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Chapitre I : Les grandeurs de la macroéconomie

Les grandeurs de la macroéconomie offrent un outil indispensable à l’analyse économique.


Ils permettent de décrire et de mesurer les phénomènes étudiés. Les trois concepts
fondamentaux de la macroéconomie sont : la production, chômage et inflation. Il faut donc
comprendre rigoureusement ce qu’ils désignent et comment ils sont mesurés par les
statisticiens.

I. La production globale
Le premier qui a commencé par essayer de mesurer la production globale à l’échelle d’une
économie c’était François Quesney pour le cas de la France en XVIII siècle. Les mesures
étaient imprécises et très schématiques.
Les économistes du XIXème siècle ou des années 1930 ne disposaient pas à leurs tours
d’une mesure de l’activité globale sur laquelle appuyer leur raisonnement. Les premiers
systèmes de comptabilité nationale datent de la Seconde Guerre mondiale, tout d'abord avec
l'économiste britannique Keynes qui développe dès 1941 des instruments de mesure de
l'économie, puis avec Jan Tinbergen et Wassily Leontief, considérés comme les véritables
inventeurs de la comptabilité nationale. Simon Kuznets de l’université de Harvard 1971 et
Richard Stone de l’Université d’Oxford en 1984 ont eu le prix Nobel pour avoir contribué au
développement de la comptabilité nationale.

I.1. PIB, valeur ajoutée et revenu


En comptabilité nationale, la mesure de la production globale est le Produit Intérieur Brut
ou PIB. Il y a trois façons de concevoir le PIB.
Approche production

PIB = Somme des valeurs ajoutées des branches + TVA grevant les produits + Droits de
douanes et assimilés – PISB (le cas échéant)

PISB : Produits Imputés aux Services Bancaires

1
Approche revenus

PIB = Rémunération des salariés versées par les producteurs résidents + EBE des producteurs
résidents + Impôts liés à la production (y compris la TVA) les droits de douanes, nets
des subventions d’exploitation

Approche dépenses
Equation d’équilibre ressources emplois permet de déduire la valeur du PIB.
FBCF + variations des stocks = Investissement global

PIB = Consommation finale en toutes taxes comprises (TTC) + FBCF + variations des stocks
+ Exportations - importations

Application 1
A partir de l’équilibre ressources-emplois Y (PIB) + M = C + I + X complétez le tableau
ci-dessous relatif à l’économie tunisienne.

2015 2016 2017 2018 2019


Produit Intérieur Brut aux prix courants 84689.2 89789.2 95865.4 106242.5 114938.8
Importations 43139,3 45571,9 54103,6 64710,9 68192,8
Total Ressources 127828.5 135361.1 149969 170953.4 183131.6
Consommation finale globale 76954.1 82885.1 89628.3 97282.6 106801.3
Consommation Publique 16551,3 18400,5 20113,9 21002,5 23711,0
Consommation privée 60402,8 64484,6 69514,4 76280,1 83090,3
Investissement Global 16934.1 16537 18142.3 22623.5 20404.7
Formation Brute de Capital Fixe 16808,8 17366,5 18 138,7 19553,5 21059,1
Variations de stocks 125,3 -829,5 3,6 3070,0 -654,4
Exportations 33940,3 35939,0 42198,4 51047,3 55925,6
Total Emplois 127828.5 135361.1 149969 170953.4 183131.6

Calculer ensuite les taux de croissance annuels du PIB aux prix courant et le taux de
croissance annuel moyen du PIB durant 2015-2019

I.2. PIB et mesure de croissance


Le PIB nominal = PIB en dinars courants = PIB aux prix courants

Le PIB réel = PIB en dinars constants = PIB aux prix constants = PIB ajusté de l’inflation
= PIB aux prix de l’année N

2
PIB réel
On peut calculer le niveau de PIB réel par habitant = . Cela indique le niveau
Population
de vie moyen. Le calcul du taux de croissance du PIB réel est appelé la croissance
économique.

PIB réel t−PIB réel t−1


Le taux de croissance en % = *100
PIB réel t−1

Figure 1: Évolution en pourcentage du PIB tunisien au prix constants de l'année


précédente

7.0
6.3
6.0 6.0 6.0
5.5 5.7
5.0 5.0 4.8
4.3 4.5
4.0 4.0 3.9
3.0 3.1 3.0 2.9
2.3 2.4
2.0 1.9
1.7
1.0 1.2 1.1
0.9
0.0
1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019
- 1.0

- 2.0 - 1.9

- 3.0

II. L’inflation
L'inflation et une hausse entretenue du niveau général des prix. Le taux d'inflation est le
taux d'accroissement du niveau des prix. (Symétriquement, la déflation et une baisse soutenue
du niveau général des prix, elle correspond à un taux d'inflation négatif.)

Les macroéconomistes s'intéressent en général à deux mesures, à deux indices des prix : le
déflateur du PIB et l'indice des prix à la consommation.

-i- Le déflateur implicite du PIB


Entre 2010 et 2018, la quantité (Q) et les prix (P) ont dû évidemment changer. Une partie
de l’augmentation du PIB2018 par rapport au PIB2010 est due à l’augmentation des prix et non à
celle de la richesse réelle. On retient le PIB de 2018 aux prix de 2010 les quantités de 2018
exprimées en fonction des prix de 2010.

3
PIB 2018
Q2018∗P 2018
PIB2018/2010 = P2010 Q2018 = P ∗P2010= P2018
2018
P2010

Pour mesurer l’évolution réelle de PIB 2018, il est préférable de calculer PIB 2018/2010 et de
calculer ensuite son évolution dans le temps.

On peut, enfin, utiliser le déflateur implicite de PIB et le calculer pour chaque année par
rapport à une année de base fixée.

PIB aux prix courants


Déflateur implicite de PIB= . 100
PIB aux prix cons tan ts

-ii- l’indice des prix à la consommation


Le déflateur de PIB dans le prix moyen des biens inclus dans le PIB, les biens finaux
produits dans l'économie. Mais les consommateurs ne sont concernés que par le prix de bien
qu'ils consomment. Les deux prix ne sont pas nécessairement les mêmes : le panier de biens
produits dans l'économie n'est pas le même que le panier de biens achetés par les
consommateurs. Cela est vrai pour deux raisons :

- certains des biens inclus dans le PIB ne sont pas vendus au consommateur mais aux
entreprises (les machines-outils par exemple), au gouvernement ou à l'étranger
- certains des biens achetés par les consommateurs ne sont pas produits sur place mais
importés de l'extérieur

Pour mesurer le prix moyen de la consommation ou en d'autres termes le coût de la vie, les
macroéconomistes utilisent un autre indice : l'indice des prix à la consommation (IPC). L'IPC
donne le prix d'un panier de biens déterminé au cours du temps. La liste des bien considérés,
fondée sur une étude détaillée des dépenses de consommation, vise à représenter le panier de
consommation moyen d'un consommateur urbain. Elle est mise à jour chaque année, tous les
mois les employés des instituts de statistique observent l'évolution des prix de ces biens qui
servent ensuite à construire l'IPC. Tout comme le déflateur de PIB, l'IPC est un indice. Il est
supposé égal 1 à la période choisie comme période de base et n'a donc pas de niveau naturel
on peut se demander à quel point le taux d'inflation diffère selon que l'on l’approche par le

4
déflateur de PIB ou par l'IPC la réponse est donnée par la figure 2 qui représente les 2 taux
d'inflation en Tunisie.

Selon l’INS
L’indice des prix à la consommation (IPC) est un instrument pour mesurer l’inflation .il
permet de suivre la variation moyenne du niveau général des prix à la consommation des
ménages entre deux périodes données. L’IPC synthétise, en un seul chiffre, la variation dans
le temps du cout d’un panier constant de biens et services représentatif des achats d’un
ménage tunisien en accordant à chaque produit l’importance qu’ils a dans le budget du
consommateur. Cet indicateur ne mesure ni le coût de la vie, ni le niveau de vie, ni le pouvoir
d’achat.
L’IPC est utilisé principalement :
– Pour mesurer le taux d’inflation général
– Pour élaboration la politique monétaire
– Pour analyse la conjoncture économique
– Pour indexer les contrats entre les différents partenaires socio-économiques
– Pour la comptabilité nationale en tant que déflateur des agrégats économiques

L’IPC a connu plusieurs réformes visant l’amélioration de ses aspects méthodologiques dont
notamment le renouvellement de l’année de base, l’élargissement du champ géographique, la
population de référence et l’actualisation du panier des biens et services. L’IPC (base 100 de
2015) se caractérise notamment par :
– Population de référence : elle se compose des ménages urbains et ruraux y compris toutes
catégories socio-professionnelles
– Champ géographique : L’IPC est calculé à partir des données d’une enquête sur les prix
réalisée au niveau de 24 chefs-lieux des gouvernorats et les grandes agglomérations
urbaines. Plus 22 zones rurales
– Panier de référence : Le champ de l’indice comprend tous les produits (biens et Services)
consommés par la population de référence. Le panier de référence est composé de presque
720 produits subdivisés à presque 5000 variétés.
– Pondérations de l’indice : La structure de pondération a été calculée sur la base des
données issues de l’enquête sur le budget et la consommation des ménages effectuée par
l’INS en 2015-2016.
– Formule de calcul : L’indice d’agrégat élémentaire est calculé selon la formule de Jevons il
est donc égal à la moyenne géométrique des ratios des prix des produits élémentaires qui
composent l’agrégat.

Le calcul de l'IPC au niveau supérieur consiste en l'agrégation des indices élémentaires de


prix calculés au niveau inférieur en utilisant la formule de Laspeyres qui est définit comme
une moyenne arithmétique pondérée par l’importance des produits dans les dépenses des
ménages

5
Pondération 2015
GROUPES PONDERATIONS
Produits alimentaires et boissons 26,2%
Boissons alcoolisées et tabac 2,8%
Articles d'habillement et chaussures 7,4%
Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles 19,0%
Meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer 5,9%
Santé 5,8%
Transports 12,7%
Communications 4,6%
Loisirs et culture 2,1%
Enseignement 3,2%
Restaurants et Hôtels 4,6%
Autres biens et services 5,6%
ENSEMBLE 100,0%

Figure 2 : Taux d’inflation de la Tunisie mesuré par L’IPC et le Déflateur de PIB


(1984-2018)

16
14

12
Inflation,IPC (varaiation en %)

10 Inflation DEF (variation en %)


8

0
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018

Les économistes considèrent qu'une inflation élevée influe sur la distribution des revenus et
créer à la fois des distorsions et de l'incertitude. Si l'inflation est si mauvaise, cela signifie que
la déflation (inflation négative) est souhaitable pour autant ? La réponse est non.
Premièrement, une déflation forte (un taux d'inflation négatif important) créerait de nombreux
problèmes identiques à ceux d'une inflation élevée, allant de distorsion à une incertitude
accrue. Deuxièmement, comme nous le verrons plus tard même un faible taux d'inflation

6
limite la capacité de la politique monétaire à influencer sur la production. Quel est donc le
meilleur taux d'inflation ? La plupart des macroéconomistes pensent que c'est un taux bas et
stable quelque part entre un pour 1% et 4%.

III. Le taux de chômage

Une variable fondamentale de l'analyse macroéconomique est le taux de chômage. Il est


défini comme le ratio du nombre de chômeurs sur la population active. La population active
est la somme du nombre de travailleurs employés et du nombre de chômeurs.

Population active = Travailleurs + Chômeurs

Seuls ceux qui cherchent effectivement un travail sont comptabilisés comme des chômeurs ;
ceux qui ne travaillent pas mais ne cherchent pas d'emploi ne sont pas considérés comme
appartenant à la population active. Lorsque le chômage est élevé une partie de chômeurs cesse
de chercher du travail et n'appartient donc plus à la catégorie des chômeurs. Ce sont des
travailleurs découragés. Prenons un cas extrême : si les travailleurs inemployés cessent de
chercher du travail, le taux de chômage serait nul cela ferait du taux de chômage un indicateur
très insuffisant de ce qui se passe sur le marché du travail. Sans aller jusque-là, un problème
proche peut se poser : en général, un fort taux de chômage est associé à un nombre plus grand
de travailleurs quittant la population active. En d'autres termes un taux de chômage élevé
s'accompagne d'un taux d'activité aussi appelé taux de participation faible, ce dernier étant
défini comme le rapport de la population active à la population en âge de travailler.
Figure 3 : Composition empirique du marché du travail

7
Application 2
Interpréter l’évolution du taux de chômage en Tunisie et dans des pays de comparaison

Pourquoi les économistes se préoccupe-t-il du chômage ?


Les économistes se préoccupent du chômage principalement pour 2 raisons :
Premièrement, le chômage a des effets directs sur le bien être des chômeurs. Le chômage est
encore synonyme de souffrance économique et psychologique, dont la gravité est fonction de
la nature du chômage. On représente les chômeurs comme un groupe stagnant, composé de
gens qui restent chômeur longtemps.

8
Deuxièmement, le taux de chômage peut également être un indicateur d’une économie qui
n'utilise pas efficacement toutes ses ressources : de nombreuses personnes qui souhaitent
travailler ne trouvent pas un emploi. Du point de vue de l'utilisation optimale des ressources,
toutefois virgule on peut aussi concevoir certaines situations ou le chômage serait trop faible :
de la même façon une machine peut tourner trop vite, une économie dans laquelle le chômage
est très bas peu sur exploiter ses ressources et connaître des pénuries locales de main d'œuvre
point ce que l'on doit qualifier le trop élevé ou trop bas est une question complexe qui sera au
sujet de beaucoup de discussion à venir point

IV. La production, le chômage et le taux d’inflation : loi d’Okun et Courbe de


Phillips
Les 3 principales dimensions de l'activité économique à savoir la croissance, l'inflation et
le taux de chômage ne sont pas indépendantes. Il est utile d'avoir une idée sur leur
interdépendance.

IV.1. La loi d’Okun


Dans la plupart des pays, il y a une relation nette entre les variations de l'emploi et le taux
de croissance du PIB. Cette relation est appelée loi d’Okun, du nom de l'économiste Arthur
Okun, qui l’a énoncée et interprétée pour la première fois durant les années 1960. Elle est
illustrée graphiquement en mettant la variation du chômage sur l'axe vertical (des y) et le taux
de croissance du PIB sur l'axe horizontal (des x). Cette courbe fait ressortir qu’une forte
croissance s’campagne en général d'une baisse du taux de chômage, et une faible croissance
d'une hausse du taux de chômage. Intuitivement, une forte croissance conduit à une forte
hausse de l'emploi, parce que les entreprises embauchent pour produire plus. Cette hausse de
l'emploi entraîne une baisse du chômage.
Application construire la courbe d’Okun pour le cas des USA de 1990 à 2018. Source de
données : https://databank.worldbank.org

Figure 4 : La variation du taux de chômage des Etats Unis en fonction du taux de


croissance du PIB 1991-2019

9
12

10

8
Taux de chômage

f(x) = − 0.404188951153367 x + 6.6577469561001


6

0
-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6
taux de croissance du PIB

IV.1. La courbe de Phillips


L’intuition économique suggère que lorsque le chômage devient très faible, l’économie
risque de surchauffer et que cela entraine des pressions à la hausse de l’inflation. Cette
relation a été étudiée pour la première fois en 1958 par l’économiste Phillips en construisant
une courbe sur les données américaines reliant entre taux d’inflation et taux de chômage.

Application : Construction la courbe de Phillips pour le cas tunisien entre 1990 et 2018

9
Taux d’inflation

5 f(x) = 0.375361962471051 x − 1.46657044448354


4

0
12 13 14 15 16 17 18 19

Taux de chômage
Source : https://databank.worldbank.org

10
Le graphique ne confirme pas la présence d’une relation décroissante. Au contraire pour le
cas tunisien la courbe est croissante. Cela reflète une forte défaillance sur le marché du travail
et que les politiques économiques conjoncturelles n’ont pas d’impact significatif sur la lutte
contre le chômage.

Application : Construction la courbe de Phillips pour le cas français entre 1990 et 2018

3.5

3
Taux d’inflation

2.5

2
f(x) = − 0.160507377693144 x + 3.1639440471762
1.5

0.5

0
6 7 8 9 10 11 12 13

Source : https://databank.worldbank.org Taux de chômage

Pour le cas français entre 1990 et 2018 la courbe de Phillips est décroissante. Un arbitrage
entre inflation et chômage existe et la politique conjoncturelle impacte le taux de chômage.

V. Long terme, court terme et moyen terme


On se pose à ce niveau la question sur les déterminants du niveau du PIB ?

1. Facteurs liés à la demande, il y a le rôle :


- Des dépenses de consommation
- de la confiance des consommateurs
- du niveau du taux d’intérêt.
2. Facteurs liés à l’offre, il y a :
- Degré d’avancement de la technologie dans le pays
- La quantité de capital
- La taille et la qualification de la main d’œuvre
3. Facteurs institutionnels ; il y a :
- Le système d’éducation et de formation
- Le taux d’épargne
- Et la qualité du gouvernement

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Lequel de ces facteurs est-il déterminant dans l’explication du PIB ?

Tous les facteurs sont importants mais s’appliquent à des horizons temporels différents.

A court terme : à l’horizon de quelques années, les premiers facteurs sont corrects ; les
mouvements du PIB d'une année à l'autre sont principalement déterminés par les fluctuations
de la demande ; des changements dans le niveau de la demande, dû à des variations dans la
confiance des consommateurs ou à d'autres facteurs, peuvent conduire une récession
(diminution du PIB) ou une expansion (hausse du PIB)

A moyen terme, à l'horizon d'une décennie, la 2 ème réponse est juste ; dans le moyen terme,
l'économie tend à revenir vers le niveau de PIB déterminé par les facteurs d'offre : le stock de
capital, technologie et la taille de la main d'œuvre ; à l'horizon d'une décennie, ces facteurs
évoluent suffisamment lentement pour qu'on les considère comme donnés.

Dans le long terme, à l'horizon de quelques décennies, la 3 ème réponse est juste ; pour
comprendre pourquoi la Chine a atteint un taux de croissance aussi élevé depuis 1980, il faut
comprendre pourquoi à la fois le stock de capital et le niveau technologique de la Chine
s'accroissent si rapidement ; pour cela il faut étudier les facteurs tels que le système éducatif,
le taux d'épargne et le rôle du gouvernement.

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