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ESEBAT-DAKAR

Master 1 GC

MODULE:
HYDRAULIQUE EN
CHARGE
Pape Alioune NDIAYE
Chapitre V : Calcul du réseau

2
Généralités :
Un réseau hydraulique est un système organisé afin de satisfaire
l’alimentation en eau d’une collectivité ou d’un périmètre irrigué entre
autres. De façon générale, un réseau hydraulique comprend : une source
d’eau, une conduite de transfert (réseau de transfert), un réservoir de
stockage, des conduites de distribution, des appareils de service et des
équipements de contrôle et de protection.
Le réseau hydraulique est aussi constitué d’un ensemble
d’équipements ou d’ouvrages et d’un ensemble de canalisations qui
assure relation entre ces derniers.
Cependant, dans l’organisation, le réseau de canalisation peut être
maillé ou ramifiée. 3
Un réseau ramifié est conçu de telle-sorte qu’il n’y ait pas de boucle.
Chaque point de service est alimenté par un seul tronçon de conduite.
Le réseau maillé est conçu de telle-sorte que les conduites forment des
boucles fermées appelées mailles.

Figure 22: Réseau maillé


Figure 23: Réseau ramifié

4
Le calcul d’un réseau hydraulique suit la démarche suivante quelques soient le type
de réseau :
1. Identification de la source et des points de service ­ (localisation avec des
coordonnées géographiques).
2. Estimation­des besoins en eau au niveau des points de service et/ou évaluation de
la quantité mobilisable à partir de la source.
3. Conception d’un tracé de réseau.
4. Calculs des débits au niveau de tous les tronçons de conduites du réseau.
5. Détermination des diamètres des tronçons (conduites).
6. Calcul des charges au niveau de tous les nœuds du réseau.
7. Vérification des pressions au niveau des points de service.
Dans l’exécution, deux (2) ou plusieurs étapes peuvent se faire en même temps.
Après vérification des pressions aux points de service, si on n’obtient pas un bon
résultat, on reprend les calculs à partir de l’étape jugée appropriée.
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1. Identification des points de service et de la source
Les points de service de l’eau où seront installés les appareils de
desserte doivent être répertoriés et localisés de même que les points de
prise d’eau (sources). La localisation se fait par prise de coordonnées
géographiques (latitudes et longitudes) à l’aide d’un GPS. Elle doit
permettre le positionnement de l’ensemble de ces points sur une carte.
Par ailleurs, en plus de la longitude et de la latitude, il est nécessaire de
connaitre pour chaque point sa cote topographique.
L’identification des points permet ainsi d’établir un fichier comportant
le nom ou cote de chaque point, la latitude, la longitude et la cote
topographique.
6
Tableau 6: identifications des points de service
Nom ou Cote du Latitude Longitude Cote
point topographique

1      
2      
3      

Dans cette étape, il est nécessaire important voire obligatoire de faire une bonne
cartographie de la zone d’étude avec positionnement sur une carte de grande
échelle, de l’ensemble des habitations, de l’ensemble des infrastructures
(routes, pistes, établissements publics, lieux de cultes, propriétés privées …etc.), de
l’ensemble des ouvrages (hydrauliques surtout), …etc.
De plus, il est aussi important dès cette étape d’identification de faire l’étude
topographique de la zone avec l’établissement de carte topographique de
grande échelle permettant le calcul des pentes, des dénivelés et la détermination
de l’altitude de n’importe quel point de la zone d’étude. 7
2. Estimation des besoins en eau au niveau des points
de service
Au niveau de chaque point de service, les quantités d’eau
journalièrement consommées seront calculées avec une actualisation
sur une période d’au moins 25ans.
L’estimation des besoins en eau peut concerner :
 Des populations
 Du bétail (cheptel)
 Périmètres irrigués
 Infrastructures publiques (écoles, hôpitaux, marchés, lieu de culte …
etc.).
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3. Conception d’un tracé de réseau
Le tracé du réseau consiste à relier les points de piquages (sources), et les
points de service de la façon la plus économique et la plus simple
techniquement tout en assurant le bon fonctionnement du service de l’eau.
Certaines règles doivent être respectées pour la conception du tracé :
 Les canalisations ne doivent pas traverser les propriétés privées.
 Les canalisations peuvent alimenter n’importe quel terrain privé.
 Les canalisations ne doivent pas traverser des lieux de cultes ou lieux
sacrés.
Sur cette base, un tracé théorique est proposé et cartographié.
Cependant, des impératifs pratiques pourront intervenir pour modifier ce
tracé dit théorique.
9
Au plan technique, le tracé doit respecter le sens des pentes, afin de
garantir de bonne pression au niveau des points de service.
Les conduites devront être descendantes, ou avoir une dénivellation
nulle c’est-à-dire parallèle aux courbes de niveaux. Au cas contraire,
une pente ascendante de 1% ne doit pas être dépassée.

Figure 24: exemple illustratif de tracé 10


Lors du tracé du réseau, on adopte un type de réseau c’est-à-dire
ramifié ou maillée.
Les autres étapes du calcul du réseau dépendent exclusivement de son
type (ramifié ou maillée).

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3.1. Cas d’un réseau ramifié
3.1.1. Définition du problème
Le réseau ramifié est utilisé en AEP sur l’ossature principale (pour le
transport) et en irrigation sur l’ensemble du système.
Le tracé et l’identification des points du réseau étant déjà effectués, on
cherche à déterminer les débits, les diamètres des conduites, les charges aux
nœuds, et à vérifier les pressions de service. Ceci se fera sur la base du tracé
avec l’utilisation, la connaissance des besoins en eau et des pressions requises
aux points de service (pression nécessaire pour le bon fonctionnement des
appareils de service).
Avant le calcul des débits, le dimensionnement du réseau ramifié exige une
numérotation des nœuds et des tronçons de conduite afin de définir sa
typologie ou son architecture. 12
3.1.2. Numérotation du réseau
3.1.2.1. Numérotation des nœuds
 De l’aval vers l’amont : les numéros des nœuds sont consécutifs
jusqu’à ce que l’on rencontre un nœud dérivé non encore numéroté.

Figure 25: Numérotation aval vers amont 13


 De l’amont vers l’aval : les numéros des nœuds sont consécutifs sur
une branche jusqu’au nœud terminal, puis on répète la procédure pour
la branche dérivée du plus grand numéro de nœud non encore
numéroté.

Figure 26: Numérotation amont vers aval 14


 Numérotation hiérarchisée : la procédure est la même que la
numérotation de l’amont vers l’aval, en numérotant une branche
jusqu’au nœud terminal, mais pour les branches dérivées, les numéros
sont séquentiels.

Figure 27: Numérotation hiérarchisée 15


3.1.2.2. Numérotation des tronçons

Sur un réseau ramifié, on adopte le numéro du nœud aval comme numéro


de tronçon, ou bien on dénombre le tronçon par le couple orienté des
deux (2) nœuds extrêmes.
Si on prend l’exemple du réseau ci-dessus avec la numérotation
hiérarchisée, nous aurons comme tronçons : tronçons (1 ; 2) ; (2 ; 2.1) ;
(4 ; 5) …etc., ou bien tronçon en adoptant le numéro du nœud aval,
exemple : tronçon : 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 3.1 ; 4.1.1 …etc.

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4. Calculs des débits
« A noter que nous sommes toujours dans le cadre du réseau ramifié » 
Le tracé et la numérotation étant arrêtés, on détermine le débit de chaque
tronçon de conduite en appliquant la loi des nœuds (somme des débits entrants
est égale à la somme des débits sortants).
Le calcul se fait d’aval vers l’amont en partant des points de service.
Pour ce faire, connaissant la durée de fonctionnement du réseau, les besoins
en eau sont ainsi convertis en débit.

Besoin en eau en
Durée en de l’appareil de service.
17
Figure 28: Exemple de réseau/application du débit

Points de service : nœud terminal : 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 et 12.


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Tableau 7: Calcul de débits aval-amont

Tronçons Débits
6-7

6-8

5-6
5-9

4-5
4-10

3-4

19
NB : Si le débit à l’entrée du réseau est fixé et connu, on procède à un
calcul d’amont vers l’aval en déduisant du débit d’entrée celui des points
de service.
Tableau 8: Calcul de débits amont-aval
Tronçons Débits
1-2
2-12

2-3
3-11

3-4
20
5. Détermination des diamètres des tronçons
(conduites)
« A noter que nous sommes toujours dans le cadre du réseau ramifié » 
De façon classique, le diamètre d’une canalisation fermée se
détermine en fonction du débit et de la vitesse d’écoulement.

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Selon la logique du dimensionnement, le débit est connu, mais pas la
vitesse de l’écoulement. Donc le diamètre varie en fonction de la vitesse
de l’écoulement. Cependant, il est établi un domaine (intervalle)
d’admissibilité de la vitesse d’écoulement qui est le plus souvent de,
préférable.
Sur une feuille Excel, on effectue une programmation du genre :
Débit Q vitesse V Diamètre D Diamètre D
(Connu) (m/s) (m) (mm)
0,6 D1 D1
0,7 D2 D2
Diamètre
0,8 D3 D3
… … … Commercial
… … …   9: exemplaire 1 de programmation Excel
Tableau
… … … pour le calcul du diamètre
0,3 Dn Dn
De part cette méthode, on détermine à la fois l’ensemble des diamètres
qui entraine les vitesses d’écoulement admissibles. Cependant, tous les
diamètres ne sont pas commercialisés. Donc sur la liste calculée, on met
en exergue les diamètres commercialisés appelés aussi diamètre
commercial.
NB : Diamètre commercial pour le PVC et le PEHD en (mm). (15 ; 25 ;
32 ; 50 ; 40 ; 63 ; 75 ; 90 ; 110 ; 125 ; 160 ; 200 ; 400 …etc.)
Ces valeurs de diamètres dits nominales, (DN) concernent le diamètre
extérieur de la conduite alors que le calcul nous fournit celui de
l’intérieur.

23
Epaisseur de la paroi
Diamètre intérieur
Diamètre extérieur
 
 

Figure 29:Diamètre intérieur et extérieur d'une conduite

Ainsi le diamètre nominal DN, commercialisée s’obtient à partir du diamètre


théorique Dth et de l’épaisseur de la paroi e pour les conduites en PVC et PEHD.

L’épaisseur de la paroi e dépend de la classe de pression PN de la conduite.


24
Tableau 10: exemplaire 2 de programmation Excel pour le calcul du diamètre nominal

Débit Q vitesse V   e DN
Dth (m) Dth (mm)
(Connu) (m/s)
0,6 D1 D1   … DN1
0,7 D2 D2   … DN2
0,8 D3 D3   … DN3
… … …   … …
… … …   … …
… … …   … …
0,3 Dn Dn   … DNn
Pour les conduites en métal, le DN commercial est celui d’intérieur, donc
correspond au diamètre théorique Dth déterminé par calcul.
Parmi les diamètres déterminés, techniquement, on choisit en général celui qui
entraine le moins de perte de charge c’est-à-dire le plus grand. 25
6. Calcul des charges au niveau de tous les nœuds du
réseau
« A noter que nous sommes toujours dans le cadre du réseau ramifié » 
 
Pour calculer les charges aux différents nœuds du réseau, on procède de
l’aval vers l’amont si la charge en tête de réseau n’est pas connue ou doit
être déterminée. Au cas contraire, on procède de l’amont vers l’aval à
partir de la charge qui est connue.
Dans les deux (2) cas, on commence d’abord par calculer les pertes de
charge pour l’ensemble des tronçons du réseau, ensuite la charge au
nœud considéré est déterminée de la façon suivante :
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6.1. Méthode avale-amont

On calcul les charges à partir des points de service encore appelé nœud
terminal.
La charge au niveau des points de service est égale à la somme de la
pression de service et de la cote du terrain naturel.
La charge au niveau des nœuds intermédiaires est égale à la charge au
niveau du nœud aval plus (+) les pertes de charge sur le tronçon aval-
amont. Le nœud aval peut être un point de service (point terminal).

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6.2. Méthode amont-aval
Si le réseau doit être conçu à partir d’un nœud où la charge est conçue et
imposée (exemple : château d’eau), la charge aux nœuds se détermine de
la façon suivante :
La charge du nœud considéré est égale à celle du nœud amont moins (-)
les pertes de charge sur le tronçon amont-aval.

Figure 30: Exemple des deux méthodes pour le calcul de la charge

28
Méthode aval-amont

¿
𝐻 𝐵=𝐻 𝐶 +∆ 𝐻 𝐵𝐶 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝐵 :𝑢𝑛𝑛œ 𝑢𝑑𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑚 é 𝑑𝑖𝑎𝑖𝑟𝑒
𝐻 𝐵 ≡ 𝑛œ 𝑢𝑑 𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 ; 𝐻 𝐶 ≡𝑛œ 𝑢𝑑 𝑎𝑣𝑎𝑙 ; ∆ 𝐻 𝐵𝐶 ≡𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐h𝑎𝑟𝑔𝑒

Méthode amont -aval


𝐻 𝐵=𝐻 𝐴 − ∆ 𝐻 𝐴𝐵
𝐻 𝐵 ≡ 𝑛œ 𝑢𝑑 𝑎𝑣𝑎𝑙 ; 𝐻 𝐴 ≡𝑛œ 𝑢𝑑 𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 ;∆ 𝐻 𝐴𝐵 ≡𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐h𝑎𝑟𝑔𝑒

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7. Vérification des pressions au niveau des points de
service
« A noter que nous sommes toujours dans le cadre du réseau ramifié » 
Après le calcul des charges aux nœuds, la vérification des pressions aux
points de service est nécessaire surtout quand on a adopté une méthode
aval-amont lors de la détermination des charges.
La vérification consiste à recalculer les pressions aux points de service
par une démarche amont-aval après connaissance de la charge en tête
de réseau.

30
Figure 31: vérification des pressions

Calcul des charges aux nœuds par la méthode aval-amont

(1)

31
Vérification aux points de service par la méthode amont-aval

(2)

32
NB : Quand plusieurs nœuds dérivent d’un seul nœud placé en amont, la
charge au nœud amont, par la méthode aval-amont est donnée par les
expressions suivantes :

 A priori :
 A postériori :
Ou :
33
Le choix entre la valeur maximale, minimale et médiane est déterminé par la
vérification des pressions aux points de service. Il sera choisi la valeur qui
garantit le fonctionnement normal de tous les points de service dérivés du
nœud amont.
A défaut de la valeur médiane, toutes les valeurs de charge comprises entre le
maxi et le mini et qui garantit le bon fonctionnement des points de service
peut être considérer.

34
; sont connus car les points sont connus.
A priori : 
Supposons que est le max :

On vérifie par rapport à

On vérifie par rapport à

35
Si après vérification on ne parvient pas à avoir des charges qui
garantissent le bon fonctionnement des points de service, on joue sur les
diamètres des tronçons pour augmenter ou diminuer les pertes de charge.
Quand la charge au point de service est élevée, on augmente les pertes de
charge du tronçon amont en diminuant son diamètre et inversement.
Dans la vérification des pressions, il faut prendre en compte la
surpression et la dépression tolérées par l’appareil de service.

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(Toujours dans la partie conception d’un tracé de réseau)

Cas d’un réseau maillé


Dans un réseau maillé, les étapes « 4, 5, 6 et 7 de ce chapitre », du
réseau se font simultanément par un calcul itératif. Ceci est dû au fait
que le réseau possède des boucles (mailles) c’est-à-dire des conduites
parallèles deux (2) à deux (2). Ainsi pour garantir son bon
fonctionnement, la loi des mailles doit être respectée au niveau de chaque
boucle. Autrement dit, les pertes de charge doivent être égales au niveau
des conduites parallèles. 
La loi des nœuds doit être aussi respectée.
37
{
¿ 𝑄 𝐴=𝑄 𝐴𝐵 +𝑄 𝐴𝐷
¿ 𝑄 𝐴𝐵 =𝑄 𝐵𝐷 +𝑄 𝐵𝐶 +𝑄 𝐵
𝑙𝑜𝑖 𝑑𝑒𝑠 𝑛 œ 𝑢𝑑𝑠
¿𝑄 𝐷𝐶 +𝑄 𝐷=𝑄 𝐵𝐷 +𝑄 𝐴𝐷
¿ 𝑄 𝐶 =𝑄 𝐷𝐶 +𝑄 𝐵𝐶

{
𝑛 𝑛
𝑄 𝐴𝐵 𝑄 𝐴𝐷
Figure 32: réseau maillé à étudier ¿ ∆ 𝐻 𝐴𝐵=∆ 𝐻 𝐴𝐷 ⟹ 𝑎 𝑚
=𝑎 𝑚
𝐷 𝐷
𝑙𝑜𝑖 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑛 ç 𝑜𝑛𝑠 𝐴𝐵
𝑛
𝐴𝐷
𝑛
𝑄𝐵𝐷 𝑄 𝐵𝐶
¿ ∆ 𝐻 𝐵𝐷=∆ 𝐻 𝐵𝐶 ⟹ 𝑎 𝑚
=𝑎 𝑚
𝐷𝐵𝐷 𝐷 𝐵𝐶

Les inconnus : et
Les connus : et
38
On constate que chaque système d’équation possède un nombre
d’inconnus supérieurs aux nombres d’équations. De plus, si l’une des lois
n’est pas vérifiée, tout ajustement fait sur un tronçon se répercute sur
l’ensemble des tronçons du réseau. Lorsque le nombre de mailles est trop
élevé, le calcul devient trop complexe. On utilise alors une approche
itérative.
Plusieurs méthodes itératives de calcul du réseau maillé sont
développées. Cependant, celle plus populaire et de loin plus utilisée est la
méthode de Hardy-Cross.

39
Méthode de Hardy-Cross.
Le principe de la méthode est la suivante :
1.On se donne des valeurs à priori de débit dans chaque tronçon de
façon à respecter la loi des nœuds.
2.On fixe pour chaque maille un sens positif arbitraire de parcours.
3.On vérifie la loi des mailles c’est-à-dire si la somme des pertes de
charge est nulles pour chaque maille.
Si elle est vérifiée, alors le réseau est en équilibre pour les débits
imposés, sinon on continue avec l’étape suivante.
4.On fait circuler dans la maille un débit collectif, c’est-à-dire à chaque
débit fixé à priori on y ajoute ou soustrait le débit collectif .
40
La loi des mailles s’écrit alors : , on peut noter aussi que ; avec les débits fixés à
priori pour chaque conduite ; débit collectif ; Conductance de chaque conduite ;
dépend de l’expression de perte de charge utilisée.
Si (cas de darcy ou de Manning-Strickler), on aura :

En négligeant, le terme parce que infiniment petit devant et, on obtient alors :

 
Après avoir distribué le débit collectif dans la maille, on recalcule le nouveau
débit collectif en utilisant les débits corrigés.

41
5. Si le nouveau débit collectif obtenu est suffisamment faible voire nul,
on arrête le processus et le réseau est équilibré, sinon le nouveau sera
encore distribué et un autre calculé, ainsi de suite. On arrête l’itération
quand le débit collectif est très faible voire nul.
NB : Selon son signe, est circulé dans le sens de parcours de la maille
s’il est positif ou dans le sens contraire s’il est négatif.

42
Voir les exercices d’application
TP Excel
TD

43
Fin Chapitre V

44
Fin du module

45

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