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PARTIE I
(m + n)!
1. Pour n 2 N , Pn (m) = (m + 1) : : : (m + n) = , formule qui reste vrai si n = 0.
m!
(m + n)!
8 fn; mg 2 N2 ; Pn (m) =
m!
2( 1)n x2n
2. Soit un (x) = , le terme général de la série . Comme 2= Z , Pn ( ) n’est jamais nul et donc un (x) est dé…ni
22n n!Pn ( )
. f (x) est alors une série entière. On calcule son rayon de convergence par la règle de d’Alembert. Pour x 6= 0 :
un+1 (x) x2
lim = lim =0
un (x) 4(n + 1)j + n + 1j
Donc le rayon de convergence est in…ni.
f est dé…nie sur R
3.
1. On peut dériver une série entière sur le disque ouvert de convergence donc ici sur R , et par dérivation termes à
termes :
X1 X1
2( 1)n x2n 1 2( 1)n (2n 1)x2n 2
f 0 (x) = , f 00
(x) =
n=1
22n (n 1)!Pn ( ) n=1
22n (n 1)!Pn ( )
En rassemblant, on obtient
1
X 2( 1)n (2n 1) 2( 1)n (2 + 1) ( 1)n 1 (n + )
xf 00 (x) + (2 + 1)f 0 (x) + xf (x) = + + x2n 1
n=1
22n (n 1)!Pn ( ) 22n (n 1)!Pn ( ) 22n 2 (n 1)!Pn ( )
Or
2( 1)n (2n 1) 2( 1)n (2 + 1) ( 1)n 1 ( + n)
+ +
22n (n 1)!Pn ( ) 22n (n 1)!Pn ( ) 22n 2 (n 1)!Pn ( )
2(2n 1) + 2(2 + 1) 4( + n)
= ( 1)n =0
22n (n 1)!Pn ( )
Donc
f est bien solution de (E ) sur R
2. Soit y une solution de (E ) paire et développable en série entière au voisinage de 0. On peut donc écrire y =
+1
X
b2n x2n avec R son rayon de convergence, supposé non nul. On obtient en utilisant le théorème de dérivation
n=0
terme à terme et en reportant comme ci dessus :
1
X
2n 1
8x 2 ] R; R[ [(2n(2n 1) + (2 + 1)2n)b2n + b2n 2 ]x =0
n=1
La somme d’une série entière est continue en 0, donc lim f (x) = f (0) = 1:
x!0+
+1 si > 0
De même lim+ f (x) = 1 et par conséquent lim+ g (x) = .
x!0 x!0 0 si < 0
si >0, =0
On a donc en passant à la limite : et donc dans les deux cas = = 0 car f et g ne sont
si <0, =0
pas la fonction nulle.
Les deux fonctions sont donc linéairement indépendantes.
On sait que l’ensemble des solutions sur un intervalle où le coe¢ cient de y" ne s’annule pas d’une équation di¤éren-
tielle linéaire est un espace vectoriel de dimension 2, donc la solution générale de (E ) sur R+ est :
9 ( ; ) 2 R2 ; 8x 2 ]0; +1[ y(x) = f (x) + g (x)
3. La dérivée de y( x) est y 0 ( x) et sa dérivée seconde est y( x). Donc x 7! y( x) est solution de (E ) sur ]0; +1[
si et seulement si
8x 2 ]0; +1[ xy 00 ( x) (2 + 1)y 0 ( x) + xy( x) = 0
ce qui, en substituant x à x, équivaut à
8x 2 ] 1; 0[ xy 00 (x) (2 + 1)y 0 (x) xy(x) = 0
donc à y solution de (E ) sur ] 1; 0[.
Comme f et f sont paires, on a donc comme solution générale sur ] 1; 0[ :
9 ( ; ) 2 R2 ; 8x 2 ] 1; 0[ y(x) = f (x) + ( x) 2
f (x)
1.
j 0 (x) = x 1
f (x) + x f 0 (x)
et
j 00 (x) = ( 1)x 2
f (x) + 2 x 1 0
f (x) + x f 00 (x)
Donc
x2 j 00 (x) + xj 0 (x) + (x2 2
)j (x) = x +1
[xf 00 (x) + ( 2 + 1))f 0 (x) + xf (x)] = 0
j est donc solution de (B ) . Et donc j est solution de (B ) = (B ).
2. Le réel est non nul (car 2 = Z), donc on peut supposer > 0 ( l’autre cas est symétrique) j tend vers zéro en
0+ et j vers +1. Comme en I.4.2, elles sont donc linéairement indépendantes. La solution générale de (B ) sur
]0; +1[ est
9 ( ; ) 2 R2 ; 8x 2 ]0; +1[ y(x) = j (x) + j (x)
On montre comme en I.4.3 que y est solution de B sur ] 1; 0[ si et seulement si x 7! y( x) est solution sur
]0; +1[. Donc la solution générale de B sur ] 1; 0[ est :
9 ( ; ) 2 R2 ; 8x 2 ] 1; 0[ y(x) = j ( x) + j ( x)
2
PARTIE II
1. On a une intégrale à paramètre à dériver :
1
Posons '(x; t) = (1 t2 ) 2 cos xt.
pour tout t 2 [0; 1[ la fonction x 7! '(x; t) est deux fois dérivable sur R avec
@' 1 @2' 1
= t(1 t2 ) 2 sin xt et = t2 (1 t2 ) 2 cos xt
@x @x2
Pour tout x 2 R la fonction t 7! '(x; t) est continue sur [0; 1[, et on a domination :
8
< continue sur [0; 1[
>
2 1 1 1 1 1 1
j'(x; t)j (1 t ) 2 intégrable sur (0; 1[ car (1 t2 ) 2 = ((1 t) (1 + t)) 2 2 2 (1 t) 2 avec > 1
>
: 2
indépendante de x
@2'
Pour tout x 2 R la fonction t 7! (x; t) est continue sur [0; 1[, et on a toujours la même domination :
@x2
@2' 1
(x; t) (1 t2 ) 2
@x2
Z
On en déduit donc que h est C 2 sur R et que l’on peut dériver sous le signe :
2.
1. On a donc : Z Z
1 1
@2' 1
h00 (x) = (x; t) dt = t2 (1 t2 ) 2 cos xt dt
0 @x2 0
et donc :
Z 1 Z 1
1 1
xh00 (x) + xh (x) = x (1 t2 ) 2 cos xt dt t2 (1 t2 ) 2 cos xt dt
0 0
Z 1
+ 21
= x (1 t2 ) cos xt dt
0
1 1
2. On intègre par partie en posant u = (1 t2 ) + 2 et v = sin xt (fonctions C 1 sur [0; 1[ ) , u0 = t (2 + 1) (1 t2 ) 2
3
3. On développe le cosinus en série entière :
Z 1 1
X
1 (xt)2n
h (x) = (1 t2 ) 2 ( 1)n dt
0 n=0
(2n)!
1 (xt)2n
On doit intégrer termes à termes cette série : posons un : t > ( 1)n (1 t2 ) 2 .
(2n)!
X
La série un converge simplement vers t 7! '(x; t) par construction
les fonctions un sont intégrables sur [0; 1[ car continue sur [0; 1[ et
1 1 (xt)2n 1 x2n 1
jun (t)j = (1 t) 2 (1 + t) 2
1 2 2 (1 t) 2 avec 1=2 > 1
(2n)! (2n)!
XZ 1
La série jun (t)j dt converge car pour t 2 [0; 1[, on peut écrire
0
Z 1 Z 1
x2n 1
jun (t)j dt (1 t2 ) 2 dt
0 (2n)! 0
x2n
Or l’intégrale est une constante, et la série de terme général converge (sa somme est ch(x) ) .
(2n)!
L’intégration terme à terme est donc possible, et on obtient la relation demandée.
+1
X ( 1)n In ( ) 2n
h (x) = x
n=0
(2n)!
4. On a vu au I.3.2 que toute solution y de (E ) développable en série entière et paire, était égale à y(0)f . C’est le cas
de h (la parité est évidente), donc
h = h (0)f
PARTIE III
(r; ) > (r cos( ); r sin ( )) de ]0; +1[ R sur R2 r f0; 0g
1. Le sujet exprime Fe en fonction de F . Toutes les fonctions sont C 2 :
F sur R2 r f0; 0g
on peut donc dériver les fonctions composées.
La fonction F~ est composée de deux fonctions de classe C 2 , et :
@ Fe @F @x @F @y @F @F
(r; ) = [r cos ; r sin ] (r; ) + [r cos ; r sin ] (r; ) = cos [r cos ; r sin ] + sin [r cos ; r sin ]
@r @x @r @y @r @x @y
Passons à :
@ Fe @F @F
(r; ) = r sin [r cos ; r sin ] + r cos [r cos ; r sin ]
@ @x @y
@F @F
= r sin [r cos ; r sin ] + cos [r cos ; r sin ]
@x @y
4
En redérivant par rapport à , r est en facteur.
0 1
@2F @2F @F
2e B sin r sin [r cos ; r sin ] + r cos [r cos ; r sin ] cos [r cos ; r sin ] C
@ F B @x 2 @x@y @x C
(r; ) = r @ A
@ 2 @2F @2F @F
cos r sin [r cos ; r sin ] + r cos [r cos ; r sin ] sin
@x@y @y 2 @y
0 2 2 2 1
@ F @ F @ F
r sin2 [r cos ; r sin ] + r cos2 [r cos ; r sin ] 2r cos sin [r cos ; r sin ]
B @x 2 @y 2 @x@y C
= r@ A
@F @F
cos [r cos ; r sin ] sin [r cos ; r sin ]
@x @y
@F e
@ 2 Fe 1 @ Fe 1 @ r @r
Une remarque du type + = ne simpli…e pas énormément le calcul.
@r2 r @r r @r
2. L’hypothèse "non identiquement nulle " est importante. Par exemple si F = 0 , f = 0 , et g quelconque (non périodique)
est solution du problème.
1. Fe étant non identiquement nulle, .Il existe au moins un réel r0 tel que f (r0 ) 6= 0 et un angle 0 tel que g ( 0 ) 6= 0:
On a alors
F~ (r; ) F (r0 cos ; r0 sin )
g( ) = =
f (r0 ) f (r0 )
qui est bien 2 -périodique.
2. Vue la forme de Fe :
@ Fe @ 2 Fe @ 2 Fe
(r; ) = f 0 (r)g( ) , (r; ) = f "(r)g( ) , (r; ) = f (r)g" ( )
@r @r2 @ 2
donc :
1 1
F (r cos ; r sin ) = f 00 (r)g( ) + f 0 (r)g( ) + 2 f (r)g 00 ( )
r r
Donc la condition F + ! 2 F = 0 équivaut à
1 1
f 00 (r)g( ) + f 0 (r)g( ) + 2 f (r)g 00 ( ) + ! 2 f (r)g( ) = 0
r r
ou encore (en multipliant par r2 6= 0 )
8 2 R g 00 ( ) + g( ) = 0
5
On a donc pour tout et tout r > 0 : :
rg( ) rf "(r) + f 0 (r) + ! 2 rf (r) = f (r)g( )
Il su¢ t alors de prendre la valeur en 0 et de diviser par g ( 0 ) 6= 0 pour avoir :
3.
.
2. Si p 6= 0, donc 6= 0, (i) s’écrit
r2 f 00 (r) + rf 0 (r) f (r) = 0
C’est une équation di¤érentielle linéaire du second ordre le coe¢ cient de f " n’ayant pas de racines sur le domaine
de calcul : R+ . L’ensemble des solutions est un espace vectoriel de dimension 2 . Or une fonction du type r 7! r
est solution si et seulement si ( 1) + = 0, soit = p. Ce qui donne deux solutions linéairement
indépendantes : r > rp et r > r p ,
f (r) est de la forme Arp + Br p
k (A ln r + B)
Réciproquement on peut alors véri…er que dans les deux cas : Fe(r; ) =
(a cos(p ) + b sin(p )) Arp + Br p
@ 2 Fe 1 @ Fe 1 @ 2 Fe
véri…ent bien (r; ) + (r; ) + 2 (r; ) = 0 et donc F = 0:
@r 2 r @r r @ 2
1 0 r 1 00 r
4. On a f10 (r) = f et f100 (r) = f .
! ! !2 1 !
Donc
r 2 r r r r 2 r
r2 f100 (r) + rf10 (r) + (r2 p2 )f1 (r) = f 00 + f0 + !2 f
! ! ! ! ! !
qui est nul parce que f est solution de (i).
Remarque On s’est ainsi ramené à (Bp ), étudiée dans la première partie. On a donc les fonctions f sous forme de série
entière , ou sous forme d’intégrales avec la seconde partie.