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- Outil de modélisation avec des
- Pas besoin de mesure de vitesse données de pluie ou 2 hauteurs
- Mesure sans contact distante d’au moins 80 m, en régime
fluvial
- Modèle à actualiser en fonction des
évolutions sur le réseau (exple :
M4 - couplage mesure travaux de mise en séparatif,
de une ou deux hauteurs nouveaux raccordements, présence
et d’une modélisation de dépôt…)
Réseau régional d'échanges
(*) Conseil : si utilisation d’un radar de surface : Necessité de verifier le coefficient qui permet d’obtenir la vitesse
moyenne à partir de la vitesse de surface pour une mesure sans contact (en utilisant par exemple une mesure
hauteur/vitesse indépendante).
a) Cas des modèles M1 : La figure 1 montre les différents types de seuil qu’on peut installer en
réseau d’assainissement.
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Q Cd tg ( ) 2 g (h w) 2 pour les seuils triangulaires.
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Cd , L , h, w et représentent respectivement le coefficient de débit à caler et vérifier, la largeur du seuil
rectangulaire, la hauteur d’eau, la hauteur de seuil et l’angle d’échancrure (en radian).
Sur le même principe, on peut calculer le débit en mesurant une hauteur dans un canal Venturi (ou tout autre
dispositif pré-fabriqué et pré-étalonné) ou à l’amont de l’orifice d’engouffrement au niveau des postes de
relèvement.
Conseil: les seuils à geométrie triangulaire et proportionnelle sont à proscrire en poste fixe sur eaux
brutes (statique) pour cause d’obstruction facile et donc d'entretien fréquent.
Pour la mesure en continu de débits « traversiers », l’ensemble de ces dispositifs est à proscrire compte tenu
de l’accumulation des dépôts à l’amont du seuil (piègeage des matères/dépôt).
Pour la mesure des débits de déversement, les dispositifs devront être implantés afin de limiter les dépôts en
« pied » de seuil. Le cheminement des eaux usées dans l’ouvrage doit permettre un auto-curage de ces dépôts
et de préférence en dehors des périodes de surverse
M4
Figure 2 : Représentation graphique de la fonction reliant la hauteur d’eau au débit pour le cas du site
industriel de Vénissieux (Métropole de Lyon). Relation hauteur débit selon Manning-Strikler- Méthode M2 (courbe avec
de petites bulles) et comparaison avec les résultats obtenus lors de l’utilisation de la méthode M4 (courbe noire). Les
incertitudes relatives sont estimées à 5 %. La relation proposée a été vérifiée grâce à quelques résultats issus de la
modélisation 3D (calcul CFD – Computational Fluid Dynamics ou Mécanique des fluides numérique - les 2 carrés rouges).
Figure 3 : Illustration d’un équipement permettant d’appliquer la méthode M3. Les capteurs de vitesse avec contact et de hauteur
sans contact par exemple doivent être distants de 0.7 à 1 m.
Une variante du modèle M4 est fondé sur la résolution de l’équation de la courbe de remous ou des équations
de Barré de Saint Venant (pour le cas d’un écoulement instationnaire) à partir d’un traitement spécifique des
conditions aux limites grâce à une (pour le cas d’un régime torrentiel) ou deux (en régime fluvial) mesures de
hauteur d’eau. L’avantage de la méthode M4 est de permettre de s’affranchir de la mesure de vitesse, mais
nécessite tout de même deux mesures de hauteurs en régime fluvial, avec au moins 80 m entre les deux
capteurs de hauteur.
4. Maintenance
Voir fiches techniques " mesurage de la hauteur " (FT1 et FT2) et "Mesurage de la vitesse " (FT4 et FT5).
Réglage du seuil en réalisant un curage local (au pied su seuil).
5. Vérification
Il faut vérifier les conditions hydrauliques (possible directement avec un modèle numérique) à l’endroit où est
installé le capteur de hauteur. Ainsi pour la méthode M2, il faut s’assurer de l’existence d’un écoulement en
régime permanent et uniforme. Concernant la méthode M3, l’absence d’hystérésis réduit la variabilité de la
relation hauteur-débit obtenue.
En outre, il faut obligatoirement cerner le fonctionnement hydrodynamique (champ de vitesse) du site de
mesure de vitesse si l’on souhaite utiliser le modèle M3. En effet, un capteur de vitesse mal placé (zone de
recirculation, zone de stagnation, dissymétrie du champ de vitesse, …) ne fournit pas de vitesses moyennes
fiables, par conséquent le calcul de débit sera erroné (même si le capteur de hauteur est bien positionné).
Ainsi, pour les méthodes M2, M3 et M4, l’emplacement des capteurs hauteur/vitesse doit être optimisé pour
s’affranchir de l’influence des singularités voisines. Plusieurs études ont été menées en France (par exemple
récemment dans le cadre du projet ANR Ecotech MENTOR – voir dossier « Mentor » dans TSM, (1-2), 2017 ou
le projet national COACHS :
https://www.researchgate.net/publication/283507563_Final_report_of_the_COACHS_project_in_French)
sur la méthodologie de conception et de qualification des sites de mesure de hauteur et de vitesse.
Concernant la méthode M1, dans le cas où les conditions hydrauliques lors de l’installation changent, la
vérification d’une loi d’étalonnage à partir de traçage par exemple ou d’un couple de valeurs hauteur/vitesse
est vivement conseillée.
6. REGLAGE
Voir fiches techniques " mesurage de la hauteur " (FT1 et FT2) et "Mesurage de la vitesse " (FT4 et FT5).
7. Bibliographie
Bertand-Krajewski J.-L., Laplace D., Joannis C., Chebbo G. (2000). Mesures en hydrologie urbaine et
assainissement. Edition Tec&Doc.
A. El Bahlouli, E. Mignot, F. Denis, N. Rivière, A. Dalmon, G. Lipeme Kouyi, C. Joannis et F. Larrarte
(2017). Fiabilité de la mesure de vitesse débitante à l’aval d’une singularité en réseau d’assainissement.
Techniques Sciences et Méthodes, (1-2), 17-65 : « Dossier : MENTOR : Méthodologie et outils
opérationnels de conception et de qualification de sites de mesures en réseau d’assainissement ».
8. Contact :
Gislain Lipeme Kouyi, Maître de conférences INSA de Lyon, DEEP.
Email : gislain.lipeme-kouyi[a]insa-lyon.fr – 04 72 43 82 77