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n
n k
Objectif : montrer par récurrence que "n # $, ( a + b) = %C n a k b n&k
k= 0
n
n k
Notations : ( a + b) = "C n a k b n#k sera noté HRn (hypothèse de récurrence)
k= 0 !
k n!
C n = k! (n " k )!
!
!
→ n=0
!
0
k 0 0
#C 0
a k b 0"k = C 0 a 0 b 0 = 1 et (a + b) =1 d’où HR0
! k= 0
!
n +1 n n n
On remarque que : ( a + b) = ( a + b)( a + b) = a( a + b) + b( a + b)
!
!
n
n k
D’une part
!: b( a + b) = #C n a k b( n +1)"k (1)
k= 0
n
n k
D’autre part : a( a + b) = #C n a k +1 b n"k et on fait le changement de variable : l = k + 1
! k= 0
n +1
n l"1
ce qui donne : a( a + b) = #C n a l b( n +1)"l !
! l=1
l étant une variable muette, on peut très bien remettre la lettre k en variable
n +1
n k"1
c’est-à-dire
! : a( a + b) = #C n a k b( n +1)"k (2)
! k=1 !
!
Enlevons le terme k = n + 1 de la première somme et le terme k = 0 de la deuxième somme :
n n
!( a + b) n +1 = C nn a n +1 b 0 + C 0n a 0 b n +1 + #C!k"1
n
k
a k b( n +1)"k + #C n a k b( n +1)"k
k=1 k=1
Les deux premiers termes valent respectivement a n +1 et b n +1 , et on peut désormais réunir les
deux sommes :
!
! !n
(a + b)
n +1
= a n +1
+ b +#
n +1
k=1
[C + C ] a
k"1
n
k
n
k
b( n +1)"k
k"1 k k
Pour simplifier ce qu’il y a entre crochets, on utilise la formule de Pascal : C + C n = C n +1
! n
Ici, notre objectif est d’obtenir l’expression HRn +1 . Seules les bornes de la somme ainsi que
les deux termes a n +1 et b n +1 posent problème ici…
!
On remarque alors astucieusement que l’on peut écrire :
!
! ! n +1 0
a n +1 = C n +1 a n +1 b( n +1)"( n +1) et b n +1 = C n +1 a 0 b( n +1)"0
ce qui nous permet de rajouter les termes correspondant aux bornes k = 0 et k = n + 1, super !
! !
D’où :
! !
n +1
n +1 k
(a + b) = #C n +1 a k b( n +1)"k ( ce n’est autre que HRn +1 )
k= 0
!
!
Conclusion :
! ! :
Par le principe de récurrence, on peut donc affirmer que
n
n k
"n # $, ( a + b) = &C n a k b n%k (binôme de Newton)
k= 0
!
Exercices - Raisonnements mathématiques de base -
absurde - contraposée - récurrence -... : corrigé
1. Si n est impair, alors n2 − 1 est divisible par 8.
2. Prenons n un entier impair. n s’écrit donc 2l + 1 où l est un entier. Si l est pair, l = 2k
et donc n = 4k + 1. Si l est impair, l = 2k + 1 est donc n = 4k + 3. Dans tous les cas, on
a donc n = 4k + r avec k ∈ N et r ∈ {1, 3}. On passe au carré :
2n = 2 × 2n−1 ≤ 2 × n! ≤ (n + 1) × n! ≤ (n + 1)!
Pour l’inégalité de droite, on part de l’hypothèse de récurrence et on multiplie par (n + 1), pour
obtenir
(n + 1)! ≤ (n + 1)nn .
Or, n ≤ n + 1 et donc nn ≤ (n + 1)n . On en déduit que
P(n + 1) est donc vérifiée, ce qui prouve, par récurrence, l’inégalité voulue pour tout n ∈ N∗ .
Exercice 6 - Limite de validité - L1/Math Sup - ??
2n+1 = 2 × 2n ≥ 2n2 .
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