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Nanomatériaux
et nanotechnologies :
quel nanomonde
pour le futur ?
1 Nanomatériaux
et nanotechnologies
Définition : un « nano-
1.1. Échelle de taille matériau » est constitué
et définitions1 d’objets - des nanoparti-
cules, des nanofibres, des
Afin de préciser ce que l’on nanotubes, des couches
entend par nanomatériaux, minces - dont au moins
nous présentons ici une échelle une dimension est infé-
de dimensions d’objets, non pas rieure à 100 nanomètres
en mètres ou en centimètres, – donc en dessous de la
mais en nanomètres (Figure 1). taille moyenne d’un virus.
Le nanomètre, c’est l’échelle Quant aux « nanotechno-
des petites molécules comme logies », ce sont les tech-
des médicaments (par exemple niques qui permettent de
l’ibuprofène), le dixième de fabriquer, de manipuler et
nanomètre est l’échelle de de caractériser la matière
à l’échelle nanométrique.
1. www.ipcms.unistra.fr
Chimie, nanomatériaux, nanotechnologies
Figure 1
Échelle de taille en nanomètres comparant les nanostructures à des objets plus communs.
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
0
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
Figure 2
L’évolution du nombre annuel de publications scientifiques comprenant le mot « Nanotechnology » depuis 1993
jusqu’à nos jours montre l’essor fulgurant du domaine.
Source : Web of Science.
Figure 3
Distribution des publications sur les nanotechnologies depuis les trente dernières années selon les grands
domaines scientifiques qui sont extrêmement variés.
Point de fusion
la taille des agrégats d’or vers
1300
T(°k) du composé massif des tailles de l’ordre du nano-
Au macro
mètre, la température de fusion
1000 Tf = 1064 °C s’abaisse jusqu’à environ 500 °C.
Au nano La Figure 6 représente une
500 Tf 500 °C éprouvette de traction 3 en
Taille (Å)
300 cuivre. Ce morceau de cuivre
0 50 100 150 200
est constitué de petits grains de
Figure 6
métaux « collés » les uns aux
Figure 5 Une éprouvette de traction autres (Figure 7). Selon la taille
en cuivre, instrument de mesure de ces grains, les propriétés
Température de fusion de l’or en des propriétés thermoplastiques
fonction de la taille de l’agrégat. mécaniques vont considérable-
d’un matériau, ici son élasticité.
La diminution de la taille cause ment varier. Avec des grains de
une forte baisse de la température l’ordre de quelques dizaines de
de fusion du matériau. L’Angström Cela a des conséquences
est un dixième de nanomètre. majeures, notamment sur les
Source : d’après Buffat P., propriétés physico-chimiques 3. Éprouvette de traction : objet
J.-P. Borel. (1976). Size effect (Figure 5). Par exemple, l’or utilisé pour connaître les pro-
on the melting temperature of priétés mécaniques du matériau
massif a une température de
gold particles. Physical Reviews, qui le constitue, par exemple en
A13(6) : 2287-2298. fusion dépassant les 1 000 °C le soumettant à une traction, une
(1273 K), mais si on diminue compression ou une torsion.
Figure 7
La microscopie électronique
permet de voir qu’un morceau de
métal est un assemblage de petits
grains de ce métal.
32
Nanomatériaux et nanotechnologies : quel nanomonde pour le futur ?
nanomètres, on a des propriétés un système où des particules 400
de plasticité4 tout à fait remar- d’argile sont dispersées dans le 350
nCu
Cuivre nanocristallin
quables (Figure 8) que n’auront polymère, plus ou moins mélan- 300
Contrainte (MPa)
pas des éprouvettes fabriquées gées, avec des contacts plus ou 250
avec un métal où les grains sont moins intimes entre polymère et 200
Figure 10 B
A
A) Le graphite est une superposition
de feuillets de carbone dans
lesquels les atomes s’organisent
en hexagones ; B) le diamant est
un cristal d’atomes de carbone.
Sa structure est dite cubique
à faces centrées avec occupation
d’un site tétraédrique sur deux.
Figure 11
On peut, à partir d’un feuillet
de graphène, recréer toutes
les nanostructures de carbone :
le fullerène est un assemblage
d’atomes de carbone ressemblant
à un ballon de football ;
un nanotube de carbone issu
de l’enroulement d’un feuillet ;
le graphite par empilement
de feuillets.
Source : avec l’autorisation de
Materials Today,vol. 6, n°7/8,
juil/août 2013.
34
Nanomatériaux et nanotechnologies : quel nanomonde pour le futur ?
au « graphène », constitué de photovoltaïques. Les proprié-
feuillets isolés issus du graphite. tés thermiques des nanotubes
Pour s’y retrouver, on peut de carbone, alliées à leur très
imaginer que l’on part d’un forte conductivité thermique,
feuillet unique de carbone permettent de les incorporer
graphène (Figure 11). Si on dans des composites fluides,
en replie un petit morceau on pour faire des fluides calori-
va trouver une boule formant fiques11, liquides de refroidisse-
un fullerène de 60 atomes de ment, échangeurs de chaleur12.
carbone (C60). On peut aussi Le carbone sous forme de gra-
replier le petit morceau de ce phène fait lui aussi l’objet de
ruban pour faire un nanotube beaucoup d’études et de projets.
de carbone, monofeuillet. On On l’introduit de plus en plus
peut aussi avoir des nanotubes souvent comme charge dans
à plusieurs feuillets. Enfin, si les polymères parce qu’il y a à la
on empile tous ces feuillets, on fois des propriétés électriques
obtient le graphite, bien connu. intéressantes et qu’il présente
une transparence, conjonc-
tion intéressante pour certains
2.2. Propriétés physiques matériaux de structure. On va le
et chimiques
retrouver dans les connecteurs
des nanostructures
pour systèmes électroniques,
de carbone
des systèmes électroméca-
Le nanotube de carbone a des niques et systèmes de diodes
propriétés mécaniques remar- électroluminescentes13. Ce sont
quables : il est cent fois plus des nanostructures lamellaires
résistant que l’acier et six fois donc on peut assez facilement,
plus léger ! Quand on fabrique selon leur mode de fabrica-
des nanocomposites avec ces tion, les mettre sous forme de
nanotubes de carbone, on obtient films transparents et créer des
des systèmes aux propriétés écrans performants : écrans
mécaniques très spéciales per- souples, écrans électrolumi-
mettant par exemple des appli- nescents et flexibles.
cations très critiques : dans les Les nanocarbones se retrouvent
structures aérospatiales, les aussi pour fabriquer des encres
vêtements de protection, les conductrices, des électrodes,
raquettes de tennis, etc. des systèmes de transistors de
Les nanotubes ont aussi des taille micrométrique pour faire
propriétés électriques remar- des mémoires, ou des semi-
quables – une très forte conduc- conducteurs spécifiques pour
tivité électrique – qui en font les appareils électroniques
des matériaux très performants grand public.
pour les électrodes dans les
batteries, dans les piles à com- 11. Fluide calorifique : fluide
bustibles10, dans les cellules chargé de transporter la chaleur.
12. Échangeur de chaleur : disposi-
tif transférant l’énergie thermique
10. Pile à combustible : pile dans d’un fluide vers un autre sans les
laquelle le courant est généré par mélanger.
l’oxydation d’un combustible réduc- 13. Diode électroluminescente :
teur (exemple : H2) sur une élec- dispositif qui émet de la lumière
trode et la réduction d’un oxydant lorsqu’il est parcouru par un cou-
(exemple : O2) sur l’autre électrode. rant. 35
Chimie, nanomatériaux, nanotechnologies
Figure 12
Les domaines d’utilisation du graphène sont très nombreux, les principaux étant l’électronique et les polymères
composites.
Source : reproduit de Mittal G. et coll. (2015). A review on carbon nanotubes and graphene as fillers in
reinforced polymer nanocomposites. Journal of Industrial and Engineering Chemistry, 21 : 11-25 (fig 5).
Champ électrique
Onde
avec une lumière dont lumineuse
Figure 15
Les effets optiques
des nanoparticules sont exploités
depuis des siècles, souvent sans
le savoir, comme ici avec cette
coupe de la Rome antique
qui change de couleur quand
on l’éclaire de l’intérieur.
Source : Trustees of the British
Museum.
37
Chimie, nanomatériaux, nanotechnologies
Figure 16
Lorsqu’on dispose un film
de nanoparticules sur un écran,
on obtient des couleurs plus
profondes grâce aux propriétés
optiques de ces nanoparticules
qui permettent une meilleure
résolution spectrale.
Reproduit d’après http://
electronicdesign.com/displays/
will-quantum-dots-extend-lcd-s-
38 dominance.
Nanomatériaux et nanotechnologies : quel nanomonde pour le futur ?
16
b
Bande nanoparticule (et leur forme),
de valence
d
a la couleur émise varie et peut
ab*
Niveaux Taille parcourir tout le spectre du
a Exciton c Énergie vibratoire
(Paire électron-trou) du point zéro
discrets des nanoparticules visible.
de l’électron excité
b Bande interdite d Point zéro de l’énergie Taille des excitions
vibratoire du trou
Bandes de niveaux d’énergie
16. Bandes de valence et de conduction : dernière bande d’énergie remplie et première bande d’énergie vide
d’un électron. 39
Chimie, nanomatériaux, nanotechnologies
B C
Figure 19
Exemples d’installations
4 Fabrication
des nanomatériaux
de salles blanches (Figure 19A),
c’est-à-dire de salles où il n’y a
pas de poussières qui seraient
de laboratoire pour l’élaboration
4.1. Approche « top-down » : particulièrement nocives pour
de nanodispositifs par approche
top–down. A) La fabrication ces objets à très grandes sur-
présentation et outils utilisés
des nanomatériaux requiert faces relatives. L’élaboration
l’absence de toute poussière et Pour fabriquer les nanomaté- des matériaux en couches
se fait dans des salles blanches ; riaux (par exemple un semi- minces (Figure 19B) – couches
B) enceinte ultravide pour conducteur réduit aux tailles d’atomes, de métaux, d’oxydes
vaporisation de matériaux solides. nanométriques ou dispersé dans sur des épaisseurs de quelques
Une méthode pour fabriquer des
nanomatériaux est la croissance une matrice polymère), on dis- nanomètres ou dizaines de nano-
de couches minces qui consiste pose de deux approches. Dans mètres – se fait en général par
à bombarder un substrat avec l’approche dite « top-down », des voies physiques. Plus préci-
l’élément qu’on veut déposer ; du haut vers le bas, on prend sément, elle se fait par des tech-
C) banc d’expérience un gros morceau et on réduit niques d’ultravide qui consistent à
d’une opération de lithographie. bombarder une cible de l’élément
sa taille, c’est le domaine de la
Pour la création de circuits, qu’on veut déposer sur un subs-
on utilise surtout des méthodes miniaturisation des composants
de lithographie optique ou électroniques ; l’autre approche trat pour le vaporiser ; cela exige
électronique. consiste à construire la matière un environnement « ultravide ».
Source : Plateforme STNANO, à partir d’éléments, par exemple Pour réaliser des circuits, on
IPCMS. faire une réaction chimique puis dépose en fils ou empilements
stabiliser des nanoparticules de le revêtement fonctionnel. On
taille voulue ou encore construire traite celui-ci par lithogra-
des molécules avec des atomes phie17 (Figure 19C), soit des
définis et des propriétés définies.
La première approche, dite de 17. Lithographie : technique d’im-
miniaturisation, est actuellement pression utilisée en physique des
la plus répandue. matériaux ; elle peut utiliser un
faisceau d’électrons (lithographie
La fabrication des nanosystèmes électronique) ou un faisceau laser
40 fonctionnels exige l’installation (lithographie optique).
Nanomatériaux et nanotechnologies : quel nanomonde pour le futur ?
lithographies électroniques recherché (Figure 22) ; typi- Terminal
Porte oxyde
avec un faisceau d’électrons, quement, il s’agit d’un dépôt Terminal
de porte
Terminal
soit des lithographies optiques de métal sur un substrat d’une de vidange de source
avec des faisceaux laser. taille de l’ordre de quelques Métal
Negative tone
Figure 22
Les circuits créées par lithographie
ont une taille micrométrique
mais sont constitués de mêmes
éléments que les circuits
macroscopiques ; la résolution
atteinte par lithographie ne cesse
de diminuer et on est aujourd’hui
à moins de 10 nm. 41
Chimie, nanomatériaux, nanotechnologies
Milieu
conventionnel Magnétisation +
De nombreux grains Magnétisation -
aléatoires par bit
Îlot
magné-
Figure 24 tique
ell
es bit c à domaine
Les matériaux composant un Transition Pist n- unique
o
disque dur ont un moment magnétique
Cellule de bit de d es
né is- s
magnétique orienté différemment eg
enr es née
Pistes don
selon les zones, et cela permet grains tré
de don- Milieu modellé
de coder l’information en binaire : nées Simple grain pré-modelé
enregis-
1 lorsqu’il est vers le haut ou 0 trées
par bit
42 lorsqu’il est vers le bas. données
Nanomatériaux et nanotechnologies : quel nanomonde pour le futur ?
Figure 25
La miniaturisation permet
d’augmenter la densité
d’information stockée par
une même surface et on est
aujourd’hui à plus de 109 bits/cm².
Figure 26
La vitesse de lecture d’un disque
est extrêmement élevée, surtout
compte tenu de la distance entre
la tête de lecture et la surface
du disque, soit de l’ordre de 30 m/s
à une distance de 20 nm. 43
Chimie, nanomatériaux, nanotechnologies
102 32 GB (2MLC)
1st AFC media 16 GB (2MLC) magnétorésistifs.
100 % CGR 8 GB MR : magnéto-résistif ; GMR :
1st GMR head 4 GB Flash
10 « giant magneto-resistive ».
2 GB
60 % CGR
1 GB
Source : reproduit de Adv. Tribol.,
1st MR head vol. 2013, 2013.
1 512 MB
256 MB
64 MB
10-1
16 MB
10-2
1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020
Année de production
Figure 30
Le nouvel objectif concernant
les mémoires est de multiplier
par dix la capacité d’ici 2025
grâce l’assistance thermique
notamment.
Année
45
Chimie, nanomatériaux, nanotechnologies
Figure 31
Les caténanes et rotaxanes
sont des molécules comportant
des anneaux pouvant se
déplacer par des processus
électrochimiques.
Source : Org. Lett., 2002,
4(21) 3561-3564.
A Échelle macroscopique B
Z
Tension
de tunnel Atomes de la pointe
Direction
de balayage
UT y
x
Pointe de tungstène Courant IT
Atomes
Échantillon d’échantillonnage
Figure 33
Schéma de principe d’un microscope à effet tunnel. La microscopie à effet tunnel permet de cartographier
une surface en mesurant la valeur du courant tunnel entre la pointe et la surface ; B) on obtient des images de la
structure du matériau, comme ici le graphène.
Sources : d’après Woedtke S., Ph.D. thesis, Inst. f. Exp. u. Ang. Phys. der CAU Kiel, 2002 .
Existence humaine
Mesure la plus courte : 200 as
Cycle d’horloge Flash d’appareil photo Un mois
d’ordinateur Âge
Horloge atomique des pyramides
1 minute
10-18 10-15 10-12 10-9 10-6 10-3 100 103 106 109 1012 1015 1018
Temps (secondes)
Absorption
Transporteurs Réaction
Interactions Rotation chimique/
Vibration moléculaire transition
moléculaire de phase Âge de
Transfert l’Univers
Électron d’énergie
autour de au réseau
l’atome Mouvement
Précession des parois
de domaines
Ablation
Figure 35
L’étude des phénomènes physiques mis en jeu dans le domaine des nanotechnologies nécessite de pouvoir
explorer des temps très courts allant de 10-6 à 10-15 s.
48 Source : Valérie Halté. Université de Strasbourg, IPCMS.
Nanomatériaux et nanotechnologies : quel nanomonde pour le futur ?
des échelles de temps caracté- courts de quelques nanose-
ristique très courtes (Figure 35). condes à quelques dizaines d’at-
On peut aujourd’hui observer et tosecondes. On assiste vraiment
manipuler des molécules ou des à l’évolution des nanosciences
atomes. La tendance actuelle vers le domaine des sciences
est d’utiliser les interactions quantiques.
caractéristiques des atomes et La Commission Européenne
de leurs constituants (électrons, a lancé un vaste programme
noyaux) avec des champs exté- sur les technologies quan- Figure 36
rieurs (champ électrique, tiques (« Quantum Technologies
magnétique, lumière). Des outils Flagship in Europe »). Au cours La liste des domaines d’application
ont été développés pour sonder du XXe siècle, on a mené, avec des nanoparticules est très
longue et recouvre notamment
ces phénomènes ultra-rapides, des dispositifs comme des tran- l’énergie, la santé, l’agriculture et
en particulier les spectrosco- sistors, des microprocesseurs, l’électronique.
pies ultra-rapides utilisant des des scanners et des lasers, un Source : Adapté de Int. J.
sources lasers à pulses ultra développement technologique Nanotechnol., Vol. 6, Nos. 5/6, 2009.
49
Chimie, nanomatériaux, nanotechnologies
Figure 37
2000
Le nombre croissant 1800
de publications sur la toxicité 1600
des nanoparticules montre l’intérêt 1400
que la communauté scientifique 1200
porte à cette question. 100
800
600
400
200
0
2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
Figure 38
Tous les domaines scientifiques
sont concernés par la question de
la toxicité des nanoparticules.
50
Nanomatériaux et nanotechnologies : quel nanomonde pour le futur ?
aspect est abordé dans d’autres dépend en effet d’une quantité
chapitres de cet ouvrage. S’il y a de paramètres : que ce soit l’aire
un énorme effort de recherche de la nanoparticule, la surface,
dans le domaine des nano- la forme, le fait qu’elle soit
technologies et de leurs évo- encapsulée ou non, le fait que
lutions, il y a également un ce soit une nanoparticule d’un
énorme effort de recherche métal ou un oxyde – ce n’est pas
dans le domaine de la toxicité pareil si c’est de l’arsenic par
des nanoparticules (Figure 37). exemple ou de l’or – et de beau-
Ces recherches sont d’ailleurs coup d’autres facteurs comme
particulièrement pluridiscipli- le vieillissement, les modifi-
naires, car la toxicité des nano- cations suite aux usages des
particules est extrêmement nanoparticules. Ce domaine de
compliquée à appréhender, recherches, bien qu’activement
à fortiori à déterminer. Elle poursuivi, reste en devenir.
51