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Évitez les pièges au supermarché !

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Éditions Le Bon Choix Santé

LE GUIDE COMPLET ET PRATIQUE

ARNAQUES :
ÉVITEZ LES PIÈGES
AU SUPERMARCHÉ
20 produits analysés pour vous
© SNI Éditions, juin 2019
D’après des articles de Jean-Marc Dupuis, Céline Sivault,
Pryska Ducoeurjoly, Florent Cavaler
Crédits photos : © hxdbzxy /Shutterstock.com
Évitez les pièges
au supermarché !
20 produits analysés
pour vous
Table des matières

Évitez les pièges au supermarché !


20 produits analysés pour vous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1 – Princes de LU : paquets allégés, chocolat quasi absent. . . . . . . . . . . 9
2 – Danette : moins de produit, mais toujours le même prix . . . . . . . 10
3 – Poisson pané : où est passé le poisson ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4 – Chocolat : regardez bien l’étiquette. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5 – Rillettes Bordeau Chesnel : un double-fond bien profond . . . . . 12
6 – Grany : de l’air et du sucre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
7 – Du fromage de chèvre… au lait de vache !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
8 – Sucre en poudre : moins pour plus cher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
9 – La face cachée du chocolat noir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
10 – Les sauces toutes prêtes et leurs additifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
11 – Ce qu’on trouve dans les sachets de thé industriels. . . . . . . . . . . . . . 18
12 – Les tisanes « détox » ? Bonjour l’intox... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
13 – Le top et le flop des soupes au supermarché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
14 – Des kiwis d’origine douteuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
15 – Des macarons phosphorescents. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
16 – Miel : deux impostures en une !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
17 – Format familial (pas) économique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
18 – Herbes de Provence… du Maroc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
19 – Le piège de l’allégé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
20 – Les produits diététiques : vraiment plus sains ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

En conclusion, quelques conseils d’achat


(ou de self-défense) en supermarché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Un hypermarché français moyen propose 3 000 à 8 000 références de
produits1.

Pour un même produit, vous avez parfois le choix entre une dizaine
de marques. Comment ne pas tomber dans les pièges du marketing et
comment, par ailleurs, ne pas choisir un produit qui sera bourré d’additifs
et de produits chimiques ?

Le Bon Choix Santé vous propose ce catalogue de 20 produits dont il vaut


mieux se méfier au supermarché. Il vous révèle des techniques marketing
largement utilisées pour vous faire acheter plus cher, mais en moindre
quantité, et indique les failles de certains étiquetages. Enfin, il vous alerte
sur des produits qui peuvent être dangereux pour votre santé.

1. Collectif La Nutrition, Le Bon Choix au Supermarché, Thierry Souccar Éditions, 2019,


350 pages
1 – Princes de LU : paquets allégés,
chocolat quasi absent
Les biscuits Prince nouvelle génération n’ont rien à voir avec ceux des
années 1980.

Depuis 2008, les fameux biscuits de l’enfance de beaucoup de Français


sont plus légers. Le poids du paquet est passé de 330 g à 300 g2. Le prix, en
revanche, n’a pas changé3.

Encore plus fort : récemment, le poids du paquet de biscuits nouvelle


génération a encore diminué, et ne pèse plus que… 293 g !

Paquet en 2014 Paquet en 2015

2. « Ce n’est pas plus cher, mais il y en a moins... » [en ligne], 60 millions de consommateurs,
23 septembre 2008 [consulté le 30 avril 2019]. Disponible sur https://www.60millions-
mag.com/2008/09/23/ce-n-est-pas-plus-cher-mais-il-y-en-moins-7493
3. Ibid.
10   Évitez les pièges au supermarché !

De plus, il ne s’agit plus de « Prince au chocolat » d’après le paquet, mais de


« Prince au goût chocolat ». Ce n’est pas très étonnant, puisque la teneur
en cacao n’est que de 4,5 %4 dans ce biscuit qui était censé à l’origine
contenir un tiers de chocolat !

2 – Danette : moins de produit, mais


toujours le même prix
Difficile de trouver de vrais yaourts dans nos rayons aujourd’hui.
Sur l’emballage des Paniers de Yoplait par exemple, vous découvrirez
qu’on parle de « Spécialité laitière à l’arôme artificiel de fruit » (écrit en
minuscule), et non de yaourt5.

Une autre marque utilise une astuce pour vendre moins de quantité
au même prix, c’est le cas de Danone et de ses célèbres « desserts lactés
aromatisés » Danette.

Vendus par quatre, les pots de crème vanille ou chocolat pèsent 125 g6. Vendus
par douze ou par seize, ils ne pèsent plus que 115 g7. Vous payez 10 centimes de
moins au kilo, mais vous vous retrouvez avec 10 grammes de dessert en moins.

4. « Prince Goût Chocolat 300 g – LU – 300 g (15 biscuits de 20 g) », Open Food Facts.
Disponible sur https://fr.openfoodfacts.org/produit/7622210245281/prince-gout-
chocolat-300-g-lu
5. « C’est confirmé, “Les paniers de Yoplait” ne sont plus des yaourts » [en ligne],
Penser Librement, octobre 2016 [consulté le 30 avril 2019]. Disponible sur http://www.
penserlibrement.fr/c-est-confirme-les-paniers-de-yoplait-ne-sont-plus-des-yaourts/
6. Danette – Crèmes dessert chocolat chez Auchan https://www.auchandirect.fr/
produits/126549
7. Danette – Crèmes dessert chocolat, vanille, caramel chez Auchan https://www.
auchandirect.fr/produits/126710
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3 – Poisson pané :
où est passé le poisson ?
Sans doute avez-vous eu le droit au poisson pané dans votre enfance,
amoureusement préparé par votre maman. Dans ce poisson pané qu’on
trouvait avant en magasin, il y avait des sortes de lamelles comme dans
du vrai poisson. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, où seules des raclures de
poisson sont agglomérées pour faire ce genre d’aliment8.

Une enquête de l’association de consommateurs CLCV indiquait en 2016


qu’en moyenne, les poissons panés ne contenaient que… 57 % de poisson9.

Pire : les étiquettes de certains produits sont mensongères. L’étiquette de


nuggets de poisson testées dans l’enquête indique une « préparation à base
de poisson 70 % : colin d’Alaska 83 % ». Dans le produit, la quantité réelle
de poisson était seulement de 56 %10.

4 – Chocolat : regardez bien l’étiquette


La tablette Nestlé Noir Dessert, lancée en 1971, est passée brutalement en
2013 de 250 g à 205 g, un véritable « trompe-l’œil ». Mais l’avantage pour
Nestlé a été double : économiser sur le chocolat, et surtout vous pousser à
en acheter deux, puisque la plupart des recettes traditionnelles sont faites
pour 250 g de chocolat !

Le chocolatier Côte d’Or n’est pas en reste. Les plaquettes de chocolat Noir
Orange 70 % de cacao ont subi une discrète modification en 2014. L’image
(avec l’orange) était toujours la même, mais le « 70 % » avait disparu.

8. CLCV, Produits à base de poisson, Enquête CLCV [en ligne], juin 2016 [consulté le 30 avril
2019]. Disponible sur http://www.clcv.org/images/CLCV/fichiers/enquete-poissons-2016/
DP-Enquete%20CLCV%20-%20produits%20a%20base%20de%20poisson-r.pdf
9. Ibid.
10. Ibid.
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Produit en 201311 Produit disponible à l’achat en 2019

Il faut pratiquement une loupe pour s’apercevoir, dans la liste des


ingrédients, qu’il n’y a plus que 54 % de cacao12.

5 – Rillettes Bordeau Chesnel :


un double-fond bien profond
Les pots de rillettes Bordeau Chesnel sont, avec leur fond à plusieurs
étages, leur double-fond, leur couvercle multidimensionnel et leur épaisse
couche de gras blanc (saindoux), des exemples typiques de packaging
trompe-l’œil. Vous achetez un pot qui, extérieurement, semble toujours
avoir la même taille, mais la quantité de rillettes a fondu.

C’est ce que font de nombreuses autres marques en utilisant des sachets


qui sont eux-mêmes dans une barquette en plastique, elle-même dans
11. Côte d’or Orange Noir 70 %, Open Food Facts, https://fr.openfoodfacts.org/
produit/7622400013911/cotes-d-or-orange-noir-70-cote-d-or
12. Côte d’or – Tablette de chocolat noir à l’orange, Composition, https://www.
chronodrive.com/cote-dor--tablette-de-chocolat-noir-a-lorange-P6873#
Évitez les pièges au supermarché !   13

une boîte en carton, elle-même emballée dans un film plastique… vous


remplissez votre poubelle pour huit malheureux biscuits, tandis qu’on vous
serine qu’il faut « lutter contre le gaspillage » pour protéger la planète.

6 – Grany : de l’air et du sucre


Les barres de céréales de style Grany ont considérablement « maigri ».
Elles flottent dans leur emballage qui, lui, est resté identique.

Une barre Grany emballée. On voit bien


que la barre ne touche pas les bords

Mais surtout les céréales qu’elles sont censées vous apporter représentent
à peine 43 % (même pas la moitié) des ingrédients.

La liste des (nombreux) ingrédients


d’une barre de « céréales »
14   Évitez les pièges au supermarché !

Le reste ? Du sucre (sirop de glucose et dextrose), des fruits déshydratés


qui perdent leurs propriétés, et au passage un émulsifiant (E473) peu
recommandé pour la santé !

7 – Du fromage de chèvre…
au lait de vache !
Ce n’est pas parce qu’un fromage a une forme de fromage de chèvre
(cylindre, pyramide…) qu’il est fait avec du lait de chèvre !

Certains fromages de chèvre sont en fait fabriqués à partir de lait de vache


aromatisé au chèvre, ou à partir de mélange des deux laits. Des études
ont d’ailleurs montré que cette présence frauduleuse de lait de vache
dans les produits estampillés au chèvre présentait des risques13 pour les
personnes allergiques !

Depuis 2016, il est obligatoire de préciser sur le produit, l’origine et


l’espèce animale d’où provient le lait s’il ne s’agit pas de lait de vache.

Mais la précision de la teneur de tel ou tel lait n’est pas obligatoire.


Les producteurs ont le choix de faire figurer la mention « mélange de
lait », ou de faire références aux espèces animales par ordre décroissant14.

Regardez donc bien les étiquettes pour détecter la présence de lait de


vache ou de chèvre là où on ne les soupçonnerait pas.

13. Monneret-Vautrin D. A., et al., « La présence frauduleuse de lait de vache dans les
fromages de chèvre et de brebis présente un risque pour les sujets allergiques au lait de
vache. Évaluation préliminaire », Revue française d’allergologie, 52, mars 2012, 81-85
14. Association Nationale des Producteurs de Lait Fermier, L’étiquetage des produits
laitiers fermiers [en ligne], 19 janvier 2018 [consulté le 30 avril 2019].
Évitez les pièges au supermarché !   15

8 – Sucre en poudre :
moins pour plus cher
Toujours vendu au kilo, le sucre en poudre est aujourd’hui conditionné
dans des sachets en plastique aux couleurs chatoyantes. C’est bien plus
pratique pour le verser car il y a un bouchon… mais il n’y a plus que 750 g
de sucre dedans. Et ce n’est pas tout !

Le format de 750 g est plus cher au kilo (1,57 €/kg) que le format de 1 kg
(1,01 €/kg) chez Auchan. Vous achetez moins de sucre… mais vous payez plus !

9 – La face cachée du chocolat noir


Si vous n’êtes pas concerné par certains problèmes liés à la consommation
de chocolat noir (remontées acides15, acné16, risque de calculs rénaux17),
reste à bien choisir votre chocolat.

15. Les aliments qui favorisent les brûlures d’estomac [en ligne], In Brûlures estomac info
[consulté le 30 avril 2019]. Disponible sur https://www.brulures-estomac-info.fr/vos-
symptomes/les-causes/les-aliments-favorisant-les-remontees-acides.php
16. Caperton C, Block S, Viera M, Keri J, Berman B. “Double-blind, Placebo-controlled
Study Assessing the Effect of Chocolate Consumption in Subjects with a History of Acne
Vulgaris”, J Clin Aesthet Dermatol., 214;7(5):19–23.
17.  Quels aliments favorisent la survenue de calculs rénaux ? [en ligne], Allodocteurs, 27 novembre
2013 [consulté le 30 avril 2019]. Disponible sur https://www.allodocteurs.fr/j-ai-mal/aux-reins/
calculs-renaux/quels-aliments-favorisent-la-survenue-de-calculs-renaux_11886.html
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Premier point : la loi autorise les fabricants à utiliser de la graisse de lait


à la place de la graisse de cacao, ce qu’ils font allègrement pour diminuer
les coûts et augmenter leurs marges. Mais ces deux matières grasses n’ont
ni les mêmes bienfaits, ni le même goût. Vérifiez en tenant un carré de
chocolat entre vos doigts : s’il fond rapidement, c’est qu’il est sûrement à
base de graisse de lait et non de cacao.

Deuxième point : l’immense majorité des fabricants de chocolats utilise


une substance pour faciliter le mélange des ingrédients, qu’on appelle la
lécithine. 99 % de cette lécithine est issue du soja. Or, on estime que ce
dernier provient à 80 %18 d’organismes génétiquement modifiés (OGM)…
Évitez d’enrichir Monsanto et préférez les chocolats 100 % bio.

Troisième point : ce n’est pas parce que votre chocolat est plus noir à la
couleur, qu’il sera plus pur, plus riche en antioxydants ou même meilleur
pour la santé. En réalité, plus un chocolat est noir, plus il a été, en général,
transformé par un processus appelé dutching19 ou « alcalinisation ». Il s’agit
d’ajouter de la potasse au cacao pour assombrir la pâte de cacao et donner
un aspect plus noir au chocolat. Or, le tanin originellement présent dans
le cacao donne une couleur plutôt marron foncé naturelle. Méfiez-vous
donc des chocolats noirs… couleur nuit !

10 – Les sauces toutes prêtes


et leurs additifs
Pratiques, les sauces toutes prêtes vous font économiser du temps en
cuisine. Mais elles sont souvent bourrées de sucres ajoutés, de graisses
saturées, et leurs ingrédients sont très éloignés des recettes originales. Par
exemple, la « sauce Pesto alla Genovese » de la marque Barilla contient
finalement très peu d’huile d’olive (seulement 1 %), pas de pignon, mais

18. Consommation de soja en France [en ligne], In Planetoscope, ConsoGlobe [consulté


le 30 avril 2019]. Disponible sur https://www.planetoscope.com/cereales/1713-
consommation-de-soja-en-france.html
19. Dutch process chocolate, Wikipédia, mai 2016, mis à jour en mars 2019 [consulté le
30 avril 2019]. Disponible sur https://en.wikipedia.org/wiki/Dutch_process_chocolate
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du lactosérum (petit-lait), du sucre, des arômes naturels et un correcteur


d’acidité. On est loin de la recette traditionnelle du pesto : huile, pignons,
basilic, ail et éventuellement Parmesan ou Pecorino.

Étiquette de la sauce « Pesto alla


Genovese » de Barilla

Que penser également de cette « sauce aux champignons pour risotto »


signée Panzani ? Avec seulement 12 % de crème fraîche et 10 % de
champignons, les 78 % restants sont de l’eau, de l’amidon, de l’huile de
tournesol, des arômes, des émulsifiants et du sirop de glucose… Pourtant
qualifiée de « sauce pour risotto maison », mieux vaut la laisser en rayon.

Étiquette de la « sauce pour Risotto


maison » de Panzani

L’autre problème des sauces toutes prêtes est la présence d’additifs. Voici
l’exemple d’une étiquette suspecte (où le premier ingrédient est l’eau), la
« sauce 4 fromages recette extra-onctueuse » de Panzani : « Eau, fromages
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7 % (mascarpone 2,3 %, fromages à pâte pressée 2 % – œuf –, emmental


1,7 %, roquefort 1 %), crème 6 %, amidons transformés, huile de tournesol,
arômes, sel, E472e, E471, E475, E141, E452, E339, E500, noix de muscade,
poivre, protéines de lait, beurre, bêta-carotène ».

Outre le E141 (colorant), j’attire votre attention sur les additifs E472e,
E471, E475. Il s’agit d’émulsifiants que l’on retrouve toujours dans les
pains de mie industriels. Les « mono et diglycérides d’acides gras » ne
sont pas sans risque. Ils pourraient occasionner une augmentation de
la perméabilité de la barrière intestinale et ainsi favoriser les maladies
inflammatoires chroniques de l’intestin, une adiposité accrue – syndrome
métabolique –, et le développement de diabètes.

Attention également au E452 (polyphosphates) et au E339 (phosphates


de sodium). Un excès de phosphore serait associé à un risque plus élevé de
maladies cardiovasculaires, osseuses et rénales. Le phosphore est un minéral
essentiel à l’organisme, mais point trop n’en faut : 500 mg par jour maximum.
Or, la consommation moyenne européenne se situe plutôt entre 1 000 et 2 000
mg, à cause de la surconsommation d’additifs dans les aliments transformés.

11 – Ce qu’on trouve dans les sachets


de thé industriels
Face aux sachets de thé disponibles en supermarché, les vrais amateurs de
thé disent : « Ceci n’est pas du thé ! ». Les feuilles sont la plupart du temps
broyées et réduites en poudre, ce qui altère souvent le goût.

Le mauvais goût passe encore, mais le problème c’est la toxicité du thé


en sachet ! Une enquête menée en 2017 sur 26 sachets de thé a révélé
la présence de pas moins de 17 pesticides20 différents dans les produits
testés, même bio ! Ces derniers sont tout de même les moins contaminés.

20. « Thé vert et thé noir : ils ne font pas tous l’unanimité », 60 millions de consommateurs,
novembre 2017, no 531.
Évitez les pièges au supermarché !   19

Par ailleurs, on ne compte plus les arômes ajoutés, comme pour le thé à la
vanille Twinings : arômes 8 % (dont 5,5 % arôme vanille), gousses de vanille
en poudre (0,5 %). La plupart du temps, ces arômes sont tous chimiques !

Étiquette du thé à la vanille


Twinings

Ce n’est pas pour autant que le prix est avantageux (65 €/kg), sachant qu’un
thé de qualité coûte entre 70 et 100 €/kg. Or, dans les thés aromatisés du
commerce en sachets, on constate d’importantes variations.

Certains thés en sachets aromatisés peuvent aller jusqu’à plus de 80 €/ kg,


comme le « Thé vert Mangue Litchi Twinings », qui contient 15 %
d’arôme et seulement 2 % de vrais fruits…

Étiquette du thé aromatisé


Mangue Litchi de Twinings

Le pire rapport qualité/prix est celui des capsules (thé ou tisane), comme
celles « Nespresso compatibles », avec un coût situé entre 100 € et 193 €/kg.

Attention aussi aux sachets, dont certains ne sont pas biodégradables.


20   Évitez les pièges au supermarché !

Finalement, si l’on doit en acheter au supermarché, il vaut mieux opter


pour le vrac, moins cher et présenté en feuilles, à partir de 25 € le kilo, un
plus juste rapport.

12 – Les tisanes « détox » ?


Bonjour l’intox...
La tisane de la marque Elephant intitulée « Détox, pas d’intox », à base
de reine-des-prés, menthe poivrée et cassis, inspire confiance avec un
petit macaron qui indique « 100 % ingrédients d’origine naturelle ». À
droite, un dessin d’une jeune femme en position de yoga. D’emblée, on
peut se demander quel est le rapport entre la détox, la reine-des-prés et
le cassis. Ces deux plantes étant surtout des plantes anti-inflammatoires,
antirhumatismales, aux propriétés diurétiques (élimination rénale).

Étiquette de la tisane « Détox,


pas d’intox » de la marque Elephant

Quand on retourne le paquet, on peut lire sur l’étiquette : 41 % de reine-


des-prés, mais 15 % d’arômes naturels… À cela s’ajoutent 10 % d’un
mélange de citronnelle, ortie, romarin, menthe poivrée et 2 % de cassis.

Pourquoi y trouve-t-on 15 % d’arômes naturels, sachant que la reine-des-prés,


la citronnelle et la menthe poivrée sont des plantes très parfumées ? Une seule
solution : éventrer le sachet ! Si vous le faites, vous découvrirez des microbilles
couleur miel se baladant au milieu de plantes réduites en miettes. C’est
l’arôme, ainsi encapsulé, naturel mais avec un goût de chewing-gum…

En inspectant les miettes, vous vous apercevrez que le cassis utilisé ici
n’est sans doute pas la feuille (partie la plus médicinale), mais le fruit
Évitez les pièges au supermarché !   21

(sans propriété diurétique, mais indiqué pour le mal de gorge, la toux, la


diarrhée, le rhume, les vaisseaux sanguins).

Conclusion : l’appellation « Détox, pas d’intox » est surtout publicitaire !


À 2,35 € la boîte (soit 59 €/kg), mieux vaut acheter des plantes en vrac.
Vous aurez un meilleur rapport qualité/prix/saveur… et tous les bienfaits
des « vraies » plantes !

13 – Le top et le flop des soupes


au supermarché
Pour des raisons d’économie, les soupes de supermarchés contiennent de
moins en moins de légumes. Voici des valeurs sûres et des valeurs à fuir.

Le top du rayon frais

Soupe bien-être bio Giraudet (bouteille) : 51 % de légumes, 7 légumes


(sans pomme de terre) cuisinés avec de l’huile d’olive et de l’huile essentielle
de livèche, aux vertus détoxifiantes. Une des meilleures du rayon. Calories
25, protéines 0,7 g, glucides 1,9 g, lipides 1,6 g.

Le flop du rayon frais

Soupe de légumes Monoprix bio (cup) : peu de légumes (39 %), près de


12 % de pomme de terre, le tout cuisiné avec du beurre et épaissi avec de
l’amidon de riz. Faible intérêt nutritionnel. Calories 31, protéines 0,5 g,
glucides 5,4 g, lipides 0,6 g.

Le top du rayon épicerie

Régal de légumes verts bio Bjorg (brique) : 55 % de légumes, pas


d’amidon modifié, de l’huile d’olive et du sel, rien de plus. Calories 26,
protéines 0,8 g, glucides 2,3 g, lipides 1,2 g.
22   Évitez les pièges au supermarché !

Légumes saveurs du Sud Carrefour Bio (brique) : 58,5 % de légumes,


absence de pommes de terre qui fait oublier la présence d’un peu de sucre
et d’amidon de blé. Cuisiné à l’huile d’olive. Calories 34, protéines 0,5 g,
glucides 2,9 g, lipides 1,9 g.

Le flop du rayon épicerie

Douceur de légumes du soleil Knorr (brique) : 36 % de légumes dont


pomme de terre, crème fraîche, beurre, amidon modifié, fromage fondu
industriel (fromages, lait écrémé, eau, beurre, protéines de lait, sel).

Gratinée d’oignons Royco (sachet) : des oignons et des croûtons, mais


aussi de la fécule de pomme de terre et du sirop de glucose, qui font
augmenter la glycémie, ainsi que cinq additifs.

Soupissime instant poireaux pommes de terre Knorr (sachet) :


une soupe déshydratée qui contient des graisses trans (colza totalement
hydrogéné, graisse de palme), du sirop de glucose, des émulsifiants et des
protéines de lait, ainsi que des arômes.

14 – Des kiwis d’origine douteuse


Saviez-vous que l’on faisait pousser des kiwis en France ? L’une des
variétés est même estampillée « Label Rouge » : il s’agit du kiwi de
l’Adour21 ! Inutile donc de choisir des fruits issus de Nouvelle-Zélande,
vous contribuerez ainsi à l’écologie et à l’agriculture française.

Mais le problème… c’est qu’on ne peut même plus se fier aux étiquettes !

Au début de cette année 2019, la Direction générale de la concurrence,


de la consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) a révélé
que plus d’1 kiwi sur 10 vendu comme français était en réalité…

21. http://oscar.kiwi/fr/product/kiwi-de-ladour-label-rouge/
Évitez les pièges au supermarché !   23

italien22 ! La société italienne d’export responsable de la fraude est allée


jusqu’à falsifier des certificats23 ! Une arnaque pour le consommateur
qui croit acheter local et au juste prix, car les kiwis italiens coûtent
généralement 20 centimes moins chers que ceux français. Sur 15 000
tonnes de fruits écoulés sur trois ans, cela correspond à un bénéfice illicite
de six millions d’euros !

Notre conseil : si vous le pouvez, pour les kiwis comme pour d’autres fruits
produits en France, fournissez-vous directement chez le producteur…

15 – Des macarons phosphorescents


Rouge intense, jaune fluo, violet lila… Les couleurs des macarons sont
toujours plus fortes pour attirer les consommateurs. Mais cette beauté
a un prix ! La DGCCRF a révélé une fraude sur les macarons français.
Près d’un quart des macarons vendus en supermarché contiennent des
colorants en quantité excessives, voire interdits24 !

L’excès de consommation de ces additifs n’est bien sûr pas bon pour la
santé, et des études25 ont révélé les liens entre, par exemple, l’ingestion
de colorants et l’hyperactivité chez l’enfant. Or, ce sont eux les premières
victimes des couleurs criardes des pâtisseries et des confiseries…

22. Résultats 2018 de la DGCCRF [en ligne], Direction générale de la concurrence, de la


consommation et de la répression aux fraudes, 25 mars 2019 [consulté le 30 avril 2019].
Disponible sur https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/
dgccrf/rapports_activite/2018/resultats-dgccrf-2018.pdf
23. « “Francisation” de kiwis italiens : la DGCCRF a initié des procédures judiciaires
contre 7 entreprises ayant commercialisé plusieurs milliers de tonnes de kiwis italiens
sous une fausse « origine France » [en ligne], Direction générale de la concurrence, de la
consommation et de la répression des fraudes, In Economie.gouv, 25 mars 2019 [consulté
le 30 avril 2019]. Disponible sur https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/francisation-
kiwis-italiens-dgccrf-a-initie-des-procedures-judiciaires-contre-7-entreprises
24. Résultats 2018 de la DGCCRF [en ligne], Direction générale de la concurrence, de la
consommation et de la répression aux fraudes, 25 mars 2019 [consulté le 30 avril 2019].
Disponible sur https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/
dgccrf/rapports_activite/2018/resultats-dgccrf-2018.pdf
25. Diezi M. et al., « Additifs alimentaires et troubles de l’attention/hyperactivité chez
l’enfant », Paediatrica, Vol. 22, 5, 2011, 12-15
24   Évitez les pièges au supermarché !

16 – Miel : deux impostures en une !


Pas si simple de trouver du miel vraiment français. Si, après avoir erré
vingt minutes dans les rayons du supermarché, vous pensez enfin être
tombé sur la perle rare, parce qu’il est écrit dessus : « mis en pot par
l’apiculteur Yves Le Gall de Bretagne », détrompez-vous ! Et si vous
vous fiez aveuglément au drapeau français sur l’emballage, vous pourriez
également être fort déçu.

Car rien ne prouve que ce miel n’ait pas été produit dans un pays
et emballé dans un autre. Et encore une fois, cette supercherie est
parfaitement légale26. D’ailleurs, les vendeurs l’ont bien compris. Regardez
attentivement le texte minuscule inscrit sur votre pot de miel, vous serez
surpris de retrouver l’indication : « miel en provenance des pays de l’Union
européenne. » Autant dire que votre miel « mis en pot en Bretagne » peut
très bien avoir voyagé depuis la Hongrie ou l’Estonie…

Attention aussi aux miels de premier prix ou sans traçabilité. Ils font
parfois l’objet d’ajout (illégal) de sucre. D’après une série de tests menés
par l’Union européenne en 2015, 32 %27 des miels analysés présentaient
alors une non-conformité !

Il existe un label bio pour le miel, très contraignant pour les apiculteurs,
qui permet de s’assurer que la zone de butinage est essentiellement en
culture biologique ou en zone sauvage. « Essentiellement », c’est-à-dire
au moins 50 % de la zone.

Il est judicieux de regarder la provenance du pot de miel. Certaines


montagnes sauvages ou régions d’agriculture biologique très développée
(Drôme, Ariège, Pyrénées-Orientales, etc.) permettent de produire un
miel bio de haute qualité ; en revanche, un miel bio de la Beauce ne sera

26. Étiquetage du miel [en ligne], Direction générale de la concurrence, de la


consommation et de la répression des fraudes, In Economie.gouv, 20 décembre 2018
[consulté le 30 avril 2019]. Disponible sur https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/
Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/Etiquetage-du-miel
27. ASTIER Marie, Le faux miel envahit les rayons des supermarchés [en ligne], In
Reporterre, 28 mars 2018 [consulté le 30 avril 2019]. Disponible sur https://reporterre.
net/Le-faux-miel-envahit-les-rayons-des-supermarches
Évitez les pièges au supermarché !   25

sans doute pas aussi « pur »… Mais l’acheter peut représenter un acte de
« consom’action » louable. Cela permet de se prémunir contre certaines
pratiques d’élevage d’abeilles, interdites et scrupuleusement contrôlées
dans le cadre de ce label.

17 – Format familial (pas) économique


Les promotions et bonnes affaires tapissent les rayons des supermarchés.
Mais dans certains cas, c’est plutôt une arnaque, comme pour les formats
dits « familiaux » ou « économiques ».

Ainsi, chez Auchan par exemple, acheter 2 paquets de céréales Spécial K


de 375 g (5,73 € le kilo) est moins cher qu’un paquet de 600 g (6,50 € le
kilo)28.

Il en va de même pour des céréales Lion de Nestlé29 trouvées à 5,23 € le


kilo dans un format en promotion et « éco », contre 5,18 € au kilo pour
le paquet classique.

En cas de promotion, regardez toujours le prix au kilo !

18 – Herbes de Provence… du Maroc


Les herbes de Provence vous rappellent la bonne odeur de la garrigue, la
sieste à l’ombre et l’accent du Sud ? Dans les rayons des grandes surfaces,
c’est une autre histoire ! Thym du Maroc ou d’Albanie, basilic et marjolaine
d’Égypte, romarin de Tunisie, voilà le menu réel des supermarchés.

C’est Christophe Brusset30, ancien cadre de l’industrie agroalimentaire et


auteur du livre Vous êtes fous d’avaler ça ! qui l’a révélé.
28. Des formats « éco » qui ne le sont pas [en ligne], In 60 millions de consommateurs,
25 mars 2009 [consulté le 30 avril 2019]. Disponible sur https://www.60millions-mag.
com/2009/03/25/des-formats-eco-qui-ne-le-sont-pas-7555
29. Ibid.
30. BRUSSET Christophe, Vous êtes fous d’avaler ça !, Flammarion, 2015, 268 pages
26   Évitez les pièges au supermarché !

Et le pire, c’est que tout ceci est parfaitement légal : ce n’est pas l’origine,
c’est la recette des « herbes de Provence » qui compte. Les ingrédients
peuvent bien venir de n’importe où, ce n’est pas ce qui compte !

19 – Le piège de l’allégé
Les produits allégés en matières grasses ont envahi les rayons pour
déculpabiliser le consommateur : en mangeant moins gras, il pourrait
manger davantage… sans grossir.

Mais vous n’êtes pas dupe : si on enlève un aliment, c’est qu’on en a


forcément rajouté un autre. Ici en l’occurrence, il s’agit de sucre ! Et nous
savons maintenant que c’est surtout le sucre31, sous différentes formes, qui
fait grossir, et non les bonnes graisses.

Ainsi, fuyez en général les produits estampillés « allégés en matières grasses ».

Exemple de la mayonnaise allégée Weight Watchers32 : 28 % de matières


grasses mais enrichie en sucres (6,4 %) avec en prime des amidons et des
épaississants.

Le cas des rillettes allégées Bordeau Chesnel est parlant, lui aussi :
moins de graisses et de sel, oui, mais davantage de sucre avec l’ajout de
maltodextrine et de miel. Et pourquoi l’emballage ne précise-t-il pas la
nature des graisses33 ?

Autre cas d’école du produit allégé en matières grasses, le pot de yaourt ou


de fromage blanc. Tout le monde connaît la marque Taillefine34, dont le
nom promet la minceur, mais qui sature en même temps ses pots de yaourt

31. Johnson RJ, Sánchez-Lozada LG, Andrews P, Lanaspa MA. “Perspective: A Historical


and Scientific Perspective of Sugar and Its Relation with Obesity and Diabetes”, Adv Nutr.
2017;8(3):412–422. Published 2017 May 5. doi:10.3945/an.116.014654
32. Collectif La Nutrition, Le Bon Choix au Supermarché, Thierry Souccar Éditions, 2019, 350 pages
33. Ibid.
34. Ibid.
Évitez les pièges au supermarché !   27

d’épaississants comme les carraghénanes (qui provoquent des inflammations


intestinales35), de correcteurs d’acidité, d’arômes et surtout d’édulcorants.

Notre conseil : plutôt que de vous ruer sur des produits « allégés » en
graisses, tournez-vous vers de bonnes graisses non transformées comme
les oléagineux ou les poissons gras.

20 – Les produits diététiques :


vraiment plus sains ?
Les sportifs, les intolérants ou les végétariens en sont friands : les produits
diététiques. Sans gluten, concentrés en protéines, enrichis en fibres… ils
promettent souvent minceur et vitalité.

Si dans le cas des intolérants au gluten, le choix de produit est une question de
santé, toutes les alternatives proposées ne sont pas forcément plus saines. Bien
souvent, la farine de blé est remplacée par de la farine de maïs ou de riz. Celles-ci
ont cependant un indice glycémique plus élevé. Or, plus l’index glycémique d’un
aliment est élevé, plus votre niveau de sucre dans le sang augmente lorsque vous
le mangez. Ainsi, les produits sans gluten à base de riz et de maïs sont souvent
des bombes de sucre pour votre corps et fatiguent votre pancréas, qui est obligé
de produire davantage d’insuline pour réguler votre glycémie36.

Que penser de ces mélanges Gerlinéa, censés remplacer un repas entier ?


35. Vincent Martino J., et al., “The Role of Carrageenan and Carboxymethylcellulose in
the Development of Intestinal Inflammation”, Frontiers in paediatrics, 2017, doi: 10.3389/
fped.2017.00096
36. Collectif La Nutrition, Le Bon Choix au Supermarché, Thierry Souccar Éditions, 2019, 350 pages
28   Évitez les pièges au supermarché !

Pour seulement 107 calories, on vous propose du lait, du sucre, des


protéines de lait, de l’amidon modifié, de la maltodextrine… et des
substances douteuses comme de l’acide orthophosphorique (E338)
soupçonné de provoquer des troubles rénaux37 ! D’accord, il y a moins
de calories. Mais ce que vous mangez n’est pas recommandable !

37. Ray J., et al., « Phosphorus-containing food additives: An insidious danger for people
with chronic kidney disease », Trends in Food Science & Technology, Volume 24, Issue 2,
April 2012, Pages 92-102, https://doi.org/10.1016/j.tifs.2011.11.001
En conclusion, quelques
conseils d’achat
(ou de self-défense)
en supermarché

N’achetez que des produits non transformés, qui sont les plus proches
possible de leur forme d’origine.

Faites vous-même les mélanges, préparations, cuissons qu’il faut avec ces
produits, et vous saurez ce qu’il y a dedans.

Regardez bien le pourcentage de cacao dans la liste des ingrédients de


votre chocolat noir et non celui qui est indiqué sur le paquet.

Préférez le thé en vrac et d’origine biologique pour éviter la présence de


pesticides.

Dans la mesure du possible, achetez vos fruits et légumes directement chez


un producteur pour vous assurer de leur provenance et de leur traitement.

Ne tombez pas dans le piège des produits vendus en promotion, au format


« éco » ou « familial » : regardez toujours le prix au kilo et préférez les
formats en vrac ou au kilo pour le sucre.

Enfin, si vous ne devez retenir qu’une règle, c’est de privilégier les


produits à la liste d’ingrédients la moins longue, et avec le moins d’additifs
et ingrédients chimiques possible !

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