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de Johan ELTCHE
Dans la voiture du père Alfred sur la route de Combrit, une nuit de pleine lune.
- Dis moi cette nuit est sombre , on ne voit pas la route , cela me donne la chair de poule ! Pas
toi ?
- Non , moi j'aime les nuits de pleine lune, là où on pourrait croire que quelque chose peut
nous arriver à tout instant !
Le lendemain le téléphone sonna dans la commissariat, l'inspecteur Justin décrocha , c'était
l'agent Gary.
Il lui demanda de venir tout de suite près du cimetière de Combrit et précisa :
- On a retrouvé une personne morte!
Justin, non surpris de cette nouvelle qu'il entendait au moins tous les trois jours, raccrocha en
fila sa veste, ses lunettes, prit sa voiture pour se diriger vers le cimetière.
Arrivé sur place l'agent Gary montra le cadavre du père Alfred.
En voyant le corps, il dit :
- Bon voilà encore une enquête à résoudre ! était-il marié ?
- Oui, il avait une femme appelée Fernande.
- Bon, il faudra aller la prévenir de ce malheur!"
Justin regarda une dernière fois le père Alfred et vit comme deux points rouges sur son cou, il
s'approcha et découvrit une morsure . Voilà pourquoi il me paraissait si pâle s'exclama-t-il !
- Il faut aller voir sa pauvre femme conseilla Gary.
- Tu as raison mais connais- tu son adresse ? oui ,oui elle habite 8 impasse des mouettes à
Sainte Marine.
- Comment le sais tu ?
- Ben, ben, je ... j'ai lu tout cela dans son portefeuille . Ah! pourquoi ne m'as-tu rien dit ?
- J'ai cru qu'on vous l'avait dit ! Et bien non, comme tu le constates .
Environ deux minutes plus tard les deux policiers arrivent devant la maison 8 impasse des
mouettes.
Ils sonnèrent ! Personne ne vient ouvrir, ils re-sonnèrent, toujours rien, ils appuyèrent sur la
poignée, la porte s'ouvrit toute seule. Intrigués, ils entrèrent.
Dans l'entrée , il y avait un paillasson, avec écrit dessus "Bonjour" , à gauche un escalier, à
droite une porte menant à la cuisine dans laquelle ils pénétrèrent .
Un morceau de viande était en train de griller dans une poêle ... soudain un gémissement se fit
entendre. Ils coururent à l'autre pièce et découvrirent la femme du père Alfred qui était en train
d'agoniser .
"A l'aide !" furent ses derniers mots. L'agent tourna la tête de la pauvre femme et là, ils
découvrirent les même marques que sur son mari . Ils appelèrent l'ambulance et en déduisirent que
ce ne pouvait être qu'un "Vampire" !
- Gary, cherchez-moi quelque chose qui a un rapport avec un vampire.
- Pas de problème .
Le jour qui suivit Gary appela l'inspecteur en lui disant qu'il avait trouvé une piste .
- Quelle est cette piste ? demanda-t-il .
- Ca s'appelle "La nuit des vampires", c'est une boite de nuit .
Le soir même les deux hommes y pénétrèrent .
- Je vais voir le patron, dit soudain l'inspecteur.
- Moi, je vais aller interroger le barman.
Arrivé devant la porte du directeur, il frappa et entra.
- Inspecteur Justin ! Savez -vous si un de vos clients se prend souvent pour un vampire ?
- Ben ...Oui, il y a une personne qui aime beaucoup les vampires, il s'appelle Fred .
- Ah oui ,est-il là ?
- Je n'en sais rien, mais pourquoi ?
- Il y a eu deux meurtres en deux jours commis par la même personne
- Ah, dans se cas je vais aller le chercher de suite. Merci.
- Le voilà.
- Ne me dites pas que vous me soupçonnez ? Non, mais vous êtes le seul suspect; donc
pourriez-vous nous emmener cher vous ? Oui, bien sûr, mais vous n'êtes pas seul ?
- Non, il y a mon collègue dans la salle.
- Ah ! Gary, cet homme est le seul suspect; allez- y, on vous suit.
Arrivés devant l'appartement, Fred dit :
- Chez moi, je pense que vous ne verrez rien; j'aime vivre dans le noir et en plus je n'ai plus
d'électricité, il n'y a donc pas de lumière .
- Tu as raison ; Gary, as- tu des lampes ?
- Oui, il y en a dans le coffre de ma voiture. Vous voulez que j' y aille ?
- Non, je vais y aller moi-même.
L'inspecteur, les mains dans les poches, se dirigea vers la voiture de Gary,
ouvrit le coffre. Il trouva les lampes qu'il cherchait, les essaya machinalement. C'est
alors que les faisceaux éclairèrent quelque chose de rouge. Il plongea sa main et
ressortit un sac de sang . Oh, non ce serait Gary le vampire !
- Mon Dieu, dire que j'ai laissé Justin avec Gary !
Il courut et arriva juste à temps. Gary allait vider le sang du pauvre Justin .
- Stop, cria- t-il, c'est toi le vampire ?
- Oui, et j'adore le sang !
Gary se précipita sur l'inspecteur qui eut juste le temps d'allumer sa lampe et
de la diriger vers les yeux de l'agent .Ce dernier une fois paralysé, il put le menotter
et appeler le poste de police. Gary se retrouva en prison.
Le jour suivant, Justin reçut un coup de téléphone :
- Bien joué, inspecteur, vraiment bien joué. Mais demain vous retrouverez un autre
cadavre !...
Un portrait-robot : le portrait élaboré par la police en se basant sur la description d’un témoin.
-Un cambrioleur : la personne qui dévalise une maison, une banque, une bijouterie ...
-Une arrestation : la capture de quelqu'un effectuée par une autorité de police ou de justice.
-Une énigme : un mystère à élucider.
-Un meurtre, un assassinat : l’action de tuer délibérément un être humain avec violence.
-Un coup-de feu : le tir de balle
-Un complice : la personne qui aide le malfaiteur
-Un gangster : membre d'un gang, d'une association de malfaiteurs ; bandit.
-Le cadavre : corps d'un homme privé de vie.
-La scène de crime (périmètre) : l'ensemble des différents lieux où se sont produits un ou des crimes.
-Une agression : un acte violent à l'égard d'une ou plusieurs personnes, destiné à blesser la personne.
Verbes et expressions :
-Mener une enquête : enquêter
-Interroger la victime, les témoins : les
soumettre quelqu'un à interrogatoire.
-Découvrir le vol : apercevoir, trouver.
-Commettre un crime : perpétrer, effectuer.
-Déduire : tirer comme conséquence logique ; conclure.
-Opérer : faire, agir.
-Relever des empreintes digitales : prendre.
Chercher/repérer des indices : chercher/repérer des pistes qui aideront l'enquêteur à retrouver la trace du
criminel.
-Mettre la main sur un suspect : retrouver, arrêter.
-Faire comparaître devant le tribunal : présenter en justice.
-Témoigner : déclarer quelque chose, l'assurer comme réel pour en avoir été le témoin.
-Accuser : déférer quelqu'un en justice pour un délit ou un crime.
-Blanchir quelqu’un : disculper quelqu'un, le laver de tout soupçon.
-Tendre un piège : coincer, attraper.
-Filer/faire une filature : suivre quelqu’un sans le perdre de vue.
-Avoir du flair : deviner à bon escient; être perspicace.
-Avoir du flair : deviner à bon escient ; être perspicace.
-Soupçonner/avoir des soupçons/ suspecter : croire
quelqu’un coupable d'après certains indices.
-Emprisonner : mettre quelqu'un en prison, l'incarcérer.
Demander/exiger une rançon : demander une somme d'argent pour la délivrance de quelqu'un retenu
illégalement prisonnier (prise d'otage, enlèvement, etc.).
-Prendre des otages : s'emparer d’une personne et l’utiliser comme moyen de pression ou pour avoir une
rançon.
-Poursuivre : suivre vivement quelqu'un, un véhicule pour l'atteindre.
-Etrangler : faire périr quelqu'un, en gênant sa respiration, en lui serrant la gorge, le cou.
-Avouer (aveu) : reconnaître une faute que l'on a faite, révélation de la vérité.
-Tuer, assassiner : commettre un homicide avec préméditation.
Tableau récapitulatif :
Les actions du Les actions de
Ceux qui Ceux qui criminel l'enquêteur: l'enquête - Éléments de
commettent enquêtent ce qu'il peut faire enquêteur l'enquête
criminel enquêteur crime tuer chercher recherche indice
suspecter
suspect policier assassinat assassiner /soupçonner interrogatoire témoignage
Commettre un ... audition
assassin meurtrier gendarme police meurtre forfait trucider découvrir interroger interpellation témoin empreinte
arme
gendarmerie tuerie massacre abattre frapper prouver démasquer incarcération mobile
inculpé détective inspecteur homicide étrangler auditionner arrestation trace
Etc... infanticide Etc... arrêter preuve
Etc.. incarcérer alibi
Un nom complément circonstanciel de cause avec les propositions ou Locutions prépositives à, de, pour, à cause de (cause
négative), grâce à (cause positive), en raison de, à force de (cause répétée), faute de (cause privative), sous prétexte de (cause mensongère),
etc.
A cause de la maladie coronavirus , tous les commerces sont fermés.
Grâce à ton aide je vais avoir de très bonnes notes .
À force de rabâcher, il a fini par retenir son rôle.
Faute d'argent, nous avons acheté une voiture d'occasion.
-> La conjonction de coordination "car", qui énonce une affirmation et non pas une
explication.
Ex : Il est absent car il a de la fièvre.
-> La conjonction de subordination : comme, puisque, parce que , étant donné que, d'autant
plus que / d'autant moins que, vu que, sous prétexte que, etc.
Ex : Elle a eu un accident parce qu'elle téléphonait en conduisant.
La conjonction de subordination relie deux propositions : une proposition principale et une proposition subordonnée
conjonctive circonstancielle de cause.
-> Les prépositions : à, de, par, pour. Elles peuvent être suivies de pronoms, de noms,
d'infinitif.
EX : Elle pleurait de joie.
Elle est restée par amour pour lui.
Il a été puni pour avoir menti.
À jouer avec le feu, tu vas finir par te brûler !
La cause
La conséquence
Comparatif de supériorité
Comparatif d'infériorité
Les moyens Exemples
moins .... que Les enfants sont moins forts que les adultes.
Comparatif d'égalité
- mal : Le comparatif de mal est plus mal (que), et reste INVARIABLE, que ce soit au féminin, au singulier, ou au
pluriel.
Ex : Il joue plus mal que toi.
- beaucoup : Au comparatif de supériorité : on écrit seulement plus ... (que) ou beaucoup plus de (plus beaucoup ...
que c'est totalement faux)
Ex: J'ai beaucoup de livres. Tu as peu de livres => J'ai beaucoup plus de livres que toi / J'en ai plus que toi.
- petit :Au comparatif de supériorité : On peut dire moindre (dans le sens d'une intensité) ou plus petit... que (dans les
autres sens)
EX: Ta douleur est moindre que la sienne.
Il est plus petit que toi.
La nouvelle policière
page 156
Le roman policier est un roman organisé autour de l’élucidation d’un crime, qui peut
être de
natures diverses : meurtre, suicide, viol, cambriolage, etc. En général, il suit le
déroulement
de l’enquête et l’enquêteur, qui peut être un professionnel ou non,
est le personnage
principal. D’une certaine manière, dans un roman policier, il y a
donc deux histoires : celle qui
a mené au crime et qu’il faut reconstituer et celle de l’enquête que
le lecteur suit pas à pas.
Dans les années soixante-dix apparaît le terme de « polar » formé
à partir de la base du mot
« policier » et d’un suffixe argotique. Son usage se généralise
rapidement mais son emploi
est ambigu : utilisé parfois pour désigner tout type de récit
policier, il renvoie parfois
spécifiquement à la catégorie plus restreinte des romans noirs qui
apparaissent à partir des
années soixante.
lisez la nouvelle policière p:156 parcours/séquences d'apprentissage du français