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CHAPITRE 10.
SIGNALISATION ET TELECOMMUNICATIONS
REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
10.4.1 - INTRODUCTION.............................................................................. 35
10.7 - TÉLÉCOMMUNICATIONS...................................................................... 70
10.7.1 - FONCTIONNALITÉS........................................................................ 70
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10.1 - INTRODUCTION
Pendant que les trains sont sous supervision totale ERTMS/ETCS, la signalisation
de cabine l'emportera sur la signalisation latérale lumineuse.
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Toutes les interfaces seront définies et clairement identifiées, tant les internes
propres à l'installation que les externes. Cette définition sera technique aussi bien
que fonctionnelle, et devra être adaptée aux limites du système établies au
chapitre correspondant du présent cahier des charges.
La solution proposée devra satisfaire toutes les conditions du présent cahier des
charges. Ceci devra être démontré indépendamment pour chacun des blocs
fonctionnels, y compris pour toutes les situations correspondant aux modes
dégradés. Une attention toute particulière devra être portée à la fiabilité de
l'installation, c'est-à-dire aux conditions de fiabilité, de disponibilité, de facilité de
maintenance et de sécurité (FDMS).
Outils de diagnostic.
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En règle générale, tous les éléments métalliques, les structures, les écrans et
armatures de câbles, etc. situés aux environs immédiats de la voie devront être
reliés au système général de terre. Ceci dans les buts suivants :
- Le système de rails pour les éléments et les câbles mis en place sur la
voie.
- La terre des locaux techniques et des postes pour les éléments mis en
place à l'intérieur de ceux -ci. La terre des locaux techniques et des
postes sera à son tour connectée aux rails.
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La conception des mises à la terre des éléments de la voie devra tenir compte de
la facilité de maintenance des installations ferroviaires; elles ne devront en aucun
cas gêner l'entretien mécanique de la couche de ballast.
Les câbles de mise à la terre devront dans tous les cas résister aux intensités de
court-circuit.
Le système de mise à la terre dans le tunnel devra respecter les mêmes principes,
plus les contraintes propres à sa situation particulière.
Les installations concernées par le présent chapitre devront être conforme aux
dispositions des normes ci-dessous.
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EN 60529/IEC 529 : Spécification relative aux degrés de protection fournis par les
boîtiers (code IP).
Documents sur l'ERTMS : Les documents listés dans la dernière version de la STI
(Spécifications Techniques d’Interopérabilité) seront
appliqués, en particulier les documents Subset
concernant les équipements ERTMS sol et bord
Normes Françaises NF
- NF C 93-857 Matériaux constituant les tubes pour les câbles à fibres optiques.
Normes Européennes
Normes Internationales
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10.3.1 - GÉNÉRALITÉS
Par ailleurs, les postes locaux transmettront toutes informations au système d'aide
à la maintenance.
La technologie des postes locaux à mettre en place sur le tronçon objet du présent
cahier des charges sera une technologie informatique. L'utilisation de relais se
limitera aux cas où ils s'avèrent nécessaires pour la commande et le contrôle
d'éléments spécifiques, La dénomination générique utilisée pour le poste local
informatique sera « PAl ».
Les postes locaux informatiques devront être conçus selon les critères suivants :
10.3.2 - CONFIGURATION
Les PAl seront conçus, au niveau matériel comme au niveau logiciel, de manière à
permettre une extension facile dans l'avenir, par simple ajout de l'équipement
requis à la configuration existante. Par exemple, le PAl mis en place pour un point
de changement de voie devra avoir une capacité suffisante pour pouvoir contrôler
une voie de tiroir de maintenance sans détruire l'architecture utilisée.
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vent, les DBC ainsi que les détecteurs propres à la sécurité du tunnel (détecteurs
de fumées, d'incendie - ponctuels et/ou linéaires - détecteurs de présence, etc ... ).
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Par ailleurs, cette logique certifie et démontre que les données obtenues au
moyen des fonctions ci-dessus sont le résultat d'une procédure dont la sécurité
n'est affectée par aucune défaillance, ni matérielle ni logicielle, et qu'elle est
capable de détecter toutes actions indues sur les sorties vitales. Cette logique doit
assurer que :
- Les données ne sont modifiées que par action du logiciel qui les traite.
- Les sorties ne sont pas modifiées par des défaillances survenues aux
éléments en campagne.
- Les circuits de voie. Les états des circuits de voie sont lus par entrées de
sécurité du PAI. Ces états sont des informations de type on/off
correspondant aux états libre/occupé de la section de voie, ainsi qu'à tous
autres états disponibles.
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Les entrées et les sorties du PAl seront connectées aux éléments en campagne,
au travers d'interfaces électroniques de préférence. Ce n'est que dans des cas
spécifiques et pour le contrôle de certains éléments que l'usage de relais en phase
finale pourra être admis.
Les entrées et les sorties du PAl contiendront tous les éléments de protection
nécessaires pour éviter les dommages consécutifs aux perturbations
électromagnétiques transmises par les câbles de connexion avec les éléments en
campagne, tels qu'inductions produites par le courant de traction, les courts-
circuits de la caténaire, les surtensions produites par les décharges
atmosphériques ou tous autres incidents.
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Dans tous les cas, les interconnexions entre le PAl et les autres systèmes et
équipements se feront au travers de canaux en série, après ajout éventuel des
équipements nécessaires.
Les PAl incorporeront les fonctionnalités requises par les prescriptions du PCC qui
agira sur le PAl et en recevra les informations en retour.
Indépendamment des ordres et des indications générés par le PAl, nous trouvons
entre autres :
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− Refuser la commande, lorsque celle-ci ne peut être exécutée pour des raisons
d'incompatibilité. Le PAl renverra alors un écho «commande refusée », pour
établir, par exemple, un itinéraire incompatible avec un autre déjà établi.
Les ordres refusés ou ignorés par le PAI ne seront pas stockés, pour éviter que
l'enclenchement ne tente de les exécuter ultérieurement. Cela évitera d'avoir en
cours des commandes d'itinéraires dont la réalisation s'avérerait, à un moment
donné de l'exploitation, inutile.
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− Enclenchements de sens,
− Manœuvres.
Le temps mis par le PAl pour établir un itinéraire ne devra pas excéder 5
secondes. A l'expiration de ce délai, le signal correspondant devra être ouvert et le
système APT/ATC devra avoir été informé que l'itinéraire est établi. Les mêmes
règles sont applicables à l'annulation d'un itinéraire.
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Une interface de connexion devra être réalisée entre les PAl et le système
APT/ATC avec le système ERTMS Niveau 2, pour la transmission d'informations
aux RBC.
Avec le PCC,
Avec le CSS,
La connexion des PAl et du PCC se fera au moyen d'une infrastructure fournie par
le système de télécommunications. Les PAl disposeront d'interfaces de
communication redondantes, de manière à pouvoir maintenir le niveau de
disponibilité assuré par le système de télécommunications.
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L'architecture des postes locaux devra permettre d'établir ces relations par simple
ajout de l'équipement nécessaire et adaptation des logiciels.
Les contrôles individuels seront traités par le PAl comme des données de sécurité.
Pour que le PAl accepte que l'aiguillage soit dans l'une de ses positions finales,
tous et chacun des moteurs et des contrôleurs devront indiquer que cette position
a été atteinte. En cas de panne, le PAl émettra le message de panne
correspondant, indiquant que le moteur ou le contrôleur n'est pas en ordre.
Le réchauffage électrique est obtenu par des résistances linéaires sur les rails
contre aiguilles au niveau des lames d'aiguille, des éléments chauffants dans le
coussinet pour les verrous d'aiguille ou de pointe mobile, des éléments chauffants
pour la pointe mobile.
Le déclenchement d'une sonde placée près du poste dans un endroit le plus mal
exposé provoque l'allumage d'un voyant d'alarme au PCC. L'agent circulation
demande au régulateur énergie la fermeture du sectionneur correspondant au
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La détection sûre des trains et des véhicules circulant sur la ligne se fera au
moyen de circuits de voie.
Les circuits de voie devront garantir une détection sûre et précise de la présence
de trains sur l'ensemble des sections de voie sans trou d'isolement. Cette fonction
sera garantie pour toutes les conditions de fonctionnement de la ligne, à savoir
vitesse, électrification et matériel roulant, y compris pour le parc de machines de
maintenance.
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Les équipements seront centralisés dans les salles des bâtiments techniques des
postes de signalisation du trajet. Les composants installés sur la voie seront des
éléments passifs.
L'on utiIisera les configurations les plus adaptées à chaque cas pour couvrir les
sections de voie constituant la ligne, en garantissant toujours le bon
fonctionnement des circuits, sans occupation intempestive des voies en cas de
changement des conditions environnementales ou météorologiques.
Les circuits de voie seront entièrement indépendants les uns des autres, aucune
panne survenant sur l'un d'entre eux ne devant affecter les autres. La source
d'alimentation devra être distincte pour chaque circuit de voie.
Lorsque la mise en place de plusieurs circuits de voie est nécessaire pour couvrir
une même section de voie, ces circuits pourront être connectés de manière que la
sortie des circuits individuels soit combinée et constitue une information globale
transmise au PAl, qui:
- indiquera que la section est libre lorsque tous les circuits de voie la
composant sont libres.
- indiquera que la section est occupée lorsque l'un au moins des circuits de
voie la composant est occupé.
Les circuits de voie ne devront pas être sensibles aux perturbations produites par
le courant de traction ou le matériel roulant (convertisseurs, moteurs, freins à
courant Foucault ou autres systèmes de freinage, etc).
Les aiguillages et croisements seront équipés des joints isolants minimaux pour
permettre le bon fonctionnement des circuits de voie. L'équipement comprendra
toutefois toutes les interconnexions nécessaires entre rails pour garantir le bon
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La même technique sera utilisée lorsque le rail présente une discontinuité du point
de vue électrique, comme dans le cas des joints de dilatation mis en place aux
extrémités des viaducs d'une certaine longueur.
Les dispositifs mis en place sur la voie comprendront tous les éléments de
protection spécifiques destinés à garantir une protection efficace face aux
surtensions et aux décharges atmosphériques. Ces dispositifs viendront en
complément des mises à la terre des éléments installés sur la voie.
Les circuits de voie sont utilisés pour réaliser les enclenchements dans les PAI et
pour assurer l’espacement des trains avec le système ERTMS. Le circuit de voie
étant un élément fondamental de la sécurité ferroviaire, il est nécessaire que la
défaillance de l'un des composants provoque la chute du relais de voie.
Les circuits de voie doivent détecter le rail cassé dès la première cassure (une
seconde cassure pourrait provoquer un trou de shunt). La défaillance d'un joint
isolant (joint brûlé) ne doit pas affecter la détection d'un essieu. Les circuits de
voie doivent être insensibles aux fréquences et harmoniques des circuits de voie
situés à proximité, aux courants générés par les matériels roulants
(convertisseurs, hacheurs,...), ainsi qu’aux retour du courant de traction dans un
environnement 2 x 25 kV.
Le circuit de voie doit pouvoir détecter un shunt de 0,15 ohms en ligne et de 0,25
ohm en gare. C'est à dire que pour ces valeurs, l'on veut être certain que le relais
de voie soit désexcité (ne soit plus énergisé). Le circuit de voie doit pouvoir
fonctionner pour une résistance d'isolement minimal de la voie de 2 ohm-
kilomètre. Le circuit de voie ne doit pas être temporisé à la chute, cependant le
fonctionnement pouvant être altéré par de nombreuses causes extérieures, il est
nécessaire de temporiser à l'attraction le relais de voie de 2 secondes. Deux types
de circuit de voie sont à mettre en œuvre au titre de ce projet :
1 - Circuits de voie gans les gares (PAI). Les circuits de voie dans les gares sont,
de préférence, à Impulsions de Tension Elevées. Les impulsions de tension de
courte durée permettent tout en limitant la puissance moyenne, d'obtenir une
puissance instantanée de quelques kW. L’utilisation de tensions élevées améliore
la détection du contact rail/roues. Le circuit de voie est à joints isolants de
séparation. Le circuit de retour du courant de traction est assuré au niveau des
joints isolants par des connexions inductives. Les joints de séparation entre
circuits de voie du type Joints Isolants Collés.
2 - En pleine ligne entre les gares, les circuits de voie seront à joints électriques
de séparation car la voie est équipée de Longs Rails Soudés. La fréquence
utilisée par ces circuits de voie est située dans la gamme 1500-3000 Hz. Ces
fréquences autorisent les meilleures performances en regard de l’impédance
longitudinale de la voie. Le signal doit être modulé en fréquence pour se protéger
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Les jonctions entre rails peuvent être constituées de boucles ou d'autres éléments
inductifs fournissant une faible impédance pour une fréquence du courant de
traction de 50 Hz. La section des conducteurs de ces éléments, ainsi que celle
des câbles utilisés pour relier les rails, sera calculée en fonction du courant
maximal prévu dans le système d'électrification.
Le courant de traction retourne aux sous stations par les rails et le sol. Au droit
des joints isolants, des connexions inductives doivent être installées de manière à
assurer la continuité du retour du courant de traction sans affecter le
fonctionnement des circuits de voie. Ces connexions inductives sont constituées
de selfs de forte section dont le point milieu est sorti. Le courant de retour traction
emprunte l'enroulement des 2 connexions inductives sans chute de tension
appréciable.
Les liaisons transversales ont pour but de répartir le courant entre des voies
différentes et d'abaisser la tension rail sol. Elles doivent être établies
judicieusement de manière à ne pas perturber le fonctionnement des circuits de
voie.
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Niveau primaire :
Il est généralement constitué d'une source alternative basse tension issue d'un
secteur local. Pour les installations nécessitant une alimentation privilégiée (poste,
centre, ... ), un poste de transformation 25000/400 V dont l'alimentation est issue
de la caténaire, assure la source secours. Une prise extérieure permet de
brancher un groupe électrogène mobile. Dans certains cas, le secours peut
également être assuré par un groupe électrogène installé à demeure.
Ils sont constitués par des armoires modulaires. Ces baies d'alimentation
comprennent :
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Les sorties prévues pour l'alimentation des divers consommateurs seront dotées
des protections nécessaires, indépendantes des autres sorties.
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Caractéristiques mécaniques (La structure des postes sera telle qu'ils puissent
résister à un séisme de degré 7 sur l'échelle de Richter),
− Isolation thermique,
− Résistance au feu,
− Parois,
− Couverture,
− Finition du sol,
− Portes,
− Serrures,
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10.3.22 - CÂBLES
Les câbles seront armés et blindés. Leur facteur de réduction sera conforme aux
conditions exposées. Ils seront dimensionnés en fonction des caractéristiques
spécifiques de la ligne et des contraintes particulières de la conception. Le nombre
de fils sera choisi en fonction des valeurs normalisées, et l'on prévoira une
certaine réserve de conducteurs.
Pour les circuits de voie, l'on utilisera des câbles indépendants pour chacune des
voies principales, ainsi que pour les émetteurs et les récepteurs (cette séparation
sera maintenue depuis le bâti de sortie des circuits de voie du local technique du
poste); des émetteurs et des récepteurs correspondant à des circuits de voie
différents utilisant la même fréquence et la même codification utiliseront des
câbles différents. Les câbles seront dimensionnés en fonction des caractéristiques
spécifiques de la ligne et de l'emplacement des émetteurs et des récepteurs sur
les sections de voie.
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Tous les câbles utilisés, tant dans les installations de signalisation que d'énergie
(basse tension) et de communications, devront être repérés et identifiés de
manière à en faciliter la localisation ultérieure lors des opérations d'entretien et de
maintenance.
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10.4.1 - INTRODUCTION
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La longueur des cantons de block devra être calculée de manière à respecter les
objectifs de débit qui ont été définis. L’entrée de chaque section de block sera
repérée sur le terrain par une pancarte (ERTMS) et/ou signal lumineux. La
longueur des sections de block pourra être réduite en entrée et en sortie de gare
de manière à assurer un meilleur débit du trafic pour tenir compte des trains qui
ralentissent pour s’arrêter dans ces gares ou qui partent de ces gares.
La détection des trains se fera par circuits de voie. En pleine ligne la voie étant
équipée de longs rails soudés, les circuits de voie fonctionneront avec des joints
électriques de manière à assurer la continuité métallique des rails. Le joint
électrique du circuit de voie est en principe situé à quelques mètres en aval de la
pancarte d’entrée de canton ou du signal lumineux, pour tenir compte de la
position de la cabine de conduite du train
En pleine ligne le block sera "Permissif", c’est à dire qu’il sera possible pour un
conducteur de pénétrer un canton occupé de sa propre initiative sous réserve de
certaines précautions. Par contre dans les gares le block sera de type "Absolu",
c’est à dire que le conducteur ne pourra éventuellement franchir un signal fermé
qu’après autorisation de l’agent en charge des installations de signalisation.
Suivant le type de block, Permissif ou Absolu, les signaux ou repères seront
indiqués en conséquence.
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Le matériel roulant circulant sur la ligne devra être conforme aux spécifications
techniques d'interopérabilité des trains à grande vitesse actuellement en cours
d'élaboration par l'Association européenne pour l'interopérabilité ferroviaire (AEIF).
En mode nominal les trains circuleront sous ERTMS avec signalisation de cabine.
Toutefois, il sera possible dans les cas suivants (situation dégradée, exploitation
de la ligne avant mise en service d’ERTMS, trains non équipés avec ERTMS),
d’exploiter la ligne sur la base de la signalisation lumineuse.
Avec ERTMS, les deux voies principales sont banalisées, c’est à dire que la
circulation des trains pourra se faire indifféremment dans un sens de circulation ou
dans l’autre sur la même voie. Toutefois le découpage de la ligne en sections de
block sera optimisé pour le sens normal de circulation des trains. L’entrée à contre
sens pourra être commandée depuis les gares lorsque les installations de
signalisation sont en mode "Commande Locale" ou depuis le PCC lorsque les
gares sont télécommandées.
Lorsqu’un canton (section de block) est occupé le point d’arrêt visé par le train se
dirigeant vers ce canton occupé est le repère situé à l’entrée de ce canton. Il sera
possible pour le train arrêté devant le repère de pénétrer dans le canton occupé
suivant les procédures et dans un Mode définis dans les spécifications ERTMS.
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En ERTMS niveau 2, les installations de signalisation en ligne et dans les PAI sont
reliées aux Radio Block Centers (RBC). Les informations de signalisation
transmises aux RBC concernent l’occupation ou non libération des circuits de
voie, la position des aiguilles, la mise en œuvre des limitations de vitesse, la mise
en œuvre des protections, etc.. Les RBC gèrent l’espacement des trains ERTMS à
partir des informations de signalisation qui leur sont transmises. Les Autorisations
de Mouvement générées par les RBC sont transmises aux trains. Le système
ERTMS à bord des trains assure la supervision de la vitesse et protège les trains
contre un dépassement de leur Autorisation de Mouvement. Le RBC connaît
l’identité et la position de chaque train situé dans sa zone.
Les trains ERTMS sont équipés avec de la signalisation de cabine. A partir des
informations transmises par les RBC et à partir des caractéristiques du train,
notamment les caractéristiques de freinage, le système ERTMS à bord des trains
affichera sur le Man Machine Interface (visualisateur) les informations permettant
d’assurer la conduite du train. L’équipement bord ERTMS calculera et génèrera
les courbes de contrôle de vitesse assurant la protection du train, et commandera
automatiquement le freinage si nécessaire.
Le réveil des trains est un point délicat, notamment lorsque le train ne connaît pas
sa position en sécurité. Lors d’une mise hors tension des équipements ERTMS, le
train ne doit pas mémoriser les informations concernant sa position car il peut être
déplacé avant sa remise en service. De ce fait, lors de la remise sous tension et
de l’initialisation des équipements ERTMS, la position du train, qui est un élément
permettant d’assurer la sécurité du système, pourrait être erronée. Après remise
en service des équipements bord ERTMS pour réaliser une mission, le conducteur
saisit les données du train et une session de communication est établie avec le
RBC. Le RBC ne connaissant pas en sécurité la position du train transmet une
autorisation de départ en mode "Staff Responsible", en limitant la vitesse à 30
km/h. Lorsque le train est situé dans une gare, l’agent de conduite peut franchir le
signal lumineux s’il est ouvert. Lors du passage sur la balise fixe associée au
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On Sight (OS) : le mode OS permet au train d’entrer dans une section de voie qui
pourrait déjà être occupée ou obstruée par un obstacle quelconque.
Full Supervision (FS) : le bord est dans le mode FS quand toutes les données
train et sol sont disponibles à bord pour une supervision complète du train.
Suivant la configuration des gares et de la ligne et des jonctions avec les lignes
existantes, des trains peuvent être amenés à passer d’une zone non équipée à
une zone équipée ERTMS. En début de mission, le conducteur effectue
l’initialisation du système ERTMS et entre les caractéristiques du train dans le
système bord. Les installations au sol et les équipements à bord devront permettre
une transition automatique du système ERTMS lors du passage de la zone non
équipée à la zone équipée ERTMS.
Le Radio Block Center (RBC) est un constituant informatique qui réalise la gestion
des trains ERTMS, leur espacement, la gestion des limitations de vitesse et les
protections. C’est un calculateur informatique qui élabore les messages devant
être envoyés aux trains sur la base des informations signalisation reçues des
systèmes sol (Postes d’enclenchement PAI et éventuellement PCC) et sur la base
des informations échangées avec les équipements ERTMS dans les trains situés
dans sa zone d’action. Ces messages ont pour but principalement de fournir des
Autorisations de Mouvement afin de permettre la circulation en sécurité des trains
sur les zones sous le contrôle du RBC.
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Un RBC est interfacé avec les postes d’enclenchement (PAI) afin d'acquérir les
données de signalisation lui permettant d'élaborer les « Autorisations de
mouvement » vers les trains ERTMS. Il est également interfacé avec les RBC
encadrants pour acquérir et générer les informations nécessaires à l'élaboration
des messages vers les trains équipés ERTMS franchissant la frontière délimitant
la zone d'action de deux RBC. Les installations de télécommunications GSM-R
vont permettre aux RBC de transmettre les messages aux trains équipés ERTMS
via le GSM-R et de recevoir de ces trains leurs annonces et positions ainsi que
leurs caractéristiques.
La liaison entre le RBC et les PAI pourra se faire par l’intermédiaire d’un modem
ou tout autre type de liaison équivalente. Les centres d’appareillage intermédiaires
regroupant en pleine ligne les équipements signalisation, en particulier les
équipements de circuits de voie seront également reliés aux RBC.
La radio GSM-R est utilisée en ERTMS niveau 2 pour les échanges de messages
bi-directionnelles entre les équipements bord ERTMS et le ou les RBC. La
couverture radio GSM-R de la ligne est assurée par des stations fixes (BTS : Base
Transceiver Station). Chaque BTS assure la couverture d'une zone géographique
appelée cellule. Les frontières entre cellules devront se situer en des points
géographiques différents de ceux où sont positionnées les frontières entre RBC
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afin de ne pas cumuler les temps de réponses liés d'une part au changement de
cellule (handover) et d'autre part au changement de RBC. La couverture radio du
réseau GSM-R sera totale y compris dans les tunnels.
Les informations, dont la transmission est confiée au GSM R, sont fournies depuis
le RBC sous le protocole de codage “ EURORADIO ”. La liaison interface entre
EURORADIO (dans les RBC) et le réseau fixe de Transport Télécommunication
(I.Fix) est défini dans le document Européen Morane n° A11T6001 12. Les
spécifications physiques et protocoles de communication sont également définis
dans le document UNISIG Subset-093 version 2.2.6 "GSM-R Interfaces Class 1
Requirements".
L'interface à bord des trains ERTMS entre EURORADIO et les terminaux GSM-R
est définie dans le document A11T6001.3 pour la partie I.GSM "Euroradio
Interface GSM PLMN".
- Eurobalises fixes
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Eurobalises fixes
Le nombre de RBC et la zone contrôlée par chacun d'entre eux seront calculés sur
la base des scénarios d'exploitation établis par le Concepteur. La solution retenue
devra tenir tout particulièrement compte des nécessités de disponibilité de
l'installation et des conséquences des pannes des RBC sur l'exploitation de la
ligne.
D'une manière générale, la réaction devant ces événements sera la mise en place
de limitations temporaires de vitesse, le déclenchement d'arrêts ou l'envoi aux
trains de messages d'alarme.
Les RBC dialogueront entre eux pour permettre de conserver la fluidité du contrôle
du trafic au moment où les trains passent d'une zone contrôlée par un RBC à une
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zone contrôlée par un autre RBC. Cette procédure devra être entièrement
transparente pour le train, et la transition ne devra provoquer aucune limitation des
prestations.
Chaque RBC sera équipé d'un enregistreur associé, où seront conservés tous les
éléments importants relatifs à la sécurité et au contrôle du trafic : actualisation des
caractéristiques des trains, modification du niveau de prestations, gestion des
itinéraires, autorisations de mouvement, mise en place de limitations temporaires,
conditions spéciales de la voie, dialogues avec les PAl, dialogues avec les autres
RBC, etc. Les données seront accompagnées de l'identification du train (s'il y a
lieu), de la date et de l'heure.
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Zone C : Informations de
conduite Zone F : Touches
de commande
L’entrée des données train par le conducteur en début de mission doit être
simplifié autant que possible. Le conducteur ne doit pouvoir saisir ou modifier puis
valider que les données train ne pouvant pas être pilotées directement par des
informations issues d’équipements ou organes du train.
L’odométrie :
Lors d’un incident ou d’un éventuel accident, le JRU fait office de « boîte noire » à
disposition de la justice. Une personne habilitée peut alors en extraire, via un outil
adéquat, les données décrivant le fonctionnement réel du système et de son
environnement lors de l’événement. L’agent de maintenance peut également avoir
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recours à l’outil d’extraction des données enregistrées dans le JRU pour analyser
le fonctionnement en service du système sans pouvoir en modifier le contenu. Les
besoins en enregistrements répondent à trois objectifs, juridique en cas
d’accident, suivi des conducteurs, utilisation des enregistrements pour vérification
du comportement opérationnel du système.
Contrôle de vitesse
La durée de vie des éléments lumineux sera au moins égale à 40 000 heures. Un
bouton de test permet d’allumer l’ensemble des éléments lumineux afin de
détecter la défaillance de l’un ou plusieurs d’entre eux. Les signalisations
lumineuses devront être lisibles de nuit comme de jour quel que soit l’éclairement
naturel entre 0 et 100 000 lux. D’autre part, celles-ci ne devront pas provoquer
dans les vitres de la cabine de conduite des reflets gênants pour le conducteur.
Une interface est prévue entre le train et les équipements bord ERTMS. Les
informations qui proviennent du train ou sont à destination du train permettront, de
connaître l’état des commandes ou équipements du train, de commander le
ralentissement ou l’arrêt du train en cas de mouvement du train contraire à la
sécurité, de commander les équipements du train en fonction des caractéristiques
de l’infrastructure.
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En vue d'accroître la sécurité des trains, il est prévu de mettre en place tout au
long de la voie des éléments de détection et de contrôle. Le système
ERTMS/ETCS devra comporter les interfaces nécessaires pour enregistrer les
données en provenance de ces dispositifs et transmettre aux trains concernés les
messages d'alarme ou d'urgence. Cette fonctionnalité est incluse dans les
spécifications fonctionnelles du système.
Sont décrits ci-dessous les éléments de contrôle dont le Concepteur devra tenir
compte, avec les interfaces nécessaires, considérant que cette protection doit être
accordée aux trains disposant du système ERTMS de niveau 2.
Afin d'accroître la sécurité des trains circulant sur la ligne dans des zones où des
objets sont susceptibles de tomber sur la voie, l'on équipera la ligne d'une
installation de détection de chute des véhicules; cette installation se fera aux
points où le risque est le plus fort.
- Tranchées particulières.
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Les DBC seront placés de telle sorte qu'une action éventuelle ne provoque pas
l'arrêt d'un train dans le tunnel (avec action d'une séquence d'arrêt normale). Il
sera prévu au moins l'encadrement du tunnel.
− Détecteurs de vent
Dans les zones où des vents violents sont susceptibles de mettre en cause la
sécurité des trains, la ligne pourra être équipée soit de murs anti vent permettant
de supprimer le risque, soit de détecteurs de vents traversiers.
Pour les zones où des détecteurs seront installés, le traitement des informations
générées revêtira le caractère d'information vitale pour la sécurité de la circulation
des trains ; aussi, cette information sera-t-elle transmise aux PAl concernés, qui la
transmettront à leur tour au système ERTMS/ETCS, qui imposera aux trains
circulant dans la zone où s'est produite l'alarme des ralentissements à des taux
qui seront définis par les études particulières ou un arrêt des circulations en cas
de dépassement d'un seuil prescrit.
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− un train circulant dans le tunnel (ou un train en approche dont la vitesse est
telle qu'il y pénétrera obligatoirement) doit pouvoir continuer à circuler pour en
sortir le plus rapidement possible (avec avertissement de son conducteur de
l'alarme concernée).
Le RBC devra comparer les profils de vitesse des trains qui se croisent. Si un
profil de vitesse dépasse la vitesse maximale de protection déterminée pour l'un
des trains en cas de croisement, les profils de vitesse devront être modifiés. Si les
trains ne doivent pas se croiser, le système ETCS devra les arrêter tous les deux.
− Alarmes externes
Un RBC devra être capable d'envoyer un message d'alerte d'urgence à tous les
trains, aux trains d'une zone donnée ou à un certain train. La réalisation de cette
opération doit être très simple pour l'opérateur.
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Cette fonction devra pouvoir être réalisée à partir d'un avis reçu d'un autre
système embarqué (autre qu'ETCS).
Un RBC devra être capable d'envoyer un avis d'arrêt d'urgence à tous les trains
qu'il contrôle, aux trains d'une zone donnée ou à un certain train grâce à son
identification. L'exécution de cet ordre devra être simple pour l'opérateur du PCC.
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Le mécanicien pourra à tout moment reprendre le contrôle du frein, s'il décide qu'il
est plus sûr d'arrêter le train.
De manière à assurer la protection du personnel travaillant sur les voies, les gares
devront être découpées en zones élémentaires de protection (ZEP). La
commande en protection d'une zone élémentaire (depuis le PCC ou localement en
CL) a pour effet d'interdire l'ouverture des signaux en direction de cette zone. La
commande de ces protections se fait par dialogue depuis le clavier au PCC ou
localement.
La sécurité des personnes travaillant sur la voie et/ou à proximité (zone de la voie)
représente un aspect très important, dont il faut tenir compte pour l'exploitation de
la ligne. Afin de doter de moyens d'aide les personnes devant réaliser des travaux
sur la voie et/ou dans la zone de la voie, et de prendre toutes mesures
complémentaires de protection et de sécurité physique, la fourniture d'un système
de protection des personnes sur la voie est prévue. Ce système se fonde sur des
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
Les données disponibles depuis les terminaux - et qui pourront être paramétrées -
correspondant aux zones de travail et aux niveaux de protection associés
(limitations de vitesse dans la zone de travail, localisation, longueur ou limitations
d'accès, seront, entre autres, les suivantes: nom de la ligne, nombre de voies,
points kilométriques, éléments en campagne proches, etc.
La vitesse du train sera contrôlée dans la zone de travail; elle ne pourra être
augmentée tant que toute la longueur du train n'aura pas dépassé la zone de
travail.
Cette fonction pourra agir en même temps qu'une limitation temporaire de vitesse,
qui devra s'appliquer lorsque la mention «tout est prêt» a été émise.
Les demandes de chaque terminal seront reçues au PCC qui gérera les
demandes de chacun des terminaux, et établira les limitations temporaires et/ou
fixes de la vitesse de circulation de tous les trains circulant dans les zones de
travaux établies, au moyen des mécanismes nécessaires et par l'intermédiaire des
RBC correspondants.
vitesse établies pour chacune des zones concernées; tant que les limitations
établies pour une zone de travaux donnée n'auront pas été annulées (achèvement
des travaux avec communication au PCC), les terminaux ayant présenté la
demande de protection seront en communication permanente avec le PCC, qui lui
adressera ponctuellement des télégrammes d'avis au terminal demandeur pour
chacun des trains approchant de la zone de travaux, avec indication de leur
vitesse de circulation.
Dans le cas de trains non équipés du système ERTMS ou dont l'équipement est
en panne, le poste central avisera les terminaux de l'approche des trains de la
zone de travail. De même, si le PCC rétablit ou annule une limitation de vitesse
liée à une zone de travaux ayant présenté une demande de protection, le RBC
enverra immédiatement un télégramme d'avis au terminal correspondant.
L'on devra garantir à tout moment que la fonctionnalité du système est active, et
une alarme sera générée automatiquement au niveau des terminaux n'ayant pas
reçu d'information depuis un certain temps; cette précaution a pour objet d'éviter
que le personnel situé dans la zone de travail, et qui se fie à la réception des
messages d'avis de trains en approche, ne reçoive plus ces messages par suite
du mauvais fonctionnement du système à un moment donné, par suite d'une
panne d'un RBC, du poste central, etc.
En cas d'urgence, il sera possible d'imposer l'arrêt immédiat des trains dans la
zone de travaux, soit par l'équipement GSM-R, soit par le terminal.
Le système doit pouvoir être mis en œuvre à tout moment et en tout lieu de
l'exploitation, indépendamment du système APT/ATC dont sont équipés les trains;
cela signifie qu'il ne sera parfois pas possible de limiter automatiquement la
vitesse d'un train, si son équipement embarqué est en panne. Aussi, le système
sera valable avec des trains en circulation équipés comme suit :
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
Le passage en mode Post Trip doit être immédiat après l’acquittement par l’agent
de conduite de l’arrêt du train en urgence suite à un franchissement (train trip).
L’agent de conduite doit avoir la possibilité de libérer le freinage d’urgence.
L’équipement bord ERTMS/ETCS doit offrir la possibilité à l’agent de conduite de
sélectionner le Début de mission OU le mode Shunting. Avec ERTMS Niveau 2, le
fait de sélectionner le Début de mission provoque une demande d’Autorisation de
Mouvement (AM) auprès du RBC. Le RBC a la responsabilité suivante : proposer
le mode Staff Responsible, ou donner une AM en mode Full Supervision ou une
AM en mode On Sight à un équipement ERTMS/ETCS qui est en mode Post Trip.
− Identification du train
Si des conditions spéciales d'opération affectent un train, par exemple une charge
sensible au mauvais temps, ou hors gabarit, elles devront être communiquées au
RBC.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
Les zones neutres sont indiquées au schéma des voies. Les points d'arrêt seront
situés à une distance suffisante pour que le train puisse démarrer et passer sans
problème la zone neutre.
− Contrôle de la climatisation
− Itinéraire enclenché
Le RBC disposera d'une interface avec les systèmes externes lui fournissant des
informations sur l'état de l'itinéraire.
− Libération de l'itinéraire
− Pannes de transmission
Lorsque les informations reçues par la transmission voie - train ne sont pas
complètes, le Concepteur déterminera, au cas par cas, l'influence sur l'équipement
ETCS embarqué de toute perte de transmission liée à la supervision du train.
L'application à la ligne ferroviaire se fera en des endroits spécifiques, déterminés
par exemple en fonction de la présence d'une signalisation latérale, d'aiguilles,
etc. et d'une analyse de la sécurité et des prestations.
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− Organisation du PCC
Le Concepteur devra :
− des commutations.
− Configuration
− Structure logicielle
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
− Fonctions réalisées
− la programmation de la circulation,
Des tableaux seront installés sur les quais indiquant essentiellement la liste des
gares desservies, l’heure de départ,… Le système de suivi des trains fournira
toutes les informations relatives à la position des trains pour assurer la cohérence
entre l’affichage réalisé et le train desservant le quai. Le poste opérateur pour
informations voyageurs est installé au PCC. En cas de moindres besoins, les
fonctions de ce poste pourront être reprises par un poste opérateur signalisation
du PCC.
− Architecture du PCC
conflits potentiels entre les trains les plus rapides et les trains les plus lents. Cette
fonction est très importante quand les différences de vitesse sont importantes
entre les trains les plus lents et les plus rapides.
Le suivi des trains est visualisé sur écran et sur le tableau mural. La localisation
des trains se fait à partir d'informations prises à la voie et lors du contrôle de
passage des trains. La zone comprise entre deux localisateurs est appelée
"canton de localisation". A chaque canton de localisation est associé une fenêtre
de visualisation comportant une ou plusieurs lignes. Chaque ligne permet
l'affichage de l'identifiant du train (prévoir des identifiants alphanumériques de 6
caractères). L'aide à l'exploitation permet de visualiser l’horaire de passage des
trains à des points déterminés, écart horaire entre l’heure théorique et l’heure
réelle de passage réelle de passage des trains. Le suivi des trains peut également
être visualisé sur écran avec les écarts horaires.
Le système de fichier des trains a pour objet de fournir aux autres systèmes
informatiques du PCC (suivi des trains, système de commande informatique des
itinéraires), les informations d'ordre théorique sur les circulations contrôlées par
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
ces systèmes. Le fichier des circulations contient les informations concernant les
horaires théoriques ainsi que les itinéraires prévus pour les trains.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
− Organisation du CSS
− des commutations.
− Configuration
− Structure logicielle
− Fonctions réalisées
− la rapidité de réponse doit être telle que le temps ajouté par la télécommande
au temps propre de fonctionnement de l'appareil commandé ne dépasse pas
quelques secondes.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
Tous les équipements mis en œuvre devront avoir des caractéristiques leur
permettant de fonctionner dans les conditions climatiques de l’Algérie. Les
équipements devront être conçus de manière à minimiser et faciliter les opérations
de maintenance et de supporter les variations de charge et de tension liées à un
fonctionnement dans un environnement 25 kV et supporter les surtensions
d’origine atmosphérique. Les pièces détachées seront réduites autant que
possible grâce à une standardisation des éléments mis en œuvre. Les
modifications et évolutions des installations devront être possibles, par exemple
ajouter des itinéraires dans les gares.
Les enclenchements mis en place dans les postes de signalisation ainsi qu'en
pleine ligne devront permettre d'assurer la sécurité des circulations et de pallier
une faute humaine éventuelle d'un agent Exploitation dans les gares. Une panne
ou un mauvais fonctionnement d'un matériel ou d'un système ne devra pas avoir
de conséquences contraires à la sécurité. Tout mauvais fonctionnement devra se
traduire par la présentation de conditions plus impératives.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
Les aiguillages pris en pointe à une vitesse supérieure à 30/40 km/h et dont la
manoeuvre est assurée au moyen d'un mécanisme électrique doivent être
pourvues d'un dispositif de verrouillage des lames d'aiguille. Ce dispositif, non
talonnable, doit être conçu pour permettre le franchissement de l'aiguillage, en
pointe et en talon, en voie directe et en voie déviée, à la vitesse permise par les
caractéristiques géométriques de l'aiguillage. Enfin le verrouillage de l'aiguille doit
être contrôlé électriquement.
Les signaux localisés sont situés du côté de la voie du sens de circulation des
trains. Ils sont fixés sur des mats. Les mats sont fixés sur une base en béton dont
la taille doit être calculée de manière à assurer une très bonne fixation pour tenir
compte des conditions climatiques particulières et de la force du vent. Les
matériaux utilisés devront de préférence être du type inoxydable, sinon ils devront
être traités pour être résistants à la corrosion. Les signaux seront équipés
d’écrans de couleur noire entourant les unités lumineuses. Les écrans seront fixés
d’une manière rigide sur le mat pour que la force du vent ne puisse pas modifier la
direction du rayon lumineux d’un angle supérieur à 20 minutes.
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Les unités lumineuses du signal, équipées de LED, doivent être visibles à une
distance minimum de 1000 mètres. L’aspect du signal doit également être visible
quand le conducteur est stoppé par le signal. Dans les courbes, des lentilles
appropriées doivent permettre d’élargir le rayon lumineux horizontalement. Le
boîtier des unités lumineuses doit être robuste. La fixation devra permettre
d’effectuer un réglage horizontal et vertical du rayon lumineux.
Les signaux d’entrée des gares seront équipés d’un téléphone relié à la gare par
une connexion directe. Si la gare est en régime télécommandé, la connexion sera
reportée au PCC. Le téléphone sera dans un boîtier métallique fixé sur le mat du
signal et fermant à clé. Le circuit de ce téléphone empruntera un circuit électrique
dans les câbles de téléphonie. En cas d’absence de ces câbles, il empruntera les
câbles de signalisation.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
Pour protéger les installations de signalisation contre les effets indirectes dus à la
foudre, les valeurs suivantes seront prises en considération, tension de pic 2 kV,
temps d’établissement 1 µs.
Le Titulaire fournira des pièces détachées et des appareils de mesure ainsi que de
l’outillage à la disposition des agents de maintenance. Le Titulaire devra fournir
une liste complète de pièces de rechange et appareils de mesure qui seront
laissés en place, ainsi que les prix unitaires correspondants. Ce stock devra tenir
compte des critères MTBF des systèmes proposés et des délais de réparation de
ces systèmes.
Le Titulaire fournira des jeux complets d’outillage pour les agents de maintenance.
L’outillage proposé devra permettre d’assurer la maintenance préventive des
équipements.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
Des essais devront être effectués sur les équipements et systèmes avant d’être
livrés sur place. Des essais sur plateforme seront réalisés, de manière à ce que
sur site le minimum d’essais soit à effectuer (essais en campagne). Les essais à
réaliser concerneront notamment les tests généraux pour définir que les fonctions
de commande/contrôle du système correspondent aux spécifications,
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Des essais d’intégration du système global entre l’ensemble des sous systèmes
signalisation devront être réalisés. Cela concerne notamment les PAI, le PCC, les
systèmes ERTMS sol et bord. Un simulateur des équipements de signalisation
extérieur pourra être utilisé pour tester le système informatique d’enclenchement
des PAI.
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10.7 - TÉLÉCOMMUNICATIONS
- d’établir des liaisons de sécurité entre gares, gare régulateur, les installations de
signalisation de campagne au régulateur. Aussi, il déterminera l’équipement à
installer dans les gares et au régulateur.
10.7.1 - FONCTIONNALITÉS
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
− les contrôles acquis dans les PAl (TK) et rapatriés au PCC. Chaque Système
et liaisons sont redondés par un équipement "Secours".
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
− les autres mécaniciens des trains situés dans le même "canton radio" via le
régulateur.
Ces liaisons sont le trait d'union entre les agents qui exploitent la LGV et les points
suivants:
− les postes d'aiguillage situés sur ligne classique donnant accès à la LGV ou
réciproquement,
− les postes situés aux têtes de tunnel (+ installations propres au tunnel à définir
par le Concepteur),
− les points situés au droit des téléphones précédents, de l'autre côté des voies,
si nécessaire
− Alarme traction
Ce circuit est le trait d'union entre le régulateur "Energie" et les points suivants :
− -les postes d'aiguillage situés sur ligne classique donnant accès à la LGV,
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
− postes situés aux têtes de tunnel (+ installations propres au tunnel à définir par
le Concepteur),
− les points situés au droit des téléphones précédents, de l'autre côté des voies,
Le pas maximum entre deux téléphones est de 1500 m (avec tolérance jusqu'à
1800 m).
Ces circuits sont utilisés pour l'échange des dépêches d'interdiction de circulation
(ou de ralentissement des trains) et de consignation Caténaires au moyen de
terminaux informatiques portatifs.
− sa politique de maintenance,
− la réglementation associée,
− les automatismes mis en œuvre au PCC, au CSS, dans les PA!, ...
− Détecteurs
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
Les informations fournies par les détecteurs de chute de véhicule sur la voie, les
détecteurs de vent, les DBC ainsi que les détecteurs propres à la sécurité du
tunnel (détecteurs de fumées, d'incendie - ponctuels et / ou linéaires - détecteurs
de présence, etc ... ) sont lues par les entrées de sécurité du PAl et transférées au
système de protection du train (ATP/ATC).
Leurs liaisons sont assurées par des circuits de transmission de données point à
point sécurisés.
− Téléphonie classique
− Maintenance
Les points devant être desservis par ces circuits doivent être précisés en fonction
de la politique de maintenance. Les supports de transmission pourront être filaires
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
/ ou radio. Les outils associés pourront être des téléphones fixes et/ ou des
mobiles GSM/R
- il doit également présenter une grande flexibilité afin de s'adapter aux évolutions,
Au sein des installations équipant la ligne à grande vitesse, un réseau fixe sera
constitué par un backbone de fibre optique, déroulé tout au long et de chaque coté
de la voie. Sa mise en place comprendra les équipements de transmission et de
commutation nécessaire. Ce réseau, à forte capacité de transport, sera considéré
comme un réseau multiservices. C’est le réseau de transport.
Fondé sur les technologies les plus modernes et compatibles avec les dernières
avancées en matière de commutation et de gestion des réseaux, le réseau fixe
constituera l'épine dorsale des télécommunications. La fiabilité du réseau étant
l'une de ses principales raisons d'être, l'on prévoira toutes voies physiques de
transmission et tous dispositifs essentiels en redondance, ainsi que des
équipements de transmission en service et en réserve, avec basculement
automatique des uns sur les autres sans perte d'information.
− Equipement ADM :
- les systèmes MIC dérivables (Normal et Secours) vers les salles «Télécom » du
PCC,
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
- les liaisons entre les équipements Radio GSM-R (BTS, BSC et MSC),
Ils sont organisés en anneaux (via support d'une ligne classique environnante
pour la sécurisation) avec une gestion centralisée d'exploitation au niveau du
PCC.
Les systèmes d'équipements MIC dérivables (Normal et Secours) sur les LGV
sont organisés en chaîne de MIC dérivable.
Les dérivations desservent les postes comme les PAl, les centres, guérites radio
et les sous-stations.
Le prolongement des circuits vers les équipements de pleine voie est assuré par
un câble homogène de dix quartes. Il est exigé l’utilisation de la fibre optique
jusqu’aux guérites.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
. la radio-sol-train
. la téléphone ferroviaire
. le téléphone de commodités
. la radio de manœuvre
. la vidéo surveillance
. la téléphonie administrative
. le système informatique .
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
. la radio-diffusion
. la numérotation abrégée
. l’adressage fonctionnel
. la propriété et la préemption
Le système GSM-R est un réseau de radiotéléphonie mobile utilisé sur les lignes
de chemins de fer. Il supportera les communications vocales et les transferts de
données entre les trains et l'infrastructure, ainsi que les services et besoins liés à
l'opération et à l'exploitation de la ligne.
− Les équipements radio GSM (BTS) sont installés le long de la LGV dans des
guérites espacées au pas défini par les études radio. Afin d'optimiser leur
desserte, ils sont regroupés par quatre et sont reliés entre eux par un canal
MIC à 2 Mbit/s. Une liaison de 2mbits de retour servira à la sécurisation.
− Les BTS sont reliés entre eux par une paire à fibre optique.
− Les groupes de BTS sont donc reliés aux équipements de hiérarchie supérieur
(BSC) par deux canaux MIC 2 Mbits/s empruntant des itinéraires différents afin
d'assurer leur sécurisation.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 04/01/2006
− Les canaux 2 Mbit/s issus des BSC seront acheminés par le réseau de
transport à haut débit.
− Le MSC quant à lui sera raccordé aux services de téléphonie extérieurs et aux
équipements du réseau ERTMS niveau 2 (RBC)
− Transport d'images
Les liaisons vidéo peuvent être acheminées pour les besoins de télésurveillance,
à définir par le Titulaire. Le Titulaire définira un réseau de transport spécifique sur
la base des nouvelles technologies (ATM ou gigabits Ethernet).
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