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Section 2 : Le licenciement
Pour rompre le contrat de travail d’un salarié, l’employeur doit avoir un motif
valable de licenciement. Il peut s’agir selon le cas, d’un licenciement pour motif
personnel, d’un licenciement disciplinaire (pour faute), ou encore d’un
licenciement économique.
- la liste de tous les travailleurs de l'entreprise avec indication de leur état civil,
de la date de leur recrutement et de leurs qualifications professionnelles
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conciliation des deux parties concernées et ce dans un délai de quinze jours à
partir de la date de sa saisine.
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l'établissement. Le calcul de cette indemnité sera précisé dans les
conventions collectives particulières.
Les travailleurs dont les contrats de travail auront été résiliés du fait de la
suppression de leurs emplois pour des raisons économiques ont le droit de
priorité à l'emploi selon les mêmes conditions de rémunération dont ils
bénéficiaient avant leur licenciement, au cas où l'entreprise procède au
recrutement de travailleurs de la même catégorie professionnelle.
La faute grave est considérée comme l'une des causes réelles et sérieuses
justifiant le licenciement.
Peuvent être considérées comme fautes graves selon les circonstances dans
lesquelles ont été commises notamment les cas suivants :
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- L'inobservation des prescriptions d'hygiène et de sécurité durant le travail
ou la négligence de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité
du personnel dont il est responsable ou pour sauvegarder les objets qui lui
sont confiés ;
- Le fait d'avoir d'une façon illicite obtenu des avantages matériels ou accepté
des faveurs en rapport avec le fonctionnement de l'entreprise ou au détriment
de celle-ci ;
- Le fait de se livrer, pendant son travail ou sur les lieux du travail, à des
actes de violence ou de menace dûment constatés contre toute personne
appartenant ou non à l'entreprise ;
Le salarié licencié pour faute grave n’a pas droit à son indemnité de préavis
puisqu’il est évincé de l’entreprise de façon immédiate. Il perd également son
indemnité légale ou conventionnelle de licenciement qui peut représenter un
montant important, en fonction de son ancienneté et de la convention collective
applicable (certaines conventions allouent un mois de salaire par année
d’ancienneté).
Le salarié conserve cependant son indemnité de congés payés, ainsi que les
éléments de rémunération variable qui lui étaient dus au jour du licenciement.
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Parag 4 : Le licenciement abusif
Le licenciement est réputé abusive s'il est intervenu sans l'existence d'une
cause réelle et sérieuse le justifiant (essentiellement une faute lourde de la part
de l'employé) ou sans respect des procédures légales.
Tout type de licenciement pourrait se transformer en licenciement abusif.
La rupture abusive du contrat de travail par l'une des parties ouvre droit à des
dommages-intérêts. Il n'est pas permis de renoncer préalablement au droit
éventuel de demander des dommages intérêts. Toute demande en vue d'obtenir
des dommages-intérêts pour rupture abusive du contrat de travail par l'une des
parties doit être, à peine de déchéance, introduite auprès du greffe du conseil de
prud'hommes dans l'année qui suit la rupture.
le préjudice donne lieu à des dommages-intérêts dont le montant varie entre le
salaire d'un mois et celui de deux mois pour chaque année d'ancienneté dans
l'entreprise sans que ces dommages-intérêts ne dépassent dans tous les cas le
salaire de trois années.
L'existence et l'étendue du préjudice résultant de ce licenciement sont appréciés
par le juge compte tenu notamment de :
- la qualification professionnelle du travailleur,
- son ancienneté dans l'entreprise,
- son âge,
- son salaire,
- sa situation familiale,
- l'impact du dit licenciement sur ses droits à la retraite,
- du respect des procédures et des circonstances de fait.
Toutefois, dans le cas où il s'avère que le licenciement a eu lieu pour une cause
réelle et sérieuse mais sans respect des procédures légales ou conventionnelles,
le montant des dommages-intérêts varie entre le salaire d'un mois et celui de
quatre mois.
Les dommages-intérêts dûs pour rupture abusive du contrat de travail à durée
déterminée du fait de l'employeur sont fixés à un montant égal au salaire
correspondant à la durée restante du contrat ou au travail restant à accomplir.
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Pour un CDD : les mois restant dus + dédommagement en cas d’absence de
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un CDD : les mois restant dus + dédommagement en cas d’absence de préavis
Pour un CDI : le travailleur pourra prétendre :
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