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QCM Chapitre 3
2. Classez les solutions aqueuses suivantes selon leurs valeurs croissantes de pH.
(1) Na2SO3(aq) 0,100 mol ∙ L–1 ; (2) Na3PO4(aq) 16,394 g ∙ L–1 ;
(3) NaHCO3(aq) 8,401 g ∙ L–1
❏ a. (1) , (2) , (3) ❑ d. (1) , (3) , (2)
❏ b. (3) , (1) , (2) ❑ e. Aucune de ces propositions n’est correcte.
❏ c. (2) , (1) , (3)
1
5. En examinant la courbe de titrage suivante, on peut déduire que :
pH
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
Volume de solution NaOH ajouté (mL)
2
Réponses
1. d. Déterminons le caractère acide, basique ou neutre de chaque composé, en phase aqueuse :
H2O
(NH4)2 S (aq) → 2 NH4+ (aq) + S2– (aq)
+
• NH4 (aq) est un acide faible : Ka = 5,6 ∙ 10–10 (voir table 6 des tables de constantes).
• S2–(aq) est la base conjuguée d’HS−(aq) :
−14
K 1, 0 ⋅ 10
K b1 = w =
5
−19
= 1, 0 ⋅ 10
K a2 1, 0 ⋅ 10
Pour connaître le caractère qui l’emporte, il faut comparer les constantes Ka et Kb.
Dans ce cas: Ka du cation , Kb de l’anion → Le sel (NH4)2S est un sel basique (B).
H2O
( )
NaNO3 aq → Na + aq + NO3– aq( ) ( )
• Na+(aq) est l’acide conjugué de la base forte, NaOH(aq). Il s’agit donc d’un ion neutre.
–
• NO3(aq) est la base conjuguée de l’acide fort, HNO3(aq) (voir fiche 8). Il s’agit donc à nouveau
d’un ion neutre.
→ Le sel NaNO3(aq) est, par conséquent, un sel neutre (N).
H2O
(CH3COO)2 Ba (aq) → Ba2+ (aq) + 2 CH3COO− (aq)
• Ba2+(aq) est l’acide conjugué de la base forte, Ba(OH)2(aq). Il s’agit donc d’un ion neutre.
• CH3COO–(aq) est la base conjuguée de l’acide faible CH3COOH(aq) :
K −14
1, 0 ⋅ 10
Kb = w =
−10
−5
= 5, 6 ⋅ 10
Ka 1,8 ⋅ 10
→ Le sel (CH3COO)2Ba(aq) est, par conséquent, un sel basique (B).
() ()
Na2O s + H2O l → 2 NaOH aq ( )
NaOH est un hydroxyde, c’est aussi une base forte → la solution est basique (B).
H2O
( )
CH3NH3Cl aq → CH3NH3+ aq + Cl− aq( ) ( )
+
• CH3NH3 (aq) est un acide faible : Ka = 2,2 ∙ 10–11 (voir table 6 des tables de constantes).
• Cl–(aq) est la base conjuguée de l’acide fort, HCl(aq). Il s’agit donc d’un ion neutre.
→ Le sel CH3NH3Cl(aq) est, par conséquent, un sel acide (A).
La bonne séquence est donc : B–N–B–B–A.
(1) Na2SO3(aq) : sel basique. En effet, SO3 est une base faible :
( ) ()
SO32– aq + H2O l HSO3– aq + OH– aq ( ) ( )
2–
À cette équation, correspond le Kb1 de SO3 et le Ka2 d’H2SO3 :
Kw 1, 0 ⋅ 10–14
[OH− ]éq = K b1 ⋅ Cb =
K a2
⋅ Cb =
6, 3 ⋅ 10–8
× 0,100 = 1, 26 ⋅ 10–4 mol ⋅ L–1
L’application de la formule simplifiée est justifiée car la règle des 5 % est respectée :
[OH–]éq , 5 % de 0,100 mol ∙ L–1 (= 5,00 ∙ 10–3 mol ∙ L–1)
pOH = – log [OH–]éq = – log (1,26 ∙ 10–4) = 3,90
pH = 14,00 – pOH = 14,00 – 3,90 = 10,10
3
3–
(2) Na3PO4(aq) : sel basique. En effet, PO4 est une base faible :
( ) ()
4 aq + H2O l HPO4 aq + OH aq
PO3– 2– –
( ) ( )
3–
À cette équation, correspond le Kb1 de PO4 et le Ka3 de H3PO4 (voir fiche 19).
Kw
⎡⎣OH− ⎤⎦ = Kb1 ⋅ Cb = ⋅ Cb
éq K a3
1, 0 ⋅ 10 −14
[OH ]éq−
= −13
× 0,100 = 0, 0208 × 0,100 = 0, 0456 mol ⋅ L–1
4, 8 ⋅ 10
La formule simplifiée ne peut être utilisée car la règle des 5 % n’est pas respectée :
[OH–]éq . 5 % de 0,100 mol ∙ L–1 (= 5,00 ∙ 10–3 mol ∙ L–1)
L’équation du second degré doit être résolue :
[OH− ]éq = (
K b ⋅ Cb − [OH− ]éq )
[OH− ]éq
2
+ K b1 ⋅ [OH− ]éq − K b1 ⋅ Cb = 0
[OH–]éq peut prendre deux valeurs : 0,0364 mol ∙ L–1 et –0,0572 mol ∙ L–1 (à rejeter car , 0).
pOH = – log [OH–]éq = – log 0,0364 = 1,44
pH = 14,00 – pOH = 14,00 – 1,44 = 12,56
(3) NaHCO3(aq) : ampholyte
Rappel
−1
Concentration massique 5, 611 g ⋅ L −1
CKOH = = −1
= 0,100 mol ⋅ L
MKOH 56,11 g ⋅ mol
Conseil méthodologique
Voir QCM 16.
4
Après réaction, il reste, dans le milieu, un ampholyte (HOOCCH2COO–) et de l’eau.
Le calcul du pH d’une solution amphotère se base uniquement sur les valeurs de Ka1 et Ka2 :
⎡⎣H3O+ ⎤⎦
−3 −6 −5 −1
= K a1 ⋅ Ka2 = 1,5 ⋅ 10 × 2, 0 ⋅ 10 = 5, 48 ⋅ 10 mol ⋅ L
éq
pH = – log [H3O+]éq = – log (5,48 ∙ 10–5) = 4,26
(2) Équation moléculaire jusqu’à la 1re équivalence :
( ) ( ) ( )
HNO3 aq + Na2CO3 aq → NaNO3 aq + NaHCO3 aq ( )
Équation ionique nette : H3O
+
(aq) + CO3 (aq) → HCO3 (aq) + H2O (l )
2 – –
( ) ( )
H3O+ aq + HCO3– aq → H2CO3 aq + H2O l ( ) ()
nH3O+ (mol) nHCO3– (mol) nH2CO3 (mol)
Départ 2,20 ∙ 10–3 4,70 ∙ 10–3 –
4,70 ∙ 10–3
– 2,20 ∙ 10–3
Après réaction ∼0 2,20 ∙ 10–3
= 2,50 ∙ 10–3
Composition du milieu – Base faible Acide faible conjugué
–
La solution contient une base faible (HCO3) et son acide faible conjugué (H2CO3) en quantités
C
équivalentes. Le milieu est une solution tampon : [H3O+ ]éq = K a1 ⋅ a
Cb
Comme le volume total de solution est le même pour l’acide et la base, on peut simplifier cette
expression et écrire :
−3
n 2, 20 ⋅ 10
[H3O+ ]éq = K a1 ⋅ a = 4, 5 ⋅ 10 ×
nb
−7
−3
−7
= 3, 96 ⋅ 10 mol ⋅ L
−1
2, 50 ⋅ 10
pH = – log [H3O+]éq = – log (3,96 ∙ 10–7) = 6,40
( ) ( ) ( )
(3) Équation moléculaire : HCl aq + NaIO3 aq → HIO3 aq + NaCl aq ( )
Équation ionique nette : H3O+ (aq) + IO3– (aq) → HIO3 (aq) + H2O (l )
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
5
La formule simplifiée ne peut être utilisée car la règle des 5 % n’est pas respectée :
[H3O+]éq . 5 % de 6,67 ∙ 10–2 mol ∙ L–1 (= 3,34 ∙ 10–3 mol ∙ L–1).
[H3O+ ]2éq + 1, 7 ⋅ 10
−1
× [H3O+ ]éq − 1, 7 ⋅ 10
−1
× 6, 67 ⋅ 10
−2
= 0
[H3O+]éq peut prendre deux valeurs : 0,0512 mol ∙ L–1 et –0,221 mol ∙ L–1 (à rejeter car , 0).
→ pH = – log [H3O+]éq = – log 0,0512 = 1,29
4. b. a) L’acide citrique (citrate d’hydrogène) est un triacide faible, qui sera noté H3A :
La formule simplifiée ne peut être utilisée car la règle des 5 % n’est pas respectée :
[H3O+]éq . 5 % de 0,050 mol ∙ L–1 (= 2,5 ∙ 10–3 mol ∙ L–1).
L’équation du second degré doit être résolue :
⎡⎣H3O+ ⎤⎦
éq
= (
K a1 ⋅ C a − ⎡⎣H3O+ ⎤⎦
éq )
2
⎡⎣H3O+ ⎤⎦ + K a1 ⋅ ⎡⎣H3O+ ⎤⎦ − K a1 ⋅ Ca = 0
éq éq
2
⎡⎣H3O+ ⎤⎦ + 7, 4 ⋅ 10−4 × ⎡⎣H3O+ ⎤⎦ − 7, 4 ⋅ 10−4 × 0, 050 = 0
éq éq
[H3O+]éq peut prendre deux valeurs : 5,72 ∙ 10–3 mol ∙ L–1 et −6,46 ∙ 10–3 mol ∙ L–1 (à rejeter car , 0).
→ pH = – log [H3O+]éq = – log (5,72 ∙ 10–3) = 2,24 → La proposition a) est fausse.
b) Après ajout de 15,0 mL d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium :
( ) ( )
H3A aq + OH− aq → H2A − aq + H2O l ( ) ()
nH3A (mol) nOH– (mol) nH2A– (mol)
40,0 ∙ 10–3 × 0,050 15,0 ∙ 10–3 × 0,10
Départ –
= 2,0 ∙ 10–3 = 1,5 ∙ 10–3
2,0 ∙ 10–3 – 1,5 ∙ 10–3
Après réaction ∼0 1,5 ∙ 10–3
=0,5 ∙ 10–3
Composition du milieu Acide faible – Base faible conjuguée
Le milieu contient un acide faible (H3A) et sa base faible conjuguée (H2A–) en proportions similaires.
Il s’agit donc d’un milieu tampon :
C
⎡⎣H3O+ ⎤⎦ = K a1 ⋅ a
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
éq C b
Comme le volume total de solution est le même pour l’acide et la base, on peut simplifier cette
n
expression et écrire : ⎡⎣H3O+ ⎤⎦ = K a1 ⋅ a
éq nb
6
nH3A (mol) nOH– (mol) nH2A– (mol)
40,0 ∙ 10–3 × 0,050 40,0 ∙ 10–3 × 0,50
Départ –
= 2,0 ∙ 10–3 = 2,0 ∙ 10–3
Après réaction ∼0 ∼0 2,0 ∙ 10–3
Composition du milieu – – Ampholyte
5. b. Pour déterminer la nature d’un acide à partir d’une courbe de pH, il faut comparer la (les)
constante(s) d’acidité obtenue(s) graphiquement avec celles des tables de constantes. Analysons
la courbe de titrage : deux sauts de pH interviennent. Il s’agit donc d’un diacide. Nous pouvons
déjà exclure la proposition a) car l’acide citrique est un triacide.
Remarque
Le 3e saut de pH n’est pas toujours très visible sur le graphique, comme c’est le cas pour
H3PO4.
Le second saut de pH est très marqué après addition d’un volume de 10,0 mL de base forte. Les
deux équivalences ont, par conséquent, lieu après l’ajout de 5,0 et de 10,0 mL de NaOH. La deu-
xième demi-équivalence est atteinte après l’ajout de 7,5 mL : 5,0 mL (pour atteindre la première
équivalence) + 2,5 mL (= 5,0 mL/2). À ce volume de NaOH ajouté, le pH équivaut au pKa2, soit 4,2
(voir fiche 17). pH
13
12
11
10
9
8
7
6
5
pKa2 4
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
3
2
1
1re éq 2 e éq
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
2e ½ éq
Volume de solution NaOH ajouté (mL)
À partir de la table 6 des tables de constantes, calculons le pKa2 des différents acides proposés :
pKa2 = – log Ka2
b) Acide oxalique : Ka2 = 6,4 ∙ 10–5 → pKa2 = 4,19
c) Acide succinique : Ka2 = 2,3 ∙ 10–6 → pKa2 = 5,64
d) Acide maléique : Ka2 = 5,9 ∙ 10–7 → pKa2 = 6,23
→ L’acide titré est donc l’acide oxalique (pKa2 = 4,19) → La proposition b) est correcte.
7
Entraînement
Exercices chapitre 3
1. On dispose de 50,0 mL d’une solution de séléniure d’hydrogène (H2Se) 0,060 mol ∙ L–1.
Après addition de 10,0 mL d’une solution aqueuse de NaOH 0,10 mol ∙ L–1, on mesure
un pH de 3,59. Par ailleurs, le pH d’une solution 0,100 mol ∙ L–1 de séléniure de sodium
Na2Se est de 11,23.
Calculez les deux constantes d’acidité de ce diacide.
2. Au laboratoire, on souhaite déterminer expérimentalement la constante d’acidité d’un
acide faible. Pour cela, on prépare quatre solutions tampon en mélangeant des volumes
variables de solution de l’acide faible étudié et de sa base faible conjuguée, tous deux à
la concentration de 0,10 mol ∙ L–1. On mesure alors le pH des quatre solutions obtenues.
Le tableau suivant reprend les résultats des différentes expériences :
et mêmes concentrations).
5. Tracez la courbe du titrage de 40,0 mL d’une solution de Na2CO3(aq) 0,05 mol ∙ L–1 par
une solution d’HCl(aq) 0,10 mol ∙ L–1. Identifiez chaque région du graphique et répondez
aux questions suivantes :
a) Quel est le pH initial ?
b) Quel est le volume de solution titrante requis pour atteindre le 1er point d’équivalence ?
c) Quel est le pH au 1er point d’équivalence ?
d) Quel est le pH au point de 1re demi-équivalence ?
e) Quel est le pH après l’addition de 5,0 mL d’HCl ?
f) Quel est le pH après l’addition de 15,0 mL d’HCl ?
8
g) Quel est le volume de solution titrante requis pour atteindre le 2e point d’équivalence ?
h) Quel est le pH au 2e point d’équivalence ?
i) Quel est le pH au point de 2e demi-équivalence ?
j) Quel est le pH après l’addition de 25,0 mL d’HCl ?
k) Quel est le pH après l’addition de 35,0 mL d’HCl ?
l) Quel est le pH après l’addition de 45,0 mL d’HCl ?
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Réponses
1. Le séléniure d’hydrogène, H2Se, est un diacide faible.
● Lors de l’ajout de 10,0 mL de NaOH, H2Se(aq) réagit avec NaOH(aq) selon l’équation ionique nette :
( ) ( )
H2Se aq + OH− aq → HSe− aq + H2O l ( ) ()
Conseil méthodologique
Voir QCM 16.
Après réaction, le milieu est un milieu tampon, constitué par un acide faible (H2Se) et sa base
faible conjuguée (HSe–) en proportions similaires. H2Se et HSe– interviennent dans l’équation de la
1re ionisation d’H2Se :
( ) () ( )
H2Se aq + H2O l HSe− aq + H3O+ aq ( ) Ka1 (H2Se)
L’acide faible et la base faible de la solution tampon étant dans un même volume total :
nb
pH = pK a1 + log
na
1, 00 ⋅ 10−3
3,59 = pK a1 + log → pK a1 = 3,89 → K a1 = 1,3 ⋅ 10−4
2, 00 ⋅ 10−3
● Na2Se est sel basique. Se2– est une base faible :
( ) ()
Se2− aq + H2O l HSe− aq + OH− aq ( ) ( ) Kb1 (Se2–)
Se2– et HSe– interviennent dans l’équation de la 2e ionisation d’H2Se, la relation entre Kb1 (Se2–) et
K
Ka2 (H2Se) est : Kb1 = w
K a2
Kw
Pour une base faible : ⎡⎣OH− ⎤⎦ = Kb1 ⋅ Cb = ⋅ Cb
éq K a2
Comme pH = 11,23, pOH = 14,00 – pOH = 14,00 – 11,23 = 2,77
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
C
2. Soit l’équation de Henderson-Hasselbalch : pH = pK a + log b
Ca
C
Graphiquement : y = ax + b → pH = log b + pK a
Ca
10
L’ordonnée à l’origine sur le graphique sera donc égale au pKa de l’acide.
⎛ C ⎞
Grâce aux données expérimentales, construisons le graphique : pH = f ⎜log b ⎟
⎝ Ca ⎠
Grâce aux volumes d’acide faible et de base faible conjuguée, les concentrations en acide et en
base faibles peuvent être calculées :
nacide C ⋅ Vacide nbase Cbase ⋅ Vbase
Ca = = acide et Cb = =
Vtotal de solution Vtotal de solution Vtotal de solution Vtotal de solution
pH mesuré
11
10
y = 1,0002x + 9,241
y = ax + b
9
7
–1,5 -1 –0,5 0 0,5 1 1,5
log (C b/C a)
L’ordonnée à l’origine « b » sur le graphique (y = ax + b) est égale à : 9,241 = pKa.
→ Comme pKa = – log Ka, Ka = 10–pKa = 10–9,241 = 5,7 ∙ 10–10
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D’après la table 6 des tables de constantes, l’acide faible pourrait être l’ion ammonium
(Ka = 5,6 ∙ 10–10).
3. L’éthylamine est une base faible (voir table 6 des tables de constantes) :
K 1, 0 ⋅ 10−14
Kb = w = = 4,5 ⋅ 10−4
Ka 2,2 ⋅ 10−11
b) Après l’ajout de 5,0 mL d’HCl, C2H5NH2(aq) réagit avec HCl(aq) selon l’équation ionique nette :
( ) ( )
C2H5NH2 aq + H3O+ aq → C2H5NH3+ aq + H2O l ( ) ()
nC2H5NH2 (mol) nH3O+ (mol) nC2H5NH3+ (mol)
Le milieu contient, après réaction, un excès de base faible (C2H5NH2) et son acide faible conjugué
+
(C2H5NH3 ). L’acide et la base sont en même quantité → Ca = Cb
Nous sommes donc à la demi-équivalence.
C
L’équation de Henderson-Hasselbalch ( pH = pK a + log b ) devient : pH = pKa
Ca
pH = – log Ka = – log (2,2 ∙ 10–11) = 10,66
12
nC2H5NH2 (mol) nH3O+ (mol) nC2H5NH3+ (mol)
Le milieu est une solution tampon, où l’acide et la base se trouvent dans un même volume total
de solution :
n 1,5 ⋅ 10−3
⎡⎣H3O+ ⎤⎦ = K a ⋅ a = 2,2 ⋅ 10−11 × = 6, 6 ⋅ 10−11 mol ⋅ L−1
éq n 0,5 ⋅ 10−3
b
19,0 ∙ 10–3 × 0,100
Départ 2,00 ∙ 10–3 –
= 1,90 ∙ 10–3
2,00 ∙ 10–3 – 1,90 ∙ 10–3
Après réaction ∼0 1,90 ∙ 10–3
= 0,10 ∙ 10–3
Composition du milieu Base faible – Acide faible conjugué
Remarque
Le milieu n’est plus un tampon efficace, car la composante basique est très faible.
13
g) Après ajout de 25,0 mL d’HCl(aq) :
4. Afin de comparer les deux courbes de titrage (une base faible par un acide fort et une base forte
par un acide fort), calculons le pH de la solution obtenue après l’ajout des mêmes volumes que pour
l’exercice 3. Nous utilisons une base forte (NaOH) et un acide fort (HCl) de mêmes concentrations :
0,100 mol ∙ L–1.
a) Comme il n’y a pas encore eu d’HCl(aq) ajouté : [OH–] = Cb = 0,100 mol ∙ L–1
pOH = – log [OH–] = – log 0,100 = 1,00
pH = 14,00 – 1,00 = 13,00
b) Lors de l’ajout de 5,0 mL de solution d’HCl, NaOH(aq) réagit avec HCl(aq) selon l’équation
moléculaire :
( ) ( )
HCl aq + NaOH aq → NaCl aq + H2O l ( ) ()
nNaOH (mol) nHCl (mol) nNaCl (mol)
20,0 ∙ 10–3 × 0,10 5,0 ∙ 10–3 × 0,10
Départ –
= 2,00 ∙ 10–3 = 0,50 ∙ 10–3
2,00 ∙ 10–3 – 0,50 ∙ 10–3
Après réaction ∼0 0,50 ∙ 10–3
= 1,50 ∙ 10–3
Composition du milieu Base forte – Sel neutre
Après réaction, il y a, dans le milieu, un excès de base forte (NaOH), un sel neutre (NaCl) (voir
fiche 7) et de l’eau.
nNaOH 1,50 ⋅ 10−3 mol
⎡⎣OH− ⎤⎦ = CNaOH = = = 0, 060 mol ⋅ L−1
Vtotal de solution ( )
20, 0 + 5, 0 ⋅ 10−3 L
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14
Après réaction, il y a, dans le milieu, un excès de base forte (NaOH), un sel neutre (NaCl) et de l’eau
nNaOH 1, 00 ⋅ 10−3 mol
⎡⎣OH− ⎤⎦ = CNaOH = = = 0, 033 mol ⋅ L−1
Vtotal de solution ( )
20, 0 + 10, 0 ⋅ 10−3 L
Après réaction, la composition qualitative du milieu est, à nouveau, un excès de base forte (NaOH),
un sel neutre (NaCl) et de l’eau
nNaOH 0,50 ⋅ 10−3 mol
⎡⎣OH− ⎤⎦ = CNaOH = = = 1, 43 ⋅ 10−3 mol ⋅ L−1
Vtotal de solution ( )
20, 0 + 15, 0 ⋅ 10−3 L
Après réaction, on trouve un sel neutre (NaCl) et de l’eau (voir fiche 7) dans le milieu.
Les ions Na+ et Cl– n’auront aucune influence sur le pH de l’eau pure, qui restera à 7,00.
15
g) Après ajout de 25,0 mL d’HCl(aq) :
Après l’équivalence, il y a un excès d’acide fort (HCl), un sel neutre (NaCl) et de l’eau dans le milieu.
nHCl 0,50 ⋅ 10−3 mol
⎡⎣H3O+ ⎤⎦ = CHCl = = = 1,11 ⋅ 10−2 mol ⋅ L−1
Vtotal de solution ( )
20, 0 + 25, 0 ⋅ 10−3 L
5) au-delà de l’équivalence, les courbes se superposent car ne sont pris en compte que les ions
H3O+ de l’acide fort dans les deux cas ;
6) le volume à l’équivalence est le même dans les deux cas.
2–
5. a) Au départ, la solution ne contient que Na2CO3, un sel basique. CO3 est une base faible :
( ) () ( )
CO32– aq + H2O l HCO3– aq + OH− aq ( ) 2–
Kb1 (CO3 )
2– –
Or, CO3 et HCO3 interviennent dans l’équation de 2e ionisation de H2CO3 :
( ) () ( )
HCO3– aq + H2O l CO32– aq + H3O+ aq ( ) Ka2 (H2CO3)
K 1, 0 ⋅ 10−14
Kb1 est, par conséquent, égal à : Kb1 = w = = 2,1 ⋅ 10−4
K a2 4,7 ⋅ 10−11
16
Pour une base faible : ⎡⎣OH− ⎤⎦ = Kb1 ⋅ Cb = 2,1 ⋅ 10−4 × 0, 05 = 3,24 ⋅ 10−3 mol ⋅ L−1
éq
La formule simplifiée ne peut être utilisée car la règle des 5 % n’est pas respectée :
[OH–]éq . 5 % de 0,05 mol ∙ L–1 (= 2,50 ∙ 10–3 mol ∙ L–1).
L’équation du second degré doit être résolue :
⎡⎣OH− ⎤⎦
éq
= (
K b1 ⋅ Cb − ⎡⎣OH− ⎤⎦
éq )
2
⎡⎣OH− ⎤⎦ + Kb1 ⋅ ⎡⎣OH− ⎤⎦ − Kb1 ⋅ Cb = 0
éq éq
2
⎡⎣OH− ⎤⎦ + 2,1 ⋅ 10−4 × ⎡⎣OH− ⎤⎦ − 2,1 ⋅ 10−4 × 0, 05 = 0
éq éq
[OH–]éq peut prendre deux valeurs : 3,14 ∙ 10–3 mol ∙ L–1 et –3,35 ∙ 10–3 mol ∙ L–1 (à rejeter car , 0).
pOH = – log [OH–]éq = – log (3,14 ∙ 10–3) = 2,50
pH = 14,00 – pOH = 14,00 – 2,50 = 11,50
2–
b) CO3 (aq) réagit avec HCl(aq) selon l’équation ionique nette :
( ) ( )
CO32– aq + H3O+ aq → HCO3– aq + H2O l ( ) ()
À la 1re équivalence : nNa CO = nHCl
2 3
nNa CO = CNa CO ⋅ VNa CO = 0, 05 mol ⋅ L−1 × 40, 0 ⋅ 10−3 L = 2, 00 ⋅ 10−3 mol = nHCl
2 3 2 3 2 3
17
2– –
Après réaction, le milieu contient une base faible (CO3 ) et son acide faible conjugué (HCO3) dans
C
des quantités similaires. Le milieu est une solution tampon : ⎡⎣H3O+ ⎤⎦éq = K a2 ⋅ a
C b
Le volume total de solution étant le même pour l’acide et pour la base, cette dernière expression
peut s’écrire :
n 0,50 ⋅ 10−3
⎡⎣H3O+ ⎤⎦ = K a2 ⋅ a = 4,7 ⋅ 10−11 × = 1,57 ⋅ 10−11 mol ⋅ L−1
éq n 1,50 ⋅ 10−3
b
pH = – log [H3O+]éq = – log (1,57 ∙ 10–11) = 10,80
( )
HCO3– aq + H3O+ aq → H2CO3 aq + H2O l( ) ( ) ()
À la 2e équivalence : nNaHCO = nHCl ou nNa CO = 1 nHCl puisque :
3 2 3 2
( )
Na2CO3 aq + 2 HCl aq → H2CO3 aq + 2 NaCl aq ( ) ( ) ( )
nNa CO = CNa CO ⋅ VNa CO = 0, 05 mol ⋅ L−1 × 40, 0 ⋅ 10−3 L = 2, 00 ⋅ 10−3 mol = 1 nHCl
2 3 2 3 2 3 2
nHCl = 2 × 2, 0 ⋅ 10−3 mol = 4, 00 ⋅ 10−3 mol
nHCl 4, 00 ⋅ 10−3 mol
→ VHCl = = = 40, 0 ⋅ 10−3 L
CHCl 0,10 mol ⋅ L−1
h) À la 2e équivalence, le milieu n’est composé que d’H2CO3(aq) et d’eau.
H2CO3 est un acide faible (voir table 6 des tables de constantes) :
na = n H CO = nCO2− = 2, 00 ⋅ 10−3 mol
2 3 3
na 2, 00 ⋅ 10−3 mol
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
→ Ca = = = 0, 025 mol ⋅ L−1
Vtotal de solution ( )
40, 0 + 40, 0 ⋅ 10−3 L
18
n
De plus, à la 2e demi-équivalence, na = nb → pH = pK a + log b devient : pH = pKa1
na
pH = – log Ka1 = – log (4,5 ∙ 10–7) = 6,35
j) Après ajout de 25,0 mL de solution d’HCl(aq), soit 5,0 mL après la 1re équivalence :
( ) ( )
HCO3– aq + H3O+ aq → H2CO3 aq + H2O l ( ) ()
nHCO – (mol) nH + (mol) nH (mol)
3 3O 2CO3
Le milieu est un milieu tampon, dont le couple acide faible/base faible conjuguée intervient dans
la 1re ionisation de H2CO3 :
( ) () ( )
H2CO3 aq + H2O l HCO3– aq + H3O+ aq ( ) Ka1
na 0,50 ⋅ 10−3
⎡⎣H3O+ ⎤⎦ = K a1 ⋅ = 4,5 ⋅ 10−7 × = 1,50 ⋅ 10−7 mol ⋅ L−1
éq nb 1,50 ⋅ 10−3
pH = – log [H3O+]éq = – log (1,50 ∙ 10–7) = 6,83
k) Après ajout de 35,0 mL de solution d’HCl(aq), soit 15,0 mL après la 1re équivalence :
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