REGLEMENT INTERIEUR
TITRE 1. DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 1 : OBJET ET CHAMP
D’APPLICATION
1.1. Le présent règlement intérieur fixe les règles de
discipline générale et les conditions de travail à
l’intérieur de l’établissement. Il précise l’application
à Exp Services Maroc de la réglementation en
matière d’hygiène et de sécurité. Il rappelle les
dispositions relatives à l’égalité professionnelle et à
l’utilisation des ressources informatiques.
Il s’applique à tous les salariés de la Société en
quelque endroit qu’ils se trouvent (lieu de travail,
cafeteria, etc.) qui l’acceptent du seul fait de leur
embauche et doivent s’y conformer sans restriction
ni réserve. Aucun salarié ne pourra donc se prévaloir
de l’ignorance dudit règlement.
1.2. Les dispositions du règlement relatives à la
discipline d’une part, à l’hygiène et la sécurité
d’autre part, s’appliquent également aux
intérimaires, détachés, ou salariés d’entreprises
extérieures intervenant à quelque titre que ce soit
ainsi qu’aux stagiaires présents dans la Société.
1.3. Le présent règlement vient en complément des
dispositions conventionnelles applicables dans le
secteur d’activité, des usages et des accords
d’entreprise.
1.4. Ce règlement est affiché au bureau de
Casablanca sis n°231 Boulevard Bir Anzarane
Casablanca
TITRE 2. HYGIENE ET SECURITE
ARTICLE 2 : HYGIENE
Le personnel est tenu de se conformer strictement
aux prescriptions légales ainsi qu’aux consignes
particulières, même verbales, concernant l’hygiène
Règlement intérieur – EXP SERVICES MAROC
portées à sa connaissance par voie d’affiches ou de
notes de service.
ARTICLE 3 : SECURITE
3.1. Chaque membre du personnel doit prendre
connaissance des consignes générales et particulières
de sécurité remises lors de l’embauche. Le personnel
doit impérativement respecter, dans l’intérêt de tous,
l’ensemble des consignes et instructions liées à
l’hygiène et à la sécurité dans le travail, tant par des
consignes individuelles ou collectives, mêmes
verbales, que par des notes de service ou tout autre
moyen.
3.2. Chaque salarié doit prendre soin, en fonction de
sa formation et selon ses possibilités, de sa sécurité,
de sa santé et de celles de ses collègues de travail.
3.3. Chaque salarié doit conserver dans un état
optimal de propreté, d’entretien et de sécurité le
matériel mis à sa disposition. Il doit impérativement
en signaler toute défaillance.
3.4. Il est formellement interdit aux salariés de
fumer dans l’enceinte de la Société. Cette
interdiction s’applique aussi bien dans les bureaux
individuels que dans les espaces collectifs.
Le non respect de ces consignes peut entraîner
l’application de sanctions disciplinaires.
3.5. Il est interdit de limiter l’accès aux matériels de
sécurité (extincteurs, trousses de secours, etc.), de
les déplacer sans nécessité ou de les employer à un
autre usage.
3.6. Les salariés doivent prendre connaissance des
consignes de sécurité et d’évacuation en cas
d’incendie. Ils doivent respecter strictement ces
consignes et obéir aux instructions d’évacuation qui
leur sont données. Ils doivent participer aux
exercices périodiques d’évacuation.
3.7. Il est strictement interdit de se maintenir dans
les locaux en cas d’ordre d’évacuation donnée par la
Direction où les personnes habilitées par elle à cet
effet.
3.8 Il est interdit de neutraliser tout dispositif de
sécurité ou d’en rendre l’accès difficile (sauf pour
l’entretenir et uniquement par les personnes ou
entreprises dont c’est la charge).
3.9. La détérioration ou le mauvais fonctionnement
des dispositifs de sécurité dont le personnel aurait
connaissance doit être immédiatement signalé à la
Direction ou à la personne habilitée par elle à cet
effet.
3.10. En application des dispositions légales en
vigueur, le personnel est tenu de se soumettre aux
visites médicales obligatoires et aux examens
complémentaires prescrits par le médecin du travail.
3.11. Tout accident, même léger, survenu au cours
du travail ou du trajet, doit, sauf impossibilité
absolue, force majeure ou motif légitime, être porté
à la connaissance de la Direction, afin que l’accident
puisse être déclaré à l’inspection du travail dans les
48 heures suivant sa survenu, et que toutes les autres
formalités et mesures nécessaires soient prises et
respectées par les personnes .
3.12. Tout salarié qui aura un motif raisonnable de
penser qu’une situation de travail présente un danger
grave et imminent pour sa vie ou sa santé a le droit
de se retirer de son poste de travail et le devoir de
signaler cette situation immédiatement à la Direction
par tous moyens.
3.13. Les infractions aux obligations relatives à la
sécurité et aux visites médicales peuvent entraîner
l’une des sanctions prévues au présent règlement.
ARTICLE 4 : ACCIDENT DU TRAVAIL ET
MALADIE PROFESSIONNELLE
4.1 Tout salarié victime d’un accident du travail ou
d’une maladie professionnelle bénéficiera,
conformément à l’article 265 du Code du Travail,
d’un différé de ses congés payés annuels jusqu’à la
consolidation de sa blessure.
4.2. Conformément à l’article 266 du Code du
Travail, les sommes versées à un salarié victime
d’un accident du travail ou d’une maladie
professionnelle, au titre d’une indemnité journalière
n’entrent pas en compte pour la détermination de
l’indemnité de congé payé ou de l’indemnité
compensatrice de congé.
4.3 Le salarié victime d’un accident du travail ou
d’une maladie professionnelle, ayant provoqué un
handicap, après s’être soumis à un examen médical,
« garde son emploi et est chargé, après avis du
Règlement intérieur – EXP SERVICES MAROC –2010
médecin de travail ou de la commission de sécurité
et d'hygiène, d'un travail qui correspond à son
handicap , après une formation de réadaptation,
sauf si cela s'avère impossible vu la gravité de
l'handicap et la nature du travail », conformément à
l’article 166 du Code du Travail.
TITRE 3. DISPOSITIONS RELATIVES
A LA DISCIPLINE
ARTICLE 5 : HORAIRE DE TRAVAIL
5.1 Les salariés doivent respecter l’horaire de
travail affiché ou communiqué par la Direction, qu’il
s’agisse de l’horaire général de l’établissement ou
d’horaires particuliers à certains services.
5.2 Conformément à la législation en vigueur, la
durée du travail s’entend du travail effectif, ceci
implique que chaque salarié se trouve à son poste de
travail aux heures fixées pour le début et pour la fin
du travail (pauses exclues)
5.3 Les salariés devront respecter les modifications
d’horaire ponctuelles pour raison d’activité ; les
heures supplémentaires ; et les récupérations
décidées par la Direction dans les conditions, les
limites et le respect des procédures légales,
réglementaires et conventionnelles.
ARTICLE 6 : RETARDS - ABSENCES
6.1 Tout retard doit être justifié par l’intéressé
auprès de son supérieur hiérarchique.
6.2. Plusieurs retards non justifiés sont susceptibles
d’entrainer l’une des sanctions disciplinaires prévues
par le présent règlement.
6.3 Toute sortie durant les heures de travail, sans
motif légitime, ou sans autorisation, sauf pour les
personnes appelées à s’absenter de façon régulière
en raison de leur fonction ou d’un mandat syndical,
est interdite. Les autorisations d’absence sont à
recueillir auprès du supérieur hiérarchique.
6.4 Chaque salarié est tenu à une obligation
d’assiduité aux séances de formation
professionnelle. Toute absence injustifiée ou non
autorisée peut justifier une sanction disciplinaire à
l’encontre du salarié.
6.5 En cas d'absence non autorisée au préalable, le
salarié doit, dans les 24 heures, aviser ou faire aviser
l'employeur du motif de son absence.

6.6 En cas de maladie, le salarié doit prévenir ou
faire prévenir son supérieur hiérarchique dans les 24
heures et adresser dans les 48 heures à l’office
manager, un certificat médical justifiant de son état
et indiquant la durée probable de son incapacité. Si
la maladie justifie une prolongation de l'arrêt de
travail, le certificat médical correspondant doit
également parvenir à l’office manager 48 heures au
plus tard après la date d'achèvement du précédent
arrêt de travail.
Toutefois, en cas de non-reprise du travail à la date
prévue, afin de permettre à l’entreprise de
s’organiser pour pallier à l’absence du collaborateur,
il est demandé à celui-ci de prévenir dans la mesure
du possible sa hiérarchie quelques jours avant la
date de reprise prévue.
ARTICLE 7 : ACCES A LA SOCIETE
7.1 L’entrée et la sortie du personnel s’effectuent
par l’entrée principale de l’immeuble sis n°231
Boulevard Bir Anzarane Casablanca.
7.2 Le personnel n’a accès aux locaux de la Société
que pour l’exécution de son contrat de travail. Il n’a
pas le droit d’entrer ou de se maintenir sur les lieux
de travail pour un autre motif, sauf s’il peut se
prévaloir d’une autorisation délivrée par la
Direction.
7.3. Le personnel n’est pas autorisé à introduire ou à
faire introduire dans la Société des personnes
étrangères à la Société, sans raison de service et sauf
cas grave et urgent, sous réserve des droits des
représentants du personnel et des syndicats.
7.4 Tout salarié quittant les locaux le soir, est tenu
de :
- Mettre sous clés tous les documents de travail
rattachés à sa fonction, ou tout autre document
ou support électronique comportant des
données confidentielles se rapportant à la
société.
- Eteindre le matériel électronique dont il a
l’usage,
7.5. Pour des raisons de sécurité collective, et
notamment afin de préserver la sécurité collective
des salariés, la Direction se réserve la possibilité de
faire procéder transitoirement au contrôle des objets
dont le personnel est porteur tant à l’entrée qu’à la
sortie. Ces vérifications pourront également
intervenir en cas de disparitions renouvelées et
Règlement intérieur – EXP SERVICES MAROC –2010
rapprochées d’objets ou de matériels appartenant à la
Société.
Dans ces conditions, la Direction pourra inviter,
dans les conditions légales, les salariés à présenter le
contenu de leurs objets ou effets personnels. Toute
vérification s’effectuera dans des conditions qui
préservent l’intimité des salariés à l’égard des tiers
non requis.
La Direction pourra alerter les services de police
compétents pour procéder à tous les contrôles utiles.
ARTICLE 8: USAGE DU MATERIEL DE LA
SOCIÉTÉ
8.1 Tout membre du personnel est tenu de
conserver en bon état le matériel qui lui est confié en
vue de l’exécution de son travail. Il ne doit pas
utiliser ce matériel à d’autres fins et notamment à
des fins personnelles, sans autorisation.
8.2 Il est interdit d’emporter, même
temporairement, des objets, documents ou
marchandises appartenant à la Société, sans
autorisation.
8.3 Lors de la cessation de son contrat de travail,
tout salarié doit, avant de quitter la Société, restituer
les matériels, ou objets appartenant à la société et
mis à sa disposition par cette dernière pour
l’accomplissement de sa fonction.
ARTICLE 9 : USAGE DES LOCAUX DE LA
SOCIÉTÉ
9.1 Les locaux de la Société sont exclusivement
réservés aux activités professionnelles de ses
membres. Il ne doit pas y être fait de travail
personnel.
Il est interdit de :
- Utiliser le matériel et les outils de la Société à
des fins personnelles ;
- Introduire ou de faire introduire dans la Société
des personnes qui y sont étrangères sans raison
de service ou autorisation de la direction ;
- Introduire, sans autorisation, dans les lieux de
travail, des objets et des marchandises destinés
à y être vendues, échangées ou distribuées ;
- Faire circuler, sans autorisation de la Direction,
des listes de souscriptions ou de collectes,
seules la collecte des cotisations syndicales et la
 diffusion des tracts syndicaux peuvent être
faites sans autorisation, dans les conditions
prévues par la loi ;
- Diffuser des journaux ou pétitions.
9.2 L’affichage sur les murs est interdit, en dehors
des panneaux réservés à cet effet. Les affiches ou
notes de service régulièrement apposées sur ces
panneaux ne doivent pas être endommagées.
9.3 Il est interdit de provoquer des réunions pendant
les heures et sur les lieux de travail, sous réserve de
l’exercice des droits de grève et d’expression et des
droits des représentants du personnel.
9.4 Il est interdit de se maintenir dans les locaux en
cas d’ordre d’évacuation donnée par la Direction.
ARTICLE 10 : CONDITIONS GENERALES
D’UTILISATION DES OUTILS DE
COMMUNICATION
10.1. L’utilisation du téléphone, de l’équipement et
du réseau informatique doit être professionnelle et
loyale, ceci afin d’éviter toute saturation, tout
détournement à des fins personnelles, ou tout risque
pour l’utilisateur, la Société ou ses partenaires. C’est
pourquoi l’utilisation de ces matériels n’est
essentiellement autorisée que dans le cadre de
l’activité professionnelle, sauf usage personnel
occasionnel, limité et raisonnable.
10.2. Tout collaborateur qui fera un usage abusif de
ces matériels à des fins personnelles, pourra faire
l’objet de sanctions de nature différente, qui ne sont
pas exclusives les unes des autres. Ces sanctions
peuvent être de nature technique, disciplinaire.
10.3. Le caractère répétitif ou la durée excessive de
l’utilisation du téléphone et de l’ordinateur à des fins
personnelles permettront ainsi de légitimer une
sanction disciplinaire qui pourra aller jusqu'au
licenciement.
ARTICLE 11 : UTILISATION D'INTERNET
11.1. L’accès Internet fourni par la Société aux
salariés est destiné à une utilisation professionnelle.
Cependant, conformément aux usages socialement
admis, l’utilisation d’Internet à des fins privées
demeure ponctuellement possible, dans des limites
raisonnables et à condition que cette utilisation
n’affecte pas le bon fonctionnement des outils de la
Société ni la réalisation des missions de l’utilisateur,
n’occasionne aucun surcoût direct ou indirect pour la
Règlement intérieur – EXP SERVICES MAROC –2010
Société, et ne porte pas atteinte à la morale et aux
bonnes mœurs.
11.2. Chaque utilisateur doit faire usage des services
Internet dans le respect des principes généraux et des
règles propres aux divers sites qui les proposent
ainsi que dans le respect de la législation en vigueur.
11.3. Le caractère répétitif de l’utilisation d’Internet
à des fins personnelles comme leur durée
permettront ainsi de légitimer une sanction
disciplinaire qui pourra aller jusqu'au licenciement.
11.4. Les salariés sont informés que toutes les traces
de l’activité transitant par le système d’information
et le réseau de la Société sont enregistrées :
navigation sur Internet (connexions ou tentatives de
connexion à un système, sites visités, heures des
visites, éléments téléchargés, etc.), messages
envoyés et reçus (expéditeur, destinataires, objet,
nature de la pièce jointe, etc.). Ces données sont
conservées par la Société.
ARTICLE 12 : PUBLICATIONS OBSCENES,
PORNOGRAPHIQUES, PEDOPHILES ET
RACISTES
12.1. Il est expressément interdit à tout employé
d’accéder, de charger, de visualiser, d’imprimer, de
copier ou de manipuler de quelque façon que ce soit
du matériel pornographique, pédophile, obscène,
raciste ou discriminatoire provenant de quelque
source que ce soit en utilisant les installations de la
Société.
12.2. Toute infraction sur ce point de la politique de
la Société pourra justifier une sanction pouvant aller
jusqu’au licenciement immédiat pour faute grave.
ARTICLE 13 : UTILISATION DU COURRIER
ELECTRONIQUE (E-MAIL)
13.1. La Société fourni à certains salariés un système
interne de courrier électronique et des adresses E-
mail destinés à une utilisation professionnelle. Un
usage raisonnable du courrier électronique dans le
cadre des nécessités de la vie courante et familiale
est toléré, à condition que cette utilisation du
courrier électronique n’affecte ni le trafic normal des
messages professionnels ni l’exécution des travaux
confiés au salarié. Cet usage ne doit pas non plus
porter préjudice à la Société.
13.2. Le caractère répétitif de l’utilisation de la
messagerie électronique à des fins personnelles
comme sa durée permettront de légitimer une
sanction disciplinaire.

13.3. Les salariés sont informés qu’un dispositif
spécifique permet de contrôler globalement l’usage
des messageries au sein de la Société. Les adresses
E-mail des employés restent la propriété de la
Société. Aucun employé ne devra communiquer à
des tiers des listes d’adresses E-mail internes à la
Société ou concernant la clientèle sans l’approbation
de la Direction.
ARTICLE 14 : PROTECTION DES SYSTEMES
INFORMATIQUES
14.1. L’ensemble des installations, programmes et
données informatiques en service est la propriété de
la Société et est par conséquent protégé. Le matériel
informatique ne pourra être utilisé à des fins
personnelles qu’occasionnellement et pour des
nécessités impérieuses. Les fichiers mis à disposition
devront être utilisés à des fins exclusivement
professionnelles.
14.2. Il est rigoureusement interdit de transférer des
logiciels ou d’imprimer leur contenu quel qu’il soit
sans motif professionnel lié à l’exploitation de la
Société. La copie de logiciel est illicite.
14.3. Il est rappelé que, pour des raisons de sécurité
liées notamment au risque de virus informatiques, il
est interdit d’apporter des logiciels sur toutes formes
de supports pour les installer sur les postes de travail
de la Société.
ARTICLE 15 : EXECUTION DES ACTIVITES
PROFESSIONNELLES
15.1 Dans l’exécution des tâches qui lui sont
confiées, chaque membre du personnel est tenu de
respecter les instructions qui lui sont données,
verbalement ou par écrit, par ses supérieurs
hiérarchiques, ainsi que l’ensemble des instructions
diffusées par voie de note de service et d’affichage.
15.2 Le personnel doit adopter, dans l’exercice de
ses fonctions, un comportement et une attitude qui
respectent la liberté et la dignité de chacun. Chaque
salarié devra ainsi, sous peine de sanctions, faire
preuve de correction vis-à-vis des clients, de ses
collègues et de la hiérarchie. Tout accrochage,
injure, insulte, comportement agressif, incivilité est
interdit dans la Société, a fortiori lorsqu’ils font
objet de sanctions pénales. Il en est de même de tout
comportement raciste, xénophobe, sexiste et/ou
discriminant au sens des dispositions du Code du
travail et du Code pénal.
Règlement intérieur – EXP SERVICES MAROC –2010
15.3 Nul ne peut transformer le contenu des tâches
du poste auquel il est affecté, sans ordre ou
autorisation préalable.
15.4 Tout destinataire du présent règlement s’engage
à observer la confidentialité la plus stricte sur les
informations auxquelles il aura accès, à l’occasion et
dans le cadre de ses fonctions, se rapportant à
l’employeur, ses salariés et ses clients. Ces
informations ne pourront donc être utilisées que dans
des buts professionnels.
Article 16 - OBLIGATION DE DISCRETION
16.1. Dès son embauche, le salarié ou toute personne
placée sous la subordination juridique de l'entreprise
est tenu de garder une discrétion absolue sur tout ce
qui a trait aux secrets et procédés spéciaux de
production ou de traitement, à l'activité commerciale
et d'une manière générale à toutes les opérations
industrielles, commerciales ou financières dont il
aurait connaissance dans l'exercice de ses fonctions.
Le secret professionnel peut être dans certains cas
demandé expressément.
16.2. Les procédés de traitement, les logiciels et
programmes utilisés, les informations commerciales
sur les clients et prospects, les conditions financières
de l’activité sont confidentiels. Le personnel ne doit
donc pas les divulguer auprès de personnes
étrangères à la société sans autorisation expresse de
la hiérarchie et ne doit pas, par sa négligence, en
permettre l’appropriation, le détournement ou le vol
par des personnes étrangères à l’entreprise.
Article 17 - OBLIGATIONS DIVERSES DU
PERSONNEL
Le personnel doit s'interdire tout acte de nature à
porter atteinte à la bonne marche, au renom de
l'entreprise ; à la sécurité et à troubler le bon ordre et
la discipline, notamment :
- Refuser de fournir les informations ou
documents nécessaires à l'entreprise pour
assurer la gestion du personnel ou pour
satisfaire aux demandes de l'administration et
communiquer des informations ou documents
faux ou falsifiés.
- Manquer de respect ou d'égards envers ses
subordonnés, ses collègues, ses supérieurs.
- Faire, laisser faire ou susciter des actes de
nature à troubler le bon fonctionnement de
l’entreprise.
 - Tenir des propos ou avoir une attitude contraire
à la décence, à la législation en vigueur et aux
bonnes mœurs.
- Se faire envoyer de la correspondance ou des
colis personnels à l'adresse de l'établissement
ou en envoyer aux frais de l'entreprise.
ARTICLE 18: CONGES
18.1 Tout salarié a droit, après six mois consécutifs
dans la Société, à un congé annuel payé dont la
durée est fixée à un jour et demi ouvrable de travail
effectif par mois de service dans l’année.
18.2 Les salariés sont tenus de respecter les dates et
modalités internes de prise des congés payés. Il est
interdit de modifier ces dates sans accord préalable
de son supérieur hiérarchique.
TITRE 4. SANCTIONS ET DROITS DE
LA DEFENSE DES SALARIES
ARTICLE 19 : SANCTIONS DISCIPLINAIRES
19.1. Tout agissement violant les dispositions du
présent règlement intérieur ou considéré comme
constitutif d’une faute pourra, en fonction de sa
gravité, faire l’objet de l’une ou l’autre des sanctions
classées ci-après par ordre d’importance.
19.2 Tenant compte des faits et circonstances, la
sanction sera prise sans suivre nécessairement
l’ordre de ce classement :
a) L’avertissement oral ou écrit du
responsable hiérarchique
b) L’avertissement oral ou écrit de la
Direction
b) Le blâme
c) Le deuxième blâme ou la mise à pied pour
une durée n’excédant pas huit jours,
d) Le troisième blâme,
e) Licenciement disciplinaire.
19.3. La répétition des fautes ayant entraînés les
sanctions « avertissement » ou « troisième blâme »
peuvent entraîner la mise à pied ou le licenciement.
ARTICLE 20 : DROITS DE LA DEFENSE
20.1. Tout salarié, souhaitant s’adresser à la
Direction de manière formelle, pour quelque raison
que ce soit, pourra en faire la demande auprès de
l’Office Manager, lequel est disposé à le recevoir
dans les meilleurs délais suivant ses disponibilités.
Règlement intérieur – EXP SERVICES MAROC –2010
20.2 Toute sanction visant le salarié sera motivée et
notifiée par écrit au salarié.
20.3 En outre, préalablement à toute sanction, et
conformément à l’article 62 du Code du Travail, « le
salarié doit pouvoir se défendre et être entendu par
l’employeur ou le représentant de celui-ci, délai ne
dépassant pas huit jours à compter de la date de
constatation de l'acte qui lui est imputé.
Il est dressé un procès-verbal à ce propos par
l'administration de l'entreprise, signé par les deux
parties, dont copie est délivrée au salarié.
Si l'une des parties refuse d'entreprendre ou de
poursuivre la procédure, il est fait recours à
l'inspecteur de travail. »
ARTICLE 21 : HARCELEMENT SEXUEL
21.1 Tout agissement par l’employeur, à l’encontre
du salarié, de nature à abuser de l’autorité que lui
confère sa fonction d’employeur, en usant d’ordres,
de menaces, de contraintes ou de toute autre moyen,
dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle,
caractérise un acte de harcèlement sexuel, considéré
conformément à l’article 40 du Code du Travail,
comme une faute grave de ce dernier.
21.2 En outre, un salarié ne peut se voir sanctionné
pour avoir subi ou refusé de subir les agissements
caractérisant des actes de harcèlement sexuel susvisé
à la clause 21.1.
ARTICLE 22 : EGALITE PROFESSIONNELLE
22.1 Selon les dispositions de l’article 9 du Code du
Travail, « est interdite toute atteinte aux libertés et
aux droits relatifs à l'exercice syndical à l'intérieur
de l'entreprise, conformément à la législation et la
réglementation en vigueur ainsi que toute atteinte à
la liberté de travail à l'égard de l'employeur et des
salariés appartenant à l'entreprise.
Est également interdite à l'encontre des salariés,
toute discrimination fondée sur la race, la couleur,
le sexe, le handicap, la situation conjugale, la
religion, l'opinion politique, l'affiliation syndicale,
l'ascendance nationale ou l'origine sociale, ayant
pour effet de violer ou d'altérer le principe d'égalité
des chances ou de traitement sur un pied d'égalité en
matière d'emploi ou d'exercice d'une profession,
notamment, en ce qui concerne l'embauchage, la
conduite et la répartition du travail, la formation
professionnelle, le salaire, l'avancement, l'octroi des
avantages sociaux, les mesures disciplinaires et le
licenciement.
Il découle notamment des dispositions précédentes :
 1°) le droit pour la femme de conclure un contrat de
travail,
2°) l'interdiction de toute mesure discriminatoire
fondée sur l'affiliation ou l'activité syndicale des
salarié,
3°) le droit de la femme, mariée ou non, d'adhérer à
un syndicat professionnel et de participer à son
administration et à sa gestion ».

22.2 En outre, l’article 346 du Code du travail « Est

interdite toute discrimination relative au salaire
entre les deux sexes pour un travail de valeur
égale.».

TITRE 5. ENTREE EN VIGUEUR

ET MODIFICATIONS DU
REGLEMENT

ARTICLE 23 : DATE D’ENTREE EN VIGUEUR

23.1. Ce règlement entre en vigueur le

_________________

23.2. Conformément à l’article 138 du Code du

Travail, ce règlement a été soumis à l’approbation de
l’autorité gouvernementale chargée du travail.

ARTICLE 24 : MODIFICATIONS
ULTERIEURES

24.1. Toute modification ultérieure, adjonction ou

retrait au présent règlement sera soumis à la même
procédure, conformément aux prescriptions de
l’article 138 du Code du travail.

24.2. Toute clause du présent règlement qui

deviendrait contraire aux dispositions légales,
réglementaires ou conventionnelles applicables à la
Société du fait de l’évolution de ces dernières, serait
nulle de plein droit.

ARTICLE 25 : OPPOSABILITE

Le présent règlement intérieur est opposable à

l’ensemble des personnels, salariés et non salariés,
visés à l’article 1.2 que ceux-ci aient exercé leur
activité antérieurement ou postérieurement à son
entrée en vigueur.

Règlement intérieur – EXP SERVICES MAROC –2010