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S’il y a bien une question qui nous concerne tous, c’est celle des conditions dans lesquelles
nous vivrons nos dernières années. Où ? Comment ? Nous y pensons pour nos aînés, puis,
un jour, notre tour viendra…
En France, de 1950 à 2004, l’espérance de vie est passée de 63,4 ans à 76,7 ans pour les
hommes et de 69,2 ans à 83,8 ans pour les femmes. Sur cette même période, la part des
moins de 20 ans régresse tandis que celle des plus de 65 ans augmente. En 2011, toujours
en France, l’espérance de vie a atteint désormais les 85 ans.
Cette longévité va encore progresser et ce fait constitue un enjeu majeur pour notre société.
Les problèmes en découlant sont d’ordre économique mais aussi d’ordre individuel, collectif,
éthique… . Vieillir, soit, mais dans quelles conditions ? Maintien d’une activité, maintien du
lien social, bonne santé, respect du choix de vie de la personne âgée sont les conditions
nécessaires pour éviter la dépendance ou du moins la retarder.
L’espérance de vie « en bonne santé » augmente également et vieillesse n’est pas
forcément synonyme de dépendance. Néanmoins, en France, un million de personnes
âgées sont en perte d’autonomie, voire totalement dépendants. Souvent, ce sont leurs
proches qui les assistent.
Un certain nombrede termes méritent des précisions. Souvent les notions de vieillesse,
troisième âge, quatrième âge, retraite, dépendance, incapacité, handicap etc… se
télescopent et ne sont pas forcément employées à bon escient.
En effet, comme le disait le sociologue Emile DURKHEIM, la dépendance est un de ces
mots « qu'on emploie couramment et avec assurance, comme s'ils correspondaient à des
choses bien connues et définies, alors qu'ils ne réveillent en nous que des notions confuses,
mélanges indistincts d'impressions vagues, de préjugés et de passions ».
Dans ce contexte, je me suis interrogé : « En quoi l’entrée en institution peut elle être un
accélérateur de la dépendance chez la personne âgée ? »
Et c’est dans une première partie de travail « exploratoire », puis sur un travail de
« problématisation » que je tenterai de répondre a ce questionnement.
I - PARTIE EXPLORATOIRE
1. METHODOLOGIE
Depuis mon plus jeune âgée, j’ai toujours voulu travailler auprès des personnes
âgée, mais malheureusement la vie l’a voulu autrement, mais je n’ai pas abandonné,
après mon Baccalauréat, j’ai travaillé dans un cabinet d’expert-comptable pendant 2
ans, et j’ai pu constater vraiment que, c’etait pas mon domaine. Par la suite, j’ai quitté
mon poste et j’ai passé le Diplôme D’état D’assistante de vie aux Familles, que j’ai
réussie à valider. Par la suite, j’ai passé mon Diplôme D’état D’AMP (Aide Médicaux
Psychologique), ou j’ai pu faire des stages dans des structures, ce qui m’a permis
d’être plus proche des personnes âgées en structure.
Maison d’Accueil Spécialisée La Maison d’accueil spécialisée a pour mission, d’accueillir des
adultes en situation de polyhandicaps, et de mettre en place en vue de leur épanouissement,
un travail d’accompagnement et de mobilisation participative à partir de leur capacité. Pour
ce faire, l’établissement assure aux personnes accueillies les soins médicaux et para
médicaux, les aides à la vie quotidienne, les activités de vie sociale et de loisirs, en fonction
d’un projet personnalisé et individualisé. Les personnes accueillies au sein de la MAS «
l’EBENE » sont appelées des résidants. La M.A.S. « L’EBENE » est habilitée à recevoir - 30
adultes à partir de 18 ans (hommes et femmes) en situation de polyhandicaps pour une
durée de 5 ans renouvelable en internat - 3 adultes à partir de 18 ans (hommes et femmes)
en accueil de jour. Pour être admis, il faut déposer un dossier à la MDPH qui décide d’un
placement en M.A.S. lors des commissions d’orientation. Les Valeurs de la M.A.S. En plus
des valeurs fondatrices de l’Association « l’EBENE » qui sont : La Dignité La Solidarité La
Responsabilité La Durabilité La MAS « l’EBENE » dans le cadre de ses missions développe
des valeurs telles que : RESIDENT SECURITE AUTONOMIE FIERTE ESPERANCE. source
Livret d’accueil MAS EBENE )
1. Les lectures
Mon intérêt de travailler au prêt de personnes, ma pousser à aller chercher des information,
j’ai eu la chance de de pouvoir échanger avec des professionnels, mais aussi avec certains
usagers de la MAS EBENE, dans un premier temps pouvoir vérifier la pertinence de ma
question départ et par la suite avec l’aide de mes recherches et mes notes, pouvoir trouver
une thématique.
Dès mon arriver, je me suis intégrer facilement, comme j’avais déjà eu l’opportunité des
stage auparavant, je suis quelqu’un de déjà connu dans l’établissement, J’ai rencontré
Monsieur, le directeur de maison d’accueil la MAS, afin de pouvoir comprendre un peu plus
en profondeur le fonctionnement et le projet de vie de cette établissement envers les
personnes âgées.
J’ai eu la chance de d’avoir rencontré le médecin qui n’est pas à l’établissement tous les
jours, Je tenais à comprendre le grand processus vers la dépendance, mais aussi de pouvoir
être rassurer d’un avis venant d’un professionnelle, sur le placement des personnes âgées
en maison d’accueil. J’avais un intérêt de s’avoir ‘’comment peut-on constater la perte
d’autonomie ? comment pouvoir remédier à cette perte d’autonomie ? Quels étais les
facteurs qui favorisait cette perte ?cette échange ma été très enrichissante, ça m’a permis de
trouver les réponses à toutes mes questions, et de pouvoir confirmer certaines informations
que j’avais concernant la dépendance des personnes âgées,il m’a parler un peut peut du
syndrome du glissement chez ces individu.,
Une des infirmières avec qui j’ai pu échanger, m’a énormément donner des informations
importantes, ce qui m’a permis de mieux comprendre comme son rôle est important dans
l’accompagnement d’une personne âgée dépendante. Cet échange m’a aussi permis de
savoir, que le moment ou une personnes intègre en maison d’accueil, il y a tout un
changement dans sa vie, et tout ce changement apporte des deuils: devoir renoncer à son
logement familiale , son cadre de vie, son voisinage, perdre de vue certains proches, avoir la
solitude et l’abandon qui frappe à sa porte.
Une des aide médicaux psychologique ainsi qu’une aides-soignantes, avec qui j’ai eu des
aussi des échange, m’ont expliqué leur travail au sein de la structure, et en quoi chaqu’une
d’entre elles contribuait quotidiennement au maintien de l’autonomie de ces personnes
âgées, ces information m’ont permis de voir en générale le fonctionnement .L’animatrice
aussi m’a offert un temps d’échange, pour m’expliquer quel était son rôle et comment elle
faisait pour les maintenir le plus longtemps possible leurs autonomies, des leurs premier jour
d’intégration dans l’établissement, chose que n’est pas toujours évident pour certains, j’ai
compris que le rôle de cette animatrice était indispensable pour ces personnes, d’avoir des
personnes qui leurs offre un temps d’échange de partage, son rôle principal est de lutter
contre l’isolement social et affectif, leurs facilité les rencontres internes et externes, en leurs
proposant certains jeux pour les stimulées, organiser des sorties .
1. Définition
Etre face au vieillissement, c’est très délicat vis-à-vis de chaque individu de devoir souvent
affronter l’idée de sa mort, ce qui peut développer une véritable souffrance a ces personnes,
qui vont réagir chacun à sa manière, ce qui peut pousser l’apparition de certains symptômes
comme l’agressivité, l’angoisse, la dépression,avant tout c’est une personnepersonne agée
est , un individu, un homme ou femme ; avec des caractéristiques, psychologiques,
psychiques et intellectuelles. Chaque individu passe des étapes de la vie avec plus ou moins
de facilités, de la jeunesse à l’adolescence, ensuite l’autonomie pour intégrer la vie
d’adulte. Tout au long de notre vie, avec l’âge nous connaissons beaucoup de changement,
comment le changement de notre corps, diminution de la motricité, chutes des cheveux,
l’apparition des rides, mais il y a aussi le changement sociale vis-à-vis de la société. Ce que
j’ai pu constater c’est que chaque personne âgée vous dira souvent qu’elle est vieille en
termes d’apparence, en termes d’âge, mais qu’au fond elle se sent jeune, Ce sont les autres
qui les disent vieilles, dû à leurs âges ou leurs physiques.
En France
Il est prouvé que le nombre de personnes âgées en France aura doublé d'ici 50 ans. Cela
s’explique aisément par les facteurs suivants : la baisse de la fécondité (qui fait que la part
de la population jeune perd de l’importance), l’allongement de la durée de vie grâce aux
progrès de la médecine et les conséquences du Baby-Boom(est une augmentation
importante du taux de natalité)
Dans le monde :
En 2050, la planète comptera pour la première fois plus de personnes âgées de plus de 60
ans que d'enfants âgés de moins de 15 ans, un défi majeur qui nécessite, selon un rapport
de l'Onu, de se préparer à ce changement majeur dans l'histoire de l'humanité. Dans le
monde, deux personnes célèbrent leur soixantième anniversaire à chaque seconde soit au
total près de 58 millions de soixantième anniversaire par an.
Source (https://www.google.fr/search?ei=1zZ2Xb7cH4iO5wLF_4bICQ&q=personnes+
%C3%A2g%C3%A9es+d%C3%A9pendantes&oq=personnes+ages&gs_l=psy-
ab.1.1.0i10l10.2280.8572..10385...0.4..0.172.1959.0j14......0....1..gws-
wiz.......0i71j0j0i67j0i67i70i249.J9Fvwa6j014)
2. Le vieillissement, processus
La place des personnes âgées à beaucoup changer au fil des années et avec l’évolution de
des mentalités de la société, ce qui fait que le statut des personnes âgées est fragilisé et les
cicatrices de la vieillesse transforment ces personnes en un être jetable, par la société. En
vieillissant les capacités d’adaptation de l’individu diminuent beaucoup, et ne cessent pas de
diminuer, ce qui deviens un obstacle dans leurs vie quotidienne. Il y a quelques années les
familles avait un lien beaucoup plus souder, plusieurs générations vivait dans la même
maison familiale, les grand parents, enfants et petits-enfants. Le développement de la
société à fait que la famille a changé ses habitudes quotidiennes ne laissent pas beaucoup
de place à la personne âgée. Ces personnes, son confroter au fait que la famille n’a plus de
temps pour eux, n’ont plus la disponibilité de les accueillir à leurs domicile familiale, doc les
maisons d’accueil c’est la première porte de secours pour les familles, qui n’aurons
forcement le temps pour rendre visite aux personnes âgées, minutieusement le sentiment
d’abandon commence à être ressentie.
Notre société est très exigeante, avec une intolérance énorme envers ces personnes, ces
individus donnent beaucoup d’efforts pour se tenir à la page, et pouvoir s’intégrer de notre
société moderne,
La vieillesse est devenue un phénomène social suite, à la croissance du vieillissement dans
le monde, pour essayer de résoudre ce phénomène la création d’institutions spécialisées
dans la prise en charge des personnes âgées et la mise en place de nouveaux régimes de
solidarité dont les retraites font partie.
La retraite a donné le droit de modifier la signification de la vieillesse qui n’est plus associée
à l’incapacité de ne pas pouvoir être active, mais le passage de l’activité professionnelle à la
retraite reste une des premières étapes de la vieillesse, ce processus est complexe pour ces
personnes, apprendre des nouveaux rôles, mode d’intégration, nouveau statut, mais aussi
une nouvelle identification sociale. Nous pouvons constater que c’est un processus tout au
long de la vie, pendant des années, ce qui transforme un une personne en bonne santé en
une personne très vulnérable, avec la perte de ces capacités fonctionnelles.
Le concept de dépendance serait apparu pour la première fois en 1973 dans un article
d'Hugonot « Prévenir la dépendance», publié dans le journal Le Monde. (Source journal Le
monde)
Pour notre société le terme dépendance est devenu le contraire de l’autonomie, ce qui est
liée à la perte d’autonomie des personnes âgées qui est par la suite liée à la dépendance, ce
qui pousse aussi dans la dépendance est l’âge et l’état de santé qui se dégradant du fait de
la maladie liée l’âge. Malheureusement la perte d’autonomie suivit à la perte du conjoint, et
de la conduite automobile donne un électrochoc dans la vie des personnes âgées,
l’éloignement de tout donne ce sentiment d’isolement et de solitude, le laisser-aller s’installe,
et fait naître le sentiment de ne plus avoir le goût de la vie
1. L’évaluation de la dépendance :
La dépendance peut être définie comme, la perte ou l’inca cité pour une personne d’effecuer
elle-même des gestes, ou des actes de la vie quotidienne, la perte d’autonomie varie selon
les individus, certains personnes ne peuvent plus se lever toutes seules, alors que d’autres
la perte d’autonomie vas plutôt se manifester par des difficultés de mémoire.
Notre société vieillit, et de plus en plus vieillit devient plus difficile cas plus on vieillit, plus le
risque de devenir dépendant augmente, c’est difficile à accepter, mais c’est inévitable.
Certains gestes petit à petit sont partiellement réduits ou totalement, les taches de la vie
quotidienne sont difficiles à effectuer, parce que le corps refuse, ou parce que la santé ne lui
permet plus.
La grille GIR (Groupe Iso Ressources) est un outil permettant d’évaluer le degré de
dépendance des personnes âgées. Pour être pertinente, le premier intérêt de cette
évaluation est de pouvoir déterminer si la personne âgée, pourras bénéficier de L’APA
(Allocation Personnalisée D’autonomie) et pouvoir les Classe dans l’un des six groupes.
Les groupes GIR sont dans un clament de 1à 6, allant toujours des personnes les moins
autonome, vers les plus autonome. L’APA peut être pécu seulement par les personnes en
perte d’autonomie appartenant aux GIR 1 à 4, pour les personnes âgées font partie des
GIR 5 et 6, pourrons bénéficier des prestations d'aide à domicile proposer par leur régime de
retraite ou par l'aide sociale départementale, sont concernés par le GIR 5 les personnes qui
ont besoin d’une aide ponctuelle dans leurs quotidien, pour le ménage, le toilette ou la
préparation d’un repas, ce qui concerne les personnes du GIR 6 sont celles ayant gardé
totalement leur autonomie. L’un des intérêt important de cette l'évaluation, est de pouvoir
constater précisément les besoins de la personne au quotidien, s’il y a une perte
d’autonomie cette personne seras classer entre le GIR 1 à 4, c’est la que l’équipe médico-
social, vas devoir élaborer un « Plan d’aide Personnalisé »,qui vas servir de base pour la
décision du montant de L’APA sert de base à la détermination du montant de l'APA , pour les
personnes les plus autonome faisons partie du GIR 5 et 6,des recommandions à l’écrite sont
demander toujours, pour pouvoir offrir une meilleur qualité de vie au personnes âgées ; en
les poussant vers l’autonomie.
Six GIR figurent dans la grille AGGIR : ils définissent le degré d’autonomie des personnes
d’après la classification suivante :
GIR 1-Ce degré du modèle AGGIR regroupe les personnes immobilisées au lit ou au
fauteuil et dont les facultés physiques et psychiques sont totalement altérées. Elles
ont besoin continuellement de l’aide ou de la présence d’intervenants.
En 2019, le montant de l’APA en GIR 1 ne peut dépasser 1 737,14 € (plafond du plan d’aide
à domicile).
personnes dont les facultés psychiques sont altérées, mais qui sont toujours capables de
se déplacer et ont donc besoin d’une surveillance constante.
En 2019, le montant de l’APA en GIR 2 est plafonné à 1 394,86 € (à domicile). En
établissement, tout dépend du tarif dépendance.
GIR 3-Dans ce groupe du modèle AGGIR, on trouve les personnes qui ont une
relativement bonne autonomie mentale, mais seulement une partie de leur autonomie
motrice. Elles ont besoin plusieurs fois par jour d’une assistance pour leurs soins
corporels.
les personnes incapables d’effectuer seules leurs transferts, mais capables de se déplacer
dans leur domicile, une fois levées. Elles ont besoin d’une aide ou d’une stimulation pour
la toilette et l’habillage, mais s’alimentent seules en général.
les personnes sans problèmes moteurs, mais qui ont besoin d’une assistance pour les
soins corporels et les repas.
En 2019, le montant de l’APA en GIR 4 est plafonné à 672,26 € (à domicile).
GIR 5-Ce degré de la grille AGGIR
GIR 6-Le dernier niveau de la grille AGGIR comprend les personnes autonomes.
Seuls les quatre premiers degrés de la grille AGGIR permettent de bénéficier de
l’APA.
2. Le foyer logement
Le foyer-logement est un mode d'hébergement collectif accueillant des personnes âgées
autonomes. Celles-ci peuvent vivre de manière habituelle dans un appartement indépendant
avec cuisine et salle de bains; les résidents peuvent y apporter leurs propres meubles s'ils le
désirent. La tendance actuelle est plutôt de privilégier la construction de structures de petite
taille, de moins de 80 logements.
C'est une formule intéressante pour les personnes qui sont valides et actives, mais qui n'ont
plus envie de vivre chez elles pour des diverses raisons (solitude, insécurité, inconfort...).
En dehors de la restauration, le foyer-logement peut proposer certaines prestations payantes
telles que : services ménagers, services paramédicaux, animations et activités diverses.
Ces établissements ne sont en général pas médicalisés et ne sont pas adaptés pour
accueillir des personnes âgées présentant des détériorations intellectuelles.
3. La maison de retraite
Une maison de retraite est une résidence collective destinée aux personnes âgées. Elle peut
être publique ou privée. Les personnes âgées sont Logées en chambre individuelle ou
double avec sanitaires, certaines proposent des petit appartement, l’hébergement peut etre
temporaire de quelques jours à quelques semaines, d’autes maisons proposent aussi un
accueil de jour pour des personnes âgées qui ne peuvent pas ou ne veulent rester chez
elles dans la journée.
Les conditions d'admission peuvent varier beaucoup d’une maison de retraite à l’autre : âge
minimum, condition des ressources, état de santé ou de dépendance, vie en couple .
4. L’E.H.P.A.D.
Un dossier en 2 volets
Il est possible de transmettre des photocopies du dossier de demande d’admission aux
différents EHPAD sélectionnés. Le volet médical doit être transmis sous enveloppe à
l’attention du médecin coordonnateur de l’établissement.
1. Le volet administratif
2. Le volet médical
Le volet médical doit être daté et signé du médecin traitant ou d'un autre médecin.
Dès qu’une place se libère, la direction prend contact avec la personne âgée afin d’envisager
la possibilité d’une admission. C’est le responsable de l’établissement qui prononce
l'admission après avoir recueilli l’avis du médecin coordonnateur de la structure.
La personne âgée peut bien sûr refuser l’entrée en établissement si elle a trouvé une autre
place ailleurs ou si elle a changé d’avis. (Source )https://www.pour-les-personnes-
agees.gouv.fr/choisir-un-hebergement/vivre-dans-un-etablissement-medicalise/les-ehpad
Pour les personnes agées le placement est difficile en maison d’accueil, il y a plusieurs
motifs qui incitent l’entourage à faire ce choix, parmis ces motifs il ya la perte d’autonomie
physique, le déces du conjoint ou d’un aidant ; mais aussi la peur de rester seuldansson
logement.Certains motifs peuvent inciter la personne agée à entrer en structure ;comme le
logement qui ne sera plus adapté,differences de niveaux
D’autres motifs peuvent aussi inciter la personne âgée à souhaiter entrer en institution,
comme une certaine inadéquation entre le logement actuel et les possibilités de la personne.
En effet, le logement peut, avec le temps, ne plus être adapté architecturalement (étage trop
élevé, différences de niveaux inadaptés aux personnes ayant des difficultés à se déplacer,
manque de confort, chauffage défectueux, éloignement par rapport aux commerces ou aux
services, …). La personne âgée peut aussi souhaiter être admise en institution pour des
raisons de sécurité : Elle y sera moins exposées aux risques d’accident, d’agression ou de
vol, … Elle y trouvera aussi un entourage stable et présent pouvant apporter une certaine
sécurité affective.
Ceci pose un problème majeur étant donné que les personnes entrent en institution, avec,
très souvent, déjà avec un certain degré de dépendance dès l’admission. L’établissement
n’est pas toujours prédisposé à accueillir autant de personnes nécessitant des soins
médicaux souvent lourds et une présence quasi permanente.
B. Pour l’entourage
Pour l’entourage, le choix de de placement de la personne âgée dans une maison d’accueil
est souvent fait , lorsque l’etat de la personne se dégrade très fortement ,lorsque son
envinoment n’est plus adaptées à ses besoins , mais principalement quand les personnes
en tant qu’aidant sont épuisées, vous ne pouvez-vous occuper de votre
proche,malheureusement le placement en maison d’accueil peut etre égalemnt envisager .
Pour l’entourage le placement en maison d’accueil peut motivée la personne, et la faire sortir
de son isolement dans un milieux plus sécurisé, avec un soutien et un suivit par des
professionnelles . Cette decision de choix de placement est très difficile pour l’entourage qui
est confronter à un très grande série de difficultés, vis à vis de son proche, le sentiment de
culpabilité de « Ne pas avoir tenu ses promesses », en ne s’occupant plus du quotidien de
son proche.La souffrance s’installe dans l’entoura familiale, de devoir prendre la decision de
placer son proche, le sentiment d’échec est certain,car il est dans l’incapacité de le faire, et
doit confier le travail à des professionnelles,d’autre par le sentiment de soulagement peut
etre ressenti par certaines personnes,car sa responsabilité et sa prise en charge etait
devenue trop lourde à tenir.
Le grand manque de personnel soidans certaines structures d’accueil pour personnes âgées
est un problème majeur. En effet, souvent, ce sous-effectif oblige le personnel à travailler
sans cesse dans l’urgence, n’ayant souvent même plus le temps de discuter comme il le
souhaiterait avec les résidents. L’augmentation considérable de la charge de travail liée à la
dépendance croissante des personnes accueillies ne fait qu’accentuer ce phénomène. Ceci
coupe d’autant plus les personnes âgées de contact social et peut avoir pour conséquence
de renforcer encore le sentiment de solitude et d’abandon que peuvent éprouver les
usagers. Dans certaines structures, le personnel manquant de qualification peut même aller
jusqu'à une certaine « maltraitance » de la personne âgée. Nier la parole d’un patient, et
surtout ce genre de parole, peut amener à de la colère ou à de la frustration qui peut
dégénérer en déprime puis en dépression.
En 2017, 120 mouvements de grève ont touché les établissements d'hébergement pour
personnes âgées dépendantes (Ehpad), selon la CGT. La mobilisation la plus médiatisée, à
Foucherans (Jura), a duré cent dix-sept jours. En ce début 2018, le mouvement prend une
ampleur inédite et l'ensemble du personnel, dont les directeurs d'établissement, est appelé à
faire grève ce mardi pour protester contre le manque de personnel et de moyens
nécessaires à un accueil décent des personnes âgées dépendantes. Lancé en début de
semaine dernière, le hashtag #Balancetonhosto, avec lequel le personnel soignant témoigne
de conditions de travail intenables, a été utilisé plus de 5 000 fois en quelques jours. Le
témoignage de Lisa, aujourd'hui infirmière dans un centre hospitalier universitaire (CHU), est
édifiant. En 2010, elle a été aide-soignante remplaçante pendant un mois dans un Ehpad du
Bas-Rhin, un mois pendant lequel elle a été confrontée aux pires situations dues au manque
de personnel. Elle était l'unique aide-soignante pour un étage, c'est-à-dire pour 19 résidents.
Parmi eux, deux étaient autonomes, dix avaient besoin d'une « aide à la toilette » et sept
nécessitaient une « toilette complète ». Entre 6 h 45 et 11 h 30, il fallait les laver, les aider à
se lever, ranger leurs chambres, les aider à se déplacer et les faire manger. Une personne
pour 19 résidents.
Source (https://www.lepoint.fr/societe/ehpad-la-colere-du-personnel-soignant-30-01-2018-
2190713_23.php)
Outre de prodiguer des soins, le travail d’un soignant consiste, de plus en plus, à « écouter »
la personne, décortiquer ses paroles, percevoir le cas échéant les signaux de détresse pour
tenter d’y remédier, ou passer le cas échéant le relais à un psychologue.
6. LA MAISON DE RETRAITE
1. Le travail du personnel
2. La maltraitance
La maltraitance envers les personnes âgées, est sujet très délicat, nous avon plusieurs
formes de maltraitances dont, la maltraitance phycologique, maltraitance financière,
maltraitance physique. La maltraitance n’est pas nécessairement volontaire, et souvent est
liée des situations d’épuisement ou une surcharge de travail, mais aussi ça peut être lié à la
négligence. On peut dire que la maltraitance ne choisit pas son auteur, ça peut venir par des
membres des familles, du voisinage ou même de professionnels, cet acte peut se dérouler à
domicile, maison d’accueil ou dans société .Les personnes âgées sont constamment face à
ce genre de problème qui peut apporter d’autres, mais la maltraitance n’existe pas
heureusement dans toutes les maison d’accueil, pour les aidant il est très important de
parler, renforcer le travail d’equipe,avoir un peu plus de coopération avec les familles,étabilir
des protocoles, privilégier les pauses ce permettrais parfois d’éviter l’épuisement
professionnel pouvant être à l’origine du comportement de maltraitance, même involontaire,
qui peuvent avoir des lourdes conséquences.
« La maltraitance des personnes âgées « Ce livre interroge les causes de la maltraitance
des personnes âgées. L’auteur cible les responsabilités de l’Etat et la faiblesse des moyens
mis au service des personnes âgées. Il offre ainsi une réflexion sur le jeunisme, l âgisme et
la société marchande. Fort de son expérience du milieu médico-social, l’auteur apporte un
éclairage original sur l’envers du décor, les personnes maltraités. De nombreux témoignages
illustrent son propos.(source- https://www.amazon.fr/maltraitance-personnes-%C3%A2g
%C3%A9es-Yannick-Sauveur/dp/2343072833)
3. La vie en collectivité
La vie en structure ,après avoir vecu de très nombreuses années d’indépendance totale
apporte un changement énorme pour la personne âgée,la masion d’accueil sera une
nouvelle habitation habitation à laquelle il vas falloir s’habituer et s’adapter, ses habitudes
vont être brutalement modifiées,
d’où l’importance primordial de laisser la possibilité d’aménager sa chambre, de pouvoir
apporter des objets personnels, et de la personnaliser en fonction de son mode de vie
antérieur, cela pourras l’aider plus facilement à trouver ses repères dans son nouveau milieu
de vie, pouvoir garder sa personnalité et pouvoir assumer son autonomie le plus long temps
possible. La vie en institution amène une nouvelle dimension : la vie en communauté. Les
activités quotidiennes sont réglées à un rythme commun auquel il faut s’adapter. En outre,
les résidents ont l’occasion de tisser des liens entre eux permettant de briser ou d’éviter
l’isolement social si souvent difficilement vécu. « Les liens qui peuvent se tisser entre eux les
encourage à se lever chaque jour pour se rencontrer à nouveau. C’est une raison de vivre » ,
me confie Mme Q. infirmière en maison de retraite. L’institution et son personnel ont donc un
rôle à prendre dans l’établissement de lien social entre les usagers.
Suite à mon échange avec l’animatrice de la MAS, j’ai constaté qu’un des rôles les plus
important pour les aidants, c’est de maintenir le lien entre la personne âgée et sa famille,
mais aussi avec ses amis et les voisins, garder ces liens peut éviter un changement brutal, le
fait de quitté son domicile familial pour vivre dans une maison d’accueil , pousse à une perte
des repères suffisamment difficile, donc il il est donc essentiel de ne pas rompre les liens
affectifs. La famille garde un rôle très important pour la personne âgée, Les visites familiales
et amicales restent indispensables au maintien des contacts et du réseau de connaissance
entre celle de l’intérieur et l’extérieur de la maison d’accueil, c’est un point très important
pour éviter que le sentiment de solitude s’installe.
Pour les maisons d’accueil les familles sont le pilier des personnes âgées, donc ils doivent
veiller à maintenir les relations famille et personne âgée. Le lien familial est très fort, on peut
dire que la famille est le cordon ombilical, des personnes âgées, ce qui va lui permettre de
tenir à ses racines et avoir un soutien de tout son entourage, dans moment difficile comme
l’intégration dans une maison d’accueil. La famille peut aussi jour le rôle de médiateur entre
les personnes âgées et les professionnels de la maison d’accueil, ce qui permet de favorise
son intégration au sein de la maison d’accueil plus facilement. Par conséquent la personne
âgée peut aussi avoir le sentiment se familiariser plus facilement à ce nouveau lieu de vie, a
ses nouvelles habitudes.
Dans un deuxième temps, il est particulièrement important de développer une relation solide
entre les familles et la maison d’accueil, on les intégrant dans les manifestation, les réunion,
les fêtes , afin de rassurer la relation, et de pouvoir leurs monter que la confiance peut
s’installer entre eux et que les familles puissent avoir le sentiment être rassurées, tout cela,
donne l’opportunité aux aidant, mais aux autres professionnels d’apprendre à connaître les
membres de la famille, et pouvoir constater les besoins de la personne et celui de la famille,
et par la suite faire remonter toutes ces informations pour que les aident puissent s’adapter à
leurs attitudes, cas il est très important de pouvoir mettre de l’ordre dans tout ce qui vit dans
les maison d’accueil, pour éviter les conflits possibles.
Dans les maison d’accueil, les professionnelles doivent travailler auprès des
personnes âgées mais également aussi de la famille, le suivit d’un psychologue
serais primordial pour souder l’ensemble des liens familiaux et affectifs de la
personne âgée, mais aussi de pouvoir conserver ou retrouver certaines relations
sociales, ce pourrait être envi sable aussi c’est un suivi psychologique des familles
pour pouvoir les soutenir lors de la fin de vie de leur proche., avec les groupe les
groupe de parole, des entretiens individuels.
« Bienvenue,
Afin de faciliter votre arrivée parmi nous, nous avons rédigé́ ce livret d’accueil.
Il vous présente l’institution et décrit l’organisation de la vie au quotidien, ainsi que vos droits
et devoirs.
Nous veillerons à répondre à vos besoins et serons à votre écoute dans le respect de vos
droits, dans un cadre chaleureux et convivial, favorisant votre épanouissement.
C’est par l’impulsion de la direction, relayée par l’équipe soignante placée sous la
responsabilité d’un cadre infirmier, que doit être suscité, autant que possible, le maintien de
l’autonomie du résident dans son nouveau cadre de vie. Toute l’équipe pluridisciplinaire joue
un rôle essentiel dans le maintien de l’indépendance du résident âgé. La reconnaissance de
la dignité de la personne âgée doit s’inscrire dans les pratiques quotidiennes de
l’établissement. (Voir à ce sujet en annexe la charte des droits et libertés de la personne
âgée dépendante en institution).
Le fait d’être admis en maison de retraite peut présenter les avantages suivants pour
le résident concerné, lors de son admission :
- elle possède des services disponibles compris dans le prix d’hébergement comme
la restauration, la blanchisserie, un environnement en principe agréable, sécurisé,
adapté à la mobilité réduite.
- elle offre uncadre de vie qui permet aux personnes âgées de créer de nouveaux
liens sociaux avec d’autres résidents, membres du personnel, bénévoles, et, d’une
manière générale, les nombreux visiteurs de l’institution.
Le fait de séjourner en maison de retraite ne présente pas que des avantages, bien
au contraire :
- Les places sont souvent limitées et les délais d’attente quelquefois très longs.
- Le résident n’a que rarement la faculté de choisir à quel moment il souhaite aller en
institution et il arrive assez souvent, notamment en cas d’urgence, qu’il n’ait même
pas la possibilité de choisir dans quelle institution il souhaite être admis.
- Les coûts financiers occasionnés par les frais de séjour sont souvent très élevés,
même pour des services de base, et risquent de bouleverser la situation financière
de l’intéressé, voire de sa famille.
- Même si l’établissement fait tout son possible pour que le résident s’y sente à l’aise,
il s’agit d’une vie en collectivité avec toutes les limites ou restrictions aux libertés
individuelles que celle-ci peut engendrer.
II - PHASE DE PROBLEMATISATION
Cette question, qui s’est imposée à mon esprit lorsque j’ai travaillé a plusieurs
reprises en tant qu’emploi saisonnier en maison de retraite, a constitué le fil
conducteur de mes recherches et de ma réflexion pour ce mémoire. Au travers des
différents entretiens exploratoires, des écrits et des discutions informelles, j’ai
appréhendé la problématique globale liée à la situation des personnes âgée vivant
en institution. Cette étude m’a permis de mieux apprécier la complexité de cette
thématique.
De ce fait, dans un premier temps, je me suis attachée à définir les notions et
concepts inhérents au thème même de mon mémoire. Il m’a fallu comprendre ce qui
se rattachait à la notion de « vieillesse », de « dépendance », ou encore de
« syndrome de glissement » avant d’entamer un travail de recherche approfondi.
Mon passage dans différents services de l’institution lors de job d’été m’a permis de
constater par moi-même les difficultés rencontrées par le personnel : La charge de
travail, le manque de temps lié à un certain sous effectif, et, quelquefois, les
inévitables glissements de tâche vers dupersonnel peu qualifié, sont des facteurs qui
contribuent à devoir, souvent, travailler dans l’urgence. Pour ces raisons, il peut y
avoir insuffisamment de temps pour d’éventuels échanges avec les résidents, ce qui
ne va pas dans le sens de favoriser le maintien de l’autonomie de la personne âgée.
Au terme de cette analyse, selon moi, l’institutionnalisation n’est pas le seul élément
accélérateur de la dépendance chez la personne âgée. C’est un ensemble de
facteurs qui amène à ce processus. Le maintien ou la création de nouveaux liens
sociaux, sont pour moi, essentiels pour maintenir l’identité de la personne, et par
conséquent son autonomie.
Afin de vérifier cette hypothèse, un outil méthodologique doit être mis en place. Entre
le questionnaire, l’observation participative, et le guide d’entretien, ma préférence va
vers ce dernier.
Un guide d'entretien permet d’une part, de bien cibler ce que l’on cherche à savoir
avec des questions précises, mais aussi d'effectuer une étude qualitative sur ce
thème. Le guide d’entretien permet d’avoir un échange avec une personne tout en
pouvant, au fur et à mesure de la discussion, orienter les questions vers une certaine
thématique. Cet outil me permettra de ne pas s’éloigner du sujet principal de
l’entretien, tout en rendant l’échange plus fluide, par rapport à la rigidité d’un
questionnaire.
En recoupant ainsi les diverses informations reçues, il ne fait nul doute que ce guide
d’entretien m’apportera des éléments de réponse concrets devant permettre de
tenter d’apporter une réponse adaptée aux souffrances qui sont à l’origine de cette
accélération de l’état de dépendance du sujet concerné.
CONCLUSION
L’institution gériatrique fait peur, nous l’avons vu ; Elle nous rappelle notre condition
d’hommes et de femmes parvenus à l’ultime étape de leurs parcours de vie et à ses
conséquences.
La politique actuelle menée à juste titre par les pouvoirs publics favorise, par la
multiplication des aides financières, matérielles et humaines, au maintien à domicile
des personnes âgées dans des limites de plus en plus importantes. Lorsque ces
limites sont atteintes et lorsque l’entrée en maison de retraite devient indispensable
pour la personne âgée, on assiste à un grand chamboulement pour celle-ci : En sus
de la dégradation de l’état de santé physique ou mentale, la personne âgée doit faire
le deuil de son environnement, de ses repères, et en outre, souvent, doit faire face à
un certain éloignement social.
Cependant, l’un des facteurs contre lesquels il n’est pas possible de lutter, et non
des moindre concernant la personne très âgée, est l’évolution des maladies
physiologiques et/ou psychologiques dont elle peut faire l’objet et qui entraîne une
dégénérescence inéluctable.