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Canard de Vaucanson

Le Canard de Vaucanson, également appelé le Canard digérant, digérateur ou défécateur, est un canard automate, créé par
Jacques de Vaucanson vers 1734 et présenté au public en 1739, célèbre tant pour le naturel, la complexité et la diversité de ses
mouvements que pour la manière réaliste dont il simule la digestion et la défécation. Cet automate impressionne vivement le
public, assoit la renommée de Vaucanson et devient un symbole du rationalisme scientifique des Lumières. Il connaît une longue
exploitation, jusqu'à la fin du XIXe siècle, les circonstances de sa disparition restant incertaines. Sa digestion par dissolution des
aliments est généralement considérée comme étant le produit d'expédients plutôt que d'une réelle simulation du processus
physiologique.

Sommaire
Précurseurs
Sur le plan théorique
Sur le plan mécanique
Description Le Canard en 1738 gravé
Réception par François Vivarès d'après
Hubert-François Gravelot.
Tribulations entre différentes mains
Dumoulin
Beireis
Tietz
Bontems
Disparition
Simulation ou mystification ?
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
Articles connexes Vaucanson vers 1782 par
N1
Liens externes Joseph Boze .

Précurseurs

Sur le plan théorique

Le projet vaucansonien de construire des machines qui, en imitant le vivant, permettent d'en comprendre le mécanisme se fonde
2, 3 4
sur la théorie de l'animal-machine de Descartes , pour qui le corps est « seulement une machine qui se remue de soi-même » , de
telle sorte que s'il existait des automates « qui eussent des organes et la figure d’un singe, ou de quelque animal sans raison, nous
5
n’aurions aucun moyen pour reconnaître qu’[ils] ne seraient pas en tout de même nature que les animaux » .

Claude Perrault est toutefois, à la fin du XVIIe siècle, un précurseur plus proche de Vaucanson, du fait de sa double compétence
6
d'architecte et de mécanicien d'une part, de médecin et d'anatomiste d'autre part . Afin de comprendre la « mécanique des
animaux », il analyse par dissection le fonctionnement de leurs organes, qu'il conçoit comme des machines destinées à remplir une
6
fonction . Ce point de vue n'est cependant pas aussi radical que celui de Descartes, il n'est pas mécaniste au sens où il ne
présuppose pas que le fonctionnement du vivant est explicable par la seule interaction de corpuscules, mais seulement
7
« machiniste » au sens où la comparaison à une machine permet de mieux l'expliquer . Perrault estime d'ailleurs qu'un animal est
« un être qui a du sentiment, et qui est capable d’exercer les fonctions de la vie par un principe que l’on appelle âme » ; et que cette
dernière « se sert des organes du corps, qui sont de véritables machines, comme étant la principale cause de l’action de chacune
8
des pièces de la machine » . Cette conception ouvre la voie à celle de Vaucanson, pour qui les dispositifs artificiels permettent de
7
comprendre, voire de reproduire des processus encore mal compris, voire mal identifiés .
Planche des Essais de
physique (1680) ; schémas
Sur le plan mécanique de la nage et des plumes
d'un cormoran.
Deux automates des XVIIe et XVIIIe siècles ont précédé, sinon inspiré, celui de Vaucanson.

Jean-Baptiste de Gennes, inventeur d'un métier à tisser automatique à cames, qui précède celui de Vaucanson, construit entre 1670 et 1690 divers automates, parmi
13, 14 15
lesquels un paon qui pourrait avoir donné à Vaucanson l'idée de son Canard , quand bien même il lui manquait sans doute des parties essentielles .

Michel Bégon rapporte que la plupart des ressorts et des roues de cet automate « très spiritue[l] et très ingénieu[x] » sont « de fonte ou de fer ou d'ivoire » et que sa
digestion n'est pas effectuée par « des machines », c'est-à-dire par trituration, mais de manière chimique, par « ferment[ation] avec des essences qui produiraient le
16
même effet dans un pot si elles y étaient mises ». Il précise toutefois que l'inventeur « n'a encore pu trouver le secret de faire marcher son paon » .

Le père Labat témoigne pourtant quelques années plus tard que cet automate « marchait par le moyen des ressorts qu'il avait dans le corps, […] prenait du blé
17
qu'on jetait à terre devant lui, et […] par le moyen d'un dissolvant le digérait, et le rendait à peu près comme des excréments ».
En 1733, très peu de temps sans doute avant que Vaucanson ne réalise son oiseau automatique, un
mécanicien nommé Maillard présente à l'Académie des sciences un projet de cygne artificiel qui « peut
se mouvoir en tous sens » dans un bassin et qui offre en outre « l'agrément de tourner la tête de côté et
9
d'autre alternativement » , changer de lui-même la direction de sa nage, sans intervention extérieure, et
10
plonger dans l'eau son bec et une partie de sa tête . Le ressort moteur de cet automate y actionne une
roue à aubes, la direction est donnée par deux gouvernails qui imitent des pattes, tandis qu'une roue à
18
chevilles entraîne un levier coudé faisant tourner la tête . Alfred Chapuis et Édouard Gélis observent
qu'il est peu probable que l'automate ait été réalisé, l'emplacement de la roue à aubes semblant en
18 19
compromettre la flottabilité . Il se peut néanmoins que ce cygne ait inspiré Vaucanson , même si cet
À gauche, la représentation originale du cygne de automate se borne à représenter le comportement de l'animal, sans en reproduire ou simuler la
9 20, 21
Maillard (1734) ; à droite, sa figuration par Andrew Ure
10, N 2
physiologie .
(1839) . Cette dernière sert — inexactement — à
représenter le Canard de Vaucanson dans le Nouveau
Larousse illustré .
12 Description
Vaucanson décrit son Canard dans un prospectus de 1738, au ton
23
apparemment scientifique, destiné à marquer une différence avec les supercheries de foire alors nombreuses , mais qui brouille la
24
frontière entre l'animal artificiel et l'animal naturel , et que d'Alembert reprend cependant mot pour mot à l'article « automates »
de l'Encyclopédie :
N4
« Il boit, barbote dans l’eau, croasse [sic] comme le canard naturel […], il allonge son cou pour aller prendre du grain
dans la main, il l'avale, le digère, et le rend par les voies ordinaires tout digéré ; tous les gestes d'un canard qui avale avec
précipitation, et qui redouble de vitesse dans le mouvement de son gosier, pour faire passer son manger jusque dans
l'estomac, y sont copiés d'après nature : l'aliment y est digéré comme dans les vrais animaux, par dissolution, et non par
trituration ; la matière digérée dans l'estomac est conduite par des tuyaux, comme dans l'animal par ses boyaux, jusqu'à
26, 27
l'anus, où il y a un sphincter qui en permet la sortie .»
28
Vaucanson est disert sur la construction des ailes, leur exactitude anatomique et la diversité des mouvements, mais reste plus
Dessin préparatoire de
succinct sur la « mécanique » de la digestion, dont il précise toutefois qu'elle n'est pas une « digestion parfaite », mais se contente
Gravelot pour le frontispice
« d'imiter la mécanique de cette action en trois choses » : « avaler le grain », « le macérer, cuire ou dissoudre » et « le faire sortir
26 de la brochure de 1738,
dans un changement sensible » .
représentant le Canard
entouré du Flûteur et du
La carcasse du Canard est en cuivre doré, ajouré pour que les spectateurs puissent apprécier la N3
Tambourinaire .
complexité des mécanismes mis en jeu :

« Pour faire connaître que les mouvements de ces ailes ne ressemblent point à ceux que l’on voit
dans les grands chefs-d’œuvre du coq de l’horloge de Lyon & de Strasbourg, toute la mécanique du canard artificiel a été
32, N 6
vue à découvert, le dessein de l’auteur étant plutôt de démontrer, que de montrer simplement une machine .»

Le Canard est monté sur un piédestal abritant son moteur, constitué d'un cylindre sur lequel des cames actionnent un grand nombre
de tringles ou de fils qui, passant par les pattes, agissent sur les parties mobiles, de sorte à les faire fonctionner dans toutes les
33
positions prises par le Canard . Le cylindre est animé par un poids qui est « la seule et unique puissance qui mettait et entretenait
34 23
le tour en mouvement » , la mise en marche se faisant par un bouton dissimulé dans la partie supérieure de l'oiseau . Les
Le coq de l'horloge
spectateurs peuvent « regarder dans l'intérieur du piédestal où [sont] toutes les roues, tous les leviers et tous les fils qui
astronomique de 34
N5 communiquaient par les jambes de l'animal à toutes les différentes parties de son corps » .
Strasbourg auquel
Vaucanson oppose son
Canard, bat des ailes, ouvre
31
Réception
le bec et tire la langue .
36, N 7
Probablement construit par Vaucanson entre 1733 et 1734 , le Canard est exhibé pour la
48
première fois au printemps 1739 à l'hôtel de Longueville , avec deux autres automates, le Flûteur
49 50
— dévoilé en 1738 , cette présentation constituant la première exhibition attestée d'automate — et le Tambourinaire, après une
51
discrète publicité dans le Mercure de France . 1 200 à 1 500 spectateurs payants assistent chaque semaine à ces présentations,
52
attirés par leur cachet scientifique, censé contraster avec le charlatanisme des « cabinets de physique » présentés dans les foires .
53, 54
Le Canard est tout particulièrement accueilli avec une « surprise mêlée d'admiration » , y compris par les membres de
l'Académie des sciences, tant pour la complexité et la variété de ses mouvements que pour le mystère de sa digestion et du résultat
tangible de cette dernière, Vaucanson ayant, en dépit de la transparence de la machine, « tenu secrète la construction intérieure de
55, 56 39
sa troisième merveille » . Le mathématicien Montucla donne un témoignage représentatif du sentiment de la communauté
scientifique à l'égard du Canard :

« on le voyait étendre et allonger le cou, lever ses ailes et les nettoyer avec son bec : il prenait dans une auge du grain
qu'il avalait,il buvait à une autre ; et enfin, après divers autres mouvements, il rendait une matière ressemblante à des Publicité réalisée à
excréments. Dans le temps où j'ai vu ces machines pour la première fois, je démêlai aussitôt quelques uns des artifices, l'occasion de la présentation
qu'on avait pu employer pour les deux [autres] ; mais j'avoue que ma pénétration a toujours restée en défaut à l'égard de des automates à Strasbourg
57 en 1746. Les piédestaux ont
celle-ci . »
fait l'objet d'ajouts
35
Le roi, la cour et tout Paris s'émerveillent de la complexité de l'automate et tout particulièrement de la « combinaison décoratifs .
59 23
inexplicable » qui lui donne la faculté de digérer . Le voyageur anglais Joseph Spence, qui assiste en 1741 à une présentation
du Canard, résume le sentiment général :

« S'il s'agissait seulement d'un canard artificiel pouvant marcher et nager, il n'aurait rien d'extraordinaire. Mais ce canard mange, boit, digère et ch-
e. Ses mouvements sont extrêmement naturels ; il est avide quand on va le nourrir, il dévore sa nourriture avec grand appétit, boit modérément
60
après, se réjouit quand il a fini, lisse ses plumes, reste tranquille un moment, puis fait ce qui est de nature à le soulager . »

Le concert de louanges n'est toutefois pas unanime : selon l'auteur anonyme d'un article publié le 2 décembre 1755 dans la Gazette de Hollande, la « prétendue
61
digestion » de l'automate est une « pure illusion » et cette machine « n'est qu'un moulin à café avec des ressorts intérieurs » .

Nonobstant, ces présentations suscitent un engouement pour les automates, qui désormais représentent, au delà de l'ingéniosité mécanique dont ils témoignent, un
N8
« dispositif heuristique illustrant la nature du corps, de l'état, voire de l'univers entier, construit par un dieu ingénieur, et fonctionnant comme l'emblème central
63, 64
des Lumières » , à l'instar de Charles Bonnet qui s'interroge :
« Si Vaucanson a su construire un canard artificiel qui avançait son bec pour saisir la nourriture
qu'on lui présentait, l'Auteur de Vaucanson n'aurait-Il pu construire un automate qui imitât les
65
actions de l'Homme ? »
66
La Mettrie et Voltaire qualifient Vaucanson de « nouveau Prométhée » , « de la nature imitant les
67
ressorts » . Sans le Canard de Vaucanson, écrit en 1741 Voltaire au comte d'Argental, « vous
68
n'auriez rien qui fît ressouvenir de la gloire de la France » . La célébrité du Canard est
N9
internationale et durable : David Brewster note en 1832 qu'il « suscita un grand intérêt dans
13
toute l'Europe et constitue peut-être le plus merveilleux mécanisme jamais construit » ; Hermann
72
von Helmholtz le considère en 1854 comme « la merveille du siècle dernier » ; et Pontus Hultén,
73
en 1968, comme « peut-être le plus fameux automate qui ait jamais existé » .
Le succès des automates de
Tribulations entre différentes mains Vaucanson s'inscrit dans le
Vaucanson n'a que vingt- contexte de la vogue des
quatre ans quand il construit Si la vogue du Canard vers 1740 à Paris correspond à un moment particulier de l'histoire des idées serinettes dont témoigne ce
tableau de Chardin
le Canard. Condorcet et du parcours de Vaucanson, qui se tournera rapidement vers d'autres projets, l'automate n'en 62
(1753) .
exprime l'étonnement de ses connaît pas moins une carrière longue et mouvementée, qui témoigne à son tour d'une évolution de
contemporains devant sa l'articulation entre le divertissement scientifique et les arts du spectacle, ainsi que du lien, vers le
précocité : « son goût pour milieu du XIXe siècle, entre la vulgarisation scientifique et la magie, en particulier chez Jean-
la mécanique se révéla dès 74 75
Eugène Robert-Houdin . Il ressurgit ainsi à plusieurs reprises entre différentes mains, tel un « phénix mécanique » , alors qu'on
sa plus tendre enfance, et, le croyait disparu.
ce qui est peut-être sans
exemple, son talent fut aussiLe Canard, ainsi que le Flûteur et le Tambourinaire, rencontrent certes un grand succès d'estime, mais ne rapportent pas à leur
58 76
précoce que son goût » . concepteur le revenu qu'il en espérait . Après quelques mois de présentation à Paris, Vaucanson organise donc pour eux une
77
grande tournée d'exhibition en France et en Italie, qui suscite, elle aussi, plus de curiosité que de bénéfices , en raison notamment
78
de l'importance des frais de transport . Nommé en 1741 « commissaire général pour le mécanisme des manufactures et fabriques
79
de France », Vaucanson partage désormais son temps entre Paris et Lyon, tout en formant le projet de présenter en Angleterre ses automates .

En juin 1742, Vaucanson donne à trois négociants lyonnais, Étienne-François Carmagnac, Pierre Dumoulin et François Fournier, le
80
droit d'exploiter pendant un an ses automates en Angleterre, moyennant la somme forfaitaire de quinze mille livres . Les
automates sont présentés à Londres en 1742 dans la grande salle de l'opéra de Haymarket et une traduction anglaise de la brochure
de 1738 est réalisée pour la circonstance par John Theophilus Desaguliers, l'un des hommes les plus respectés de l'Académie des
81, N 10
sciences de Londres, rénovateur de la franc-maçonnerie anglaise . Dans sa préface, Desaguliers explique au lecteur qui
pourrait s'étonner qu'un tel traducteur se consacre à la présentation d'une œuvre de divertissement qu'il est « louable d'encourager
83, 84
ceux qui sont véritablement ingénieux » , signalant ainsi au public qu'il convenait de distinguer cette contribution aux débats
85
scientifiques de l'époque des simples amusements de foire .
Publicité pour la
Le peintre William Hogarth, qui assiste à une présentation londonienne du Canard, est toutefois très déçu par l'absence d'ornement présentation londonienne
86 des automates, annonçant
et la profusion de mouvements inutiles de cette « machine d'horlogerie avec une tête de canard et des pattes rapportées, conçue
quatre séances par jour.
pour avoir quelque ressemblance avec cet animal », « stupide et exagérément vantée », dont la mise à découvert de l'intérieur et
87
l'absence de peau font « un objet très compliqué, confus, désagréable » .

Le 12 février 1743, Vaucanson, qui doit faire face aux frais de construction de son premier métier à tisser, cède au trio lyonnais la propriété des trois automates, en
88
contrepartie d'un versement complémentaire de vingt-cinq mille livres . Le Canard reste toutefois associé à lui : en août 1744, quand les canuts lyonnais se
89, 90 91
révoltent contre sa tentative de réformer le règlement de la fabrique de la soie , une chanson jouissant d'une « immense vogue populaire » le qualifie de
92, 93
« plaisant Joquinet » (petit plaisantin) qui « fait chia los canards » .

Dumoulin

Dumoulin, qui se charge de la présentation des automates, en organise une tournée aux Pays-Bas et en Allemagne, où sa présence
95, N 11 97
est attestée à compter de 1747 . Leur succès va toutefois en décroissant . En 1754, il tente de vendre les trois automates au
97
margrave de Bayreuth pour douze mille florins, mais la transaction n'aboutit pas . En 1755, endetté, il les laisse à Nuremberg, en
garantie d'une avance de trois mille florins consentie par le comptoir Pflüger, après avoir pris la précaution de les rendre
98 99
inutilisables , puis part à Saint-Pétersbourg pour les vendre ; il n'y réussit pas et meurt en Russie en 1765 .

En 1781, l'écrivain allemand Friedrich Nicolai, de passage à Nuremberg, remarque les automates laissés en gage chez Pflüger :

« Les figures sont […] entreposées dans un grenier, emballées dans des caisses, mais on peut ouvrir les couvercles et
regarder les automates. Pour autant qu'on puisse en juger par leur aspect extérieur, elles sont toujours bien conservées. C'est
le mécanisme du canard qui peut être inspecté le mieux […] Il est à espérer qu'un prince, aimant les sciences mécaniques et
les inventions particulièrement ingénieuses, voudra y mettre la peu importante somme de trois mille florins et les frais qui
100
sont nécessaires pour la remise en marche des mouvements et des figures . »

Une observation attentive du Canard le conduit à remarquer la présence d'un petit soufflet, situé à la base du cou et destiné à
aspirer les aliments. Il en déduit que ceux-ci ne doivent pas pénétrer plus avant dans le corps du Canard. Estimant également
Traduction allemande de la qu'une « dissolution de la nourriture, surtout si elle n'est pas écrasée, ne peut se produire dans un délai aussi court », il conclut qu'il
100
description du flûteur doit exister une « masse déjà créée » et destinée à être expulsée .
94
automate réalisée à
l'occasion de la présentation Cette analyse est notamment reprise par Jean Paul, sans avoir vu le Canard qu'il imagine être de bois : « le secret de l'affaire est
des automates à Hambourg que l'artiste a simplement introduit à l'arrière un ingénieux mélange prêt à être expulsé, qui n'a rien à voir avec la nourriture et la
101, 102
en 1747. digestion, et que le canard donne l'illusion de produire » .

Beireis

La nouvelle de la présence des automates à Nuremberg parvient au chimiste Gottfried Christoph Beireis qui, en 1784, en fait l'acquisition pour son cabinet de
curiosités. Le physicien allemand Johann Beckmann, qui voit les automates peu après leur acquisition par Beireis et avant que la restauration commissionnée par
ce dernier ne soit achevée, constate que la digestion ne fonctionne plus et que les plumes qu'a fait ajouter Dumoulin ont disparu :
« Le canard mange, boit et bouge encore. Les côtes, faites de fil de laiton, avaient été recouvertes de plumes de canard
pour imiter la nature. Mais ces plumes sont désormais perdues, ce qui permet de mieux voir la construction intérieure. À
ce sujet, j'observerai seulement que le mouvement est communiqué par un cylindre actionnant des chaînes fines comme
104
celle d'une montre, traversant les pattes qui sont d'une taille normale . »
105
Sur le conseil de Nicolai, Beireis confie la réparation aux frères Bischof, deux mécaniciens réputés . Celle-ci dure cinq mois et
98
coûte deux mille thalers . Il écrit ensuite à Nicolai en novembre 1785 une lettre de remerciement où il donne les précisions
suivantes :

« Lorsque Dumoulin, le dernier propriétaire des automates, quitta Nuremberg pour Saint-Petersbourg, afin que personne
d'autre que lui ne pût les réparer, il avait intentionnellement enlevé différentes choses, et des rouages entiers, sans parler
de vis sans fin […] La plupart des chaînes du canard avaient été suspendues à contre-sens ; de sorte que si on avait voulu
les mettre en mouvement, elles se seraient rompues. Il n'en serait résulté aucune action, si ce n'est d'égarer encore
106
davantage celui qui aurait entrepris leur restauration . »
Selon la Nouvelle
La restauration achevée, l'entretien des automates est confié à un mécanicien local moins compétent et les machines sont Géographie universelle
98
conservées dans un jardin d'hiver humide . Goethe, qui vient les voir en 1805, consigne sa déception : (1807), « le professeur
Beireis a un superbe cabinet
« Le fameux canard était tout déplumé ; il ne restait que la carcasse. Il mangeait encore assez proprement son millet, de curiosités naturelles et
107
mais il ne digérait plus . » artificielles, et d'autres
objets du plus grand prix.
À la mort de Beireis en 1809, ses héritiers proposent les automates au gouvernement allemand, puis au gouvernement français, qui On estime toute la collection
108 109
tous deux s'en désintéressent . Ils mettent en vente la collection en 1811 , en faisant réaliser une présentation descriptive [à] un million de livres de
110
« honnête mais prudente » selon laquelle le Canard « semble digérer sa pitance » . Les trois automates sont achetés par un France » .
103
98
homme politique berlinois, August Anton Harlem . À la suite d'une procédure judiciaire entre ce dernier et le mécanicien Dörfel,
98 111
les automates sont placés en consignation . On perd alors la trace du Flûteur et du Tambourinaire .

Si le Canard semble avoir disparu, son souvenir n'en reste pas moins présent. En 1836, dans sa nouvelle intitulée Le Joueur
d'échecs de Maelzel, Edgar Allan Poe évoque ce remarquable automate :

« Il était de grosseur naturelle et imitait si parfaitement l’animal vivant, que tous les spectateurs subissaient l’illusion. Il
exécutait […] toutes les attitudes et tous les gestes de la vie ; mangeait et buvait avec avidité ; accomplissait tous les
mouvements de tête et de gosier qui sont le propre du canard, et, comme lui, troublait vivement l’eau, qu’il aspirait avec son
bec. Il produisait aussi le cri nasillard de la bête avec une vérité complète de naturel. Dans la structure anatomique, l’artiste
avait déployé la plus haute habileté. Chaque os du canard réel avait son correspondant dans l’automate, et les ailes étaient
Lithographie du XIXe siècle
anatomiquement exactes. Chaque cavité, apophyse ou courbure était strictement imitée, et chaque os opérait son mouvement
inspirée de Condorcet : un 113
domestique de Vaucanson,
propre. Quand on jetait du grain devant lui, l’animal allongeait le cou pour le becqueter, l’avalait et le digérait . »
charmé par le Flûteur, se
jette aux pieds de de son
En France, en décembre 1836 et janvier 1837, Le Figaro annonce à plusieurs reprises la publication d'un roman intitulé Le Canard
maître « qui lui paraît alors
de Vaucanson, que devait rédiger Gérard Labrunie sous le pseudonyme alors inconnu de Gérard de Nerval, mais qui ne verra
114, N 12
plus qu'un homme » ,
112 jamais le jour . Dans une critique en 1840 de L'Automate de Vaucanson, un opéra-comique de Leuven, il se borne à évoquer
tandis que le Canard tourne « ce mécanicien, que les philosophes du dix-huitième siècle comparaient a Dieu, dans le dessein d'humilier le créateur, [qui] avait
117
le dos. inventé un canard qui barbotait, mangeait et digérait parfaitement; il aurait pu tout aussi bien le faire chanter » .

Tietz
N 14 119
En 1839, Georges Tietz et Benoît Fréchon, exploitants d'un musée itinérant présentant 29 automates et des figures de cire,
ayant appris fortuitement que le Canard était à Berlin, chez le mécanicien Dörfel, laissé en gage par son propriétaire de l'époque, le
120
pragois Döbler , se rendent à Prague, acquièrent l'automate, et en confient la réparation au mécanicien suisse Johann Bartholomé
121, 122
Rechsteiner . L'automate est très délabré, tant par l'âge que par différents essais de réparation, le mécanisme comporte
123
plusieurs milliers de pièces dont certaines sont ruinées ou perdues et d'autres ne sont pas d'origine , si bien que Rechsteiner
124, 125, N 15
propose d'abord à Tietz d'en construire un nouveau plutôt que de réparer l'ancien . Ce dernier ayant refusé, la réparation
134, 125
dure trois ans et demi et coûte plus de 6 700 florins . En 1844, le Canard de Vaucanson, enfin réparé, est présenté à La Scala
135, N 16
de Milan . Le voyageur allemand Karl Otto Ludwig von Arnim assiste à cette présentation et recommande à quiconque en
aurait l'occasion, d'assister au spectacle de ce « volatile capable de battre des ailes, de cancaner, de boire de l'eau, de manger du
grain d'une façon si incroyablement naturelle qu'on ne pouvait s'étonner que la fin du spectacle soit aussi naturelle que son
139
début » .

Un article publié dans l'Erzähler de Saint-Gall donne des détails supplémentaires sur le résultat de la restauration :
Affiche publicitaire pour le
« grand musée mécanique »
« L'artiste s'approche du canard, placé sur un piédestal et sous un dais (avec l'apparence d'un canard bien empaillé) ; il
itinérant de Tietz et Fréchon,
touche une plume dans la partie supérieure de l'oiseau, et l'on voit celui-ci lever la tête, regarder de tous côtés, agiter la qui présentait une collection
queue, s'étirer, déployer ses ailes et les agiter en poussant un cri absolument naturel, comme s'il allait s'envoler. L'effet est d'une trentaine d'automates
plus surprenant encore lorsque le volatile, se penchant sur son assiette, se met à avaler le grain avec des mouvements dont la pièce maîtresse
118
incroyablement réalistes. Mais ce qui excite l'admiration du connaisseur, c'est que le mécanisme placé dans la tête et dans était l'éléphant de
le cou ne pâtit aucunement de tous ces mouvements et contorsions, alors que ce mécanisme ne repose sur aucun point Martinet
N 13
, ainsi que des
141, 142
d'appui extérieur. Quant au processus de la digestion, personne ne parvient à l'expliquer .» figures de cire et un cabinet
143, 144 anatomique (c. 1840).
Rechsteiner revient en Suisse en juin 1844 , où il s'attelle à sa version du Canard, qui lui coûtera trois ans d'efforts et
145, N 15 146
21 000 florins . Après Milan, le Canard de Vaucanson est exhibé plusieurs mois à Turin au début de l'année 1845 , puis à
143
Besançon, en route vers Paris .

En janvier 1846, le Canard arrive à Paris. Le Journal des débats annonce à ses lecteurs que « cette merveille est arrivée, et Paris va voir bientôt, dans toute la
147
nouveauté de sa résurrection, ce nec plus ultra de la mécanique du siècle dernier et du nôtre » . Le Constitutionnel renchérit :

« Cet automate merveilleux […] vient d'être exhumé, restitué, vient de renaître enfin ; mais au bois qui entrait dans sa composition, et qui le
rendait susceptible d'être altéré et endommagé par les variations atmosphériques, on a substitué le cuivre ; aux points notés organiques, un système
148
complet d'engrenages, et aux fils de fer des chaînes de montre . »
Un quotidien britannique rapporte en février 1846 que le Canard intéresse toute la presse
parisienne, qu'il ne reste plus de la machine de Vaucanson que le cylindre principal et quelques
149
pièces, mais que la machine a été « perfectionnée par M. Tietz de Hambourg » . De même, la
Annonce dans La Presse en
légende d'une lithographie exécutée pour la circonstance, représentant l'automate sur son piédestal
janvier 1846.
au milieu d'une assemblée élégante, précise qu'il est « réparé, perfectionné en 1846 et exposé au
150
public par Georges Tietz » . Le prestidigitateur Jean-Eugène Robert-Houdin, horloger de
formation et lui-même fabricant d'automates, a l'occasion de voir le Canard lors de sa présentation
N 17
à Paris et se déclare « frappé d'admiration devant les nombreuses et savantes combinaisons de ce chef d’œuvre de
152 N 13
mécanique » . L'automate partage alors l'affiche avec un « éléphant mécanique » .

Quelques mois plus tard, Tietz est à New York, où il présente à compter de juin 1846 ses automates au Gothic Hall de
160, 161, 162
Broadway . Cette exhibition donne lieu à un compte-rendu dans Scientific American. Tietz y est présenté comme un
« habile mécanicien » de Hambourg, qui a restauré le Canard en étant « contraint de refaire presque tout à neuf », « ajoutant même
Johann Bartholomé 163
de nouveaux mouvements », car il « ne reste pratiquement plus rien de l'original » . En particulier, Tietz « a habillé le canard de
Rechsteiner, un « inventeur 163
plumes, rendant ainsi sa ressemblance avec l'animal plus parfaite » .
suisse génial et oublié » qui,
après avoir réparé le Canard Après s'être produit à New York, le théâtre mécanique de Tietz revient en Allemagne. Le Canard est exhibé à Berlin en février
de Vaucanson, puis en avoir 164 165, 166 167
1848 , dans un grand stand érigé sur le Gendarmenmarkt , puis à Leipzig en mai 1848 . Sa trace disparaît ensuite durant
construit sa propre la révolution de Mars. Il ne figure plus dans la liste des attractions du théâtre mécanique de Tietz lors du passage de celui-ci à
N 15
version , se consacre à 168 158
Amsterdam en 1851 , ni dans la description de sa collection de 1853 .
la mise au point d'une
machine automatique à faire
des vis, qui en produit de Bontems
140
30 000 sortes .

Le Canard de Vaucanson réapparaît en France en mai 1863, sans qu'on puisse être certain qu'il s'agit du même automate. Il est alors
la propriété de l'automatier parisien Blaise Bontems, spécialiste de la fabrication d'oiseaux
169
chanteurs , qui en organise des présentations dans le Sud de la France. L'affiche de l'une de
celles-ci, à Valence, annonce « le célèbre canard de Vaucanson, visible pour quatre jours seulement
Annonce dans le New York 170
[…] réparé et perfectionné par l'ingénieux mécanicien, M. Bontems de Paris » . Le
Herald en août 1846.
13 septembre 1863, Bontems annonce au public l'exhibition d'une « restauration » du Canard, ainsi
171, N 18
que d'autres automates de Vaucanson . Une autre annonce, publiée quelques jours plus tard Annonce dans le Vossische
par La Gazette, précise qu'il n'existait, préalablement à la « restauration » du Canard, « nuls Zeitung en février 1848.
172
vestiges » de ce dernier .

André Doyon et Lucien Liaigre, analysant une lithographie de 1863 commandée par Bontems,
relèvent que le Canard y est représenté avec des plumes et qu'il est posé sur un piédestal beaucoup
plus petit que celui de la lithographie de Tietz ; considérant qu'il s'agit bien d'une restauration et
non d'une création, ils déduisent de cette image que « le nouveau perfectionnement de Blaise
Bontems a dû consister à remplacer le mécanisme à poids par un autre à ressort et à rendre ainsi
174
Annonce dans Le Temps possible l'usage d'un support plus petit » .
Lire le média
(1863).
Oiseau chanteur de
Disparition Bontems (vers 1890).

Selon l'historien des sciences allemand Franz Maria Feldhaus, le Canard disparaît en 1879 dans
175
l'incendie d'un musée à Nijni Novgorod . Selon une autre version, rapportée en 1883 par un lecteur du Gartenlaube, c'est à
Kharkiv que le Canard aurait brûlé, en 1879, dans l'incendie du cabinet de curiosités itinérant d'un certain Gassner, venu de Saint-
176
Pétersbourg, ne laissant derrière lui que deux roues métalliques déformées, « tristes vestiges de l'admirable oiseau » . Plusieurs
N 15
historiens estiment toutefois qu'il est possible que l'automate brûlé en 1879 soit celui de Rechsteiner et que celui de Vaucanson
131
se trouve encore en Saxe .

Cette dernière hypothèse est confortée par un ensemble de photographies sur plaque de verre découvertes dans les années 1920
Le canard de
N 15 dans un tiroir au Conservatoire national des arts et métiers avec la mention « Vues du canard de Vaucanson reçues de
Rechsteiner en 1847. 131, 133 177
Dresde » . Ces photos avaient été jointes à une offre de vente de l'automate, adressée au musée en 1899 . L'offre aurait été
177
déclinée par le musée tant en raison du mauvais état de l'objet que du prix demandé . Selon Alfred Chapuis et Edmond Droz, il
ne s'agit pas du Canard de Rechsteiner et « il y a tout lieu d'admettre qu'il s'agit du canard du maître français. En tout cas, il ne saurait être question d'un troisième
131
canard » . André Doyon et Lucien Liaigre ajoutent : « ce que nous savons […] du canard de Vaucanson, avant les transformations qu'il a subies, nous fait penser
133 177
que ce[s] photo[s] le représente[nt] bien » . En revanche, l'actuelle direction du musée ne pense pas que ces clichés représentent l'automate de Vaucanson .

Chapuis et Droz donnent une description de cet ensemble de photographies :

« Le Canard, on le voit, est perché sur un socle […] Dans ce socle, on aperçoit un bâti avec le dispositif moteur et le grand cylindre à cames. Le
mécanisme est actionné par un poids suspendu à une corde qui s'enroule sur un tambour visible sur l'image. Un simple rouage transmet le
mouvement au tambour à cames et celui-ci dirige, par l'intermédiaire d'une trentaine de leviers différents, tous les mouvements exécutés par le
Canard qui, lui, contient un mécanisme extrêmement compliqué. La grande difficulté est de faire aboutir tous ces leviers à l'endroit voulu, à travers
les pattes, et de faire fonctionner les différents organes malgré les diverses positions du canard (par exemple, celui-ci doit pouvoir ouvrir et fermer
le bec tout en tournant la tête de droite à gauche, et cela indifféremment qu'il soit couché ou debout sur ses pattes). Cet automate imite le détail de
l'ossature du canard et la comparaison des figures permet de distinguer la mobilité du cou. Dans l'une d'elles […] on distingue facilement les trente
cames environ disposées sur le cylindre. Le cou peut se détendre ou se replier sur lui-même ; les ailes bougent et, de plus, les rémiges sont mobiles
178
ainsi que la queue et les pattes. Quant au mécanisme de la digestion, nous n'en avons aucune description »

Photographies présumées du Canard de Vaucanson adressées au CNAM en 1899


Simulation ou mystification ?
La lettre de Vaucanson à Desfontaines en 1738 précise que, dans son Canard, l'aliment est « digéré par dissolution, et non par
26
trituration, comme le prétendent plusieurs Physiciens » , et qu'il a construit à cet effet « dans un petit espace [au sein du Canard]
un petit laboratoire chimique pour […] décomposer les principales parties intégrantes [des grains], et les faire sortir à volonté, par
32
des circonvolutions de tuyaux, à une extrémité de son corps toute opposée [au bec] » . Vaucanson prend ainsi position du côté des
iatro-chimistes, partisans d'une explication chimique de la digestion, à l'instar de François Quesnay, et s'opposant à l'explication
181, N 19
iatro-mécaniste par la trituration, alors dominante, défendue notamment par Philippe Hecquet . Vaucanson ajoute que la
digestion de son automate n'est pas une « digestion parfaite », au sens où elle n'est pas « capable de faire du sang et des parties
nourricières pour l'entretien de l'animal », mais qu'elle se limite à « imiter la mécanique de cette action » dans l'action de
26
« macérer, cuire ou dissoudre » le grain .
183, 184, N 20 20 Reconstitution de fantaisie
Cette imitation est censée être une simulation , une imitation interne autant qu'externe , un modèle expérimental visant et iatro-mécaniste du
186
à mettre au jour les propriétés du sujet vivant, et non une simple représentation de ce dernier : il ne s'agit pas de construire un Canard, publiée dans
simulacre de canard pour faire illusion, mais de prouver expérimentalement que « le corps est un mécanisme automate et que le Scientific American en
179
mouvement autoreproducteur est au principe de la vie ; non pas de hausser l’automate au niveau du vivant, mais de démontrer du 1899 : les aliments sont
187
vivant le nécessaire principe mécanique » . Pour distinguer les automates de Vaucanson de ceux du XVIIIe siècle tout autant que broyés et non dissous dans
e N 21
de ceux du XIX siècle , Jessica Riskin les qualifie « d'expériences philosophiques », de « tentatives de discerner quels aspects l'estomac. Cette
d'une créature vivante par une machine, à quel degré, et quels enseignements peuvent être tirés de ces machines pour comprendre reconstitution, souvent
189 reproduite depuis, illustre un
les sujets naturels » , ces machines n'étant au demeurant pas seulement mécaniques : la digestion du Canard est censée être une
190 paradoxe relevé par Doyon
mécanique humide, impliquant essentiellement des fluides agissant de manière chimique ou hydraulique et le choix même de ce
191 et Liaigre : en dépit de la
sujet atteste probablement de l'intention de ne pas réduire le projet à un pur mécanisme .
longévité de l'automate et du
Par ailleurs, comme le souligne Lienhard Wawrzyn (de), le Canard est censé, sous sa forme initiale, être une démystification, une grand intérêt qu'il a suscité,
192 son iconographie est
créature sans secrets, transparente, dont quiconque peut comprendre le fonctionnement en lisant la brochure de Vaucanson .
remarquablement
180
Pourtant, Jean-Eugène Robert-Houdin, chargé, en l'absence de Rechsteiner, de la réparation d'une aile du Canard de Tietz durant la pauvre .
N 22
présentation à Paris , constate alors que la digestion proclamée n'est qu'une « mystification » :

« On présentait à l'animal un vase, dans lequel était de la graine baignant dans l'eau. Le mouvement que faisait le bec en barbotant, divisait la
nourriture et facilitait son introduction dans un tuyau placé sous le bec inférieur du canard ; l'eau et la graine, ainsi aspirés, tombaient dans une
boîte placée sous le ventre de l'automate, laquelle boîte se vidait toutes les trois ou quatre séances. L'évacuation était chose préparée à l'avance ;
une espèce de bouillie, composée de mie de pain colorée de vert, était poussée par un corps de pompe et soigneusement reçue sur un plateau en
152
argent comme produit d'une digestion artificielle . »

Estimant que « l'illustre maître » n'avait pas dédaigné de recourir à un artifice qu'il aurait pu utiliser dans un tour, Robert-Houdin
conclut : « Décidément Vaucanson n'était pas seulement mon maître en mécanique, je devais m'incliner aussi devant son génie
152
pour l'escamotage . »

Alfred Chapuis juge toutefois la supercherie alléguée par Robert-Houdin « bien grossière et peu digne du génie de Vaucanson »,
197
ajoutant qu'elle a été « contestée par la famille de Rechsteiner » . Il développe cette opinion dans un ouvrage cosigné avec
Édouard Gélis :
Robert-Houdin revendique « On sait combien les automates de Vaucanson suscitèrent, même à son époque, l'émulation des copistes et nous pensons que
pour ses automates — qui le canard décrit par le célèbre prestidigitateur est une de ces répliques. Il nous semble que la supercherie dénoncée par
n'en sont pas toujours au
Robert-Houdin était par trop grossière, peu digne des talents mécaniques du génial inventeur et enfin peu conforme à la
sens propre dans la mesure
description des fonctions que celui-ci en donne. Nous savons aussi que l'extrême abondance des idées émises par l'auteur des
où ils ne sont pas 198
Confidences d'un prestidigitateur l'entraînait à des affirmations dont l'exactitude était impossible à contrôler . »
autonomes — la filiation du
Canard tout comme celle du 199 200 201
Jean-Claude Heudin et Jean-Arcady Meyer se rallient à ce point de vue, dont Gaby Wood estime qu'il fait autorité , mais
Joueur d'échecs, un 202
que contestent Maurice Daumas et Jean-Claude Beaune, ce dernier estimant que Chapuis et Droz acceptent le postulat d'un
automate truqué. Ses 203
« mystère alchimique » du Canard .
automates contribuent à
195
« égarer l'esprit » du
André Doyon et Lucien Liaigre rapprochent le point de vue de Robert-Houdin de celui de Nicolai et du catalogue de la vente
spectateur, à inscrire
l'illusion dans le cadre d'une
Beireis et affirment qu'il est « bon de se persuader que la fameuse digestion du canard n'était qu'une supercherie. Il n'y avait pas,
204
« expérience »
comme dans une digestion réelle, de communication continue entre l'absorption des graines et leur élimination » . Tout en
205, 206
196
scientifique . soulignant l'influence des travaux du chirurgien Claude-Nicolas Le Cat et en considérant que « la vocation de [Vaucanson]
fut celle d'un médecin et d'un physiologiste qui se ruina entre les années 1730 et 1735 à construire — le terme est de lui — des
207, N 23
anatomies mouvantes dotées, contrairement à la passivité des anatomies d'enseignement, d'une apparente vie organique » ,
210
ils estiment que le Canard n'est qu'une « anatomie mouvante inachevée » . Ils relèvent « l'étonnant contraste entre la longueur de l'exposé du Flûteur et la
brièveté de la présentation du canard » dans le prospectus de 1738, la lettre « bien évasive » à DesFontaines, la date tardive de la présentation de cet automate,
s'étonnant que Vaucanson ait tardé cinq ans à présenter son Canard eu égard à l'appétence du public pour ce genre de création et en concluent que Vaucanson avait
dans un premier temps estimé son artifice inavouable et son automate inexposable, avant de se raviser pour des considérations essentiellement financières et de se
211
décider se faire montreur d’objets de curiosité .
212 N 24
De son côté, contestant les analyses de Gaby Wood qui voit dans le Canard sinon une « plaisanterie technologique » , voire scatologique , du moins la folle
218, 219
tentative de brouiller la démarcation entre l'animé et l'inanimé , Jessica Riskin porte une appréciation plus nuancée. Elle cite l'éloge funéraire de Condorcet :
« ce n'était pas la faute de M. de Vaucanson si les médecins avaient mal deviné le mécanisme de la digestion, ou si la nature opérait ces fonctions par des moyens
220
d'un autre genre que ceux qu'il pouvait imiter » . Tout en estimant que le Canard était « frauduleux en son cœur », elle fait valoir que cette « fraude » était
entourée de « beaucoup d'imitation authentique » pour ce qui touchait aux mouvements et cherche à comprendre le sens cet « animal hybride, partie frauduleux et
221
partie authentique, partie mécanique et partie (apparemment) chimique, partie transparent et partie ingénieusement opaque » . Pour Riskin, le Canard

« est une synthèse parfaite des deux nouveautés caractéristiques de l'œuvre de Vaucanson. La première est son intérêt pour la reproduction des
processus [organiques] internes. La seconde, non moins importante, son hypothèse de travail, selon laquelle l'imitation des processus vitaux
219
internes a ses limites . »
222
Il s'agit en somme d'affirmer simultanément que les vivants sont essentiellement des machines et qu'ils sont l'antithèse de machines , une ambivalence que
223
Charles Wolfe résume en considérant que, pour Vaucanson, l'automate est « quasiment un être affectif » .
L'automate digérateur entrepris par Vaucanson est effectivement réalisé au XXIe siècle par l'artiste Wim Delvoye, dans le cadre de
62
l'installation Cloaca (2000) , qualifiée par Peter Bexte de « première machine androïde artistique à fonctionnement biologique »
225
et de « chaînon qui manquait au canard de Vaucanson » , l'artiste précisant toutefois ne pas s'être inspiré de son
226, N 25
prédécesseur . Même si Cloaca est une simulation fonctionnelle, mise au point avec le concours de médecins de l'université
238
d'Anvers , Jessica Riskin souligne que cette œuvre n'est pas expérimentale mais artistique et en tire la conjecture qu'au début du
e
XXI siècle les simulations fonctionnelles ont peut-être le même rôle imitatif et ludique que les automates pré-vaucansoniens, tel le
cygne de Maillard, qui reproduit un fonctionnement externe dans le seul but d'amuser, alors que chez Vaucanson les composantes
239
artistique, technologique et philosophique sont étroitement liées .
Dans Cloaca, Wim Delvoye
Notes et références fait du déchet un objet
artistique et ludique,
« d’emblée assimilé à une
224
Notes marchandise » .

1. Ce pastel de Joseph Boze est réputé être le seul portrait de Vaucanson qui ait été fait de son vivant 1.
2. Dans le Dictionnaire des arts et manufactures de Charles Laboulaye (1845), cette illustration est censée
représenter un jouet originaire des environs de Nuremberg, un cygne capable non seulement de nager, mais aussi
« de plier son cou de temps à autre, au point de pouvoir plonger le bec et une partie de la tête sous l'eau et en
outre, de dandiner lentement, de côté et d'autre, son cou et sa tête » 11.
3. Selon Daniel Cottom, la position centrale du Canard est justifiée tant par son statut de prouesse mécanique que
parce qu'il s'agit d'une « merveille sémiotique » et d'une réalisation bien plus provocatrice que les « dociles
androïdes » qui l'accompagnent 22.
4. Éric Duyckaerts remarque que la mécanique de l'automate devait être particulièrement silencieuse pour qu'on en
distingue le nasillement 25.
5. L'horloge astronomique de Strasbourg est à la fin du XVIIe siècle considérée comme l'objet technologique le plus
complexe et le plus avancé en Europe 29 et, par conséquent, « comme modèle — ou métaphore ? — du
monde » 30.
6. Le Canard n'a pas encore les plumes qui lui seront adjointes au XIXe siècle 23.
7. Dans un acte notarié de 1734, Vaucanson évoque une pièce de son invention contenant « plusieurs automates et
sont imitées les fonctions naturelles de plusieurs animaux par le mouvement du feu, de l’air et de l’eau » 37, 38, 39.
Selon Bourgeois de Châteaublanc, ouvrier-horloger qui travailla à la fabrication des automates avec
Vaucanson 40, 41, ce dernier lui aurait confié par convention du 30 août 1733 la conception et la réalisation du
Canard automate dont il serait le véritable inventeur 42, 43, 44. À la suite de ces accusations, Bourgeois de
Châteaublanc est condamné et incarcéré pour calomnie 45. Il conçoit et présente en 1746 un spectacle mécanique
intitulé Les Ouvriers automates et constitué de sept moulins et de trois automates, dont un Don Quichotte,
auxquels il adjoint en 1748 « un jeune Cyclope à la forge, qui y fait tous les exercices de Vulcain, et un esclave
ceux de Samson lorsqu'il fut surpris par les Philistins » 46, 47.
8. Un dispositif heuristique est un dispositif pratique facilitant la résolution d'un problème théorique.
9. Les « chefs-d’œuvre » de Vaucanson lui valent en 1740, sur la suggestion de Voltaire 69, une invitation de Frédéric
II à l'Académie royale des sciences de Prusse, que l'inventeur décline 70, mais qui conduit Michel Foucault à
considérer que ces machines n'étaient pas « qu'une manière d'illustrer l'organisme », mais aussi « des poupées
politiques, des modèles réduits de pouvoir, obsession de Frédéric, roi minutieux des petites machines, des
régiments bien dressés et des longs exercices » 71.
10. Il semble toutefois que les automates vaucansoniens aient suscité peu d'intérêt dans les loges 82.
11. On a longtemps cru que le Canard exhibé par Dumoulin était une imitation 96.
12. En revanche, Nerval, qui, comme d'autres auteurs romantiques 115, s'intéresse au canard en tant que « nouvelle
quelquefois vraie, toujours exagérée, souvent fausse » 116, lui consacre en 1844 une « histoire véridique du
canard » publiée dans l'ouvrage collectif Le Diable à Paris.
13. Cet « éléphant mécanique » est un automate réalisé à Londres entre 1768 et 1772 par Hubert Martinet, un horloger
français spécialiste des complications 153, contemporain du cygne d'argent de James Cox (en) (1773) et également
représentatif de la vogue de ces automates de luxe à la fin du XVIIIe siècle 154, 155. Il est présent dès 1838 dans le
musée mécanique, dont il constitue alors la pièce principale 156, 157. Sa réparation est la première tâche confiée à
Rechsteiner en 1839 119. Tietz en donne la description suivante : « l'éléphant est monté sur un pied mobile et peut
se tourner dans tous les sens […] Le magnifique animal est sur un rocher et imite tous les mouvements de la
nature aves ses yeux, sa trompe et sa queue » 158. L'automate figure aujourd'hui dans la collection du Waddesdon
Manor 159.
14. Le nom de Tietz est parfois orthographié Dietz ou Tiets.
15. Rechsteiner construira cependant un nouveau canard aux mêmes propriétés, qui sera présenté en avril 1847 à
Saint-Gall 126, puis en juin 1847 à Münich 127, 128, 129. Selon Hans Amman, ce Canard aurait fini abandonné dans
l'aire de battage d'une grange 126, 130. En revanche, selon Alfred Chapuis, Edmond Droz, André Doyon et Lucien
Liaigre, il aurait été confié en 1865 à un restaurateur de Connewitz qui, n'ayant pas réussi à accomplir cette
réparation, l'aurait vendu à un certain Bernus 131, 132, 133.
16. La présentation milanaise du Canard intervient à peu près en même temps que les représentations du
prestidigitateur français Henri Robin, un futur concurrent de Robert-Houdin, qui exhibe un paon automate « qui
salue avec beaucoup de grâce les spectateurs, qui mange et qui boit, tout en se montrant mieux élevé que le
canard de Vaucanson, attendant pour satisfaire ses besoins que les spectateurs soient partis, et qui, quand on
l'interroge, répond dans son langage mais avec beaucoup d'à propos » 136. Robert-Houdin, qui utilisera également
un tel automate, attribue au prestidigitateur français Philippe Talon (1802-1878) l'introduction d'un « paon magique,
faisant entendre son ramage anti-mélodieux, étalant son somptueux plumage et mangeant dans la main » 137, mais
Harry Houdini fait remonter ce tour à Paul Philidor (17??-1828) 138. Certains automates utilisés dans des tours
comme ceux de Robin ou de Robert-Houdin n'étaient pas entièrement automatiques, mais pour partie actionnés
par des comparses.
17. Jean-Eugène Robert-Houdin indique avoir vu pour la première fois le Canard en 1844, à l'occasion de l'Exposition
des produits de l'industrie française, durant laquelle il reçut lui-même une récompense pour son automate écrivain.
Cette date, mise en doute par Chapuis et Droz 151, paraît peu compatible avec la présence du Canard en Italie cette
année-là.
18. La description des autres automates varie selon les sources : il s'agit tantôt des « Joueurs de flûte » 171, 172 et tantôt
du « Joueur de flûte », des « Nègres androïdes » et des « Joueurs de trompette » 173.
19. La querelle des iatro-mécanistes et des iatro-chimistes, qui remonte au XVIIe siècle, ne sera résolue qu'à partir des
expériences de Réaumur en 1752 sur des oiseaux vivants, concluant que « la digestion était une opération tantôt
mécanique, — chez les oiseaux granivores, par exemple, — et tantôt chimique, par exemple chez les oiseaux
carnassiers » 182.
20. Comme le souligne Jessica Riskin, cet emploi du terme de simulation est moderne, la simulation au XVIIIe siècle
dénotant l'artificieux plutôt que l'artificiel 185.
21. Adelheid Voskuhl souligne en outre que de nombreux automates de la fin du XVIIIe siècle, tels la Joueuse de
tympanon ou le cygne d'argent sont, du fait de leur coût et de leur complexité, des objets de luxe, destinés à une
fonction ostentatoire plutôt qu'explicative 188.
22. Jean-Eugène Robert-Houdin est notamment chargé par le Conservatoire national des arts et métiers d'un autre
automate célèbre, la Joueuse de tympanon 193. En revanche, les propres automates de Robert-Houdin, donnés par
son successeur, Georges Méliès, au même musée,ont été irrémédiablement endommagés dans les réserves de
celui-ci 194.
23. Vaucanson renouera en 1741 avec son intérêt pour les « anatomies mouvantes », en présentant le projet d'une
« figure automate qui imitera dans ses mouvements les opérations animales, la circulation du sang, la respiration,
la digestion, le jeu des muscles, tendons, nerfs, etc. », laquelle permettrait de « faire des expériences sur les
fonctions animales et en tirer des inductions pour connaître les différents états de la santé des hommes afin de
remédier à ses maux » 38, 208, 209.
24. Gaby Wood souligne que Vaucanson souffrait d'une « maladie cruelle » 213, une fistule anale 212. Max Byrd, tout en
reprenant à son compte la conjecture de Gaby Wood sur ce qu'il appelle « l'hypocondrie » de Vaucanson, explique
« pourquoi un canard » — une référence à un passage célèbre du film Noix de coco des Marx Brothers que fait
également Gaby Wood 214 — par la « fascination bien connue des Français pour la plomberie interne » 215, tout en
faisant lui-même de l'automate une sorte de Faucon maltais dans The Paris Deadline, un roman policier 216, 217.
25. D'autres artistes contemporains font explicitement référence au Canard dans le cadre d'un intérêt pour l'art
cinétique et d'une réflexion sur la relation entre les machines et le vivant, tels les plasticiens Stan Wannet
(installation en 2004 et 2008, présentée à la Verbeke Foundation 227) et Ting Tong Chang (installation en 2018 à la
galerie de Compton Verney (en) 228, 229) ou l'automaticien Frédéric Vidoni (installation en 1998, entrée depuis dans
une collection privée 230, 231), tandis que le romancier Peter Carey consacre La Chimie des larmes 232 à une
tentative de reconstitution du Canard à partir de ses débris 233, 234 et que Thomas Pynchon en fait dans son roman
Mason & Dixon 235 un personnage vivant qui poursuit un chef cuisinier avec son « bec de la mort » 236, 237.

Références
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arts, vol. 12, 1782, p. 278. le mythe et dans la science, Paris, Vrin, 1968, cité par Paolo Quintili,
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4. René Descartes, « Lettre au marquis de Newcastle, Dangibeaud (éditeur scientifique), Lettres de Michel Bégon, vol. 47,
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5. René Descartes et Étienne Gilson (éditeur scientifique), Discours de
la méthode, Paris, Vrin, 1984 (lire en ligne (https://books.google.fr/bo 17. Jean-Baptiste Labat, Nouveau voyage aux isles de l'Amérique,
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6. Sophie Roux, « Quelles machines pour quels animaux ? Jacques Religion & le Gouvernement des Habitans anciens & Modernes, t. 2,
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Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
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Commons
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Aurélia Gaillard, Jean-Yves Goffi, Bernard Roukhomovsky et Sophie Roux, L’Automate : modèle, métaphore, machine, merveille, Pessac,
Presses universitaires de Bordeaux, 2012.

Articles connexes
Animal-machine
Cloaca
Cygne d'argent (automate)
Jacques Vaucanson
La Joueuse de tympanon
Simulacres et Simulation

Liens externes
Galerie de Chartres, « Frédéric Vidoni (XXe) "Le canard : hommage à Vaucanson"(lot 82) » (https://www.youtube.com/watch?v=9KiDQLb33g
g) [vidéo], sur YouTube.
Fondation Verbeke, « Stan Wannet De Eend van Vaucanson » (https://www.youtube.com/watch?v=8wZvw-C72YI) [vidéo], sur YouTube.
Ting Tong Chang, « Jacques de Vaucanson’s Digesting Duck 1739 (2018) » (https://vimeo.com/283006992) [vidéo], sur Vimeo.

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