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Contrôle combustion
avec documents et calculette

L'ammoniac est un vecteur d'énergie de l’hydrogène particulièrement intéressant. En effet,


tout comme l’hydrogène, sa combustion ne rejette pas de dioxyde de carbone. En revanche il
est beaucoup plus facilement stockable et transportable. On se propose ainsi de comparer la
combustion de l’ammoniac (NH3) avec celle de l’hydrogène (H2). De l’air est considéré
comme comburant.

1- Écrire l’équation stœchiométrique globale de la combustion de l’ammoniac et de celle


de l’hydrogène.

2- En déduire le pouvoir calorifique de l’ammoniac et de l’hydrogène.


3- Comparer les débits massiques d’ammoniac et d’hydrogène nécessaires pour dégager
une puissance thermique de 10 MW.

4- En pratique, on souhaite brûler l’ammoniac ou l’hydrogène avec un excès d’air de


25% en volume par rapport aux conditions stœchiométriques. Tous les gaz avant
combustion sont supposés être à la température ambiante de 298,15K. Déterminer les
températures de fin de combustion des flammes ammoniac-air et hydrogène-air.

5- Pour des raisons de sécurité, on opte pour une flamme de diffusion. En supposant la
infiniment plus rapide que le transport diffusif et en introduisant une fraction de
mélange Z, telle que Z = 0 dans l’écoulement d’air, Z = 1 dans celui d’ammoniac pur,
déterminer la structure de la flamme (fractions massique, température) en fonction de
Z. A quoi correspondrait la flamme du point 4 ?

6- Conclure sur les avantages et inconvénients de l’utilisation de l’ammoniac comme


combustible.

On supposera que les Cp des gaz frais et ceux des gaz chauds sont identiques et égaux à 1,3
kJ/(kgK). On utilisera les données du tableau suivant pour les calculs :

L’enthalpie de formation à 298,15 K


kJ/kg
H2O -13 450
O2 0
N2 0

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