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REGLEMENT INTERIEUR

CHAPITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 1 : OBJET

Le présent règlement intérieur, établi conformément aux dispositions légales et


réglementaires en vigueur dans le pays, a pour objet de fixer les règles devant être
observées au sein de l'entreprise en ce qui concerne l'organisation et la discipline générale
du travail de même qu'en matière de santé, hygiène et sécurité des personnes, ainsi qu'en
matière de protection de l'environnement, ces règles étant nécessaires à la bonne marche
de l'entreprise.

Ces règles sont applicables aux chantiers, aux bureaux et lieux administratifs ainsi qu'aux
agences étant précisé que le présent règlement intérieur tient compte des exigences de
certains donneurs d'ordre ou Maîtres d'Ouvrage.

A cet égard les responsables Qualité, Hygiène, Santé et Environnement (QHSE) devant
être mis en place sur les chantiers ont pour mission, sous l'autorité de l'employeur ou du
Directeur de chantier d'adapter le règlement intérieur aux exigences particulières
prescrites dans certains marchés.

Le règlement intérieur peut, le cas échéant, être complété par des notes de service portant
prescriptions générales et permanentes dans les matières ci-dessous énumérées. Dans ce
cas ces notes de services feront l'objet du même affichage et dans les mêmes lieux que le
règlement intérieur et auront dès lors même valeur réglementaire.

ARTICLE 2 : CHAMP D'APPLICATION

Le présent règlement intérieur s'impose à tous les personnels employés par XINJIANG
COMMUNICATIONS CONSTRUCTION GROUP CO.,LTD ou par le groupement
momentané d'entreprises constitué par XINJIANG COMMUNICATIONS
CONSTRUCTION GROUP CO.,LTD et un ou plusieurs partenaires pour l'exécution d'un
chantier donné, quelle que soit la date de signature du contrat de travail de ces personnels ;
il s'impose également aux intérimaires et aux stagiaires en ce qui concerne les dispositions
en matière d'hygiène et sécurité, de protection de l'environnement, ainsi que pour les règles
relatives à la discipline générale.

CHAPITRE Il - DE I'ORGANISATION GENERALE

ARTICLE 3 : PRESCRIPTIONS ADMINISTRATIVE D’EMBAUCHE

Tout salarié embauché doit satisfaire aux prescriptions administratives requises pour
l'établissement du contrat de travail et fournir la totalité des renseignements administratifs
et familiaux réclamés par l'employeur.
Le salarié doit tenir informé sa hiérarchie de toutes les modifications intervenues sur les
renseignements ou documents demandés lors de l'embauche : changement d'adresse, de
situation familiale etc...

ARTICLE 4 : LOYAUTE

Le salarié s'engage à consacrer, dans le cadre de la réglementation en vigueur tout son


temps, toute son activité et toutes ses connaissances à l'exercice de ses fonctions pendant
la durée du temps de travail.

CHAPITREIII : DE LA DISCIPLINE GENERALE

ARTICLE 5 : DISCIPLINE COLLECTIVE CONCERNANT LA DUREE DU


TRAVAIL, LES HORAIRES ET LA PRESENCE AU TRAVAIL

La durée du travail est fixée dans le cadre et selon les formalités légales, réglementaires et
conventionnelles. Le personnel est tenu de respecter strictement l'horaire affiché.
Le personnel de chantier devra, avant de commencer son travail, se présenter à l'agent
chargé d'effectuer le pointage.
Le travailleur retardataire doit faire connaître le motif de son retard, dont ta légitimité reste à
l'appréciation de sa hiérarchie.
De la même façon en fin de journée, la personne ne pourra quitter les lieux de travail avant
l'horaire affiché, sauf autorisation particulière de sa hiérarchie.

En cas de travail continu, en raison du fonctionnement d'une machine, par exemple, le


salarié successeur dans la tâche devra respecter scrupuleusement son horaire d'embauche.
Toutefois, en cas de retard du salarié suivant, le travailleur en cours d'exécution ne pourra
quitter son poste, sauf autorisation expresse de son responsable hiérarchique.

Indépendamment des sanctions éventuellement appliquées, les heures d'absences non


justifiées ne seront pas payées.

Les absences pour maladie doivent être justifiées dans tes délais prévus par les textes en
vigueur et, dans toute la mesure du possible, dans tes premières heures de l'absence. A
défaut d'un arrêt de travail transmis dans les délais, le salarié pourrait être considéré
comme ayant abandonné son poste et les sanctions correspondantes seraient appliquées.
L'employeur se réserve le droit de faire contrôler par un expert médical de son choix l'état
de santé déclaré à l'origine de l'absence.

Toutes les autres absences, sauf cas de force majeure, sont subordonnées à ('autorisation
préalable de l'employeur. La demande doit être présentée au moins 48 heures à l'avance et
la durée, ainsi que le motif, devront être précisés à la hiérarchie.

Les dates de départ et retour de congés payés et de repos compensateurs seront fixées en
accord avec l'employeur. Ces dates devront être respectées, sauf autorisation expresse de
la hiérarchie

Nul n'est autorisé à demeurer sur le lieu de travail après les horaires de travail.
ARTICLE 6 : DISCIPLINE SUR LES LIEUX DE TRAVAIL

A. ACCES AU SITE DES TRAVAUX


Selon les chantiers, un système de badge pourra être instauré. L'accès au site devra se faire
exclusivement par l'entrée officielle. Il est strictement interdit d'introduire des personnes non
identifiées et non autorisées sur les lieux du travail.

B. CONFIDENTIALITE
Tout salarié doit observer une rigoureuse confidentialité en ce qui concerne son travail et les
activités de l'entreprise, et les documents propres à celle-ci.

C. ATTITUDES ET COMPORTEMENTS
Il est formellement interdit à tout personnel
• De se présenter au travail en état d'ivresse ou sous l'empire de la drogue,
• D'introduire des boissons alcoolisées et des drogues sur te chantier ou dans
l'entreprise ; Dans le cadre des actions de prévention en vue d'assurer la sécurité et de
préserver la santé des collaborateurs des tests permettant de détecter l'éventuelle
consommation d'alcool seront réalisés de manière inopinée. Ces dispositions
s'appliquent à tous les salariés de [entreprise et à toutes autres personnes qui
exécutent un travail pour l'entreprise (travailleur temporaire, stagiaires, sous-traitants,
etc..) sur un chantier ou au sein des locaux de l'entreprise ». Ces tests seront
obligatoires et ceux refusant de s'y soumettre seront sanctionnés de la même façon
que si le test se révélait positif.
• De prendre des repas sur les lieux de travail sans autorisation,
• D'écouter de la musique sur le lieu de travail, durant les heures de travail ;
• De dormir sur tes lieux de travail et/ou demeurer inutilement sur les lieux de travail
après la fin du temps normal de travail, sans explication valable et dument autorisé ;
• De faire ou d'organiser des collectes sans autorisation ;
• D'exercer sur les travailleurs toutes pressions susceptibles de porter atteinte à la
liberté du travail,
• D'avoir des propos et/ou attitudes déplacés de manière générale
• D'avoir des propos et/ou attitudes non respectueuses à l'égard de toute personne et/ou
discriminatoires ;
• De commettre, de laisser faire ou de provoquer des actes de nature à troubler (a
bonne harmonie des relations humaines ;
• De causer du désordre, d'une façon quelconque ;
• D'avoir des comportements violents à l'égard de toute personne de l'entreprise mais
également de toute personne rencontrée à l'occasion du travail (fournisseurs, clients
etc ...) ;
• D'avoir recours aux services de prostituées durant les heures de travail ;
• De consommer des stupéfiants ;
• De porter atteinte volontaire aux biens et intérêts d'autrui, ou à l'environnement ;
• De faire preuve de négligences ou imprudences répétées pouvant entraîner des
dommages ou préjudices à l'environnement, à la population, aux biens, notamment
en rapport avec les prescriptions de lutte contre la propagation des MST et du SIDA ;
• D'utiliser après la fin du travail et sans autorisation, des véhicules, engins, matériaux,
outils ou matériel appartenant à l'entreprise
• D'utiliser à des fins personnelles et sans autorisation un véhicule de service mis à
disposition par le chantier, sauf autorisation exprès ;
• De refuser la mise en application des procédures internes, malgré le rappel de la
hiérarchie.

ARTICLE 7 : RESPECT ET ENTRETIEN DES MATERIELS

L'outillage confié à un travailleur fait l'objet d'un inventaire valorisé. Cet inventaire signé
contradictoirement par le travailleur et le représentant de l'entreprise fera l'objet de
vérification régulière. Par sa signature, le travailleur devient le responsable de l'outillage
ainsi confié.
La perte ou la disparition d'un outil doit être immédiatement signalée au chef hiérarchique
par oral et le cas échéant par écrit, si le responsable le demande.
Le travailleur doit tenir ses outils ou la machine qui lui est confiée en constant état de
propreté.
Toute panne de la machine utilisée doit être immédiatement signalée au chef hiérarchique,
La détérioration volontaire ou accidentelle de matériel ou de l'engin confié au travailleur
pourra être sanctionnée, à l'appréciation du supérieur hiérarchique.

ARTICLE 8 : UTILISATION DES MOYENS INFORMATIQUES ET DE


COMMUNICATION (TELEPHONE, TELECOPIEURS, MESSAGERIE ETC....)

I. PRINCIPES GENERAUX

L'entreprise entend exercer ses missions dans le respect des principes généraux suivants :

Principe de transparence : le responsable et ses collaborateurs doivent pouvoir travailler


dans une relation de confiance qui implique l'information des collaborateurs en particulier
sur les interdits et sanctions.

Principe de sécurité et respect de la vie privée : La protection de systèmes de l'entreprise


implique ta mise en place d'une politique de sécurité, qui ne saurait apporter aux droits des
personnes et aux libertés individuelles et collectives, des restrictions qui ne seraient pas
proportionnées au but recherché.

Principe de responsabilité : L'utilisateur est responsable de l'usage qu'il fait des ressources
de l'entreprise dans l'exercice de ses fonctions et l'accomplissement de son activité. Cette
utilisation doit être exclusivement professionnelle sauf exception expressément prévue.

II. INTERDICTIONS
Aucun utilisateur en aucune circonstance n'est autorisé à :
• Utiliser les systèmes d'information et de communication de l'entreprise (téléphone,
télécopie, matériel information, internet, messagerie...) dans des conditions non
conformes aux règles édictées au présent règlement intérieur ;
• Charger, stocker, publier, diffuser ou distribuer, au moyen des ressources de
l'entreprise, des documents, informations, images, audio, vidéo, etc... :
 A caractère violent, pornographique ou contraires aux bonnes mœurs, ou
susceptibles de porter atteinte au respect de la personne humaine et à sa
dignité, ainsi qu'à la protection des mineurs ;
 À caractère ludique ;
 De caractère diffamatoire et de manière générale illicite portant atteinte aux
ressources de l’entreprise et plus particulièrement à l'intégrité et à la
conservation des données de l'entreprise, portant atteinte à l'image de marque
de l'entreprise.
• Utiliser les ressources de l'entreprise à des fins de harcèlement, menace ou d'injure et
de manière générale violer des droits en vigueur
• Charger, stocker, utiliser ou transmettre des fichiers contenant des éléments protégés
par les lois sur la propriété intellectuelle, sauf à posséder les autorisations
nécessaires. L'utilisateur s'interdit de solliciter l'envoi par des tiers, en pièces jointes,
de tels fichiers ;
• Charger, stocker, utiliser ou transmettre des programmes, logiciels, progiciels, etc.…
qui sont protégés par les lois sur la propriété intellectuelle, sauf à posséder les
autorisations nécessaires. L'utilisateur s'interdit de solliciter l'envoi par des tiers, en
pièces jointes, de tels programmes, logiciels, progiciels, etc.

II est en outre interdit d'accéder à des serveurs Web traitant de ces sujets avec le risque de
voir l'adresse email de l'utilisateur reprise dans un courrier de masse comportant des pièces
jointes illicites. Si l'utilisateur est amené à recevoir, à son insu, de tels éléments, il est tenu
de les détruire aussitôt. L'utilisateur doit proscrire tout comportement pouvant inciter des
tiers à lui adresser de tels documents sous forme d'informations, d'images, de vidéos, de
fichiers etc...

Il est interdit d'utiliser les matériels, programmes, logiciels, progiciels, etc.…mise à


disposition par l'entreprise, en violation des lois sur ta propriété intellectuelle, des règles
techniques applicables et des prescriptions définies par l'entreprise. Ainsi, toute information
reçue émise ou stockée sur le poste de travail et les moyens de communication, est, et
demeure, ta propriété de l'entreprise sauf exception expressément admise.

II est interdit de :
Charger ou transmettre, sciemment, des fichiers contenant des virus ou des
données altérées ;
Falsifier la source d'éléments contenus dans un fichier ;
Envoyer des messages en masse (plus de dix destinataires, hors diffusion sur des
listes de l'entreprise pour raisons de service)
Envoyer des messages en chaîne (message reçu individuellement dans le cadre
d'une diffusion collective avec invitation à le renvoyer également collectivement
Utiliser les ressources de l'entreprise de manière à gêner l'accès des autres
utilisateurs ;

Participer à un forum de discussion (« chat ») sauf autorisation expresse.

Pour mémoire, certaines des activités énoncées ci-dessus peuvent constituer des infractions
de nature pénale.

L'entreprise se réserve la possibilité d'effectuer des vérifications et contrôles réguliers, dans


les limites prévues par la loi et dans le respect des droits de la défense de l'utilisateur.

III. REGLES A RESPECTER

Appliquer les recommandations de sécurité du service auquel il appartient,


Ne jamais prêter son identifiant/mot de passe,
Protéger spécifiquement ses fichiers confidentiels, si nécessaire,
Ne pas modifier la configuration ou désactiver l'antivirus,
Ne pas répondre aux messages en masse ou en chaîne de messageries,
Eteindre son poste par arrêt logiciel et non par {interruption pour terminer
proprement ses sessions (hors cas de blocage technique),
Ne jamais quitter son poste de travail en laissant accessible une session en cours
(mettre en veille avec mot de passe),
Prendre les précautions nécessaires à ta sécurité physique des postes portables et
l'accès aux données qu'ils contiennent à l'intérieur des établissements comme en tout
lieu,
Ne pas connecter une machine du réseau à tout autre réseau à l'aide d'une carte
modem sauf autorisation spécifique de la direction informatique,
Ne pas modifier les standards mis à leur disposition par l'ajout de logiciels ou de
périphériques non autorisés ou susceptibles d'incompatibilité,
En cas d'anomalie ou de tentative de violation, l'utilisateur doit stopper toute
communication et contacter sans délai le service informatique,
S'engager à ne pas mettre à la disposition d'utilisateurs non autorisés un accès aux
systèmes ou aux réseaux, à travers des matériels dont il a l'usage,
En cas de départ de l'entreprise l'utilisateur doit rendre à sa hiérarchie tous les outils
mis à sa disposition et s'assurer que ses données personnelles ont été supprimées du
poste de travail.

CHAPITRE IV - DE LA SANTE, DE L'HYGIENE, DE LA SECURITE ET DE


L'ENVIRONNEMENT

ARTICLE 9 : INTERDICTION DE FUMER

Il est strictement interdit de fumer dans l'ensemble des lieux affectés à l'usage collectif et
dans les moyens de transport collectif. Les fumeurs devront se rendre dans tes emplacements
qui leur sont expressément réservés.
L'interdiction de fumer s'applique aux locaux affectés à l'ensemble du personnel : locaux de
travail, salles de réunions, bureaux, réfectoires... ainsi qu'aux véhicules de transport de
personnel.

ARTICLE 10 : VISITE MEDICALE

Les nouveaux embauchés à quelque titre que ce soit et quel que soit le type de contrat de
travail par lequel ils sont régis, passeront au préalable à leur embauche une visite médicale
effectuée par le médecin du travail, ou un médecin agréé par l'entreprise.
Les salariés devront se soumettre aux examens médicaux obligatoires et prévus par les
textes. Ils devront se soumettre à la visite systématique en cours d'exécution du contrat de
travail et, sauf prescription médicale contradictoire expresse, ils se soumettront aux
campagnes médicales de vaccination. Des instructions pourront être données par note de
service spéciale. Le refus de s'y soumettre est constitutif d'une faute.
Selon leurs conditions de travail certains salariés pourront être soumis à un suivi particulier
mis en œuvre par l'entreprise. Ces dispositions s'imposent aux salariés concernés,

ARTICLE 11 : MALAISE

En cas de malaise pendant l'exécution de la prestation de travail, l'accès à l'infirmerie pourra


être autorisé expressément par l'autorité hiérarchique. Tout départ du lieu de travail pour
nécessité de soins devra être préalablement autorisé.
ARTICLE 12 : ACCIDENT
Tout accident, même bénin survenu durant le travail doit être immédiatement signalé au chef
direct du travailleur concerné ainsi qu'au service du personnel de façon à permettre
l'administration des soins nécessaires ainsi que, le cas échéant, d'établir les déclarations
prescrites par la loi.
L'entreprise n'est pas responsable des dommages de tous ordres que subirait un travailleur
qui ne lui aurait pas signalé en temps opportun l'accident dont il aurait été victime.
Tout accident de trajet entre le domicile et le lieu de travail devra également être
immédiatement signalé à la hiérarchie.

ARTICLE 13 : VESTIAIRES ET DOUCHES

Lorsque des armoires vestiaires individuelles sont mises à la disposition du personnel, elles
doivent être conservées en état constant de propreté. Il ne doit pas y être entreposé des
produits, matériels et matériaux dangereux ou salissants. Pendant le temps d'utilisation, tes
clefs ou cadenas de ces armoires restent en possession des intéressés qui doivent les utiliser
pour éviter la détérioration, la perte ou le vol des objets conservés. Chaque salarié demeure
responsable des effets qu'il posera, oubliera ou délaissera sur les lieux de travail et la
responsabilité de l'employeur ne pourra jamais être engagée en cas de disparition des effets
personnels pour quelque cause que ce soit.
Des douches sont mises à la disposition du personnel lorsque celui-ci est affecté à des
travaux insalubres et salissants.

ARTICLE 14 : PRATIQUES SECURITAIRES

Tout travailleur est tenu de respecter les prescriptions légales et règlementaires relatives à la
sécurité au travail. Le travail sur chantier conduit à mettre en œuvre des règles
éventuellement spécifiques, elles seront expliquées et affichées, elles devront être
strictement respectées.
Chaque salarié doit veiller à sa sécurité personnelle et à celle des autres en respectant et en
faisant respecter, sans que cela puisse lui être reproché, les consignes générales et
particulières de sécurité.
1. RESPECT DES CONSIGNES
Il est formellement interdit au personnel d'enfreindre les consignes de sécurité et notamment
:
• De toucher aux appareils électriques sans les instructions ;
• De nettoyer des machines en marche
• De faire d'autres travaux que ceux qui sont commandés, de modifier les conditions
prescrites pour les travaux à effectuer,
• De se servir sans en avoir reçu l'ordre d'outils ou de machines qui ne sont pas
normalement attribués •
• De procéder à des distributions de tracts ou d'objets quelconques, même gratuits, sans
autorisation de la direction
• De conduire un véhicule du chantier sans y être autorisé.

Régulièrement des moments de sensibilisation, d'explication et de rappels aux consignes


sont mis en place sur tes chantiers, qui conduiront à sanctionner les personnels refusant ou
oubliant d'appliquer les consignes en question.
2. PORT DES EPI
L'ensemble des moyens de protection individuelle est fourni au personnel, entretenu et
remplacé en fonction des risques encourus tant du point de vue des travaux réalisés que des
produits utilisés Tout salarié doit porter les appareils et dispositifs de protection individuelle
qui lui ont été fournis.
Tout manquement au port des EPI fera l’objet d’une sanction disciplinaire selon
l'appréciation de la hiérarchie.

a. Quart d'heure « sécurité »


Des quarts d'heure sécurité sont programmés hebdomadaire ou quotidienne selon les
exigences des chantiers au cours desquels des informations, explications y seront données,
des rappels seront faits et un bilan sera dressé sur les éventuels manquements aux règles de
sécurité qui auraient pu être relevés. Un cahier sera tenu où seront consignés le contenu du
quart d'heure sécurité et les relevés de manquements aux règles ainsi que le nom des
personnes concernées par ces manquements, à qui une remontrance verbale aura été faite par
l'autorité hiérarchique en raison du constat d'un non-respect aux règles de sécurité, dont en
particulier le port des EPI.

La présence aux quarts d'heure sécurité est impérative ; tout refus d'y assister constituera une
faute.
b. Exercices de sauvetage

Les consignes générales en cas d'incendie sont affichées, sur les panneaux réservés à cet
usage, dans les bureaux, les ateliers et les chantiers. Les salariés doivent en prendre
connaissance et s'y conformer en cas de nécessité. Ils doivent également participer aux
exercices de sauvetage et d'évacuation organisés dans l'établissement et sur les chantiers.

c. Conduite des engins et des véhicules

La vitesse fixée pour la circulation dans l'emprise du chantier devra être scrupuleusement
observée. Les règles du code de la route s'appliquent et des règles relatives à la conduite
spécifique de certains engins trouveront également à s'appliquer.
Une vérification sera effectuée auprès des chauffeurs de véhicules et des conducteurs
d'engins sur leur connaissance des règles à observer. Tout manquement pourra entrainer une
sanction.

Par ailleurs, au regard d'un comportement anormal et en cas de suspicion d'absorption soit
d'alcool soit de substance de nature à modifier le comportement du conducteur de véhicule,
d'engin ou de machine, des tests de contrôle pourront être ordonnés par l'employeur. A cet
égard, l'employeur pourra soumettre l'intéressé au test de dépistage alcoolique, en présence
d'une tierce personne faisant office de témoin. En cas de troubles de comportement constatés
par le personnel secouriste sur site, des analyses pourront être sollicitées par l'employeur,
qui devront être réalisées par un médecin assermenté, étant précisé que le salarié pourra être
assisté d'un tiers et disposera de ta possibilité de faire pratiquer un contre examen.

Ces contrôles s'inscrivant dans un cadre préventif afin d'éviter tout risque d'accident pour le
salarié impliqué, les personnels du chantier ou toute tierce personne, tout refus du salarié
concerné de s'y prêter pourra conduire l'employeur à refuser qu'il prenne la conduite, ce qui
aura pour conséquence de le priver de rémunération, sans que cette décision d'écartement de
la conduite n'exclut par ailleurs l'application d'une éventuelle sanction au titre du non-
respect d'une règle du présent règlement intérieur.
ARTICLE 15 : OBLIGATIONS LIEES A L'ENVIRONNEMENT

Le respect et la gestion de l’environnement doivent être intégrés dans les différentes actions
de l'entreprise et de ses personnels.

Chacun des collaborateurs doit respecter tes consignes suivantes :


L'interdiction stricte de recours au feu pour le débroussaillement ou le nettoyage des
sites
L'interdiction formelle de végétales (cueillette, ramassage ou le prélèvement de t
végétales en vue de leur consommation, utilisation à des fins médicales, production
de bois d'œuvre, de service ou de feu, production de charbon de bois...) ;
L'interdiction stricte de la chasse et de la pêche d'espèces protégées selon la
règlementation en vigueur.

Toute violation de ces interdictions donnera lieu à une sanction.

En plus de ces interdictions, l'ensemble du personnel doit veiller à une utilisation rationnelle
des ressources en eau et des ressources énergétiques (gas-oil, électricité )

Afin d'empêcher tout risque de pollution, l'ensemble du personnel sur chantier devra utiliser
les différentes plateformes construites pour le stockage des hydrocarbures, pour l'entretien
mécanique et pour le lavage des engins.

Tout manquement aux règles fixées dans le cadre de la gestion environnementale sera
sanctionné, selon la gravité.

ARTICLE 16 : PROCEDURES INTERNES ETABLIES CONFORMEMENT AUX


EXIGENCES DU DONNEUR D'ORDRE

Les donneurs d'ordre exigent de l'Entrepreneur qu'il présente, applique et fasse appliquer les
procédures internes suivantes, elles doivent donc être strictement observées par l'ensemble
des personnels. Ces procédures concernent :
Gestion des déchets,
Gestion des produits dangereux,
Stockage et approvisionnements en carburant,
Réduction des nuisances et des gênes aux riverains et aux activités économiques,
incluant les tracés de déviations provisoires de chantier,
Contrôle des MST/SIDA,
Comportement du personnel et des conducteurs,
Etat des lieux initiaux et de libération des sites,
Traitement des doléances,
Déstabilisation des sols, risques d'érosion, risque de perte des sols par ravinement et
transport par tes eaux de pluies,
Braconnage et l'interdiction de faire commerce ou de transporter de la viande de
brousse,
Protection contre les piétinements des bêtes.
Ces procédures seront affichées sur les sites de mise en application et sur les engins. Elles
devront être strictement observées. Le non-respect de ces procédures constituera une faute
disciplinaire.

ARTICLE 17 - INTERDICTION ET SANCTIONS RELATIVES AU


HARCELEMENT SEXUEL ET MORAL

Tout salarié de l'entreprise qui aura procédé à des agissements pouvant être qualifié de
harcèlement sexuel ou harcèlement moral dans l'exercice de ses fonctions fera l'objet d'une
sanction disciplinaire.

I. HARCELEMENT SEXUEL

Aucun salarié ne peut être sanction ni licencié pour avoir subi ou refuser de subir les
agissements de harcèlement d'une personne qui, ayant abuser de l’autorité que lui confère
ses fonctions, à donner de ordres, proféré des menaces, imposé des contraintes ou exercer
des pressions sur ce salarié dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle à son profit
ou au profit d’un tiers.

Aucun salarié ne peut être sanctionné ni licencié pour avoir témoigné des agissements
définis au paragraphe précédent ou pour les avoir relatés.

II. HARCELEMENT MORAL

Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés du harcèlement moral d'un employeur,
de son représentant ou de quiconque, qui visent à dégrader les relations humaines,
relationnelles, matérielles de son travail, qui soient de nature à porter atteinte à ses droits et à
sa dignité, qui peuvent altérer gravement son état de santé ou qui sont susceptibles de
compromettre son avenir professionnel.

CHAPITRE V - DES SANCTIONS ET DU DROIT DE LA DEFENSE

Définition de la faute : est considéré comme fautif un comportement qui se manifeste par
un acte positif ou une abstention de nature volontaire ne correspondant pas à l'exécution
normale de la relation contractuelle. Il peut s'agir du non-respect d'une disposition du code
du travail, du présent règlement intérieur, mais aussi de l'inexécution ou de la mauvaise
exécution des obligations contractuelles.

ARTICLE 18 - NATURE ET ECHELLE DES SANCTIONS

Après avis du Conseil de discipline, toute faute telle que précédemment définie pourra faire
l'objet de l'une ou l'autre des sanctions suivantes, au regard de la gravité :
 Avertissement écrit ;
 Blâme avec inscription au dossier
 Mise à pied ;
 Mutation disciplinaire ;
 Licenciement.

ARTICLE 19 - PROCEDURE DISCIPLINAIRE


Aucun fait fautif ne peut être invoqué au-delà d'un délai de deux mois à compter du jour où
l'employeur en a eu connaissance, à moins que des poursuites pénales n'aient été exercées
dans ce même délai.
Aucune sanction ne peut être infligée au salarié, sans que celui-ci ne soit informé par écrit
dans le même temps des griefs retenus contre lui.
Lorsqu’il envisage de prendre une sanction autre que l'avertissement ou le blâme,
l'employeur met en œuvre la procédure suivante
 Demande d'explications écrite
 Notification écrite
 Convocation du salarié,

Au cours de cet entretien, le salarié peut se faire assister par l’un des délégués du personnel
ou alors toute personne de son choix appartenant au personnel de la structure.

ARTICLE 20 - MESURES DE NATURE PENALE

En cas de vol, détournements, prélèvement même temporaire des documents, fournitures,


objets, fonds, outils, etc.…de l'entreprise, falsification ou destruction des documents,
l'entreprise se réserve le droit d'engager les poursuites pénales devant les juridictions
compétentes,

ARTICLE 21 - FOUILLE

En cas de suspicion d'un acte tel que visé à l'article 20, la direction de l'entreprise se réserve
le droit de faire ouvrir à tout moment l'armoire du vestiaire, le bureau et tout autre objet
mobilier ou lieu occupé ou appartenant au salarié suspecté afin d'en contrôler le contenu, en
présence du salarié concerné.
Une vérification pourra également survenir sur la personne même (à sa sortie du lieu de
travail) en cas de disparition d'objets ou de matériels ou de documents appartenant à autrui
et/ou à l'entreprise, étant précisé que te salarié concerné pourra déclarer s'opposer à ce
contrôle.

CHAPITRE VI - DISPOSITIONS FINALES

ARTICLE 23 : REQUETES ET RECLAMATIONS

L'employeur reçoit les délégués ou représentants du personnel ou individuellement tes


employés qui en font ta demande.

ARTICLE 25 - PUBLICATIONS

Le présent règlement intérieur sera porté à la connaissance des travailleurs par voie
d'affichage dans les locaux de l'entreprise et conservé dans les archives.

ARTICLE 26 : ENTREE EN VIGUEUR

Le présent règlement intérieur entrera en vigueur quinze (15) jours après le visa de
l'Inspecteur du Travail territorialement compétent.

ARTICLE 27 : MODIFICATIONS
Toute modification ultérieure, adjonction ou retrait au présent règlement sera soumis à la
même procédure ou ta procédure règlementaire en vigueur applicable à ce moment.
Yaoundé.

Fait à MAGA le,

L’Inspecteur du travail l’Employeur

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