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ETUDE, Modélisation Et Commande D'un Onduleur À Trois Niveaux À Structure NPC
ETUDE, Modélisation Et Commande D'un Onduleur À Trois Niveaux À Structure NPC
Filière : Electrotechnique
Thème
Etude, Modélisation et commande d’un onduleur à trois
niveaux à structure NPC
Membres de jury :
Ont endurés.
A mes frères
A mes sœurs
A ma grande famille
Ismail
DEDICASES
Ainsi que
À mes frères
Âmes soeurs
Mohammed souleymene
Résumé
Durant ces dernières années, on vit la naissance de nouveaux convertisseurs de puissance multiniveaux
qui sont utilisés pour l’alimentation à fréquence variable des machines alternatives de forte puissance.
Plusieurs structures de ces convertisseurs multiniveaux ont été proposées. On peut citer : les onduleurs
multiniveaux à cellules imbriquées, les onduleurs multiniveaux à diodes flottantes et ceux à structure
NPC. Dans le cadre de notre travail, nous traitons une structure de convertisseurs multiniveaux :
onduleur de tension à trois niveaux à structure NPC (neutral point clamping). Ce dernier permet
d’augmenter la puissance délivrée à la charge grâce à sa topologie. Ainsi, il permet de générer une
tension la plus sinusoïdale possible, et d’améliorer le taux d’harmoniques grâce au nombre élevé de
niveaux de tension offert par la structure de ce nouveau convertisseur. L’utilisation de ce dernier dans
les domaines de haute tension et forte puissance permet de résoudre simultanément les difficultés
relatives à l’encombrement et à la commande des groupements d’onduleurs à deux niveaux
généralement utilisés dans ce type d’applications.
Abstract
In recent years, we have seen the birth of new multi-level power converters, which are used, for variable
frequency power supply of high power reciprocating machines. Several structures of these multilevel
converters have been proposed. We can cite multilevel inverters with nested cells, multilevel inverters
with floating diodes and those with NPC structure. Within the framework of our work, we deal with a
structure of multilevel converters: three-level voltage inverter with NPC structure (neutral point
clamping). The latter increases the power delivered to the load thanks to its topology. Thus, it makes it
possible to generate a voltage that is as sinusoidal as possible, and to improve the rate of harmonics
thanks to the high number of voltage levels offered by the structure of this new converter. The use of
the latter in high voltage and high power fields allows the simultaneous resolution of the congestion and
control difficulties of the two-level inverter groups generally used in this type of application.
ملخص
شهدنا والدة محوالت طاقة جديدة متعددة المستويات تُستخدم إلمداد طاقة التردد المتغير لآلالت الترددية عالية،في السنوات األخيرة
محوالت متعددة المستويات مع خاليا: يمكننا االستشهاد بما يلي. تم اقتراح العديد من الهياكل لهذه المحوالت متعددة المستويات.الطاقة
نتعامل مع هيكل من، في إطار عملنا.NPC ومحوالت متعددة المستويات ذات ثنائيات عائمة وتلك التي تحتوي على هيكل،متداخلة
هذا األخير يزيد من الطاقة التي يتم.) (لقط نقطة محايدةNPC عاكس جهد ثالثي المستويات مع هيكل:المحوالت متعددة المستويات
فإنه يجعل من الممكن توليد أكبر قدر ممكن من الجهد الجيبي وتحسين المعدل التوافقي، وبالتالي.تسليمها للحمل بفضل طوبولوجيتها
إن استخدام األخير في مجاالت الجهد العالي والطاقة العالية.بفضل العدد الكبير من مستويات الجهد التي يوفرها هيكل هذا المحول الجديد
يجعل من الممكن حل المشكالت المتعلقة بالحجم والتحكم في مجموعات العاكس ذات المستويين المستخدمة عمو ًما في هذا النوع من
.التطبيقات
Figure II. 1 Onduleur à niveaux multiples à deux (a), à trois (b) et à m niveaux (c) ................... 28
Figure II. 2 Convertisseur en cascade à N niveaux. ....................................................................... 29
Figure II. 3 Structure d’un convertisseur polygonal N niveaux .................................................... 30
Figure II. 4 Bras de convertisseur NPC à 3 niveaux ...................................................................... 31
Figure II. 5 Bras de convertisseur multicellulaire série à p+1 niveaux ......................................... 32
Figure II. 6 Convertisseur multicellulaire superposé Px2. ............................................................. 34
Figure II. 7 Convertisseur multicellulaire superposé 1x2. ............................................................. 35
Figure II. 8 Convertisseur multicellulaire superposé 1x2. ............................................................. 36
Figure II. 9 Convertisseur multicellulaire parallèle à P cellules de commutation. ....................... 37
Figure II. 10 Convertisseur multicellulaire parallèle à 1 cellule. .................................................. 38
k
Tables des notations et symboles
Ac L’amplitude de la porteuse
Am Amplitude de la référence
Fm La fréquence de la référence.
I Le courant mesuré
Sj L’état des interrupteurs Sj (j=a, b, c).
V0, V1, ….……, V7 Les vecteurs de tension à la sortie d’un onduleur classique
Vréf Le vecteur de référence
V La projection de vecteur de la tension de sortie sur l’axe
V La projection de vecteur de la tension de sortie sur l’axe
Y Numéro de secteur
L’angle instantané de vecteur de référence
Ce () Le couple électromagnétique en fonction de la vitesse à vide et en
charge
Van, Vbn, Vcn Les tensions simples aux bornes de la charge.
α L’angle d’amorçage
m L’indice de modulation
r Le coefficient de réglage
Ia Le courant statique
THDv Le facteur de distorsion des harmoniques de la tension de sortie.
THDi Le facteur de distorsion des harmoniques du courant de sortie.
I .1 Introduction ........................................................................................................................ 4
Conclusion ............................................................................................................................... 42
Introduction générale
Dans le domaine de l’électricité, l’électronique de puissance est un domaine vital touche
Plusieurs activités tel que le réseau électrique, le transport (urbain, ferroviaires,
maritime……), l’énergie renouvelable et l’industrie. Dans cette époque l’énergie est devenue
L'une des choses importantes dans la vie quotidienne de l’homme. Alors c’est devenu
Nécessaire d'améliorer les performances des dispositifs de l’électronique de puissance, cette
Dernière peut être contribue pour la bonification de signal électrique. [13]
Les convertisseurs électriques sont des dispositifs basés en principe sur les composants
Semi-conducteurs, ainsi que des éléments passifs comme les résistances et les condensateurs
Et les inductances. La combinaison entre elle permet de convertir la forme de signal électrique
Soit tension ou courant à autre forme cette conversion utiliser dans les activités industrielles
Actuellement. Ce qui nous donne quatre types de convertisseur soit :
DC/DC : hacheur qui permit de Converter le signal continue à le continue commandable.
DC/AC : onduleur qui permit de Converter le signal continue à l’alternative.
AC/DC : redresseur qui permit de Converter le signal alternatif à le continue.
AC/AC : gradateur qui permit de Converter le signal continue à le continue commandable.
Un onduleur est un convertisseur statique, assurant la conversion continue alternatif. Ces
Dernières années, des convertisseurs statiques sont de plus en plus exploités dans des
Applications diverses. Certaines d’entre elles exigent une alimentation électrique à haute
Tension, facilement réglable et ayant de bonnes performances spectrales. Des nouvelles
Techniques dites multiniveaux ainsi que des nouvelles topologies des convertisseurs ont été
Développées. Elles permettent de générer plusieurs niveaux de tension à la sortie du
Convertisseur. Le nombre de semi-conducteurs nécessaires à la réalisation de ces topologies
Augmente avec le nombre de niveaux désirés. [13]
Dans ce travail nous intéressons à ETUDE, Modélisation et commande d’un onduleur à
trois niveaux à structure NPC.
Le premier chapitre sera consacré à une étude détaillée des onduleurs classique leurs
principe de fonctionnement et leurs configuration.
Le deuxième chapitre sera consacré aux différentes structures et topologie de base
d’onduleur de tension multiniveaux ou nous avons donné leurs avantages et leurs inconvénients.
Pour le troisième chapitre le modèle mathématique de d’onduleur NPC.
En fin pour le dernier chapitre les différents stratèges de commande et l’application de
deux méthodes, la simulation d’onduleur NPC dans L’environnement
1
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
2
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
Chapitre I
Principe de fonctionnement et caractéristiques des
onduleurs classiques
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
I .1 Introduction
Les conversions DC/AC consiste à générer une ou plusieurs tensions(s) alternative(s), le
plus souvent sinusoïdale à partir d’une tension continue. Ceci permet principalement
d’alimenter des appareils adaptés aux tensions réseaux à partir de batteries ou de tensions
redressées, ou encore de piloter, par variation de fréquence, un moteur AC à vitesse variable.
Les circuits qui réalisent ces opérations sont appelés « onduleur ». [1]
4
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
5
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
Quand S1 - S2 sont fermés (On) et S3 - S 4 sont ouverts (Off) pour t1 < t < t2 on obtient une
alternance positive U(t) = Vdc comme la montre la figure (I.4)
K
Figure I. 4 Fonctionnement et signal de l'onduleur dans le 1er demi-cycle
Quand S1 - S2 sont ouvert (Off) et S 3 - S 4 sont fermés (On) pour t2 < t < t3 on
Obtient une alternance négative U(t) = -Vdc comme la montre la figure (I.5)
Figure I. 5 Fonctionnement et signal de l’onduleur deux niveaux dans le 2éme demis cycle
Pour obtenir le signal résultant sur la période complète qui est présentée sur la figure (I.6)
6
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
7
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
De même, pour l’onduleur de courant, les états des interrupteurs commandés nous permettent
de donner l’expression de id(t).
Si le courant d’entrée de l’onduleur est constant et égal à I, quelque soit U :
• Pour 0 < t < T/2 : les interrupteurs, k1, k2’ sont fermés, et K2, K1’ sont ouverts :
D’où: i = +I (I.1)
• Pour T/2 < t < T : les interrupteurs, k2, k1’ sont fermés, et K1, K2’ sont ouverts
8
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
D’où: i = -I (I.2)
La tension Ud(t) de la sortie est donc la tension U â l’entrée, elle dépend de la charge placée
dans le coté alternatif.
Dans ce cas; l’interrupteur est formé d’un semi-conducteur commandé à l’ouverture et la
fermeture, il n’a pas à être réversible en courant, alors on n’a pas besoin de diode mise en
parallèle.
I.5.2. Les Onduleurs (autonomes) de tension
Un onduleur de tension est un onduleur qui est alimenté par une source de tension continue
(source d’impédance interne négligeable), la tension « u »n’est pas affecté par les variations du
courant « i » qui la traverse, la source continue impose la tension à l’entrée de l’onduleur et
donc à sa sortie.
Le courant à la sortie « i’ » et donc le courant à l’entrée « i » dépendent de la charge placée du
côté alternatif [2].
Cette charge peut être quelconque à la seule condition qu’il ne s’agisse pas d’une autre source
de tension (capacité ou f. e. m alternative) directement branchée entre les bornes de sortie. Nous
présentons le principe des onduleurs de tension dans le cas où la sortie est monophasée et
utilisons l’onduleur en pont à quatre interrupteurs : K1, K2, K1’ et K2’.
Les états des interrupteurs commandés nous permettent de donner l’expression de Ud (t) comme
suit:
Si la tension d’entrée de l’onduleur est constant et égal à U, quelque soit I on a :
• Pour 0 < t < T/2 : les interrupteurs, k1, k2’ sont fermés, et K2, K1’ sont ouverts :
D’où: u= +U (I.3)
• Pour T/2 < t < T : les interrupteurs, k2, k1’ sont fermés, et K1, K2’ sont ouverts :
9
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
D’où: u= -U (I.4)
Le courant de la sortie est donc le courant I à l’entrée, il dépend de la charge placée du coté
alternative. Notant que les interrupteurs de l’onduleur ; Figure I.10 sont formés par la mise en
parallèle d’un semi-conducteur Ti commandé à l’ouverture et à la fermeture et d’une diode Di.
Cette dernière assure la continuité de courant permettant ainsi la conduction d’un courant
négatif dans le cas où le courant est déphasé par rapport à la tension de sortie.
I.6 Choix des interrupteurs
Les composants de l’électronique de puissances (interrupteurs) sont déterminés par les
niveaux de la puissance et la fréquence de commutation. En règle générale, plus les composants
sont rapides, plus la puissance commutée est faible et inversement. À titre indicatif, les
transistors MOSFET sont considérés comme des composants très rapides, mais de puissance
relativement faible. [3]
Les transistors bipolaires sont moins rapides que les transistors MOSFET mais davantage
plus puissants (quelques kHz à une dizaine de kW). Les transistors IGBT sont des composants
de gamme standard (jusqu'à 20 kHz à une des dizaines de kW). Les thyristors GTO
commutent très lentement les grandes puissances. Ces composants sus indiqués sont du type
command able à l’ouverture et à la fermeture; ce qui n’est pas le cas pour le thyristor classique
Figure (I.9).
10
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
Il est souvent appelé onduleur Push pull, il ne nécessite que deux interrupteurs et un
transformateur à point milieu du coté source d'alimentation. [5]
➢ Montage en demi-pont
Dans ce type de montage figure (I.12), on fait l’hypothèse que la capacité «C » des deux
condensateurs, est suffisamment grande pour que l’on puisse considérer qu’en régime
permanent la tension à leur bornes reste toujours égale à E/2. [4]
11
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
➢ Montage en pont
Il est constitué de deux cellules de commutation et la charge est connectée entre les sorties
S1 et S2 de chacune des deux cellules figure (I.13). La tension de sortie est donc la différence
entre les tensions élémentaires vs1et v s2 de chaque cellule. [4]
L’intérêt des montages en pont ou en demi-pont réside dans l’utilisation d’une seule source
de tension E.
La diode parallèle est utilisée quand le courant dans le commutateur est négatif. La diode
inverse est décentrée quand le courant est positif dans le commutateur.
I.7.2 Onduleur triphasé
L’onduleur triphasé en pont est constitué de trois cellules de commutation (figure (I.14)).
On retrouve évidemment une structure différentielle dans laquelle les tensions triphasées sont
obtenues de façon composée sur les trois bornes de sortie. [4]
12
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
L’onduleur triphasé doit évidemment, en régime normal, délivrer un système de tension dont
les composantes fondamentales forment un système équilibré. [4]
13
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
Avec cette commande, quel que soit les courants circulants, les interrupteurs imposent les
tensions suivantes
• Tension entre a, b, c et 0 (neutre) :
Si la charge est équilibrée et couplée en étoile: la somme des courants de ligne est nulle,
ce qui implique que la somme des tensions simples est égale a zéro, donc:
Van + Vbn + Vcn =0 (I.11)
A partir des relations précédentes, on tire:
Van = 1/3[2 ( Va – V0 ) – ( Vb – V0 ) – ( Vc – V0 )]
Vbn = 1/3[2 ( Vb – V0 ) – ( Va – V0 ) – ( Vc – V0 )] (I.12)
Van = 1/3[2 ( Vc – V0 ) – ( Va – V0 ) – ( Vb – V0 )]
Vn - V0= 1/3[2 ( Va – V0 ) + ( Vb – V0 ) + ( Vc – V0 )]
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Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
De ces tensions simples, on déduit les tensions composées entre les bornes de sortie de
l’onduleur, tel que :
Les courants dans les interrupteurs se déduisent des courants de sortie ia, ib et ic tel que :
Ik1 = ia ik1’ = 0 Quand k1 est ferme
Ik1 = 0 ik1’ = - ia Quand k1‘est ferme
Ik1 = ib ik1’ = 0 Quand k2 est ferme (I.15)
Ik1 = 0 ik1’ = -ib Quand k2‘ est ferme
Ik1 = ic ik1’ = 0 Quand k3 est ferme
Ik1 = 0 ik1’ = -ic Quand k3’ est ferme
Et le courant fourni par la source i est donnée par :
ik = ik1 + ik2 + ik3 (I.16)
En considérant alors, les états possibles des interrupteurs, on peut établir le tableau suivant
décrivant ainsi ; les tensions simples et composés, les courants dans les interrupteurs et le
courant d’entrée i correspondant à chaque état de commutation :
15
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
Tableau I. 2 Les tensions et les courants correspondants à chaque état de commutation de l’onduleur
En tenant compte du Tableau (I.1), La Figure (I.14) donne un exemple du tracé des formes
d’ondes des tensions et des courants obtenus pour une charge RL :
Figure I. 15 Les Formes d’onde des tensions et des courants pour un onduleur de tension triphasé
avec la charge RL montée en étoile (commande 180°)
16
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
Les tensions de sortie composées Vab , Vbc et Vca sont pour valeur efficace :
√2
Veff (comp) = U
3
2) Courant d’entrée
Le courant d’entrée a une fréquence égale à six fois celle des grandeurs de sortie. Lors du débit
sur une charge inductive, il a comme expression :
π
0 < wt < 3 i = ib = - I√2 sin(wt - 2π/3 – ϕ)
17
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
- La valeur moyenne :
1±cos (ϕ)
I T1moy =I√2 2π
• Le courant dans la diode commandé D1, par exemple, a pour expression lors du débit sur
charge inductive :
D’où :
- Sa valeur maximale :
I√2 sin (ϕ) pour 0 < wt < π/2
I D1max = ou (I.22)
I√2 pour π/2 < wt < π
- Sa valeur moyenne :
1−cos (ϕ)
I D1moy =I√2 2π
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Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
Les tensions maximales aux bornes des interrupteurs sont comme suit :
V Tmax = –V Dmax = U
I.8 Les type de commande des onduleurs
I.8.1 Commande plein onde 180°
• La commande de chaque demi-pont est symétrique.
• Les commandes des demis ponts sont décalées de T/3 l'une par rapport à l'autre.
• Les interrupteurs K et K4 , K2 et K5 , K3 et K6 doivent être complémentaires deux à deux.
L’ouverture et la fermeture des six interrupteurs déterminent six intervalles distincts. Durant
chaque période des grandeurs de sortie. [5]
La figure (I.16) montre l’état des interrupteurs K1 , K2 , K3 de l’onduleur triphasé.
19
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
20
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
22
Chapitre I : Principe de fonctionnement et caractéristiques des onduleurs classiques
I.11 CONCLUSION :
Dans ce chapitre, nous avons présenté une définition générale sur les onduleurs
classique, son fonctionnement, leurs applications…
Malgré leurs nombreux avantages, les onduleurs conventionnels présentent certains
inconvénients tels que :
• L'utilisation est limitée aux applications de faible et moyenne puissance uniquement ;
• La forme du signal de sortie n'est pas sinusoïdale, ce qui provoque une élévation des
harmoniques.
Pour surmonter ces problèmes, un nouveau type d'onduleur a été introduit ; l'onduleur à
multiniveaux niveaux. Ce type d'onduleur présente plusieurs avantages que nous aborderons
dans le chapitre suivant.
23
Chapitre II
Les onduleurs multi-niveaux
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
II.1 INTRODUCTION
➢ La qualité d’onde : les convertisseurs multiniveaux peuvent non seulement générer les
tensions de sortie avec une distorsion très faible, mais peut aussi réduire le dV/dt
souligne, donc certains problèmes de compatibilité électromagnétique (CEM) peuvent
être réduits.
➢ La tension de mode commun : les convertisseurs multiniveaux produisent une tension
de mode commun plus réduite, donc une durée de vie des moteurs plus importante quand
ils sont utilisés pour les entraînements électriques. En outre, la tension de mode commun
peut être éliminée en utilisant des stratégies de modulation avancées telles que celle
proposée dans.
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
➢ Courant d’entrée : les convertisseurs multiniveaux peuvent tirer un courant d'entrée avec
une faible distorsion.
➢ Fréquence de découpage : les convertisseurs multiniveaux peuvent fonctionner à la fois
à la fréquence fondamentale et à une fréquence de découpage élevée (MLI).
Il convient de noter qu’une faible fréquence de commutation signifie généralement des pertes
réduites, donc un gain plus élevé dans le rendement du convertisseur.
La valeur limitée de la tension de blocage des interrupteurs réalisables jusqu’à présent est
à la base du développement des onduleurs multiniveaux. Cette valeur limite est repoussée au fil
de l’amélioration des techniques de réalisation, mais elle est toujours inférieure à une dizaine
de kV, et ne devrait franchir cette limite qu’avec l’avènement de nouvelles technologies. Cette
tension est inférieure à la tension de service des équipements haute tension. Pour aller au-delà
de ces limitations, nous disposons de deux possibilités : [8]
3. La résolution obtenue est plus élevée، le convertisseur est capable de générer plus que
deux ou trois niveaux. Le réglage de la tension est plus fin, ce qui permet de réduire les
contraintes imposées à la charge qui subit sans cela une tension qui commute entre ses
deux valeurs maximales. La taille des filtres passifs parfois nécessaires pour limiter ces
sollicitations peut être réduite.
Dans le même temps, le système gagne une plus grande dynamique et cela permet un
réglage plus rapide.
4. La tension commutée est réduite à la valeur du pas du convertisseur, c’est-adire à la
valeur de tension bloquée par ses interrupteurs. Cela réduit d’autant les pertes par
commutation. D’autre part, la fréquence de pulsation de chacun de ses éléments est plus
basse que la fréquence de pulsation apparente de la tension appliquée à la charge. Cela
autorise une augmentation de cette fréquence de pulsation qui permet une réduction de
la dimension des filtres ou une amélioration de la qualité des signaux filtrés.
5. En terme de production، selon la topologie choisie، il est possible de réaliser un
convertisseur modulaire composé de modules identiques. Le nombre de modules peut
éventuellement être adapté à la tension de service du convertisseur.
6. Moyennant un accroissement de complexité et de coût, il est imaginable d’avoir des
modules redondants permettant la poursuite du fonctionnement du convertisseur en cas
de défaillance de modules [8]. Il ne faut toutefois pas trop s’enthousiasmer sur le gain
possible en termes de fiabilité, car l’augmentation de complexité va généralement de
pair avec la diminution de la fiabilité. En effet, le nombre de défaillances possibles
augmente considérablement, il est donc difficile de prévoir ce qui va se passer suite à la
défaillance d’un ou de plusieurs modules. Prévoir les moyens de maîtriser la situation
dans tous les cas de figure possibles est théoriquement possible, mais cela représente un
sérieux défi.
Du point de vue des performances, il est donc intéressant d’utiliser des convertisseurs
multiniveaux, même lorsqu’une structure simple est réalisable sans l’aide de macro-
interrupteurs.
L’attrait des convertisseurs multiniveaux est toutefois limité par quelques inconvénients.
La commande est beaucoup plus complexe et les techniques sont encore peu répandues dans
l’industrie. Sauf lorsqu’on prévoit des modules redondants, l’accroissement de la complexité
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
du système entraîne une diminution de sa fiabilité. Même à nombre de composants égal, ces
convertisseurs sont plus coûteux.
Figure II. 1 Onduleur à niveaux multiples à deux (a), à trois (b) et à m niveaux (c)
En général, les convertisseurs multiniveaux peuvent être vus comme des synthétiseurs
de tension, dans lesquels la tension de sortie est synthétisée à partir de plusieurs niveaux de
tension discrets.
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
Il existe une autre structure appelée « structure polygonale » qui est obtenue par la
connexion en série de plusieurs ponts monophasés alimentés par la même source de tension
continue E comme présenté sur la (figure II.3). Il faut noter que cette structure utilise des
transformateurs d’isolement à la sortie de chaque pont pour assurer la connexion entre les
sorties alternatives de chaque pont. [9]
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
Il est à noter, cependant, que ces deux structures présentent un coût de réalisation et un
volume important. Ces deux inconvénients diminuent leurs compétitivités sur le marché. En
effet, la génération d’une tension de sortie de N niveaux nécessite l’utilisation de (N-1)/2 ponts
monophasés pour chaque bras. Chaque pont doit être dimensionné afin de supporter le courant
de charge et une tension continue égale à la valeur maximale de la tension de sortie du bras,
divisée par N (ceci est valable dans le cas des onduleurs polygonaux pour un rapport de
transformation unitaire).
La plus ancienne, et appeler convertisseur « clampé » par le neutre (figure II.4). Dans
cette structure, des diodes servent à répartir la tension d’alimentation sur les composants. Elles
sont reliées au point milieu capacitif. Comme on peut avoir une commande asynchrone sur les
commutateurs, on peut obtenir des niveaux de tensions de sortie différents selon l’état des
interrupteurs. Sur le (tableau II.1) on montre la configuration des interrupteurs pour les 3
niveaux de sortie. Dans ce tableau on assume une commande complémentaire des interrupteurs.
[10]
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
Cette structure originale s’est développée au début des années 90 par des chercheurs
français, elle est basée sur l’association des cellules élémentaires de commutation. Elle permet
la mise en série de plusieurs semi-conducteurs de puissance sans qu’il y ait de problèmes de
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
répartition de la tension d’entrée sur les semi-conducteurs mis en série. Cela permet le
fonctionnement avec des tensions d’alimentation élevées tandis que les semi-conducteurs
associés ont une tenue en tension plus petit que la tension d’alimentation. [10]
D’autre part, dans ce type de structure la synthèse de la forme d’onde de sortie est plus flexible
que dans la structure NPC. En générale les niveaux de tensions, autres que 0/E, on dispose de
plusieurs états pour y aboutir. Le tableau (1I.2) montre les différents états d’un convertisseur
multicellulaire série à 4 niveaux. Ici, il faut rappeler que les interrupteurs d’une cellule de
commutation sont commandés d’une façon complémentaire.
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
En générale, dans cette structure multicellulaire on retrouve les avantages des convertisseurs
multiniveaux par rapport à une structure classique à 2-niveaux, à savoir :
✓ Amélioration de la forme d’onde de sortie, étant donné qu’elle peut se former à partir
d’échelons de tension de petite taille.
✓ possibilité de fonctionner avec des tensions d’alimentations élevées, puisque la
répartition équilibrée de la tension d’entrée entre les différents interrupteurs est assurée.
✓ plus de flexibilité pour obtenir des différents niveaux de tension (par rapport à la
structure NPC).
✓ Elle nécessite d’un grand nombre de condensateurs, notamment pour une configuration
triphasée. Il faut aussi remarquer que les tensions de fonctionnement des condensateurs
sont différentes selon la position dans la « cellule multiniveaux » (coût, poids,
assemblage…)
✓ La commande du convertisseur peut devenir compliquée afin d’équilibrer la tension de
chaque condensateur. Mais il faut aussi remarquer que pour une configuration triphasée
la commande de chaque bras, en ce qui concerne l’équilibrage de la tension des
condensateurs, peut se faire de façon indépendante, ce qui réduit la complexité de la
commande et le rend plus flexible.
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
Le convertisseur multicellulaire superposé (SMC) est apparu au début des années 2000. Il
est constitué de n étages. Chaque étage est formé par la connexion en séries de P cellules de
commutation séparées entre elles de P-1 condensateurs flottants (Figure II.6). Un convertisseur
multicellulaire superposé de n étages et de P cellules est noté SMC Pxn. Ce convertisseur
permet de générer (Pxn)+1 niveaux. [9]
Toutes les configurations possibles du convertisseur SMC 1x2 sont représentées sur la
figure ( II.8) Les interrupteurs S1 et S2, de même que S5 et S6, peuvent être considérés comme
un seul interrupteur du point de vue de la circulation du courant. Les switchs S1 et S3
(respectivement S4 et S5) sont commandés de manière complémentaire :
La structure 3 niveaux est toutefois un peu particulière, car elle ne contient aucun condensateur
flottant et ne possède pas de redondances au niveau de la commande pour l’obtention des
niveaux de tension en sortie.
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
Le convertisseur multicellulaire parallèle est apparu au début des années 1990. Cette
structure repose sur une association de P cellules de commutation interconnectées par
l’intermédiaire d’inductances indépendantes, appelées aussi inductances de liaison. Cette
topologie permet de diminuer les contraintes en courant sur les interrupteurs d’électronique de
puissance car chaque cellule est sous une contrainte qui est égale à IE/P puisque les cellules sont
connectées en parallèle. La figure (II.9) représente un convertisseur multicellulaire parallèle de
P cellules de commutation. [9]
On peut trouver dans la littérature des descriptions intéressantes des trois topologies de
base, avec leurs avantages et inconvénients, comme celle offerte par Lai et Peng dans ou par
Shakwek et Lewis dans. Le tableau (II.4) montre, de manière résumée, les principales
caractéristiques des trois topologies multiniveaux de base pour un convertisseur de (m) niveaux.
La sélection de la topologie multiniveaux la plus adéquate pour chaque application n'est pas
évidente, jusqu'à présent c'est un défi non résolu dans la littérature. [11]
L’onduleur en pont est ajouté à la liste comme base de comparaison : m transistors sont
mis en série pour former les macro-interrupteurs utilisés. Pour le cas le plus simple permettant
d’obtenir 3 niveaux par branche, nous obtenons.
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
3niveaux :
topologies M T D C N NE
NPC 2 4 6 2 3 3
𝑏
CELLULES 2 4 4 1 3 4
IMBRIQUE
CASCADE 2 4 4 1 3 3
PONT SIMPL 2 4 4 0 2 2
5 niveaux :
topologies M T D C N NE
NPC 4 8 20 4 5 5
𝑏
CELLULES 4 8 8 3 5 16
IMBRIQUE
CASCADE 4 8 8 2 5 9
PONT SIMPL 4 8 8 0 2 2
7 niveaux :
topologies M T D C n NE
NPC 6 12 56 6 7 7
𝑏
CELLULES 6 12 12 6 7 64
IMBRIQUE
CASCADE 6 12 12 3 7 27
PONT SIMPL 6 12 12 0 2 2
avec :
–T : le nombre de transistors,
–D : le nombre de diodes,
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
–C : le nombre de condensateurs,
Dans les applications industrielles, les machines électriques de moyenne et fortes puissances
nécessitent une alimentation à moyenne tension l’utilisation des convertisseurs multiniveaux
dans ce cas est aussi mieux adaptée. Dans de tels systèmes, les semi-conducteurs n’y supportent
qu’une faible tension, par rapport à celle exigée par la machine. La qualité de la tension en
termes d’harmonique est meilleure, réduisant ainsi les effets néfastes sur la durée de vie de la
machine et celle du réseau éventuel qui l’alimente. En plus à partir de cellules de petite tension
(comme des batteries, des piles à combustible ou des cellules photovoltaïques), il devient
possible d’alimenter une machine à moyenne tension. [12]
✓ Application dans le domaine des réseaux électriques, Parce qu’ils peuvent fournir une
moyenne ou une haute tension, les convertisseurs multiniveaux sont aussi adaptés pour
l’amélioration de la qualité de la tension des réseaux électriques, Notamment sur les
lignes de transmission de longue distance, il est souvent nécessaire de compenser la
puissance réactive. Lorsqu’ils sont contrôlés de façon adéquate, les convertisseurs
multiniveaux offrent dans ce cas, la possibilité de régler l’amplitude de la tension et son
déphasage, mais aussi l’impédance de la ligne de transmission. Ils peuvent donc jouer
le rôle de compensateurs statiques.
Chapitre II: les onduleurs multi-niveaux
Conclusion
III.1 Introduction:
La Première topologie a été initialement proposée par A. Nabac en 1981 pour la génération
de plusieurs niveaux de tension. [13]
Dans ce chapitre, Nous allons étudier en détail l’onduleur de tension à trois niveaux de
type NPC (structure et principe de fonctionnement), Dans le cadre de cette étude nous
établissons le modèle mathématique de l’onduleur à trois niveaux de tension de type NPC en
mode command able, en utilisant la notion de fonctions de connexion des interrupteurs et des
demi-bras.
L’ide de base de l’onduleur NPC est l’obtention d’une tension de sortie à trois niveaux par
la superposition de deux interrupteurs élémentaires alimentés chacun par une source de tension
continue distincte. [13]
L’onduleur triphasé à trois niveaux utilisé est constitué de trois bras et de deux sources
de tension continue. Chaque bras comporte quatre interrupteurs en série et deux diodes
médianes. Chaque interrupteur est composé d’un transistor et une diode montée en tête bêche.
Le point milieu de chaque bras est relié à une alimentation continue, de force
électromotrice (E). A l’aide d’un diviseur de tension capacitif formé par les condensateurs de
filtrage 𝐶1et 𝐶2de même capacité, on obtient deux sources secondaires de tension continue
délivrant chacune une demi-tension (E/2). Étant connectés entre eux en un point neutre noté o.
Ces derniers sont identiques de manière à éviter le déséquilibre de charge (C1 = C2 c’est-
àdireUc1 = Uc2).
Le point o est connecté avec les deux diodes médianes (DDK1, DDK2) .La figure (III.1) fournit
une représentation schématique de cet onduleur.
43
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
44
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
On doit réaliser une commande complémentaire des différents interrupteurs d’un même bras
de l’onduleur.
Il faut déterminer les valeurs que peut prendre la tension simple Vao entre la borne (a) de
la charge et le point neutre O.
Cette tension est entièrement définie par l’état (0 ou 1) des quatre interrupteurs Ka1, Ka2, Ka3 et
Ka4 du bras.
Sur les 24 =16 configurations possibles, seules trois configurations sont mises en œuvre. Toutes
les autres séquences ne sont pas fonctionnelles et sont donc à éviter. En effet, elles provoquent
soient des courts-circuits des sources de tension continue, soient elles provoquent la
déconnexion de la charge.
45
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
Ka1, Ka2 sont passants et Ka3 et Ka4 sont bloqués (Figure II.5) la valeur de tension simple Vao
est donnée par l’équation suivante :
Ka2, Ka3 sont passants et Ka1 et Ka4 sont bloqués (Figure III.5), le point a est relié directement
au point neutre 0. La tension simple Vao est nulle :
46
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
Vao = 0 (III.3)
Ka3, Ka4 sont passants et Ka1 et Ka2 sont bloqués (figure III.6), la valeur de tension simple Vao
est donnée par l’équation suivante :
47
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
Pour visualiser l’enchainement des configurations décrites ci-dessus, la (figure III.7) représente
les signaux de commande de chaque interrupteur, ainsi que la forme d’onde de la tension de
sortie Vao.
48
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
Figure III. 7 Forme d’onde de la tension de sortie d’un bras D’onduleur à trois niveaux de type
NPC
Un convertisseur statique est dit en mode commandable, si les transistors entre différentes
Configurations dépendent uniquement de la commande externe et non plus des commandes
internes. Nous supposerons dans la suite que cette condition est toujours vérifiée. Dans ces
conditions, on peut définir la notion de fonction de connexion. [13]
Pour un bras K de l’onduleur triphasé à trois niveaux, et en mode commandable, on définit les
trois commandes complémentaires comme suit :
̅̅̅̅ 2
BK1 = BK ̅̅̅̅ 3
BK1 = BK ̅̅̅̅ 4
BK1 = BK
(III.7)
̅̅̅̅ 4
BK3 = BK ̅̅̅̅ 4
BK2 = BK ̅̅̅̅ 3
BK2 = BK
49
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
1) Commande N° 1
BK3 = ̅̅̅̅
BK 4
Tableau III. 2La table logique correspondante à cette commande est définie comme suit :
2) Commande N°2
̅̅̅̅ 4
BK2 = BK
Tableau III. 3 La table logique correspondante à cette commande est définie comme suit :
50
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
3) Commande N°3
BK2 = ̅̅̅̅
BK 3
Tableau III. 4La table logique correspondante à cette commande est définie comme suit :
C’est cette commande qui va être adopté pour la modélisation de l’onduleur à trois niveaux.
51
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
b
FK1 est associé au demi-bras du haut (la paire (KK1, KK2)).
b
FK0 est associé au demi-bras du haut (la paire (KK3, KK4)).
➢ Tension simple aux bornes de chaque phase de la charge : Va, Vb, Vc;
➢ Tension entre le point milieu « i » de chaque bras de l’onduleur et le point neutre «o»
de l’alimentation continue de l’onduleur : Vao, Vbo, Vco;
➢ Charge triphasée équilibrée couplée en étoile.
a) Les potentiels Vio
Les potentiels des nœuds A, B, C de l’onduleur triphasé à trois niveaux par rapport au point
milieu M, s’expriment comme suit :
Va0 = F11 . F12 . UC1 – F13 . F14 .UC2 = (F11 . F12 – F13 . F14) . E/2
Vb0 = F21 . F22 . UC1 – F23 . F24 . UC2 = (F21 . F22 – F23 . F24) . E/2 ( III.10 )
Vc0 = F31 . F32 . UC1 – F33 . F34 . UC2 = (F31 . F32 – F33 . F34) . E/2
Pour l’onduleur triphasé à trois niveaux, les fonctions de connexions des demi-bras sont
définies selon les relations suivantes :
52
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
En traduisant ces fonctions de connexions des demis bras dans le système (III.10) on aboutit
à:
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
Va0 = 𝐹11 . UC1 – 𝐹10 . UC2 = (𝐹11 – 𝐹10 ) . E/2
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
Va0 = 𝐹21 . UC1 – 𝐹20 . UC2 = (𝐹21 – 𝐹20 ) . E/2 ( III.12 )
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
Va0 = 𝐹31 . UC1 – 𝐹30 . UC2 = (𝐹31 – 𝐹30 ) . E/2
b) Tensions de sorties
Le système d’équation (III-12) nous permet d’avoir les tensions de sortie de l’onduleur
à trois niveaux qui s’expriment en fonction des deux tensions d’entrées Uc1 et Uc2.
On peut considérer l’onduleur à trois niveaux comme étant l’association en série de deux
onduleurs à deux niveaux et chaque bras de l’un de ces onduleurs sera un demi-bras de
l’onduleur à trois niveaux.
Dans ces conditions, nous pourrons définir le modèle liant les fonctions des demi-bras et les
tensions aux bornes de la charge VA, VB, VC.
c) Tensions composées
Vab = VA0 - VB0 = (F11 . F12 – F21 . F22) . UC1 – (F13 . F14 – F23 .F24) . UC2
Vbc = VB0 - VC0 = (F21 . F22 – F31 . F32) .UC1 – (F21 . F24 – F33 . F34) . UC2 (III.13 )
Vac = Va0 - VC0 = (F31 . F32 – F11 . F12) . UC1 – (F33 . F34 – F13 . F14) . UC2
53
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
Vab = [(F11. F12 − F21. F22) − (F13. F14 − F23. F24)]. E/2
Vbc = [(F21. F22 − F31. F32) − (F23. F24 − F33. F34)]. E/2 (III.14)
Vac = [(F31. F32 – F11. F12) − (F33. F34 – F13. F14)]. E/2
Les différentes tensions composées de l’onduleur triphasé à trois niveaux s’expriment à l’aide
des fonctions des demi-bras comme suit :
d) Tensions simples
Les tensions simples de sorties de l’onduleur se déduisent en fonction des potentiels des neouds
par rapport au point milieu par la relation suivante :
𝑉𝑎 + 𝑉𝑏 + 𝑉𝑐 = 0 (III.17)
54
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
Va = 2 -1 -1 F11b – F10b
1
Vb =3 -1 2 -1 F11b – F10b E/2 (III.19)
Vc = -1 -1 2 F11b – F10b
e) Courants d’entrée
En utilisant les fonctions de connexion des interrupteurs pour trouver des courants
d’entrée continus (Id1, Id2, Id0) de l’onduleur à trois niveaux en fonctions des courants alternatifs
de la charge IA, IB, IC, s’expriment comme suit :
Le système (III.20) devient en remplaçant les fonctions de connexion des interrupteurs par les
fonctions de connexion de demi-bras :
Le courant Id0 s’exprime en fonction des courants d’entrées (Id1, Id2) et des courants de charges
IA, IB, IC par la relation :
55
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
𝑉𝐴
𝑉𝐵 𝑈𝐶1
𝑉𝐶 𝑈𝐶2
= [𝑁(𝑡)]. 𝐼𝑎 (III.26)
𝐼𝑑1
𝐼𝑑2 𝐼𝑏
[ 𝑐 ]
[ 𝐼𝑑0 ]
Avec
Avec l’introduction des expressions des tensions simples (III.12), on définit la matrice de
Conversion simple :
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
𝐹11 −𝐹21 −𝐹31 𝐹10 −𝐹20 −𝐹30
( 3
) ( 3
) 0 0 0
𝑏 −𝐹 𝑏 −𝐹 𝑏
𝐹11 𝑏 −𝐹 𝑏 −𝐹 𝑏
𝐹10
21 31 20 30
( 3
) ( 3
) 0 0 0
𝑏 −𝐹𝑏 −𝐹 𝑏 𝑏 −𝐹𝑏 −𝐹 𝑏
𝐹11 21 31 𝐹10 20 30
( ) ( ) 0 0 0
[𝑁(𝑡)]= 3 3
(III.27)
𝑏 𝑏 𝑏
0 0 𝐹11 𝐹21 𝐹31
𝑏 𝑏 𝑏
0 0 𝐹10 𝐹20 𝐹30
[ 0 0 𝑏 𝑏
(1 − 𝐹11 − 𝐹30 ) (1 −
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
𝐹21 𝐹20 ) (1 − 𝐹31 − 𝐹30 ) ]
56
Chapitre III : Modélisation d’un onduleur à trois niveaux à structure NPC
𝑉𝑎𝑏
𝑈𝐶1
𝑉𝑏𝑐
𝑈𝐶2
𝑉𝑐𝑎
= [𝑀(𝑡)]. 𝐼𝑎 (III.28)
𝐼𝑑1
𝐼𝑏
𝐼𝑑2
[ 𝐼𝐶 ]
[ 𝐼𝑑0 ]
Avec l’introduction des expressions des tensions composées (III.16), on définit la matrice de
conversion composée :
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
(𝐹11 − 𝐹21 ) − (𝐹10 − 𝐹20 ) 0 0 0
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
(𝐹21 − 𝐹31 ) − (𝐹20 − 𝐹30 ) 0 0 0
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
(𝐹31 − 𝐹11 ) − (𝐹30 − 𝐹10 ) 0 0 0
[𝑀(𝑡)]= 0 0 𝑏
𝐹11 𝑏
𝐹21 𝑏
𝐹31 (III.29)
𝑏 𝑏 𝑏
0 0 𝐹10 𝐹20 𝐹30
[ 0 0 𝑏 𝑏
(1 − 𝐹11 − 𝐹30 ) (1 −
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
𝐹21 𝐹20 ) (1 − 𝐹31 − 𝐹30 ) ]
III.3 CONCLUSION :
La structure NPC à trois niveaux est plus avantageux que l’onduleur à deux niveaux, il
est très utilisée, à cause de sa simplicité à mettre en œuvre et accessible pour les applications
envisagées avec les gammes de tension actuelle des semi-conducteurs. [13]
La forme des ondes de tension obtenu Vao, Vbo, Vco n’est pas sinusoïdale, elle est très
riche en harmonique. Pour les applications de basse et moyenne puissance les ondes de tension
rectangulaire ou en escalier sont acceptables. Mais pour les applications de forte puissance, les
ondes de faibles perturbations sont nécessaires, avec la disponibilité du semi-conducteur de
puissance. Les harmoniques peuvent être réduire à l’aide de technique MLI. [13]
Dans ce dernier chapitre, nous allons simuler un onduleur à trois niveaux NPC contrôlé par
un PWM sinusoïdal à porteuse unique et un PWM sinusoïdal à double onde.
57
Chapitre IV
Simulation et interprétation des résultats
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
À cause de la commutation des interrupteurs entre la valeur 0 et 1, les convertisseurs sont des
structures non linéaires. Les techniques de commandes peuvent être classifiées en deux groupes
: Les techniques de commande linéaire et les techniques de commande non linéaire.
Cette famille de contrôleurs est conçue pour les systèmes linéaires. Pour les systèmes non
linéaires comme les convertisseurs, elle peut être utilisée en linéarisant des boucles de
commande autour d’un point de fonctionnement. En conséquence de ce mode de commande
basé sur une linéarisation autour d’un ou de quelques points de fonctionnement, le contrôle peut
être perdu en cas de changement de paramètres de fonctionnement.
Pour les systèmes linéaires on utilisera des correcteurs linéaires, pour en citer quelques-
uns, le correcteur à avance ou à retard de phase, la commande par retour d’état linéaire, ou
encore les contrôleurs à minimum de critère quadratique, sont des régulateurs testés et
approuvés dans la commande des convertisseurs de puissance. Néanmoins, le régulateur
proportionnel intégral dérivé (PID) reste le contrôleur le plus utilisé de l’industrie. [14]
59
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
bien choisi, aura pour effet l’atteinte de la stabilité du système plus rapidement et la diminution
du dépassement, sinon il causera l’instabilité totale de la régulation. Ces trois composantes
seront combinées afin d’obtenir un compromis entre la précision, la stabilité et la rapidité de la
réponse.
Le régulateur à avance et/ou retard de phase est un régulateur simple conçu pour la correction
Des systèmes linéaires, mais il a tout de même été utilisé pour le contrôle des structures
d’électronique de puissance à plusieurs reprises. Ce compensateur peut avoir soit l’une des deux
actions (avance et retard de phase) soit les deux actions en même temps. Il est représenté de la
manière suivante :
1
C(s)= Kp +Ki 𝑠 + Kd s (IV.1)
1+𝑎𝑇𝑠
C(s)= K . (IV.2)
1+𝑇𝑠
1+𝑇𝑠
C(s)= K . 1+𝑏𝑇𝑠 (IV.3)
1+𝑎𝑇𝑠 1+T´𝑠
C(s)= K . . . 1+𝑏T´𝑠 (IV.4)
1+𝑇𝑠
L’équation (IV.2) représente un compensateur à avance de phase qui ressemble dans son
fonctionnement à un contrôleur PD ; L’équation (IV.3) représente un compensateur à retard de
phase dont le fonctionnement ressemble au fonctionnement d’un contrôleur PI ; Enfin
l’équation (IV.4) représente un compensateur à avance-retard de phase et dont l’effet se
rapproche de l’effet d’un contrôleur PID. Notons que a et b doivent toujours être strictement
supérieurs à 0.
60
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
À l’opposé des types de commandes linéaires, les commandes non linéaires prennent
en considération les non linéarités des convertisseurs. La plupart des techniques reposent sur la
théorie de stabilité de Lyapunov. Il existe deux techniques principales. La première technique
est la linéarisation exacte (connue en anglais sous le nom de «Feedback Linearization»). Elle
consiste à linéariser le système en compensant ses non linéarités, puis à lui appliquer une
commande linéaire. La linéarisation peut être appliquée de deux manières différentes, celle au
sens Entrée-Sortie et celle au sens Entrée-État. Le système étant linéarisé, des techniques de
régulation linéaire peuvent être utilisées efficacement. [14]
La deuxième technique est la commande par mode de glissement, c’est une commande à
structure variable (Variable Structure Controllers), basée également sur la théorie de stabilité
de Lyapunov. Sa conception consiste aux trois étapes suivantes:
Cette technique a l’avantage d’être simple et facile d’implémentation, elle est aussi
robuste face aux changements de paramètres. Cependant, elle a l’inconvénient de fonctionner
à un spectre de fréquences de commutation hautes, variables, et non contrôlable.
61
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
62
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
Faudrait idéalement appliquer au convertisseur. Le signal modulé est l’image du signal le plus
proche que le convertisseur est capable d’imposer grâce à sa structure.
La tension générée par la stratégie de la commande pleine onde à une forme rectangulaire, Sa
décomposition en série de Fourier à montrer que cette forme d’onde est riche en harmoniques.
[1]
Les tensions Vbc, Vca sont décalée par rapport à Vab respectivement de 120° et 240°.
63
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
▪ Caractéristique de la modulation
La modulation est dite synchrone si l’indice m est entier c.à.d. lorsque la fréquence du porteuse
fp est un entier multiple de la fréquence de l’onde de référence f. en modulation synchrone, si
l’indice de modulation m est impair le développement en série de Fourier de la tension de sortie
ne comporte alors que des harmoniques impairs. Si l’indice m est pair, on trouve la composante
continue ainsi que les harmoniques pairs et impairs. [14]
La modulation est dite asynchrone si l’indice m n’est pas entier, elle est utilisée pour des valeurs
suffisamment élevées. En modulation asynchrone, si le maximum de la référence correspond à
un pic de la porteuse, on dit que le calage est optimal et la tension bénéficie d’un double
symétrique par rapport au quart et milieu du période
64
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
Pour un onduleur triphasé à trois niveaux de type NPC, le signal de commande généré par
chacune des deux techniques.
Comme pour les onduleurs à deux niveaux, les signaux de commande des interrupteurs
de l’onduleur NPC sont obtenus à partir des intersections des trois signaux de référence
sinusoïdaux déphasés entre eux de 120°, de fréquence et d’amplitude Am, avec un signal
triangulaire d’amplitude Ac et de fréquence fc très superieur à fm .
La figure (IV.5) montre le principe de la technique MLI sinusoïdale naturelle utilisée pour
un onduleur triphasé à deux et trois niveaux de type NPC, La modulation de largeur
d’impulsion consiste à comparer le signal de référence avec un ensemble de porteuses (signal
triangulaire ou en dents de scie). Le nombre de porteuses est inférieur d’une unité par rapport
au nombre de niveaux souhaités. La comparaison permet de produire un signal modulé qui
servira à déterminer les signaux de gâchettes des interrupteurs.
65
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
Les méthodes de modulation PWM peuvent être classées par le type de l’agencement des
porteuses :
- Phase Disposition (PD) : Toutes les porteuses sont identiques en amplitude, en fréquence et
en phase. C’est la méthode MLI la plus utilisée vue la simplicité de son implémentation.
- Phase Opposition Disposition (POD) : Les porteuses de la partie négative sont en opposition
de phase avec ceux de la partie positive. Toutes les porteuses ont les mêmes fréquences et
amplitudes.
180° par rapport à ses adjacentes. Les fréquences et les amplitudes des porteuses sont égales.
- Phase Shifted (PS) : Chaque porteuse est déphasée de 90° par rapport à ses adjacentes. Comme
pour les précédents types, les fréquences et les amplitudes des porteuses sont identiques.
66
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
Cette stratégie est basée, dans son principe sur la modulation sinusoïdale naturelle.
Pour un onduleur à trois niveaux, elle recommande l’utilisation de deux signaux triangulaires
de même fréquence fc et de même amplitude Ac. Ces signaux triangulaires sont comparés,
pour chaque phase avec un signal de référence d’amplitude Am et de fréquence fm. C’est la
modulation sinusoïdale à double triangle.
67
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
La stratégie de la modulation vectorielle est proposée par « Der Broek & al, 1988 ». Elle
consiste à générer une séquence spécifiée des états de l’onduleur. La modulation vectorielle est
une modulation en temps réel. Elle utilise le fait qu’un vecteur peut représenter les trois tensions
d’un système triphasé de somme nulle.
Cette modulation est utilisée par les commandes modernes des machines à courant alternatif,
les tensions de référence sont les tensions désirées à la sortie de l’onduleur. Cette technique à
MLI est basée sur les principes suivants:
68
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
69
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
La modulation vectorielle traite donc, les signaux triphasés comme un tout. L’onduleur triphasé
à trois niveaux de tension ayant trois bras et trois configurations, il possède 33 =27 modes de
commutations possibles. Il peut donc générer 27 vecteurs différents de tension de sortie.
La représentation sur le plan (α, β) de ces 27 vecteurs est donnée par la figure (IV.11).
70
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
71
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
72
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
Avec :
Vref1: représente la variation de l’amplitude de l’onde de la référence.
Bk1: la commande des interrupteurs de l’onduleur.
Up1: représente la variation de l’amplitude de l’onde de la porteuse en haut.
Up2: représente la variation de l’amplitude de l’onde de la porteuse en bas.
Cette stratégie est caractérisée, comme la stratégie triangulo-sinusoïdale à une seule porteuse
par l’indice de modulation m et le taux de modulation r. les tensions de référence équilibrée
sont définies par le système d’équation (IV.7) suivant :
Vref1=Vm sin(𝜔𝑡 − 𝜑)
2𝜋
Vref2=Vm sin (𝜔𝑡 − 𝜑 − ) (IV.7)
3
4𝜋
Vref3=Vm sin (𝜔𝑡 − 𝜑 − )
3
73
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
74
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
75
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
L’algorithme de cette stratégie pour un bras K (K=a, b, c) peut se résumer par le système
d’équation (IV.8) suivant :
(|Vréf|≤Up)⇒ Bk1=1 et BK2=1
̅̅̅̅̅
𝐵𝐾3 = 𝐵 𝐾1
(|Vréf|>Up ) et (Vréf>0 )⇒ Bk1=1 et BK2=1avec { (IV.8)
̅̅̅̅̅
𝐵𝐾4 = 𝐵 𝐾2
Les tensions de référence de l’onduleur triphasé utilisé, qui permettent d’avoir une symétrie
triphasée équilibrée directe ou inverse, sont données par le système d’équations suivant:
Vref1=Vm sin(𝜔𝑡 − 𝜑)
2𝜋
Vref2=Vm sin (𝜔𝑡 − 𝜑 − ) (IV.9)
3
4𝜋
Vref3=Vm sin (𝜔𝑡 − 𝜑 − )
3
Avec:
Vref1: représente la variation de l’amplitude de l’onde de la référence.
Up: représente la variation de l’amplitude de l’onde de la porteuse.
Bk1: la commande des interrupteurs de l’onduleur.
76
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
Figure IV. 22 Onduleur NPC avec une commande MLI sinusoïdale classique
77
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
78
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
Pour une nette diminution du THD en augmente l’indice de modulation m jusqu'à m=40 et
le coefficient de réglage jusqu'à r = 0.9.
➢ Pour la MLI à une seule porteuse, on remarque que le THD du spectre harmonique de
la tension simple Va une bonne allure spectre harmonique.
➢ Pour améliorer le THD de l’onduleur à trois niveaux, on remplace la MLI sinusoïdale à
une seule porteuse par la MLI sinusoïdale à deux porteuses.
➢ Pour la tension simple Va et son spectre harmonique de l’onduleur à trois niveaux à
MLI sinusoïdale à deux porteuses, on constate que le taux de distorsion harmonique a
diminué par rapport à l’onduleur à trois niveaux à MLI sinusoïdale à une seule porteuse.
Pour m=40, la valeur de distorsion totale des harmoniques pour la tension simple Van est :
La qualité spectrale de l’onde de tension de sortie d’un onduleur de tension à trois niveaux de
type NPC commandé par la MLI sinusoïdale à deux porteuses unipolaires est la meilleure par
rapport à celle MLI sinusoïdale à un seul porteur.
79
Chapitre IV: Simulation et interprétation des résultats
IV.9 Conclusion
Dans ce dernier chapitre, on a simulé l’onduleur de tension à trois niveaux de type NPC
contrôlé par la MLI sinusoïdale à une seule porteuse, et la MLI sinusoïdale à deux porteuses.
On a démontré que la MLI sinusoïdale à deux porteuses appliqué à l’onduleur à trois niveaux à
une meilleure distorsion harmonique par rapport à celle de la MLI sinusoïdale à une seule
porteuse. Ce travail a été orienté vers une étude comparative de point de vue (THDv, THDi)
entre deux stratégies de commande différentes. Aussi. L’étude a montré que la commande MLI
sinusoïdale à deux porteuses donne une meilleure performance au niveau du TDH par contre
elle présente l’inconvénient d’un spectre de tension très riche en harmoniques d’ordre inférieur.
D’un autre côté, l’onduleur NPC à trois-niveaux présente l’avantage d’une diminution
appréciable du TDH et des contraintes que subissent les interrupteurs.
80
Conclusion Général :
Les onduleurs des tensions est un convertisseur statique alimenté soit par une source de
tension continue, pour fournir une tension ou un courant alternatif de valeur efficace et de
fréquence fixes (cas des alimentations sans interruption) ou variables (cas des variateurs de
vitesse). [15]
- la diminution des pertes de puissance et la réduction du volume des filtres (si nécessaire).
Les onduleurs à plusieurs niveaux de tensions sont très employés dans le domaine des
moyennes et des fortes puissances. Les onduleurs multi-niveaux, avec des topologies naturelles
ou hybrides, peuvent être utilisés dans : les variateurs de vitesse pour machines électriques, le
domaine médical, les alimentations de secours, les filtres actifs, ou dans les applications des
systèmes photovoltaïques. [15]
Après simulation, On remarque que La qualité spectrale de l’onde de tension de sortie d’un
Onduleur de tension à trois niveaux de type NPC commandé par la MLI sinusoïdale à deux
porteuses unipolaires est la meilleure par rapport à celle MLI sinusoïdale à un seul porteur.
Cette différence est vraiment minime car la facilité de commande.
Dans ce mémoire, la topologie NPC est étudiée. à deux commandes développées afin
de contrôler l’onduleur, est en mesure (THD-….) pour une tension plus sinusoïdale possible.
Les résultats de simulation montrent que l’onduleur à trois niveaux commandé par la MLI
sinusoïdale à deux porteuses, nous donne un THD réduit par rapport aux autres techniques de
commande.
[5] D. YOUSSOUF, «MODELISATION ET COMMANDE D’UN ONDULEUR TRIPHASE PILOTE PAR MLI A
STRUCTRE MULTINIVEAUX,» Université Kasdi Merbah–Ouargla, 2011.2012.
[9] K. CHETTIH, «Réalisation d’un onduleur monophasé avec un bras redondant,» UNIVERSITE DES
FRERES MENTOURI CONSTANTINE, juin 2015.
[12] A. BOUKROURA, «modulisation et diagnostique d'un onduleur tres phasé par l'aproche bond
graph,» université ferhat abbas de sétif, 2009.
[15] M. L. Dekkiche, «Etude d’un onduleur multi-niveaux en cascade de type 3/2,» Université Larbi
Ben M’hidi, Oum El-Bouaghi, juin 2018.