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Du même auteur :

J. DUCARME et P. MARTENS: Fiches d'Assimilation du Français fondamental


Cahiers 1 et 2: 1976; cahiers 3 et 4: 1978
La Procure Namur-Bruxelles

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction réservés pour tous pays.

@ Librairie Théâtrale 1986


I.S.B.N. 2-7349-0048-3
AVANT-PROPOS

L'invention et le génie ne peuvent se passer ni de


savoir, ni de méthode.
Jacques COPEAU

De nombreux animateurs et professeurs ont apprécié dans le Nouveau solfège


de la diction la diversité des disciplines proposées à leurs élèves.
Beaucoup d'étudiants y ont trouvé les exercices qu'ils cherchaient.
Des approbations nous sont venus d'écoles, d'académies et de conservatoires.
Répondant à cet accueil, l'éditeur a jugé opportun, dans cette 6e édition, de
conserver la structure primitive de l'ouvrage.
C'est essentiellement un recueil d'exercices. Chacun d'eux entraîne à vaincre
une difficulté à la fois; par la répétition, le matraquage.
De plus, pas de risque, ici, de laisser dans l'ombre, comme dans l'étude occasion-
nelle, quelques approches de la diction : l'ouvrage est ouvert à tous les thèmes,
systématiquement.
Cela n'implique pas que tout lecteur doive les consommer tous : chacun fait son
choix.

Comment se présente l'ouvrage?


Son plan s'inspire d'une définition du comédien applicable à tout professionnel
de la parole et selon laquelle il est à la fois l'instrument et l'instrumentiste.
Il en résulte la présentation des deux premières sections.
L'une se propose de préparer l'outil, de faire naître un instrument accordé,
c'est-à-dire de poser la voix, de l'embellir et de la fortifier par la respiration, par
l'émission pure des sons et par une articulation tranchée.
Le but de la seconde section est d'aider à la formation de l'instrumentiste, de
s'adresser directement à l'intelligence et au cœur, d'élargir sa compréhension et
d'affiner ses facultés d'expression en le contraignant à pénétrer plus avant la
pensée des auteurs.
Des exercices de phonétique normative font l'objet d'une troisième section. Des
mots sont mal prononcés ou encore on hésite sur la prononciation de certains
termes. J'ai retenu le plus possible des uns et des autres et je les ai insérés dans
des phrases. Leur lecture fera réfléchir et aidera à fixer la prononciation du
français dans son usage réel, celle du plus grand nombre de francophones.

P.M.
Novembre 1986
SECTION I

L'INSTRUMENT
Pour bien jouer du violon, il faut avoir étudié le
violon.
Monsieur PRUDHOMME

Les disciplines de cette première section permettront l'acquisition de la « techni-.


que libératrice ».

C'est-à-dire qu'elle a pour objet la méthode et les exercices qui délivreront le


professionnel de la parole des entraves d'un organe maladroit. Une voix che-
vrotante ou mal posée n'apporte qu'un très court clavier d'intonations peu
variées, une articulation bousculée ou informe fait manquer le dessin des phra-
ses.

Il faut ici au mieux préparer l'instrument.


Les coordonnées de cette mise au point sont les suivantes; elles font chacune
l'objet d'un chapitre :
— le développement et la maîtrise de la respiration
— l'emploi optimum des organes vocaux : il est atteint par leur assouplissment
— le rendement total de la voix (elle est le résultat pratique de l'emploi des
résonateurs) qu'on assouplit en hauteur, en intensité et en timbre
— la prise de conscience des sons du français et leur émission correcte.
Ces chapitres découlent des quatre étapes de la phonation \
1. Pour parler, il faut d'abord souffler, c'est-à-dire «expulser» l'air des pou-
mons. C'est l'élément vocal de base. Il faut une soufflerie. Comme à l'orgue,
comme à la clarinette.
2. Dans ces instruments, le souffle vibre dans une anche. Nous avons aussi une
anche : les cordes vocales, au niveau du larynx. C'est la zone de vibration.
3. L'air vibrant, pour être audible, doit s'amplifier dans un résonateur. Comme
l'air résonne dans le tuyau d'orgue ou dans le corps de la clarinette, il résonne
dans nos activités situées au-dessus des cordes vocales.

4. Enfin, après avoir été amplifié, le son est modelé. Les multiples positions de
chacun des organes de l'articulation (langue, lèvres, dents, etc.) différencient
les phonèmes.

1 On appelle « phonation » l'émission des phonèmes. Ceux-ci sont les sons du langage.
I

L'APPAREIL RESPIRATOIRE

1. A m p l i f i c a t i o n d e la r e s p i r a t i o n h a b i t u e l l e

Les professionnels de la parole exigent de l'acte respiratoire une fonction autre


que celle de l'oxygénation du sang : ils demandent à leur « soufflerie » d'expirer
par la bouche, d'articuler l'air vibrant expiré et d'assurer rigoureusement sa
durée, son intensité, sa souplesse et sa régularité.
Dès lors, il saute aux yeux qu'ils entraîneront d'une manière spéciale leur
appareil respiratoire, puisqu'ils en usent autrement que le commun des hommes!
Ainsi, tous les jours et systématiquement, le professionnel de la parole passera à
l'entraînement, comme un athlète.
S'il a suivi des cours de gymnastique, qu'il se souvienne des exercices respira-
toires que ceux-là comportaient : ils seront très profitables. Puis, qu'il s'exerce
de cette façon :

1er exercice Couchez-vous à plat sur le dos, les bras le long du corps; paumes tournées vers le
haut. Relâchez les organes, sentez-les se détendre.

Aspirez lentement par le nez, silencieusement et de la manière suivante :

a) donnez-vous d'abord l'impression d'emplir d'air votre ventre, longuement :


aussi, dilatez-le, bombez-le à fond. C'est en réalité la base des poumons qui
aura emmagasiné.

b) Ensuite, dans la même inspiration, emplissez le milieu des poumons, en


écartant les côtes inférieures.

c) Puis, le haut des poumons. Non pas, en soulevant les épaules, mais en
rétractant le ventre, en l' « aplatissant», tout comme si la pression sur l'ab-
domen faisait pénétrer l'air dans la cage thoracique.

d) Retenez l'air 3 ou 4 secondes. Puis, expirez avec lenteur. Après, détendez-


vous à nouveau en respirant posément.

Recommencez 4 ou 5 fois.

Le matin au lever, la fenêtre ouverte, l'exercice vous ragaillardira; le mot est vilain,
surtout au futur, mais l'impression présente est splendide.

Recommencez quelques minutes, le soir : vos nerfs seront calmés; et ils en ont bien
besoin. Au surplus, vous vous endormirez peut-être promptement.
2" exercice Debout, les talons joints, les jambes dressées, le ventre rentré, le torse bombé
(portez haut la cravate!), les épaules en arrière, la tête d r o i t e . - mais pas trop en
arrière — regardez droit devant vous. Dans cette position, aspirez par le nez,
profondément, lentement, calmement.
Prenez-y plaisir comme si on vous avait garanti qu'à chaque aspiration vous
avaliez 15 dragées de super-vitamines. Rejetez lentement l'air. Recommencez.
Faites entrer la vie dans vos poumons pendant 5 minutes. Respirez, respirez,
respirez. Non seulement votre voix se bonifiera; mais aussi votre santé.
Cela devient-il monotone? Bouchez la narine droite. Aspirez puissamment et avec
calme par la narine gauche. Bouchez la gauche et expirez pleinement par la droite.
Puis, faites l'opération inverse.

2. E n t r a î n e m e n t d e la r e s p i r a t i o n v o c a l e

La meilleure respiration pour le rendement vocal est la respiration costo-infé-


rieure abdominale. La respiration costale supérieure (ou « claviculaire ») est
condamnable. La bonne inspiration se fait au niveau de la ceinture, en tenant les
épaules immobiles, abaissées et en arrière. Ce sont les côtes inférieures qui se
soulèvent. Et le diaphragme s'abaisse : il devient concave et refoule vers le bas et
en avant les organes abdominaux.

3e exercice Détendez-vous 4. Ne serrez pas la mâchoire. Laissez-la tomber. Sentez venir un


bâillement au fond de la gorge. Maintenant commencez à aspirer et à expirer par
la bouche à tout petits coups, dont vous accroîtrez la cadence jusqu'à ce qu'ils
ressemblent au halètement d'un chien qui vient de courir. Ce bruit de halètement
doit résulter de l'air rejeté qui frappe contre le palais et non du bruit fait dans la
gorge contractée. D'où doit venir la puissance motrice de ce halètement? Du
diaphragme. Le diaphragme agit à la manière d'un soufflet de forge, pour chasser
l'air à une cadence rapide, un peu comme s'il était expulsé par une pompe. Vous
ne pouvez pas ne pas apercevoir son action au milieu du corps. Placez votre main
exactement sous le sternum, à la ceinture, et sentez votre diaphragme se mouvoir...

4e exercice Voici une variante de cet exercice très important:


a) Aspirer profondément, totalement; c'est-à-dire gonfler le ventre; puis, après,
remplir les poumons.
b) Au lieu d'expirer pleinement, et surtout, au lieu de détendre les côtes, de les
« desserrer», comprimer le ventre, le « vider». Mais, ceci, sans déplacer les
côtes; au contraire, en bloquant le haut du corps.
c) Après cette rétraction de l'abdomen, le dilater brusquement pour inspirer
d'un seul coup. C'est une pareille aspiration qui est la forme de respiration
vocale : en effet, au cours de la parole, ce ne sont que semblables appels d'air.

1 Exercice de Lamperti, célèbre professeur de chant italien; cité par Dale Carnegie.
58 exercice Si v o u s v o u s c o n t e n t e z d e lire ce q u e n o u s é c r i v o n s , n o u s a v o n s t o u s p e r d u n o t r e
t e m p s : v o u s , l ' i m p r i m e u r e t n o u s . E x é c u t e z ces exercices, n o u s v o u s e n c o n j u r o n s .
Ils n e s o n t p a s rédigés p a r u n e m a i n avide d e n o i r c i r d u p a p i e r et d e gaspiller vos
h e u r e s . L e v e z - v o u s , e t i m m é d i a t e m e n t , c o m m e n c e z ce t r a v a i l - c i .

N o u s n ' a v o n s p a s m u l t i p l i é les exercices, c a r u n n o m b r e e x c e s s i f v o u s a u r a i t


d é c o u r a g é . E x e r c e z - v o u s r é g u l i è r e m e n t a v e c e n t r a i n e t t o u j o u r s a v e c cette j o i e d u
succès proche.

P a r le nez, a s p i r e z l o n g u e m e n t le p l u s d ' a i r p o s s i b l e . P u i s , b o u c h e close, vérifiez


o u f a i t e s - v o u s c o m p t e r le n o m b r e d e s e c o n d e s p e n d a n t l e s q u e l l e s v o u s p o u v e z
garder l'air: 30, 6 0 o u 80.

E x e r c e z - v o u s à r e t e n i r v o t r e s o u f f l e le p l u s l o n g t e m p s p o s s i b l e . A m é l i o r e z c h a q u e
j o u r le t e m p s d e r é t e n t i o n d ' a i r .

A p r è s q u e l q u e s essais (3 o u 4), d é t e n d e z - v o u s p a r u n e respiration n o r m a l e et


ample.

E n s u i t e , e x é c u t e z l'exercice, t a n t ô t e n a s p i r a n t l e n t e m e n t , p u i s e n e x p i r a n t b r u s -
q u e m e n t , t a n t ô t e n f a i s a n t le c o n t r a i r e .

68 exercice F a i t e s l ' e x e r c i c e s u i v a n t . E x é c u t e z - l e . L e lire n e s e r t à rien. N o u s i n d i q u o n s


l ' o r d o n n a n c e p a r écrit. A v o u s d e p r e n d r e la p o t i o n .

P a r l e z , e n a r t i c u l a n t n e t t e m e n t b i e n e n t e n d u et a v e c d u t i m b r e , à q u e l q u e s c e n t i -
m è t r e s d ' u n e b o u g i e a l l u m é e . N e l ' é t e i g n e z p a s p a r u n e e x p i r a t i o n excessive.
E s s a y e z d e p a r v e n i r à v i d e r les p o u m o n s l e n t e m e n t e t si r é g u l i è r e m e n t q u e la
f l a m m e d e la b o u g i e n e vacille p a s d u tout. R e c o m m e n c e z e n d i s t r i b u a n t m o i n s d e
s o u f f l e . P u i s , a u g m e n t e z - e n le d é b i t e n p r e n a n t t o u j o u r s b i e n g a r d e d ' é t a b l i r u n e
b o n n e é c o n o m i e . N e c o n t r a c t e z p a s la g o r g e . C e s e r a i t c a t a s t r o p h i q u e . C o n t r ô l e z
l'effort à la ceinture, a u d i a p h r a g m e .

C e d i a p h r a g m e a t e n d a n c e à r e m o n t e r , à r e p r e n d r e s a p l a c e ; les c ô t e s q u e v o u s
aviez écartées en aspirant p o u s s e n t naturellement à revenir à leur p o i n t de départ
e n e x p u l s a n t l ' a i r d e s p o u m o n s . C ' e s t à v o u s d e les c e n s u r e r , d e les « m a t e r » à
f o r c e d e travail.

78 exercice A s p i r e r p l e i n e m e n t . S u r cette r é s e r v e d ' a i r , d i r e s a n s m o d u l a t i o n , m a i s d ' u n e v o i x


généreuse, un alexandrin \

L e r é p é t e r le p l u s l e n t e m e n t p o s s i b l e e n c e n t r a l i s a n t s o n e f f o r t a u d i a p h r a g m e . N e
p a s s e r r e r la g o r g e , la l a i s s e r libre, « c o m m e u n e toile d ' a r a i g n é e f l o t t a n t a u v e n t ».

R e c o m m e n c e r 1 0 fois. P u i s essayer d e u x alexandrins.

A p r è s quelques j o u r s d'efforts, tenter d ' e n dire trois o u quatre, toujours p o s é m e n t


à p l e i n e voix. J u s q u ' à u n e d i z a i n e d e v e r s t o u t d ' u n e t r a i t e !

L ' e x e r c i c e p r o f i t e d u m ê m e c o u p à la p o s e d e la voix.

1 Par exemple : « Le linceul de la mer te roule en ses plis lourds », ou du Leconte de Liste : c Les
Éléphants » ou « Les Hurleurs »,
se exercice

L e souffle, c ' e s t la p o u d r e d e r r i è r e les p r o j e c t i l e s


q u e s o n t les m o t s .

Dale CARNEGIE

C o m m e ce s o n t les c o n s o n n e s e x p l o s i v e s q u i u t i l i s e n t le p l u s d e souffle, o n p e u t
s'exercer à c o n t r ô l e r leur émission afin qu'il ne s'en é c h a p p e p a s p l u s qu'il ne faut.

D i t e s c h a c u n d e s textes s u i v a n t s d ' u n e s e u l e e x p i r a t i o n , s a n s e f f o r t et s u r v e i l l e z
l ' é c o n o m i e d e v o t r e souffle. M a i s p r e n e z g a r d e . P a s d e t e n s i o n d e la g o r g e !

1. Dis d o n c , t o n t h é t'a-t-il ô t é t a t o u x , D i d o n d e D o r d o g n e ?

2. P a p a b o i t d a n s les pins,
P a p a p e i n t d a n s les bois,
D a n s les bois, p a p a boit et peint.

3. T o n g a i petit p o u p o n , p a p a t a n t a d o r é , n e t'a-t-il p a s b e c q u e t é t o u s t e s b o n s
gâteaux?

4. Tu te t u e s et tu a s t o r t q u a n d tu p e i n s t o n d é c o r p a s t e l o u d ' u n t o u t a u t r e ton
pâle, c a r q u e l p u b l i c b o u d e d e s p o r t a n t s c o l o r é s o u é c l a t a n t s ?

A l l o n s le p l u s loin p o s s i b l e a v e c n o t r e r é s e r v e d e s o u f f l e :

5. Un p ê c h e u r p r é p a r e p i t a n c e , plaid, pliant, pipe, p a r a p l u i e , p r e n d p a n i e r p o i n t


p e r c é p o u r p a s p e r d r e p e t i t s p o i s s o n s , p l a c e d a n s p o c h e petit p o t p a r f a i t e
piquette, puis part p é d e s t r e m e n t p ê c h e r p e n d a n t période p e r m i s e par police \

REMARQUE

N o u s n e p o u v o n s c l o r e le c h a p i t r e s a n s i n s i s t e r a v e c é n e r g i e s u r ce p o i n t c a p i t a l .

Le but des exercices ci-dessus, c'est de s'entraîner à respirer sans a u c u n effort


physique et non de s'exhiber dans des compétitions o u des performances.
« L ' e x a g é r a t i o n d e s m o u v e m e n t s a b d o m i n a u x o u t h o r a c i q u e s d e s s e r t le c h a n t o u
la p a r o l e » 2. Il e s t d o n c vital d e n e p a s s ' e x e r c e r j u s q u ' à la f a t i g u e e t d ' é v i t e r
d a n s la p a r o l e , les d i l a t a t i o n s s p e c t a c u l a i r e s d e la p o i t r i n e o u le g o n f l e m e n t
excessif de l'abdomen.

Ce qu'il faut acquérir p a r l'exercice, c'est l ' a u t o m a t i s m e réflexe d ' u n e b o n n e


respiration, d ' u n f o n c t i o n n e m e n t correct de l'élasticité pulmonaire.

1 Voir aussi 18e exercice, page 17


2 Tarneaud, page 24, opus cité dans la bibliographie.
II

LES ORGANES PHONATOIRES

Si vous n'êtes pas formellement décidés à exécuter les exercices que vous allez
lire, abandonnez. Ne continuez pas à gaspiller des heures. Si, au contraire, vous
êtes bien disposés à acquérir une articulation aisée, commencez immédiatement,
toutes affaires cessantes, l'exercice suivant :

1. E x e r c i c e s u t i l e s à l ' a s s o u p l i s s e m e n t d e s l è v r e s

98 exercice Dans la prononciation du français, le jeu des lèvres est très actif; il importe qu'elles
soient souples, flexibles, rompues au labeur exigé.

Dites « une » en avançant fortement les lèvres et en les arrondissant; puis, dites
« mite » en les écartant avec énergie. Recommencez plus violemment. Vous croyez
avoir accompli des prouesses? Prenez un miroir de poche. Regardez-y le dépla-
cement de vos lèvres. Il était minime, non? Recommencez: «une mite» en
décuplant l'ampleur de leur mouvement, écartez-les, avancez-les. Ça y est, voilà
du bon ouvrage.

A présent, répétez 1 0 fois de suite : I - U

Puis, articulez les mots suivants avec la volonté de vous « fatiguer » les lèvres, avec
fermeté :
tu lis - lis-tu? rugir - gibus suffire - fissure
tu fis - fis-tu? mûrir - ridicule tunique - rictus
tu mis - mis-tu? unité - inutile turbine - bitume
tu ris - ris-tu? usine - sinus volubile - libellule
tu vis - vis-tu humide - immuniser musique - ciguë
tu gis - gis-tu? munir - minuscule abrutir - turpitude
tu dis - dis-tu? futile - typhus sudiste - tissu
tu scies - scies-tu? ultime - minute rubis - habitude

108 exercice Ecartez les commissures des lèvres avec vigueur à chaque « 1 »; mais ramenez-les
en avant pour les autres sons.

Apprenez par cœur:


Suzy écrit au stylo dix chiffres difficiles à lire.
Philippe et Mimi admirent au cirque les équilibristes qui s'agitent si habiles au
milieu de la piste tandis que le public applaudit, rit et crie. (Hagond)
118 exercice Forcez les lèvres à « porter » très en avant les « UI», les « U » et les « O U » des
phrases suivantes :
1. Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée 1. (Racine)
2. Le jour fuit, Si j'écoute...
La mer roule Et le bruit
Et roucoule De la houle
Dans la nuit. Berce et soûle
Je doute Mon ennui. (Richepin)

3. Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire. (Racine)


4. Donnez-lui à minuit huit fruits cuits et, si ces huit fruits cuits lui nuisent,
donnez-lui huit fruits crus.

2. A s s o u p l i s s e m e n t d e la l a n g u e

Chez vous, ouvrez largement la bouche devant un miroir. Avancez la langue,


étalez-la bien dehors. Maintenant, rentrez-la, toute menue, derrière les dents
inférieures, mais sans fermer la bouche. Exécutez ces mouvements trois fois de
suite. Vous serez ahuri de constater la souplesse de cet organe.

Avancez le bout de la langue, rendez-la très pointue et faites-la jouer, sûre


d'elle, de haut en bas et de gauche à droite dans l'ovale de vos lèvres; la bouche
ne s'est pas fermée entre-temps.

Votre é t o n n e m e n t sera au comble : quelle agitation disciplinée! « Quel rôle


majeur, penserez-vous, doit exercer dans ma prononciation un instrument d'une
souplesse si ferme! »

Et vous aurez raison; non seulement parce qu'elle est un organe mobile; mais
aussi parce que sa racine est connectée au larynx. Si la base de la langue recule,
elle recouvre celui-ci et abaisse l'épiglotte; par contre, la langue avancée relève
le larynx.

Aussi, décuplons son agilité et assouplissons ses 17 muscles.

128 exercice La pointe de la langue surtout doit être forte, élastique et légère. Répétez 10 fois les
phrases ci-après. Faites cela en des temps perdus; ainsi, lorsque vous ferez votre
toilette, demain matin, ou en montant un escalier.
1. Non, il n'est rien que Ninette ne nie, ni notre léonine innocence, ni nos onéreu-
ses innovations.
2. Un nonidi de nivôse, nos bonnes nonnes abandonnent le nid monacal et,
trottinant nuitamment, marmonnent des neuvaines monotones.
3. Ton thé t'a-t-il ôté ta toux tenace?
4. Que lit Lily sous ces lilas-là? Lily lit l'Iliade.

1 Les deux « U » ne sont pas plus longs que dans « futile ».


138 exercice Faites des trilles; répétez 5 fois de suite, lentement, en roulant l'R (la pointe de la
langue vibre presque contre les incisives supérieures); allongez effrontément la
durée de l'R :
1. Je redorerai sûrement les 33 grandes cuillers en or.
2. Trois très gros rats dans trois très grands trous rongèrent trois très gros grains
d'orge.

3. A s s o u p l i s s e m e n t d e la m â c h o i r e

148 exercice La mâchoire est mobile. Elle est faite pour que vous la manœuvriez; pour que
vous abaissiez et que vous releviez le maxillaire inférieur.
Le miroir va encore vous être utile comme au neuvième exercice. Abaissez la
mâchoire comme si le dentiste devait atteindre la dernière molaire. Fermez la
bouche promptement. Faites ces mouvements six fois de suite. Contrôlez l'effica-
cité de votre effort au miroir: ouvrez plus grande encore votre bouche, puis
fermez-la.
Forcez les mouvements de la mâchoire à l'aide des mots suivants; veillez à les
écarter au maximum pour prononcer les « A » et à les joindre presque pour « I ».
gras - gris gars - Guy Fabre - fibre
cas - qui pas - pis mâche - miche
l'âme - lime pâle - pile fâche - fiche
pâtre - pitre Havre - ivre vase - vise
las - lit Pâques - pique gaze - guise

15" exercice Opposez de même les « A » aux « U » dans :


sac - suc pare - pur cave - cuve
latte - lutte femme - fume hache - huche
jape - jupe jase - j'use palpe - pulpe
trac - truc rase - ruse rade - rude
mat - mute base - buse sacre - sucre
passe - puce malle - mule frasque - frusque

4. Exercices d'articulation

L'articulation, tout en se montrant parfaite, ne


doit pas paraître un labeur; et c'est ça qui est
laborieux.

SERTILLANGES

TENDANCES ARTICULATOIRES DU FRANÇAIS

Quels sont les caractères prédominants de la prononciation d u français? Quelles


sont les tendances qui distinguent son articulation de celle d'autres langues? Et
qui, par conséquent, doivent être renforcées q u a n d on parle en public?
1. L'articulation est antérieure.

Notre langue utilise avec une grande fréquence des phonèmes qui résonnent
clairement dans la partie antérieure de la bouche. Il y a trois fois plus de voyelles
antérieures utilisées que de voyelles postérieures.
Notons que le jeu actif des lèvres favorise cette portée en avant de la résonance.

2. La tension musculaire est constante dans l'articulation.

Les muscles des lèvres, des joues, de la langue sont tendus.


Aucun son n'est relâché; la prononciation est élégante et pure, bien timbrée;
l'articulation est énergique, sans dureté, nette sans mollesse.
Plus les muscles sont tendus, plus, paradoxalement, le parler est léger et gra-
cieux. Cette tension musculaire confère aux voyelles et aux consonnes françaises
une impression de clarté et de précision. Elles sont au demeurant beaucoup plus
brèves que dans d'autres langues.

3. La bonne position des organes vocaux est gardée pendant toute la durée de
l'émission du phonème.
Il n'existe guère de phonèmes intermédiaires. Il n'y a pas de diphtongues en
français; un son ne peut se déformer pendant sa durée. On ne module, ni ne
chantonne les sons comme dans des patois.

4. Le parler est lié.


Tout d'abord, le français pratique l'enchaînement consonantique. La consonne
d'un mot s'unit à la voyelle du mot suivant :
il a un autre emploi = i la un no tran ploi
Ensuite il n'existe pas de coupure audible entre deux voyelles qui se rencontrent
dans un mot phonétique :
il a_étçjnvité, préalable, là_oi^Jl vit
Ainsi, on ne détache ni les mots, ni les syllabes. Toutes les syllabes sont
étroitement liées jusqu'à la syllabe accentuée.
On dit :. monter-à l a l ê t e - en allemand: zu/Kopfe/steigen
j(e) n'enjiijDasjion plus - en néerlandais : ik/heb/er ook geen
Comme nous le voyons plus loin, en français, le mot perd son individualité
phonétique dans la phrase. Celle-ci est composée de groupes de mots et les sons
s'enchaînent à l'intérieur de chacun d'eux. (Voir le chapitre des accents).

5. Les consonnes sonores et les consonnes sourdes ne sont pas confondues.


On marque nettement en français la différence qui les oppose : « motte » n'est
pas « mode », « mauve » ne devient pas « mauf » et « asthme » ne dégénère pas
en « azm », ni en « as », on le dit « asm ».
Il se produit toujours une détente des muscles à la fin d'une consonne finale. De
même les consonnes sonores sont sonores dès le début : « bon » n'est pas
. « pont ». *

L'articulation est la politesse de l'acteur; vrai ou


faux?

168 exercice VOIX CHUCHOTÉE


Choisissez n'importe quel texte et dites-le en chuchotant. Faute de sons émanant
du larynx, l'articulation seule sera chargée de porter les mots loin de vous; aussi
l'effort articulatoire sera-t-il décuplé.
Étant donné, l'importance de cet exercice, faites-le tous les jours.

178 exercice R ROULÉ


A présent, voici un exercice moins simple; mais il n'y a point de moyen facile pour
atteindre un but difficile. Monte-t-on sur un plan horizontal?
Dites un texte en roulant l'R. Oh! Ce ne sera pas joli! Peu importe. C'est la
discipline qui compte. Tous les R du texte, faites-les vibrer avec la pointe de la
langue. Contraignez la pointe de la langue à agir comme la pointe d'un crayon.
Cela vous forcera d'articuler.

188 exercice Que la pointe de la langue envoie le son, qu'elle acquière une agilité féline dans
l'articulation précipitée des phrases suivantes.
1. Didon dîna, dit-on, du dos d'un dodu dindon.
2. N'affirme ni ne nie qui veut.
3. Ninon ne nous l'avait pas donné, n; ne nous l'avait nommé.
4. Toi, daim têtu, tu t'es totalement trompé, tant dans tes totems que dans tes
attitudes tatillonnes devant tes tuteurs.

198 exercice Faites tous les jours de la gymnastique vocale. Composez vous-même vos exerci-
ces; façonnez des phrases dans lesquelles se répètent les phonèmes que vous
articulez moins bien.
Voici des exemples. Dites-les et apprenez-les par cœur.
1. Le fisc fixe exprès chaque taxe fixe excessive exclusivement au luxe et à
l'exquis.
2. Je veux et j'exige un paroxysme spasmodique.
3. Seize jacinthes sèchent dans seize sachets sales.
4. Aglaé glissait gracieusement sur la glace glauque du Groënland.
5. Trois petites truites cuites, trois petites truites crues.
6. Pour l'entretien de votre bonne diction, faites-moi l'amitié d'articuler volon-
tiers ce galimatias quotidien.
7. Étienne tient le livre de Thierry sur les antiennes chrétiennes.
8. Oh! quelle pitié que cette diète entièrement observée.
9. J'excuse cet exquis exploit et tu excuses cet exploit exquis.
10. Après cet entretien, avant-hier, il fit volontiers, avec le soutien de cet ami
corinthien et en un maintien correct, le tour de la propriété de Thionville par
ces sentiers où s'étiolent les orties.

208 exercice On a intérêt aussi à enfiler des paronymes. Ce sont des mots qui présentent une
ressemblance approximative de son ou d'orthographe : acception et acceptation.
Leurs prononciations voisines obligent à trancher nettement l'articulation. Par
exemple, dites rapidement :
1. musc - muse - ruse - rustre - rude - ruche - fruste - juste - buste - plus - brute
- brûle - brume - buffle - bûche - bulle - brusque - j'use - jusque - cruche -
cure - culte - cube.
2. Sieste - geste - gèle - gemme - j'erre - ferre - frère - fresque - ferme - frêle -
elle - nette - penne - benne - Berne - herbe - herse - bêche - tchèque -
chèque - zeste - peste - presque - preste - perce - prêtre - perle - prête.

218 exercice De même, faites entendre nettement la différence entre les mots suivants:
1. Biche -bridge -brigue -gigue -guigne -guide -griffe -grippe -grime -grise
- crise - crisse - crispe - éclipse - éclisse - ellipse - lisse - liste - litre - lettre -
latte - matte - halte - talc - calque - claque - algue - alpes - palpe - palme -
calme - clame - gramme.
2. Appliquer - expliquer - explication - obstruction - abstraction - auscultation -
occultation - collection - annexion - immixtion - imminence - éminence -
émission - hémicycle - tricycle -tricidine -trichine -triclinique - policlinique -
spoliation - extradition - extraction - attraction - soustraction - sur-exposition
- sous-exposition - luxation - luxer - vexer - boxer - relaxer - taxer - fixer.
III

LA VOIX
Pas de médium, pas de salut.
TALMA

1. E x e r c i c e s d e l i b é r a t i o n d e l a v o i x

Qu'est-ce que le médium?


C'est la hauteur moyenne d'une voix. C'est le point de facilité maximum où le
mouvement vocal répond à la spontanéité la plus expressive. Le médium c'est la
voix qui s'émet le plus aisément, dans un état calme, reposé. Même les personnes
ténorisantes ont un médium. Employer à propos le médium, c'est fixer sa voix,
c'est l'asseoir, la poser.

228 exercice Émettre un U (comme celui de mur), en voix grave; après, en voix haute, en plus
grave et en plus haute; puis, après ces oppositions, chercher à donner l'U le plus
aisé, celui qui coule de source, ni trop bas, ni trop aigu; ce sera votre médium.

238 exercice Émettez un A moyen, la bouche grande ouverte, le maxillaire inférieur bien
abaissé; la pointe arrondie de la langue se place tout contre l'arcade dentaire
inférieure. « La langue forme — sans aucune contraction — un dôme légèrement
arrondi d'avant en arrière et latéralement» 1.

Attaquez cet A fortement en médium. Et gardez cette note sans augmenter, ni


diminuer l'intensité du son.
Durée: 6 secondes e n v i r o n . .

248 exercice Répétez trois fois de suite le mot «ANTOINE » d'un ton de plus en plus grave,
puis 3 fois de plus en plus aigu.
Maintenant, dites-le 5 fois de plus en plus calme, progressivement plus conforta-
ble, plus détendu, plus apaisé.
Cherchez le point où votre voix est la plus puissante, la plus résistante, la plus
sympathique.

258 exercice La tension, la nervosité, la crispation sont les ennemis de la parole; parce qu'on se
sent nerveux, on crispe inconsciemment les muscles du larynx. Et ils se passeraient
bien d'être congestionnés!

1 Carnegie, p. 240.
Voici deux exercices de détente. Songez à eux, quand, terrorisé par le trac, vous
attendez le moment d'entrer en scène.

a) Aspirez amplement. Déglutissez (avalez votre salive) afin de décontracter la


gorge. Expirez lentement, abandonnez-vous dans un état de délicieuse li-
berté, d'aisance et de souplesse. Faites voler par dessus la haie, contrainte et
tension.

b) Aspirez pleinement, bouche ouverte; amorcez un bâillement, emmagasinez


l'air profondément, sentez votre diaphragme presser avec force. Allez « au
fond » de l'inspiration. Maintenant, expirez le tout avec quiétude. Chaque
muscle en relaxation.

268 exercice Répétez 5 fois chacune de ces phrases en portant le souffle vibrant sur les lèvres,
« comme si vous n'aviez pas de gorge ». Laissez le son couler de source. Votre
gorge doit être tenue « libre, flottante, comme une toile d'araignée flottant au
vent » \ Ne cherchez pas d'appuis intérieurs, mais cherchez l'appui là où le son
doit arriver: aux lèvres.
1. Elle allait le long du canal latéral à la Loire lui alléger le lourd labeur de la lessive
lassante.
2. Le linceul de la mer te roule en ses plis lourds (Legendre).
Sachez-les de mémoire et reprenez-les souvent, avec tranquillité, avec indolence.
Éprouvez un plaisir physique à mouler les sons.
Scandez la seconde, allongez les voyelles démesurément en prenant un appui fort
sur les consonnes. Projetez, avec force, les consonnes.
3. La pâle lueur luit là-bas sur l'eau limpide de la murmurante lagune.
4. Le mur mugissant malmène les mouettes moroses et mène mollement la ronde
murmurante des vagues (Carnegie).

2. Exercice d'amplitude

278 exercice Émettre le son U des différentes manières suivantes:


> Attaquer le son très fort et dipiinuer jusqu'au très faible.
< Attaquer le son faible et augmenter jusqu'au très fort. Arrêter brusquement.
< > Attaquer le son faible, augmenter jusqu'au très fort, puis diminuer
jusqu'au très faible.
> < Attaquer le son très fort, diminuer jusqu'au très faible, puis augmenter
jusqu'au très fort. Arrêter brusquement.
Cet exercice est particulièrement important. Recommencez chaque émission
jusqu'à ce qu'elle soit satisfaisante. Puis reprenez le tout deux, trois fois. Exercez-
vous quotidiennenement.

1 Carnegie, p. 240.
3. E x e r c i c e s d e d é p l a c e m e n t s d e t i m b r e

Voici des extraits de la page de J.-L. Barrault qui a motivé, à nos yeux, la
composition de ces exercices et qui nous a inspiré l'ébauche du solfège dont il
parle :
« Dans la vie, les hommes comme l'acteur (ou plutôt l'acteur comme les hommes)
utilisent pour timbrer leur voix alternativement les cavités de la bouche, du pha-
rynx, de la trompe d'Eustache, des sinus, puis de la cage thoracique. Ils le font
subconsciemment, suivant les événements. Ainsi, la voix semble «tomber dans la
gorge» sous l'effet du désir amoureux (la voix se détimbre); au contraire, elle se
débouche et vibre particulièrement dans le nez sous l'effet de la peur; elle utilise le
palais de préférence dans les périodes d'autorité, etc.
« L'acteur ne doit pas méconnaître les continuels déplacements de voix et même il
serait utile qu'il existât un solfège de déplacements de voix, grâce auquel l'acteur
pourrait s'entraîner et acquérir une souplesse exceptionnelle (...)

« Pour l'acteur, ce qui compte, c'est la reconstitution véritable de la vie. Il doit


pouvoir, sans fatigue, passer d'un placement de voix à un autre. Il doit pouvoir se
« déplacer » la voix.

«Ce que la voix du chanteur est à l'instrument, la voix de l'acteur l'est à l'orchestre.
L'acteur, dans ses déplacements de voix, fait vibrer alternativement ses instru-
ments à corde, ses bois, ses cuivres et même sa percussion. C'est par ces dépla-
cements que la vie apparaît, que l'acteur manifeste sa présence» 1.

288 exercice Soit les vers:

Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère


Laissa tomber ces mots. LAMARTINE

Dites ce texte en faisant frapper successivement le souffle contre :


1) la lèvre supérieure, pour simuler la nervosité,
2) la gorge, pour témoigner d'un plaisir sensuel,
3) le palais postérieur, pour manifester la peur (proche du timbre nasillard),
4) le palais antérieur, pour faire apparaître le caractère intellectuel,
5) la lèvre inférieure, pour marquer l'aspect digestif, physiologique.

Recommencez vingt fois; passez de 1) à 4) directement, intervertissez l'ordre


donné; arrivez par contraste et opposition à mouler l'expression sans bavure.
Allez jusqu'à la caricature!

1 Opus cité, p. 120.


x 165 171
Adjectifs numéraux 166 173
Divers phonèmes 167 173

CHAPITRE IV — LES LIAISONS 175


1. Adjectif + nom singulier Imprégnation phonétique 168-170 175
2. Adjectif + nom pluriel Imprégnation phonétique 171-172 176
3. Adjectif numéral + nom 173-174 177
4. Nom + adjectif 175-176 177
5. Liaisons interdites Imprégnation phonétique 177-178 179
6. Nom composé Imprégnation phonétique 179 180
7. Groupe rythmique et Maison 180 181

CHAPITRE V — ADDENDA
COMPOSITION D'ACCENTS RÉGIONAUX
OU ÉTRANGERS 183

Remarques générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183


Accent méridional 183
Accent anglais 185
Accent italien 187
Accent « marollien » 188
Accent germanique 190
Accent slave 192
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195

0 Imprimerie Tardy Quercy (S.A.) - 46001 Cahors (France)


NO d'impression 6742

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