de sages concessions faites
I >
BELLES-LETTRES. -BEAUX-ARTS.
par sa modération.
Belles-Letiues et Beaux-Arts.— Rome maîtresse du
IIISTOIRR ANCIKNNR. ^\^
rougir.
Térentius Varron enrichit les sciences do ses écrits.
Des artistes grecs peu connus embellissent Rome sous
la direction d'Agrippa, ami d'Auguste. Il est à remarquer
que les Romains, qui dépouillèrent la Grèce de ses ta-
14
tu lilKTOIRI AUCIRNIIB.
Crmiu».
40. — iUmrti civllo «ntre C^«ar et Pompée ; l»<iinp««6, vnliini A
FIN.
TAIILK DES MATIERES.
*
Introduction
*
Notions pnÉusiiNAiRKS
24
^ V. Molsc (1572 av. J. C.)
^^
— VI. Les jugea
^^
__ VU. Les rois
*»
— VIH. Réflexions sur le peuple de Dieu
— IX. Egypte
'''^
ta
— X.Assyrie
^^
— XI. Asie Mineure
TKMI'S IIISlomyiKS.
l^gyple 8S
Grèce . S4
Italie 80
Uécipitulalion (lu VIII" ot ilu VII" liècle .,,. 03
Chronologie dct mérncii xlèi U>i 06
Juif» 07
Auyrifiiii 100
Mède» 103
Poriifli 104
tigyptiens 108
Grèott 110
Rome 113
HécnpUulatlon du yi* siècle MO
Chronologie — — 118
Juif» I2U
Perse 122
Grèce 127
Sicile. Ut
Rome H2
Helles-letlre». — |{eaux-artfl 140
Juifs 157
PiTSC 158
Gri>L'e . . . :
:!••!• t ,...,. ,.,... »(i3
,
Itoiiii* (NO
Hl.'ll.' IR4
llttUllM 117
74
H(*llfi« It'llrfit — Mi*iiiixnritt .
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Ili^niiiituliitlon <lii iv tt\M(> MK)
M <Ilir(»in(lo«le — —
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. 199
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CartlinRfl 220
Holle«l«tireg. — Bcaux-nrti. .
2'»3
(.hroiiol<t>?lfl — — 220
.. 157
Chronologie — — 263
301
.30'»
;)07
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3i;î
310