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REGLEMENT INTERIEUR DU

CREDIT MUTUEL D’INVESTISSEMENT DU


CAMEROUN
(CREMIN-CAM)

TITRE I
DISPOSITIONS GENERALES

Article 1 : Objet

Le présent règlement intérieur, élaboré conformément aux dispositions de l’article


29 de la loi 92/007 du 14 Août 1992, portant Code du Travail, aux textes subséquents et
a pour objet :
- de définir le règle relatives à l’organisation technique du travail ;
- de préciser les procédures et sanctions disciplinaires ;
- d’élaborer les prescriptions concernant l’hygiène et la sécurité dans l’entreprise.

Article 2 : Champs d’application

Le présent règlement intérieur s’applique entièrement et s’impose à tous les


travailleurs du CREDIT MUTUEL D’INVESTISSEMENT DU CAMEROUN (CREMIN-
CAM) déjà en fonction, à ceux en période d’essai ou en stage, aux consultants et experts
pendant la durée de leur intervention, sans distinction de sexe, d’ethnie, de relations
familiales, de la nature du contrat et de la catégorie professionnelle. Le présent
règlement intérieur adopté par la Direction Générale fait partie intégrante des statuts.

Article 3 : Affichage

Le présent règlement est affiché à une place convenable et accessible de


l’entreprise. Il est remis à l’employé au moment de son embauche.

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TITRE II 
ORGANISATION DU TRAVAIL

Article 4 : Conditions d’engagement

 Les travailleurs sont recrutés individuellement selon leur profil et leur efficience,
en fonction des besoin de l’entreprise. Conformément aux principes de l’égalité
des chances, le candidat le plus qualifié et retenu.
 L’embauche au sein du CREMIN-CAM se fait par voie d’affichage interne ou
externe selon le cas .
 Est retenu comme candidat, tout individu jouissant de ses aptitudes physiques et
intellectuelles et âgé de 18 ans révolus. La demande d’emploi des postulants doit
être adressée à monsieur le Directeur général du CREDIT MUTUEL
D’INVESTISSEMENT DU CAMEROUN accompagnée des pièces ci-après :
- Une demande manuscrite et une lettre de motivation ;
- Un curriculum vitae ;
- Une photocopie de carte Nationale d’Identité ;
- Deux photos 4x4 ;
- Une photocopie du diplôme ou son équivalent.
- Un extrait de casier judiciaire bulletin n°3 datant de moins de trois mois.
- Les photocopies de certificats de travail (le cas échéant)
 L’engagement à l’essai est constaté soit par une lettre d’engagement à l’essai à
durée déterminée et renouvelable une fois, signée de deux parties .
Si l’essai est concluant , un contrat de travail en trois exemplaires dont une copie
est remise au travailleur , une autre à l’inspection du travail et la troisième
conservée dans son dossier en entreprise. Ce contrat comporte les indications ci-
après :
- Les noms et prénoms, sexe, date et lieu de naissance, résidence habituelle,
nationalité.
- La nature de l’emploi ,la catégorie ,l’échelon.
- La date de prise d’effet de l’engagement ;
- Le montant du salaire ;.
- Le lieu d’embauche et d’exécution du contrat.

Article 5 : Durée et horaire du travail

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La durée légale du travail hebdomadaire est de 40 heures pour tous. Cependant
La fixation de l’horaire de travail journalier et la répartition de la durée hebdomadaire du
travail, de même que leur révision éventuelle font l’objet d’une décision de l’Employeur
après consultation des délégués du personnel.
- Le personnel employé aux opérations de sécurité, de surveillance et d’incendies

Samedi : 9h-13h.
Chaque employé bénéficie d’une pause de 1h.
N.B: conformément aux dispositions de l’article 4 alinéa 1 du décret N 95/677/ PM
relatif aux dérogations de la durée légale du travail, une prolongation de la durée de
travail peut être effectuée au vu du degré de travail à accomplir dans l’entreprise et les
horaires de travail sont fixés par Note de Service.

Article 6 : Les heures supplémentaires

Si les nécessités de service l’exigent, les heures supplémentaires peuvent être


effectuées après autorisation de l’Inspecteur du Travail. Elles sont rémunérées
conformément à la réglementation en vigueur.

Article 7 : Modalités de paiement des salaires

Le salaire est négocié et arrêté d’accord parties entre l’employeur et l’employé


lors de son embauche sur la base de la grille des salaires en vigueur.
Les salaires sont payés mensuellement en monnaie ayant cours légal sur le
territoire national ou par bulletin de paie. En tout état de cause les paiements mensuels
sont effectués au plus tard huit(08) jours après la fin du mois de travail qui donne droit au
salaire.
Les réclamations sur le calcul de la paie sont présentées à compter du troisième
jour après celle-ci.
Toutefois, sur demande expresse du travailleur, les acomptes sur salaire ne
pouvant excéder la moitié du salaire de base peuvent lui être accordés.

Article 8 : Du travail à effectuer

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Le travail à effectuer doit se faire conformément aux prescriptions du descriptif du
poste de travail contenu dans son contrat de travail et à celles qui seront portées à sa
connaissance par Note de Service.
Par ailleurs, d’autres instructions et recommandations pourront lui être données
par son supérieur hiérarchique ou par son employeur, dans le cadre professionnel.

Article 9 : Le Repos Hebdomadaire

Le repos hebdomadaire est pris en principe le dimanche et ne peut en aucun cas être
remplacé par une indemnité compensatrice, sauf dérogation exceptionnelle et expresse
accordée par l’inspecteur du travail. Cependant selon les nécessités de service, le repos
peut être pris un autre jour que le dimanche.

Article 10 : Permissions Exceptionnelles d’Absence Payées

Dans la limite de 12 jours ouvrables par année calendaire, des permissions


exceptionnelles d’absences payées sont accordées aux travailleurs à l’occasion
d’évènement familiaux touchant son propre foyer dans les circonstances et conditions
suivantes :

Mariage du travailleur 03 jours


Accouchement de l’épouse du travailleur 03 jours
Baptême d’un enfant du travailleur 01 jour
Mariage d’un enfant du travailleur 01 jour
Décès du conjoint du travailleur 03 jours
Décès du père ou de la mère du travailleur 03 jours
Décès du père ou de la mère du conjoint légitime 03 jours
Décès d’un enfant du travailleur 03 jours
Décès d’un frère ou d’une sœur du travailleur 03 jours

Ces jours s’entendent en jour de travail effectif.


a) Les demandes d’autorisation écrites doivent être adressées au chef hiérarchique
concerné au moins deux jours avant le début de la permission ou au moment où
s’est produit l’évènement, sauf cas de force majeur et doivent requérir son accord.
b) Cette demande doit comporter : l’objet, la date de départ et la date de retour ;
c) Les pièces justificatives doivent être présentées au responsable d’entreprise dans
un délai de 60 jours maximum, suivant l’évènement.
d) Aucun travailleur n’est autorisé à désigner lui-même son remplaçant pendant la
période d’absence sous peine de sanction.

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Article 11 : Absences injustifiées

Toute absence du travailleur non justifiée dans les 6 jours ouvrables qui suivent l’arrêt de
travail, sauf cas de force majeure peut entrainer une sanction disciplinaire.

Article 12 : Congés


Le congé a un caractère obligatoire aussi bien pour l’employeur que pour le
travailleur. Il est conçu pour permettre au travailleur de se reposer. Il doit être
effectivement pris et ne peut en aucun cas donner lieu d’une indemnité compensatrice
pendant la durée du contrat de travail.
L’employé a droit à un congé d’un 18 jours ouvrables. La période donnant droit
au congé est de douze (12) mois. Le congé peut être prorogé.

Article 13 : Maladie et décès


1) En cas de maladie ou d’accident de travail nécessitant un arrêt de travail,
l’intéressé ou l’un de ses collègues doit prévenir dans un délai de 48 heures
suivant la maladie ou l’accident, le responsable de la gestion du personnel ; et
produire tout justificatif et un certificat médical délivré par un médecin des
hôpitaux publics ou le médecin du travail de l’entreprise ; justifiant son état de
santé et précisant la période probable de l’incapacité.
2) En cas de décès d’un employé, la direction assure la fourniture du nécessaire
pour l’inhumation de ce dernier.

TITRE III
LA DISCIPLINE ET SANCTION

Article 14 : Contrôle des présences

Tout salarié est tenu d’être à son poste de travail conformément aux horaires
définis par la Note de Service.

Article 15 : Sorties pendant les heures de travail

Les sorties pendant les heures de travail doivent demeurées exceptionnelles.


Elles seront subordonnées à une autorisation expressément délivrée par le responsable
du personnel.
Les cas pour lesquels les autorisations de sorties peuvent être accordées sont les
suivants :

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- Employé malade sur le lieu de travail et regagnant son domicile ;
- Evènement familial grave survenu inopinément ;
- Convocation impérative d’une Administration ;
- Soins médicaux réguliers ;
- Visite médicale sur rendez-vous chez un médecin ;
- Autres sur appréciations de la hiérarchie.

Article 16 : Retards et Absences


 Le retard doit être justifié auprès de la hiérarchie. Les retards réitérés non justifiés
peuvent entrainer l’une des sanctions prévues par le présent règlement.
 Toute autre absence doit être justifiée dans un délai de deux (02) jours.
 Toute absence non justifiée dans les conditions qui précédent, peut faire l’objet
d’une sanction.
 Les employés ne doivent s’absenter de leurs postes de travail qu’après avoir
demandé et obtenu l’autorisation de la hiérarchie. L’autorisation est matérialisée
par la signature d’un bon de sortie qui, pour être régulier doit comporter en plus
de la signature de l’employé, celle de l’employeur ou de son représentant ; toute
sortie anticipée sans motif légitime ou sans autorisation peut faire l’objet d’une
sanction. Des permissions seront accordées telle que prévoit la politique de
gestion des Ressources humaines du CREMIN-CAM.
Article 17 : Les Obligations du personnel

 Les heures d’arrivée au travail le matin doivent être respectées, la présence au


poste de travail est obligatoire ;
 Le travailleur est tenu d’émarger chaque jour dans le registre de présence, et de
pointer sur l’appareil biométrique lors de son arrivée le matin
 Chaque absence non autorisée doit impérativement être justifiées par une pièce ;
 Le travailleur doit accepter de se prêter à toutes les opérations de contrôle qui
seront requises par la société ;
 D’exécuter le travail qui lui est confié avec conscience professionnelle, célérité et
loyauté pour l’unique compte du CREMIN-CAM.
 De se conformer scrupuleusement aux ordres, prescriptions et consignes qui
seront portés à sa connaissance, par voie de Note de Service ou d’affichage ainsi
que respecter les procédés de travail qui lui sont prescrits par ses supérieurs
hiérarchiques conformément à l’éthique et la déontologie de sa profession ;
 D’observer les dispositions des clauses contractuelles de non concurrence par le
CREMIN-CAM et de non divulgation de ses secrets professionnels ;
 D’assister aux réunions et séance de travail organisées par la hiérarchie,
auxquelles il est convoqué ;
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 D’accepter d’effectuer les heures supplémentaires payées conformément aux
exigences du service, autorisées par l’Inspecteur du Travail du ressort dans les
limites réglementaires ;
 Discrétion absolue sur tout ce qui a trait aux opérations effectuées par
l’entreprise, quelle que soit la nature de celle-ci ;
 Discrétion absolue sur les domaines de vie privée des partenaires et clients, de
manifester vis-à-vis d’eux une grande disponibilité, une attitude empreinte de
professionnalisme, de tact, de courtoisie, de loyauté et de respect ;
 D’entretenir avec ses collègues et la hiérarchie des rapports cordiaux, de faire
montre de professionnalisme, gage d’une confiance et de respect mutuel ;
 De conserver, en tout lieu et en tout temps au sein de l’entreprise et durant les
horaires de travail pour le compte du CREMIN-CAM une tenue correcte et
décente, sur le plan vestimentaire ainsi que pour l’hygiène corporelle ;
 De conserver de façon générale , et en parfait état de propreté tout le matériel,
l’outillage, les machines, les véhicules qui lui sont confiés et de ne les utiliser que
pour les missions et travaux auxquels ils sont affectés ou pour lesquels ils leur ont
été remis. Il ne doit donc pas utiliser les matériels à d’autres fins et notamment à
des fins personnelles sans autorisation.
 De signaler à la Direction toute panne de dysfonctionnement et de l’état de la
détérioration constatés et éventuellement leur disparition dès qu’ils se produisent.
La qualité et quantité du matériel ou de l’outillage confié à un travailleur seront
consignées dans une fiche d’inventaire signée de l’employeur et de l’employé ;
 De restituer lors de la cessation de son contrat de travail et avant de quitter les
locaux du CREMIN-CAM les matériels et documents, en général de tout ce qui
est en sa possession appartenant à l’entreprise ou qu’il a reçus à l’occasion de
son travail ;
 De passer le service, si au moment de la résiliation du contrat il exerce une
responsabilité quelconque dans la gestion de fonds, de matière ou de personnel.

Article 18: Interdictions des employés

L’employé du CREMIN-CAM est tenu de s’abstenir :


- D’arriver en retard et de s’absenter sans justification de sortir de l’entreprise
pendant les heures de travail;
- De prolonger sans justification des congés, permission d’absence ;
- D’entrer dans l’entreprise ou d’y accomplir son travail en état d’ébriété, de même
que de consommer des boissons alcoolisées dans les locaux ou pendant des
heures de travail ;

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- De causer des troubles de l’ordre public ou interne à l’entreprise dans le cadre de
son activité professionnelle, d’instiguer des mouvements d’humeur en violation de
la procédure requise pour la grève ainsi que de laisser faire ou de susciter tout
acte de nature à troubler la bonne marche du travail ;
- De dormir sur le lieu de travail ;
- De s’épancher en dehors des lieux indiqués;
- D’introduire toute substance illicite ou drogue ;
- De refuser d’obéir à des ordres donnés par la hiérarchie dans le cadre de l’activité
professionnelle ;
- De refuser de répondre à une demande d’explication écrite ou encore d’en signer
la décharge ;
- D’exercer le harcèlement sexuel ou moral sur ses collègues ou ses
collaborateurs ;
- De commettre des actes criminels, malhonnêtes, immoraux ou scandaleux ou tout
autre acte susceptible de ternir l’image de l’entreprise ;
- De provoquer ou de participer à des rixes (bagarres et actes de violence) et voies
De faits sur le lieu de travail et pendant l’exercice de sa fonction ;
- D’occuper les locaux de l’entreprise pour des occupations professionnelles et
contraire au service ;
- De participer et collecter des fonds ou biens liés au service au sein de
l’entreprise ;
- D’introduire dans les espaces de l’entreprise, des personnes étrangères au
service, sans motif professionnel ni autorisation préalable de la hiérarchie ;
- D’introduire des marchandises pour vente au sein de l’entreprise ;
- De se livrer au sein de l’entreprise à toute autre tentative de discussions à
caractère politique, religieuse ou autre… ;
- D’empêcher ou de gêner l’application des mesures d’hygiène et de sécurité ;
- De neutraliser tout dispositif de sécurité ;
- D’introduire des armes de toute nature et de détenir des objets dangereux sur le
lieu de travail ;
- De prendre des repos en dehors des heures et lieux indiqués à cet effet ;
- De détériorer ou distraire le matériel, des matières ou documents appartenant à
l’entreprise ;
- De conduire un véhicule sans l’autorisation de la hiérarchie ou d’y transporter des
personnes autres que celles désignées par la hiérarchie. Le transport des
usagers est strictement interdit et passible de sanction disciplinaire ;
- De sortir de l’enceinte du lieu de travail avec les objets, matériels, fournitures ou
somme d’argent appartenant à l’entreprise sans autorisation préalable ou de les
emporter ;
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- De signer des pièces ou des lettres au nom de (insérer le nom de la structure)
sans y être expressément autorisé

Article 19: Mesures et procédures disciplinaires

 Les mesures disciplinaires peuvent revêtir une quelconque des formes ci-après :
1- Rappel à l’ordre ;
2- Demande d’explication ;
3- Avertissement ;
4- Blâme ;
5- Mise à pieds de 1 à 8 jours sans solde ;
6- Retard d’avancement ;
7- Ajournement de la promotion ;
8- Abaissement d’échelon ;
9- Licenciement.
 Comme procédures disciplinaires :
L’employé soumis à une procédure disciplinaire a la possibilité de se défendre ou
de contester toute accusation portée contre lui.
Il est accordé au moins 48 heures pour se défendre. Passé ce délai, la sanction
disciplinaire prévue sera appliquée sans délai.

Article 20: Procédures des sanctions

Toute infraction aux dispositions prévues dans le Règlement Intérieur, ou notes


de service qui le complètent peut faire l’objet, compte tenu de sa gravité ou de la
répétition de la faute, des sanctions suivantes:
1) La mise en garde ;
2) L’avertissement : il correspond à une faute légère et occasionnelle, applicable après
trois (03) demandes d’explications écrites et classées dans le dossier;
3) Le blâme : il est infligé en cas de faute légère répétée dans les cas ci-après :
 Retard non justifié;
 Mauvaise exécution du travail ;
 Suspension ou arrêt du travail ;
 Abandon de poste de travail de 02 jours sans motif ;
 Manque de respect à l’égard de l’employeur, des clients, ou des collègues ;
 Infraction aux règles d’hygiène et de sécurité ;
 Dégradation volontaire des outils de travail.

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4) La mise à pied (de 1 à 8 jours): elle est prise lorsque l’une ou l’autre des fautes ci-
dessus mentionnées présente un caractère récurent, ou est d’une plus grande
gravité, ou que le travailleur aura reçu au préalable un blâme pour le même motif à
moins de trois mois d’intervalle ;
5) Le licenciement : Il est infligé pour faute grave ou lourde et le motif est de nature à
rendre impossible le maintien du lien contractuel. Il peut concerner :
 Toute faute professionnelle d’ordre pénal ;
 La rétention, vol, détournement des valeurs, des fonds et matériels de travail;
 Falsification des documents ;
 Fraude, fabrication, rétention volontaire des documents de l’entreprise ;
 Abus de confiance ;
 Escroquerie ; 
 Falsification ou présentation des faux diplômes ;
 L’insubordination caractérisée ;
 Refus d’exécuter un travail prescrit ;
 Les insultes, menaces, voies de fait envers le personnel, les partenaires, la
clientèle ;
 Les rixes et propos injurieux dans les locaux de l’entreprise ;
 La participation à des activités faisant concurrence à l’entreprise ;
 La mise en péril délibérée des intérêts du CREMIN-CAM
 Divulgation du secret professionnel ;
 L’absence prolongé et non justifiée allant au-delà des délais prévus ;
 Tout manquement à l’obligation de respect de la loi sur le secret professionnel ;
 Etat d’ébriété sur le lieu du travail ;
 Réduction volontaire du rendement ou de la production ;
 L’incitation du personnel à la désobéissance et au désordre ;
 Simulation de maladie et sommeil au lieu de travail ;
 L’inobservation des règles de sécurité ;
 Abandon de poste sans raison valable ;
 Propagation des fausses informations pouvant ternir l’image de l’entreprise ;
 Déclenchement de grève ;
 Condamnation devant tout tribunal pour crime, délit ou turpitude morale.

Article 21 : le CREMIN-CAM peut mettre fin au contrat d’un employé moyennant un
préavis conforme à la réglementation en vigueur, sauf cas de faute lourde.

TITRE IV
HYGIENE ET LA SECURITE DU TRAVAIL
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Article 22: Conditions d’hygiènes

Tout salarié doit se présenter au travail dans un état de propreté corporelle et


vestimentaire impeccables.
Les locaux du CREMIN-CAM ainsi que les installations sanitaires doivent être
maintenus parfaitement propres.

TITRE V

DISPOSITIONS FINALES

Article 23: Entrée en vigueur


Conformément aux prescriptions légales, le présent règlement intérieur a été soumis
pour examen et visa à l’inspecteur du travail du ressort. Il est affiché à cet effet dans les
locaux du CREMIN-CAM.
Tout salarié est tenu de prendre connaissance du présent règlement intérieur au moment
de son embauche. Aucun salarié ne pourra donc se prévaloir de son ignorance.
Le présent règlement intérieur entre en vigueur dans les quinze (15) jours qui suivent
son visa par l’Inspection du Travail et sera signifié à chaque employé, suivi de sa
publication au tableau d’affichage dans l’entreprise.

Article 24 : Modification


Toutes modifications des clauses du présent règlement intérieur devront suivre la même
procédure que celle qui a conduit à son visa par l’inspection du travail.
Pour tout ce qui n’est pas prévu par le présent règlement intérieur ou dans toute autre
note de service interne particulière, il sera fait application des dispositions légales et
réglementaires.

Fait à Yaoundé, le _____________________

LE DIRECTEUR GENERAL L’INSPECTEUR DU TRAVAIL

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