Vous êtes sur la page 1sur 24

INTRODUCTION

S’il y a bien une question qui nous concerne tous, c’est celle des conditions dans lesquelles
nous vivrons nos dernières années. Où ? Comment ? Nous y pensons pour nos aînés, puis,
un jour, notre tour viendra…

Vu de l’extérieur, la vie en institution apparaît souvent comme terrifiante. Le grand âge, le


handicap, la dépendance, la démence, la mort, font partie des réalités de la vie que nous
refusons souvent. Ceci renvoie a notre possible devenir.

En France, de 1950 à 2004, l’espérance de vie est passée de 63,4 ans à 76,7 ans pour les
hommes et  de 69,2 ans à 83,8 ans  pour les femmes. Sur cette même période, la  part des
moins de 20 ans régresse tandis que celle des plus de 65 ans augmente. En 2011, toujours
en France, l’espérance de vie a atteint désormais les 85 ans.
Cette longévité va encore progresser et ce fait constitue un enjeu majeur pour notre société.
Les problèmes en découlant sont d’ordre économique mais aussi d’ordre individuel, collectif,
éthique… . Vieillir, soit, mais dans quelles conditions ? Maintien d’une activité, maintien du
lien social, bonne santé, respect du choix de vie de la personne âgée sont les conditions
nécessaires pour éviter la dépendance ou du moins la retarder.
L’espérance de vie « en bonne santé » augmente également et vieillesse n’est pas
forcément synonyme de dépendance. Néanmoins, en France, un million de personnes
âgées sont en perte d’autonomie, voire totalement dépendants. Souvent, ce sont leurs
proches qui les assistent.
Un certain nombrede termes méritent des précisions.  Souvent les notions de vieillesse,
troisième âge, quatrième âge, retraite, dépendance, incapacité, handicap etc… se
télescopent et ne sont pas forcément employées à bon escient.
En effet, comme le disait le sociologue Emile DURKHEIM, la dépendance est un de ces
mots « qu'on emploie couramment et avec assurance, comme s'ils correspondaient à des
choses bien connues et définies, alors qu'ils ne réveillent en nous que des notions confuses,
mélanges indistincts d'impressions vagues, de préjugés et de passions ».
Dans ce contexte, je me suis interrogé : « En quoi l’entrée en institution peut elle être un
accélérateur de la dépendance chez la personne âgée ? »
Et c’est dans une première partie de travail « exploratoire », puis sur un travail de
« problématisation » que je tenterai de répondre a ce questionnement.
 I - PARTIE EXPLORATOIRE

1. METHODOLOGIE

Depuis mon plus jeune âgée, j’ai toujours voulu travailler auprès des personnes
âgée, mais malheureusement la vie l’a voulu autrement, mais je n’ai pas abandonné,
après mon Baccalauréat, j’ai travaillé dans un cabinet d’expert-comptable pendant 2
ans, et j’ai pu constater vraiment que, c’etait pas mon domaine. Par la suite, j’ai quitté
mon poste et j’ai passé le Diplôme D’état D’assistante de vie aux Familles, que j’ai
réussie à valider. Par la suite, j’ai passé mon Diplôme D’état D’AMP (Aide Médicaux
Psychologique), ou j’ai pu faire des stages dans des structures, ce qui m’a permis
d’être plus proche des personnes âgées en structure.

Actuellement, en préparant Le DUHER (Diplôme Universitaire Handicap


Environnement et Adaptation, pendant m’a période de formation, j’avais une période
de 3 semaines de stage à effectuer, j’ai pu observer le comportement des résidents
de plus prêt vis à vis des différents professionnels de l’établissement. En 2015, j’ai
vécu le départ de mon beau père dans un établissement d’accueil à Amiens, pour
des soins, ce qui m’a poussé un intérêt primordial envers ce public. Ce qui m’attire
particulièrement dans cette problématique c’est de :

 Comprendre comment l’intégration dans une maison d’accueil peut


 Favoriser l’évolution de la dépendance chez les personnes âgées ?
 Dans la vie quotidienne quel sont les changements ?
 Il y a t-il un déroulement de la dépendance ?
 Il y-a-t-il des stades apparents ?

J’ai porté Ma motivation, et mon intérêt de comprendre, ce grand phénomène


mondial, qui est la croissance du vieillissement de la population. Les personnes
âgées veulent toujours rester le plus longtemps possible à leurs domiciles, ce qui fait
que les entrées en Maison d’accueil s’impose que lorsque les difficultés du manque
d’autonomie dans leur quotidienne apparaissent, et qu’elles n’ont pas le forcement
d’autre choix. Les maisons d’accueil peuvent-elles pousser les personnes âgées vers
la dépendance ? La question que j’ai choisi pour Développer, sur mon mémoire.
Mais avant cela, j’ai lu plusieurs ouvrages et j’ai conduit plusieurs entretiens avec des
professionnels oeuvrant auprès des personnes âgées dépendantes, ainsi qu’avec des
usagers :
Présentation de la Structure
Présentation de la M.AS. Maison D’accueil Spécialisée

Maison d’Accueil Spécialisée La Maison d’accueil spécialisée a pour mission, d’accueillir des
adultes en situation de polyhandicaps, et de mettre en place en vue de leur épanouissement,
un travail d’accompagnement et de mobilisation participative à partir de leur capacité. Pour
ce faire, l’établissement assure aux personnes accueillies les soins médicaux et para
médicaux, les aides à la vie quotidienne, les activités de vie sociale et de loisirs, en fonction
d’un projet personnalisé et individualisé. Les personnes accueillies au sein de la MAS «
l’EBENE » sont appelées des résidants. La M.A.S. « L’EBENE » est habilitée à recevoir - 30
adultes à partir de 18 ans (hommes et femmes) en situation de polyhandicaps pour une
durée de 5 ans renouvelable en internat - 3 adultes à partir de 18 ans (hommes et femmes)
en accueil de jour. Pour être admis, il faut déposer un dossier à la MDPH qui décide d’un
placement en M.A.S. lors des commissions d’orientation. Les Valeurs de la M.A.S. En plus
des valeurs fondatrices de l’Association « l’EBENE » qui sont : La Dignité La Solidarité La
Responsabilité La Durabilité La MAS « l’EBENE » dans le cadre de ses missions développe
des valeurs telles que : RESIDENT SECURITE AUTONOMIE FIERTE ESPERANCE. source
Livret d’accueil MAS EBENE )

1. Les lectures

«LA DÉPENDANCE DES PERSONNES ÂGÉES-Une réflexion éthique» de Alexandre


Vallée. Trente-quatre milliards d'euros par an, près d'un million de personnes dépendantes,
l'enjeu est énorme. L'espérance de vie à la naissance est de quatre-vingt-cinq ans pour les
femmes et de soixante-dix-huit ans pour les hommes. Et à partir de 2025, les dépenses liées
à la dépendance connaîtront une forte accélération, sous l'effet de la démographie. Par
conséquent, la dépendance touche de plus en plus de familles et devient un enjeu national.
Une des principales solutions à l'isolement serait l'entrée en institution, mais celle-ci est
vécue comme une détérioration de l'identité par les personnes âgées...la limite entre
exclusion et dépendance est faible. (SOURCEhttp://www.editions-harmattan.fr/index.asp?
navig=catalogue&obj=livre&no=52802)

« Accompagner le vieillissement », de Danielle Thiebaud. Cet ouvrage m’a apporté les


informations nécessaires pour mieux comprendre les personnes âgées, et pouvoir adopter
une attitude professionnelle dans l’accompagnement dans leurs vies quotidienne..

2.Les échanges avec les professionnels et les usagers à la M.A.S EBENE

Mon intérêt de travailler au prêt de personnes, ma pousser à aller chercher des information,
j’ai eu la chance de de pouvoir échanger avec des professionnels, mais aussi avec certains
usagers de la MAS EBENE, dans un premier temps pouvoir vérifier la pertinence de ma
question départ et par la suite avec l’aide de mes recherches et mes notes, pouvoir trouver
une thématique.
Dès mon arriver, je me suis intégrer facilement, comme j’avais déjà eu l’opportunité des
stage auparavant, je suis quelqu’un de déjà connu dans l’établissement, J’ai rencontré
Monsieur, le directeur de maison d’accueil la MAS, afin de pouvoir comprendre un peu plus
en profondeur le fonctionnement et le projet de vie de cette établissement envers les
personnes âgées.
J’ai eu la chance de d’avoir rencontré le médecin qui n’est pas à l’établissement tous les
jours, Je tenais à comprendre le grand processus vers la dépendance, mais aussi de pouvoir
être rassurer d’un avis venant d’un professionnelle, sur le placement des personnes âgées
en maison d’accueil. J’avais un intérêt de s’avoir ‘’comment peut-on constater la perte
d’autonomie ? comment pouvoir remédier à cette perte d’autonomie ? Quels étais les
facteurs qui favorisait cette perte ?cette échange ma été très enrichissante, ça m’a permis de
trouver les réponses à toutes mes questions, et de pouvoir confirmer certaines informations
que j’avais concernant la dépendance des personnes âgées,il m’a parler un peut peut du
syndrome du glissement chez ces individu.,

Une des infirmières avec qui j’ai pu échanger, m’a énormément donner des informations
importantes, ce qui m’a permis de mieux comprendre comme son rôle est important dans
l’accompagnement d’une personne âgée dépendante. Cet échange m’a aussi permis de
savoir, que le moment ou une personnes intègre en maison d’accueil, il y a tout un
changement dans sa vie, et tout ce changement apporte des deuils: devoir renoncer à son
logement familiale , son cadre de vie, son voisinage, perdre de vue certains proches, avoir la
solitude et l’abandon qui frappe à sa porte.

Une des aide médicaux psychologique ainsi qu’une aides-soignantes, avec qui j’ai eu des
aussi des échange, m’ont expliqué leur travail au sein de la structure, et en quoi chaqu’une
d’entre elles contribuait quotidiennement au maintien de l’autonomie de ces personnes
âgées, ces information m’ont permis de voir en générale le fonctionnement .L’animatrice
aussi m’a offert un temps d’échange, pour m’expliquer quel était son rôle et comment elle
faisait pour les maintenir le plus longtemps possible leurs autonomies, des leurs premier jour
d’intégration dans l’établissement, chose que n’est pas toujours évident pour certains, j’ai
compris que le rôle de cette animatrice était indispensable pour ces personnes, d’avoir des
personnes qui leurs offre un temps d’échange de partage, son rôle principal est de lutter
contre l’isolement social et affectif, leurs facilité les rencontres internes et externes, en leurs
proposant certains jeux pour les stimulées, organiser des sorties .

Les questions qui me préoccupent sont : Des question,En quoi l’institutionnalisation


(principalement en maison de retraite) agit-elle sur l’accélération de la dépendance ? a-t-il un
syndrome de glissement lors de l’entrée en institution ? En combien de temps, ou stades, ce
phénomène peut il se dérouler ? Quels en sont les éléments déclencheurs ? Comment
favoriser le maintien de l’autonomie ?

2.LA PERSONNE AGEE

1. Définition

Etre face au vieillissement, c’est très délicat vis-à-vis de chaque individu de devoir souvent
affronter l’idée de sa mort, ce qui peut développer une véritable souffrance a ces personnes,
qui vont réagir chacun à sa manière, ce qui peut pousser l’apparition de certains symptômes
comme l’agressivité, l’angoisse, la dépression,avant tout c’est une personnepersonne agée
est , un individu, un homme ou femme ; avec des caractéristiques, psychologiques,
psychiques et intellectuelles. Chaque individu passe des étapes de la vie avec plus ou moins
de facilités, de la jeunesse à l’adolescence, ensuite l’autonomie pour intégrer la vie
d’adulte. Tout au long de notre vie, avec l’âge nous connaissons beaucoup de changement,
comment le changement de notre corps, diminution de la motricité, chutes des cheveux,
l’apparition des rides, mais il y a aussi le changement sociale vis-à-vis de la société. Ce que
j’ai pu constater c’est que chaque personne âgée vous dira souvent qu’elle est vieille en
termes d’apparence, en termes d’âge, mais qu’au fond elle se sent jeune, Ce sont les autres
qui les disent vieilles, dû à leurs âges ou leurs physiques.

En France
Il est prouvé que le nombre de personnes âgées en France aura doublé d'ici 50 ans. Cela
s’explique aisément par les facteurs suivants : la baisse de la fécondité (qui fait que la part
de la population jeune perd de l’importance), l’allongement de la durée de vie grâce aux
progrès de la médecine et les conséquences du Baby-Boom(est une augmentation
importante du taux de natalité)
Dans le monde :
En 2050, la planète comptera pour la première fois plus de personnes âgées de plus de 60
ans que d'enfants âgés de moins de 15 ans, un défi majeur qui nécessite, selon un rapport
de l'Onu, de se préparer à ce changement majeur dans l'histoire de l'humanité. Dans le
monde, deux personnes célèbrent leur soixantième anniversaire à chaque seconde soit au
total près de 58 millions de soixantième anniversaire par an.
Source (https://www.google.fr/search?ei=1zZ2Xb7cH4iO5wLF_4bICQ&q=personnes+
%C3%A2g%C3%A9es+d%C3%A9pendantes&oq=personnes+ages&gs_l=psy-
ab.1.1.0i10l10.2280.8572..10385...0.4..0.172.1959.0j14......0....1..gws-
wiz.......0i71j0j0i67j0i67i70i249.J9Fvwa6j014)

2. Le vieillissement, processus

La place des personnes âgées à beaucoup changer au fil des années et avec l’évolution de
des mentalités de la société, ce qui fait que le statut des personnes âgées est fragilisé et les
cicatrices de la vieillesse transforment ces personnes en un être jetable, par la société. En
vieillissant les capacités d’adaptation de l’individu diminuent beaucoup, et ne cessent pas de
diminuer, ce qui deviens un obstacle dans leurs vie quotidienne. Il y a quelques années les
familles avait un lien beaucoup plus souder, plusieurs générations vivait dans la même
maison familiale, les grand parents, enfants et petits-enfants. Le développement de la
société à fait que la famille a changé ses habitudes quotidiennes ne laissent pas beaucoup
de place à la personne âgée. Ces personnes, son confroter au fait que la famille n’a plus de
temps pour eux, n’ont plus la disponibilité de les accueillir à leurs domicile familiale, doc les
maisons d’accueil c’est la première porte de secours pour les familles, qui n’aurons
forcement le temps pour rendre visite aux personnes âgées, minutieusement le sentiment
d’abandon commence à être ressentie.
Notre société est très exigeante, avec une intolérance énorme envers ces personnes, ces
individus donnent beaucoup d’efforts pour se tenir à la page, et pouvoir s’intégrer de notre
société moderne,
La vieillesse est devenue un phénomène social suite, à la croissance du vieillissement dans
le monde, pour essayer de résoudre ce phénomène la création d’institutions spécialisées
dans la prise en charge des personnes âgées et la mise en place de nouveaux régimes de
solidarité dont les retraites font partie.

La retraite a donné le droit de modifier la signification de la vieillesse qui n’est plus associée
à l’incapacité de ne pas pouvoir être active, mais le passage de l’activité professionnelle à la
retraite reste une des premières étapes de la vieillesse, ce processus est complexe pour ces
personnes, apprendre des nouveaux rôles, mode d’intégration, nouveau statut, mais aussi
une nouvelle identification sociale. Nous pouvons constater que c’est un processus tout au
long de la vie, pendant des années, ce qui transforme un une personne en bonne santé en
une personne très vulnérable, avec la perte de ces capacités fonctionnelles.

3. Le vieillissement, problème relevant de l’action sociale

Arriver à des âges élevés de la génération du baby-boom ainsi que l’allongement de


l’espérance de vie, sont des facteurs qui conduisent inéluctablement à une hausse sensible
du nombre de personnes âgées : Selon les hypothèses retenues dans les projections de
population de l’Insee, la population des 75 ans et plus sera ainsi multipliée par 2,5 entre
2000 et 2040, pour atteindre plus de 10 millions de personnes en France. Ce vieillissement
rapide de la population amène à s’interroger sur l’évolution des politiques publiques en
direction des personnes âgées : retraites, dépenses de santé, mais aussi prise en charge
des personnes dépendantes, dont le nombre augmentera lui aussi sensiblement dans les
années à venir.

Le vieillissement de la population est d’abord un enjeu de solidarité nationale. Il nécessite


ainsi la mise en œuvre de politiques publiques volontaristes de la part de l'Etat. C’est bien à
l’Etat de : - définir les objectifs pour répondre aux grands enjeux du vieillissement
(dépendance, accessibilité…), - hiérarchiser les priorités (plan Alzheimer, médicalisation des
établissements…), - prévoir les outils financiers, organisationnels nécessaires, - veiller à une
équité de traitement dans les réponses à apporter sur l'ensemble du territoire national. Les
financements qu’apporte une nation pour prendre soin de ses « vieux »caractérisent sa
capacité à intégrer les fragilités sociales en général, à faciliter le " vivre ensemble" et à
permettre la cohésion sociale. En France, sur certains aspects ils nous semble que nous
avons du retard dans l'attention apportée aux personnes âgées notamment les plus «
fragiles » : par exemple, le taux d'encadrement de 1 pour 1 prévu dans le plan Alzheimer
n'est pas atteint et de façon générale, les taux d'encadrement dans les établissements sont
plus faibles que dans d'autres pays d'Europe. Les débats que nous attendons sur le
financement de la dépendance seront à ce titre éclairant sur les choix de société que nous
sommes capables de faire malgré les contraintes économiques et financières, dans le cadre
d'un partage des couts équilibrés entre les différentes capacités contributives publiques et
les revenus des ménages. A ce sujet, l'ANCCAS s’exprime en faveur d'un dispositif de
financement solidaire et obligatoire qu'elle considère être seul en mesure de répondre de
façon pérenne à ces enjeux de société.
Une population vieillissante formant un groupe social fortement hétérogène. La population
vieillissante est de plus en plus diverse et forme un groupe social aussi hétérogène que le
reste de la société. Les questions liées au vieillissement (voir l'éclairage statistique effectué
précédemment) échappent donc à une analyse simple et globalisante. Parfois, dans nos
actions, dans nos villes et nos CCAS, ont peut oublier cette diversité, car la question de la
dépendance qui peut concerner toute personne âgée et est transversale à cette population,
prend le pas sur les différences occultant ainsi quelque peu cette diversité sociale de la
population vieillissante. De nouvelles problématiques émergent : la grande pauvreté (du
foyer d'hébergement à l'EHPAD), les PA migrantes, le très grand âge (plus de 100 ans). Des
disparités territoriales fortes, l'enjeu du vieillissement ne se pose pas dans les mêmes
termes d'un territoire à l'autre : . D'une part, la population vieillissante est répartie de façon
hétérogène sur le territoire tant quantitativement que de part ses caractéristiques sociales, .
D'autre part, les territoires de vie des personnes âgées ont des environnements qui
impactent fortement leurs conditions d'existence. Par exemple, la question de la solitude
(l'isolement), on peut la poser, la penser, la réfléchir au niveau national, mais elle ne se vit
pas de la même façon en territoire urbain ou rural, en milieu suburbain, en quartier d'habitat
social ou en centre ville. De même pour l'accès aux services publics (santé, poste...), mais
aussi privés (commerces de proximité) ... Sur ce point, quand on entend par exemple que les
stations essence se raréfient, n'est ce pas d'abord un problème pour les personnes âgées
qui roulent peu mais pour qui ces trajets sont souvent indispensables à la vie quotidienne ?).
Enfin, le « vivre ensemble » entre jeune et vieux ne se pose pas non plus de la même façon
à Paris ou dans une ville moyenne du centre de la France

Se pose notamment le problème de l’équilibre à trouver entre solidarité familiale et solidarité


collective pour la prise en charge de la dépendance. La solidarité familiale se traduit par
l’aide que les proches apportent pour les activités de la vie quotidienne. La solidarité
collective, quant à elle, se concrétise par la mise en place de prestations spécifiques pour les
personnes dépendantes, notamment l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (A.P.A.). Le
partage des deux formes de solidarité risque d’évoluer dans les années à venir. En effet, le
nombre moyen d’aidants potentiels par personne âgée dépendante aura tendance à
diminuer, du fait de la baisse du nombre d’enfants par famille et de l’éclatement
géographique de celles-ci.
L’enquête « Handicaps-Incapacités-Dépendance » (HID)*, réalisée de 1998 à 2001 à
domicile et en institution, permet de dénombrer 795 000 personnes âgées dépendantes en
1999. Les deux tiers sont des femmes : elles sont plus nombreuses parmi les personnes
âgées mais sont aussi, à partir de 80 ans, plus souvent dépendantes à âge égal que les
hommes. Chez les hommes comme chez les femmes, le taux de dépendance reste faible
jusqu’à 75 ans, puis augmente rapidement avec l’âge.

3.La Dépendance chez les personnes âgées

La dépendance est constituer de la perte d’autonomie physique ou psychique de la


personne, ce qui resume par le besoin d’une aide pour pouvoir effectuer certains geste
quotidiens de la vie,se laver, manger, se deplacer,s’habiller ou encore aller aux toilettes,
nous pouvons constater qu’une personne âgée qui se déplacé très difficilement sera très
dépendante, mais le plus grave c’est que elle a un grand risque de rester confinée chez elle,
si elle doit monter des marches, dans son domicile, mais ce qui pourrait être intéressant c’est
‘adapter son environnement et rendre la personne plus confortable dans son quotidien.
Dans notre société moderne nous sommes tous confronter au terme d’être dépendant de
quelque chose, un aliment, un médicament, un objet ou même d’un
proche. Malheureusement c’est complique d’avoir une vie sociable sans dépendance, mais
pour les personnes âgées c’est un fait qui cause problème vis à vis de notre société.

Le concept de dépendance serait apparu pour la première fois en 1973 dans un article
d'Hugonot « Prévenir la dépendance», publié dans le journal Le Monde. (Source journal Le
monde)
Pour notre société le terme dépendance est devenu le contraire de l’autonomie, ce qui est
liée à la perte d’autonomie des personnes âgées qui est par la suite liée à la dépendance, ce
qui pousse aussi dans la dépendance est l’âge et l’état de santé qui se dégradant du fait de
la maladie liée l’âge. Malheureusement la perte d’autonomie suivit à la perte du conjoint, et
de la conduite automobile donne un électrochoc dans la vie des personnes âgées,
l’éloignement de tout donne ce sentiment d’isolement et de solitude, le laisser-aller s’installe,
et fait naître le sentiment de ne plus avoir le goût de la vie 

1. L’évaluation de la dépendance :

La dépendance peut être définie comme, la perte ou l’inca cité pour une personne d’effecuer
elle-même des gestes, ou des actes de la vie quotidienne, la perte d’autonomie varie selon
les individus, certains personnes ne peuvent plus se lever toutes seules, alors que d’autres
la perte d’autonomie vas plutôt se manifester par des difficultés de mémoire.

Notre société vieillit, et de plus en plus vieillit devient plus difficile cas plus on vieillit, plus le
risque de devenir dépendant augmente, c’est difficile à accepter, mais c’est inévitable.
Certains gestes petit à petit sont partiellement réduits ou totalement, les taches de la vie
quotidienne sont difficiles à effectuer, parce que le corps refuse, ou parce que la santé ne lui
permet plus.
La grille GIR (Groupe Iso Ressources) est un outil permettant d’évaluer le degré de
dépendance des personnes âgées. Pour être pertinente, le premier intérêt de cette
évaluation est de pouvoir déterminer si la personne âgée, pourras bénéficier de L’APA
(Allocation Personnalisée D’autonomie) et pouvoir les Classe dans l’un des six groupes.
Les groupes GIR sont dans un clament de 1à 6, allant toujours des personnes les moins
autonome, vers les plus autonome. L’APA peut être pécu seulement par les personnes en
perte d’autonomie appartenant aux GIR 1 à 4, pour les personnes âgées font partie des
GIR 5 et 6, pourrons bénéficier des prestations d'aide à domicile proposer par leur régime de
retraite ou par l'aide sociale départementale, sont concernés par le GIR 5 les personnes qui
ont besoin d’une aide ponctuelle dans leurs quotidien, pour le ménage, le toilette ou la
préparation d’un repas, ce qui concerne les personnes du GIR 6 sont celles ayant gardé
totalement leur autonomie. L’un des intérêt important de cette l'évaluation, est de pouvoir
constater précisément les besoins de la personne au quotidien, s’il y a une perte
d’autonomie cette personne seras classer entre le GIR 1 à 4, c’est la que l’équipe médico-
social, vas devoir élaborer un « Plan d’aide Personnalisé »,qui vas servir de base pour la
décision du montant de L’APA sert de base à la détermination du montant de l'APA , pour les
personnes les plus autonome faisons partie du GIR 5 et 6,des recommandions à l’écrite sont
demander toujours, pour pouvoir offrir une meilleur qualité de vie au personnes âgées ; en
les poussant vers l’autonomie.

Six GIR figurent dans la grille AGGIR : ils définissent le degré d’autonomie des personnes
d’après la classification suivante :

GIR 1-Ce degré du modèle AGGIR regroupe les personnes immobilisées au lit ou au
fauteuil et dont les facultés physiques et psychiques sont totalement altérées. Elles
ont besoin continuellement de l’aide ou de la présence d’intervenants.

En 2019, le montant de l’APA en GIR 1 ne peut dépasser 1 737,14 € (plafond du plan d’aide
à domicile).

GIR 2-Deux types de personnes correspondent à ce degré du modèle


AGGIR :personnes immobilisées au lit ou au fauteuil et dont les facultés psychiques
sont  partiellement altérées, mais qui ont besoin d’aide pour la majorité des actes de
la vie quotidienne, ainsi qu’une surveillance constante,

 personnes dont les facultés psychiques sont altérées, mais qui sont toujours capables de
se déplacer et ont donc besoin d’une surveillance constante.
En 2019, le montant de l’APA en GIR 2 est plafonné à 1 394,86 € (à domicile). En
établissement, tout dépend du tarif dépendance.

GIR 3-Dans ce groupe du modèle AGGIR, on trouve les personnes qui ont une
relativement bonne autonomie mentale, mais seulement une partie de leur autonomie
motrice. Elles ont besoin plusieurs fois par jour d’une assistance pour leurs soins
corporels.

En 2019, le montant de l’APA en GIR 3 est plafonné à 1 007,83 € (à domicile).

GIR 4-Ce degré du modèle AGGIR regroupe :

 les personnes incapables d’effectuer seules leurs transferts, mais capables de se déplacer
dans leur domicile, une fois levées. Elles ont besoin d’une aide ou d’une stimulation pour
la toilette et l’habillage, mais s’alimentent seules en général.
 les personnes sans problèmes moteurs, mais qui ont besoin d’une assistance pour les
soins corporels et les repas.
En 2019, le montant de l’APA en GIR 4 est plafonné à 672,26 € (à domicile).
GIR 5-Ce degré de la grille AGGIR

comprend les personnes qui se déplacent chez elles, s’alimentent et s’habillent


seules, mais qui ont besoin d’une assistance occasionnelle pour la toilette et les
tâches domestiques.

GIR 6-Le dernier niveau de la grille AGGIR comprend les personnes autonomes.
Seuls les quatre premiers degrés de la grille AGGIR permettent de bénéficier de
l’APA.

3.2 Le syndrome de glissement


Les personnes de plus de 65 ans sont plus vulnérables au syndrome de glissement,
beaucoup de facteurs poussent l’apparition de ce syndrome de risque comme la
perte d’un proche, la perte du conjoint, une baisse d’estime de soi, ce qui laisse la
place à la dépression de venir s’installer progressivement, et par la suite la personne
âgée se laisse allée complètement, ne s’alimente plus, refus de se mouvoir, se coupe
de son entourage mais aussi de la société, c’est un renoncement complet à la vie ;
ce phénomène peut apparaitre à domicile mais aussi en structure . L’hospitalisation
des personnes âgées est souvent liée au syndrome du glissement, les premiers
signes sont des chutes inexpliquées, les troubles du comportement. A ce jour il y n’y
a pas de traitement spécifique pour cette pathologie chez les personnes agées, des
actions de prévention peuvent consister à contrôler les pathologies, pouvoir ,détecter
et corriger , les déficits auditifs et visuels, lutter contre la sédentarité éviter la poly
médication. Lors de mon échange avec l’animatrice de la M.A.S., j’ai compris que son
rôle principale était d’essayer d’intégrer les personnes âgées dès lors entrer en
maison d’accueil, pour leurs permettre de créer des nouveaux liens, des nouveau
repères, mais aussi de lutter contre l’isolation. Les activités proposées par
l’animatrice ; devrais leurs permettre de retrouver u sein de la structures des petits
plaisirs d’autrefois qui redonnent goût à la vie, les inciter à faire marche régulière et
quotidienne, c’est un des éléments majeur de la prévention contre le syndrome de
glissement, mais à quel coût ?les maisons d’accueil ne peuvent en aucun cas
substituer la famille, pour les personnes âgées la famille est la base de tout pour
eux , c’est leurs pilier.

Syndrome de glissement : détérioration rapide de l'état général d'une


personne âgée. En choisissant Les Mouettes, une maison de retraite de la
banlieue parisienne, Madame Julienne, 85 ans, espérait finir sa vie
sereinement. Or, ce n'est pas le cas. Elle découvre aux Mouettes le
tragique ordinaire des maisons de retraite et, malgré sa révolte et sa
vitalité, elle se sent peu à peu niée, gommée, piégée. Impuissante face à
sa vieillesse et celle des autres pensionnaires, elle décide néanmoins
d'entreprendre un journal, où elle consigne par le menu les détails de leur
vie quotidienne qui, peu à peu, les enferment dans l'infantilisme et les
privent insidieusement de toute liberté d'action ou de pensée. Cet acte
d'écriture l'aide à garder l'espoir. Mais les découvertes qu'elle y fait sur
elle-même et l'histoire de sa vie la perturbent profondément. À l'heure des
bilans, c'est l'obsession d'une autre vieillesse, celle d'Adélaïde, sa grand-
mère tant aimée qui se fait jour. S'engage alors un bras de fer entre elle
et l'administration. Julienne prendra la tête d'une fronde qui secouera un
moment les pensionnaires. Mais le combat est inégal. Julienne s'épuise, se
laissant aller à ce syndrome de glissement qui semblera avoir raison d'elle.

Avec un vrai sens de l'observation et une connaissance appronfondie de


son sujet, Elisabeth Laureau Daull brosse un tableau sans concession de
l'univers des maisons de retraite. Mais c'est aussi un beau parcours de
femme, forte et libre.
Source-Auteur œuvre-Laureau-Daull-Le Syndrome de glissement
est son premier roman.

4. LES DIFFERENTES INSTITUTIONS

Les établissements d’hébergement pour personnes âgées comprennent les logements-


foyers, les maisons de retraite, les EHPAD - autorisées à héberger des personnes âgées
dépendantes, et les unités de soins de longue durée des hôpitaux (USLD).
Lorsque les personnes vivent chez elles, les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD)
peuvent assurer des soins infirmiers et d’hygiène générale et concourent à
l’accomplissement d’actes essentiels de la vie. Ces professionnels interviennent au domicile
mais aussi dans les établissements non médicalisés prenant en charge des personnes
âgées ou handicapées.

1. La résidence avec services


La résidence avec services accueille des personnes âgées en leur proposant soit l'achat soit
la location d'appartements individuels de 1, 2, 3 ou 4 pièces selon les modalités fixées par la
résidence. Cette formule d'hébergement s'adresse essentiellement à des personnes
autonomes, valides ou semi-valides.
Les résidences proposent des services annexes payants adaptés aux besoins et aux
attentes des personnes âgées tels que : la restauration en salle ou à domicile, le service
entretien du logement, le pressing, et lesloisirs.
Par ailleurs, elles offrent des salles communes : salle de jeux, salle de sport, salle de
télévision, restaurant, bar, bibliothèque.
Spécialisées dans l’hôtellerie médicalisée, ces résidences intègrent un service de
surveillance comprenant une antenne paramédicale et une infirmière en permanence.

2. Le foyer logement
Le foyer-logement est un mode d'hébergement collectif accueillant des personnes âgées
autonomes. Celles-ci peuvent vivre de manière habituelle dans un appartement indépendant
avec cuisine et salle de bains; les résidents peuvent y apporter leurs propres meubles s'ils le
désirent. La tendance actuelle est plutôt de privilégier la construction de structures de petite
taille, de moins de 80 logements.
C'est une formule intéressante pour les personnes qui sont valides et actives, mais qui n'ont
plus envie de vivre chez elles pour des diverses raisons (solitude, insécurité, inconfort...).
En dehors de la restauration, le foyer-logement peut proposer certaines prestations payantes
telles que : services ménagers, services paramédicaux, animations et activités diverses.
Ces établissements ne sont en général pas médicalisés et ne sont pas adaptés pour
accueillir des personnes âgées présentant des détériorations intellectuelles.

3. La maison de retraite
Une maison de retraite est une résidence collective destinée aux personnes âgées. Elle peut
être publique ou privée. Les personnes âgées sont Logées en chambre individuelle ou
double avec sanitaires, certaines proposent des petit appartement, l’hébergement peut etre
temporaire de quelques jours à quelques semaines, d’autes maisons proposent aussi un
accueil de jour pour des personnes âgées qui ne peuvent pas ou ne veulent rester chez
elles dans la journée.
Les conditions d'admission peuvent varier beaucoup d’une maison de retraite à l’autre : âge
minimum, condition des ressources, état de santé ou de dépendance, vie en couple .

4. L’E.H.P.A.D.

Ehpad « établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ». Les EHPAD


sont des institutions habilitées à pouvoir recevoir des personnes âgées en perte
d’autonomie, bien que tous les EHPAD puissent accueillir des personnes âgées
dépendantes, certains d’entre eux ne prennent pa en charge les personnes âgées faisant
partie des GIR 1 et 2, ou la perte d’autonomie est très avancer, donc il est important de bien
pouvoir se renseigner sur ce point afin de choisir un établissement adapté à la situation, les
personne âgée peuvent séjourne plusieurs mois, voire plusieurs années dans ce type de
structure,c’est leurs nouveau domicile .
Les EHPAD, disposent et proposent 24H sue 24H,une equipe de professionnel pour
s’assurer que les soins de chaque personnes agées est respecter en fonction de la
situation,ils assurent un ensemble de prestations comprenant le logement, les repas, les
animations, activités quotidiennes, blanchisserie, soins d’hygiène, paramédicaux.

Les Ehpad constituent aujourd’hui la majorité des établissements d’accueil pour personnes


âgées, et l’expression « maison de retraite » désigne en général ce type de structure. Il
existe actuellement 6 850 Ehpad, ce qui représente plus de 500 000 places d’hébergement.

Ces « maisons de retraite médicalisées » peuvent accueillir des personnes dépendantes,


parfois atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies dégénératives ; elles doivent
alors justifier d’équipements adaptés et de personnels spécialisés, selon le nombre de
places disponibles .Tous les établissements utilisent désormais un dossier national unique
d’admission en EHPAD. Il peut également être utilisé pour les petites unités de vie
et l’hébergement temporaire.

Téléchargez le formulaire sur service-public.fr ou consultez la page "Aides aux personnes


âgées : formulaires et services en ligne". 

Un dossier en 2 volets

Le formulaire comporte un volet administratif et un volet médical. Le volet administratif est à


compléter par la personne âgée ou par une personne de son entourage. Le volet médical
doit être rempli par son médecin traitant.

 Il est possible de transmettre des photocopies du dossier de demande d’admission aux
différents EHPAD sélectionnés. Le volet médical doit être transmis sous enveloppe à
l’attention du médecin coordonnateur de l’établissement.

1. Le volet administratif

Le volet administratif recueille :

 les informations administratives habituelles : état civil…


 les précisions sur le contexte de la demande : motivation de la demande, date
d’entrée envisagée, les aides financières envisagées…
 le nom de la personne à contacter au sujet de la demande.

Des pièces sont à joindre au dossier :

 le dernier avis d'imposition ou de non-imposition,

 les justificatifs des pensions de retraite.


Des pièces justificatives complémentaires seront demandées au moment de l'entrée en
établissement.

2. Le volet médical

Le volet médical doit être daté et signé du médecin traitant ou d'un autre médecin.

Il doit être remis sous pli confidentiel. Il va permettre au médecin coordonnateur de se


prononcer sur l’admission en fonction des possibilités d’accueil de l’EHPAD.

L’inscription après l’envoi du dossier

Dès réception du dossier et des pièces justificatives, l’établissement prend en compte la


demande d’inscription. S’il existe une liste d’attente, la demande y est inscrite.

Il est préférable de réaliser plusieurs demandes d’admission simultanées dans plusieurs


établissements.

Dès qu’une place se libère, la direction prend contact avec la personne âgée afin d’envisager
la possibilité d’une admission. C’est le responsable de l’établissement qui prononce
l'admission après avoir recueilli l’avis du médecin coordonnateur de la structure.

La personne âgée peut bien sûr refuser l’entrée en établissement si elle a trouvé une autre
place ailleurs ou si elle a changé d’avis. (Source )https://www.pour-les-personnes-
agees.gouv.fr/choisir-un-hebergement/vivre-dans-un-etablissement-medicalise/les-ehpad

5. POURQUOI LE PLACEMENT EN INSTITUTION POUR UNE PERSONNE AGEE ?

Pour les personnes agées le placement est difficile en maison d’accueil, il y a plusieurs
motifs qui incitent l’entourage à faire ce choix, parmis ces motifs il ya la perte d’autonomie
physique, le déces du conjoint ou d’un aidant ; mais aussi la peur de rester seuldansson
logement.Certains motifs peuvent inciter la personne agée à entrer en structure ;comme le
logement qui ne sera plus adapté,differences de niveaux

D’autres motifs peuvent aussi inciter la personne âgée à souhaiter entrer en institution,
comme une certaine inadéquation entre le logement actuel et les possibilités de la personne.
En effet, le logement peut, avec le temps, ne plus être adapté architecturalement (étage trop
élevé, différences de niveaux inadaptés aux personnes ayant des difficultés à se déplacer,
manque de confort, chauffage défectueux, éloignement par rapport aux commerces ou aux
services, …). La personne âgée peut aussi souhaiter être admise en institution pour des
raisons de sécurité : Elle y sera moins exposées aux risques d’accident, d’agression ou de
vol, … Elle y trouvera aussi un entourage stable et présent pouvant apporter une certaine
sécurité affective.

La politique sociale actuelle favorise cependant un maintien à domicile prolongé de la


population âgée. La mise en place du dispositif « APA- Allocation Personnalisée à
l’Autonomie » y a très grandement contribué.

Succédant au dispositif de la prestation spécifique dépendance, l’ambition de l’APA est de


renforcer la prise en charge des personnes en perte d’autonomie, en leur permettant de
bénéficier des aides nécessaires à l’accomplissement des actes de la vie courante.
L’allocation concerne à la fois les personnes âgées résidant à domicile et celles demeurant
en établissement. Elle est fondée sur le libre choix du lieu de vie de la personne âgée et sur
la possibilité, pour sa famille, de bénéficier d’un soutien dans l’aide qu’elle lui apporte.
En effet, très souvent, les personnes âgées n’entrent aujourd’hui en établissement d’accueil
que lorsque leur état physique ou mental ne leur permet vraiment plus de rester a domicile,
malgré les aides médicales, malgré l’appui des auxiliaires de vie ou le soutien de la famille.

Mme V, infirmière libérale,m’expliquait que la perte du conjoint proche est souvent un


élément déclencheur de l’entrée en institution, le conjoint survivant ne pouvant plus ou ne
souhaitant plus vivre seul.

Ceci pose un problème majeur étant donné que les personnes entrent en institution, avec,
très souvent, déjà avec un certain degré de dépendance dès l’admission. L’établissement
n’est pas toujours prédisposé à accueillir autant de personnes nécessitant des soins
médicaux souvent lourds et une présence quasi permanente.

5.1 Possibles difficulités lors de l’entrée en institution

A. Pour la personne âgée


Pour la personne agée ce changement de vie est un choc,car c’est une grosse rupture qui
laisseras des marques à vie,avec des consequences inévitables lors de son entrée en
maison d’accueil la personne est confronter à plusieurs difficultés et des deuils, comme le
pouvoir de decision,la santé, son autonomie, la peur de l’inconnu, lieu d’habitation beaucoup
plus restreint , la crainte d’éloignement des proches. Devoir quitté son logement, ou sa
maison familiale est un moment extrement délicat et doulereux, por les personnes âgée
comme pour les membres de la famille,avoir ce ressentie de devoir perdre son lieu de vie,
apres avoir vecu durant plusieurs années, ca donne un sentiment d’impuissance ,ce qui
constitue un important traumatisme. La souffrance fait son apparition,le sentiment de ne plus
se reconnaitre, ne plus ‘appartenir à son entourage, n’y a la societé, tout cela fait partie de
identité personelle, c’est doulereux de se séparer, c’est aussi le lieu du lien familial avec
beaucoup de souvenir. L’entrée en maison d’accueil doit avoir une preparation, la vie en
collectivité pour certaines personnes, c’est comme se jeter dans l’inconnu,lorsque le
placement n’est pas accepter par la personne agée,mais plutot imposer par son entourage
dû au difficulité,c’est plutôt la necessité qui s’impose, suite au placement en structure, la
craite s’installe, la peur d’ête isolé ou d’etre abandonné par sa famille.Pour les personnes,qui
on participer à la decision d’y entrer en maison d’accueil, ces personnes s’adaptent mieux à
cette nouvelle vie,la motivation, l’assurance et la volonté sont tres important

B. Pour l’entourage
Pour l’entourage, le choix de de placement de la personne âgée dans une maison d’accueil
est souvent fait , lorsque l’etat de la personne se dégrade très fortement ,lorsque son
envinoment n’est plus adaptées à ses besoins , mais principalement quand les personnes
en tant qu’aidant sont épuisées, vous ne pouvez-vous occuper de votre
proche,malheureusement le placement en maison d’accueil peut etre égalemnt envisager .
Pour l’entourage le placement en maison d’accueil peut motivée la personne, et la faire sortir
de son isolement dans un milieux plus sécurisé, avec un soutien et un suivit par des
professionnelles . Cette decision de choix de placement est très difficile pour l’entourage qui
est confronter à un très grande série de difficultés, vis à vis de son proche, le sentiment de
culpabilité de « Ne pas avoir tenu ses promesses », en ne s’occupant plus du quotidien de
son proche.La souffrance s’installe dans l’entoura familiale, de devoir prendre la decision de
placer son proche, le sentiment d’échec est certain,car il est dans l’incapacité de le faire, et
doit confier le travail à des professionnelles,d’autre par le sentiment de soulagement peut
etre ressenti par certaines personnes,car sa responsabilité et sa prise en charge etait
devenue trop lourde à tenir.

Certaines familles peuvent avoir un déséquilibre du à l’intégration de la personne agée,ils


peuvent perdre leurs reperes,ce qui peut avoir des changements dans les échanges, cette
transformation de rapproches peut faire apparaître des conflits anciens etet pousser à des
règlements de comptes, ce qui pourrais faire une dégradation dans la relation peronnes
agées et familles, entrainant une dégradation des relations familiales. Particulièrement lors
de l’intégration d’un proche en maison d’accueil, on peut aussi se voir dans les années à
venir, le sentiment de peur et crainte s’installe, la peur vieillit et de devenir une personne
agée dependente,nous pouvons ajouter à cela que la maison d’accueil est le dernier lieu de
vie pour ces personnes, l’idée de mort est très presente lors de l’intégration dans la maison
d’accueil, donc tout cele est difficile pour la famille d’anticiper la mort de leurs proche . La
famille et l’entourage sont face à un nouvel acteur dans la relation parents-enfants qui se
transforme en parents, enfants et institution . Il faut maitenir les relations
familiales et des réseaux amicaux, il est indispensable au bien-être des personnes âgées
dépendantes.

C. Pour le personnel soignant

Le grand manque de personnel soidans certaines structures d’accueil pour personnes âgées
est un problème majeur. En effet, souvent, ce sous-effectif oblige le personnel à travailler
sans cesse dans l’urgence, n’ayant souvent même plus le temps de discuter comme il le
souhaiterait avec les résidents. L’augmentation considérable de la charge de travail liée à la
dépendance croissante des personnes accueillies ne fait qu’accentuer ce phénomène. Ceci
coupe d’autant plus les personnes âgées de contact social et peut avoir pour conséquence
de renforcer encore le sentiment de solitude et d’abandon que peuvent éprouver les
usagers. Dans certaines structures, le personnel manquant de qualification peut même aller
jusqu'à une certaine « maltraitance » de la personne âgée. Nier la parole d’un patient, et
surtout ce genre de parole, peut amener à de la colère ou à de la frustration qui peut
dégénérer en déprime puis en dépression.
En 2017, 120 mouvements de grève ont touché les  établissements d'hébergement pour
personnes âgées dépendantes (Ehpad), selon la CGT. La mobilisation la plus médiatisée, à
Foucherans (Jura), a duré cent dix-sept jours. En ce début 2018, le mouvement prend une
ampleur inédite et l'ensemble du personnel, dont les directeurs d'établissement, est appelé à
faire grève ce mardi pour protester contre le manque de personnel et de moyens
nécessaires à un accueil décent des personnes âgées dépendantes. Lancé en début de
semaine dernière, le hashtag #Balancetonhosto, avec lequel le personnel soignant témoigne
de conditions de travail intenables, a été utilisé plus de 5 000 fois en quelques jours. Le
témoignage de Lisa, aujourd'hui infirmière dans un centre hospitalier universitaire (CHU), est
édifiant. En 2010, elle a été aide-soignante remplaçante pendant un mois dans un Ehpad du
Bas-Rhin, un mois pendant lequel elle a été confrontée aux pires situations dues au manque
de personnel. Elle était l'unique aide-soignante pour un étage, c'est-à-dire pour 19 résidents.
Parmi eux, deux étaient autonomes, dix avaient besoin d'une « aide à la toilette » et sept
nécessitaient une « toilette complète ». Entre 6 h 45 et 11 h 30, il fallait les laver, les aider à
se lever, ranger leurs chambres, les aider à se déplacer et les faire manger. Une personne
pour 19 résidents.
Source (https://www.lepoint.fr/societe/ehpad-la-colere-du-personnel-soignant-30-01-2018-
2190713_23.php)

Outre de prodiguer des soins, le travail d’un soignant consiste, de plus en plus, à « écouter »
la personne, décortiquer ses paroles, percevoir le cas échéant les signaux de détresse pour
tenter d’y remédier, ou passer le cas échéant le relais à un psychologue.

6. LA MAISON DE RETRAITE

1. Le travail du personnel

Le personnels aidant, rencontre malheureusement souvent des difficultés quant au temps à


consacrer à chaque personne agée, la charge de travail globale dans les maison d accueil
ne permet pas toujours aux aidant de consacrer le temps qu’ils auraient souhaité partager
avec les usagers. Les journées sont très lourdes ,les medicaments à prepareres , toilettes à
effectuer, les personnes à installer en salle à manger, tout cela prend du temps, qui est
constituer dans l’emploi du temps bien précis.
Un des probleme constater lors de mon stage c’est sous-effectif dans certaines structures,
cette réalité peut développer des souffrances pour les personnes âgées , comme le
sentiment de solitude dans la structure ,la dépression,ce qui pourrais accentuer le
phénomène de glissement et l’augmentation de la dépendance, le manque de temps pousse
toujours à devoir agir en urgence , dans certaines situation amene l’aidant à faire à la place
de la personnes agée, au lieu de pouvoir privilégier l’autonomie de ces personnes, il est
donc important, sans cesse, de stimuler la personne âgée, et non de faire à la place,agir
sans cesse dans l’urgence peut ausii frôler la maltraitance, cette acte ne caracterise pas
seulement par des actes physiques, mais aussi aux consequences dramatiques, avec des
pratiques au quotidien sans même que l’on s’en rendre compte des degats .

2. La maltraitance
La maltraitance envers les personnes âgées, est sujet très délicat, nous avon plusieurs
formes de maltraitances dont, la maltraitance phycologique, maltraitance financière,
maltraitance physique. La maltraitance n’est pas nécessairement volontaire, et souvent est
liée des situations d’épuisement ou une surcharge de travail, mais aussi ça peut être lié à la
négligence. On peut dire que la maltraitance ne choisit pas son auteur, ça peut venir par des
membres des familles, du voisinage ou même de professionnels, cet acte peut se dérouler à
domicile, maison d’accueil ou dans société .Les personnes âgées sont constamment face à
ce genre de problème qui peut apporter d’autres, mais la maltraitance n’existe pas
heureusement dans toutes les maison d’accueil, pour les aidant il est très important de
parler, renforcer le travail d’equipe,avoir un peu plus de coopération avec les familles,étabilir
des protocoles, privilégier les pauses ce permettrais parfois d’éviter l’épuisement
professionnel pouvant être à l’origine du comportement de maltraitance, même involontaire,
qui peuvent avoir des lourdes conséquences.

« La maltraitance des personnes âgées « Ce livre interroge les causes de la maltraitance
des personnes âgées. L’auteur cible les responsabilités de l’Etat et la faiblesse des moyens
mis au service des personnes âgées. Il offre ainsi une réflexion sur le jeunisme, l âgisme et
la société marchande. Fort de son expérience du milieu médico-social, l’auteur apporte un
éclairage original sur l’envers du décor, les personnes maltraités. De nombreux témoignages
illustrent son propos.(source- https://www.amazon.fr/maltraitance-personnes-%C3%A2g
%C3%A9es-Yannick-Sauveur/dp/2343072833)

3. La vie en collectivité

La vie en structure ,après avoir vecu de très nombreuses années d’indépendance totale
apporte un changement énorme pour la personne âgée,la masion d’accueil sera une
nouvelle habitation habitation à laquelle il vas falloir s’habituer et s’adapter, ses habitudes
vont être brutalement modifiées,
d’où l’importance primordial de laisser la possibilité d’aménager sa chambre, de pouvoir
apporter des objets personnels, et de la personnaliser en fonction de son mode de vie
antérieur, cela pourras l’aider plus facilement à trouver ses repères dans son nouveau milieu
de vie, pouvoir garder sa personnalité et pouvoir assumer son autonomie le plus long temps
possible. La vie en institution amène une nouvelle dimension : la vie en communauté. Les
activités quotidiennes sont réglées à un rythme commun auquel il faut s’adapter. En outre,
les résidents ont l’occasion de tisser des liens entre eux permettant de briser ou d’éviter
l’isolement social si souvent difficilement vécu. « Les liens qui peuvent se tisser entre eux les
encourage à se lever chaque jour pour se rencontrer à nouveau. C’est une raison de vivre » ,
me confie Mme Q. infirmière en maison de retraite. L’institution et son personnel ont donc un
rôle à prendre dans l’établissement de lien social entre les usagers.

4. Les rapports familiaux

Suite à mon échange avec l’animatrice de la MAS, j’ai constaté qu’un des rôles les plus
important pour les aidants, c’est de maintenir le lien entre la personne âgée et sa famille,
mais aussi avec ses amis et les voisins, garder ces liens peut éviter un changement brutal, le
fait de quitté son domicile familial pour vivre dans une maison d’accueil , pousse à une perte
des repères suffisamment difficile, donc il il est donc essentiel de ne pas rompre les liens
affectifs. La famille garde un rôle très important pour la personne âgée, Les visites familiales
et amicales restent indispensables au maintien des contacts et du réseau de connaissance
entre celle de l’intérieur et l’extérieur de la maison d’accueil, c’est un point très important
pour éviter que le sentiment de solitude s’installe.

Pour les maisons d’accueil les familles sont le pilier des personnes âgées, donc ils doivent
veiller à maintenir les relations famille et personne âgée. Le lien familial est très fort, on peut
dire que la famille est le cordon ombilical, des personnes âgées, ce qui va lui permettre de
tenir à ses racines et avoir un soutien de tout son entourage, dans moment difficile comme
l’intégration dans une maison d’accueil. La famille peut aussi jour le rôle de médiateur entre
les personnes âgées et les professionnels de la maison d’accueil, ce qui permet de favorise
son intégration au sein de la maison d’accueil plus facilement. Par conséquent la personne
âgée peut aussi avoir le sentiment se familiariser plus facilement à ce nouveau lieu de vie, a
ses nouvelles habitudes.

Dans un deuxième temps, il est particulièrement important de développer une relation solide
entre les familles et la maison d’accueil, on les intégrant dans les manifestation, les réunion,
les fêtes , afin de rassurer la relation, et de pouvoir leurs monter que la confiance peut
s’installer entre eux et que les familles puissent avoir le sentiment être rassurées, tout cela,
donne l’opportunité aux aidant, mais aux autres professionnels d’apprendre à connaître les
membres de la famille, et pouvoir constater les besoins de la personne et celui de la famille,
et par la suite faire remonter toutes ces informations pour que les aident puissent s’adapter à
leurs attitudes, cas il est très important de pouvoir mettre de l’ordre dans tout ce qui vit dans
les maison d’accueil, pour éviter les conflits possibles.
Dans les maison d’accueil, les professionnelles doivent travailler auprès des
personnes âgées mais également aussi de la famille, le suivit d’un psychologue
serais primordial pour souder l’ensemble des liens familiaux et affectifs de la
personne âgée, mais aussi de pouvoir conserver ou retrouver certaines relations
sociales, ce pourrait être envi sable aussi c’est un suivi psychologique des familles
pour pouvoir les soutenir lors de la fin de vie de leur proche., avec les groupe les
groupe de parole, des entretiens individuels.

6. Fonctionnement d’une maison de retraite

LE MOT DU DIRECTEUR M.A.S. EBENE

« Bienvenue,

Vous venez d’être accueilli(e) à la Maison d’Accueil Spécialisée «L’Ébène».

Afin de faciliter votre arrivée parmi nous, nous avons rédigé́ ce livret d’accueil.

Il vous présente l’institution et décrit l’organisation de la vie au quotidien, ainsi que vos droits
et devoirs.
Nous veillerons à répondre à vos besoins et serons à votre écoute dans le respect de vos
droits, dans un cadre chaleureux et convivial, favorisant votre épanouissement.

Je vous souhaite un agréable séjour parmi nous. »

« Quelle que soit la taille de la maison de retraite, la préoccupation fondamentale du


directeur doit être de veiller au bien être des personnes âgées en leur assurant un cadre de
vie de qualité, dans un environnement respectueux des règles d’hygiène, de confort et de
sécurité », martèle M. W. directeur d’EHPAD. Le directeur accueille les résidents et leurs
familles.
Il s’assure de la qualification et de la compétence des professionnels avec lesquels il
constitue une équipe, il a une fonction d'encadrement et de management du personnel,
organise le travail et le suivi des plannings. Il veille à l'entretien des matériels et bâtiments.
Restant en contact permanent avec la réalité de l'activité quotidienne, il est à l'écoute des
besoins et sollicitations des résidents, des familles, du personnel, et, d’une manière
générale, de tous les intervenants gravitant autour de l’institution.

C’est par l’impulsion de la direction, relayée par l’équipe soignante placée sous la
responsabilité d’un cadre infirmier, que doit être suscité, autant que possible, le maintien de
l’autonomie du résident dans son nouveau cadre de vie. Toute l’équipe pluridisciplinaire joue
un rôle essentiel dans le maintien de l’indépendance du résident âgé. La reconnaissance de
la dignité de la personne âgée doit s’inscrire dans les pratiques quotidiennes de
l’établissement. (Voir à ce sujet en annexe la charte des droits et libertés de la personne
âgée dépendante en institution).

7. Les avantages du séjour en maison de retraite :

Le fait d’être admis en maison de retraite peut présenter les avantages suivants pour
le résident concerné, lors de son admission :

- la maison de retraite représente une solution d’accueil complète avec un suivi


médical permanent.

- elle possède des services disponibles compris dans le prix d’hébergement comme
la restauration, la blanchisserie, un environnement en principe agréable, sécurisé,
adapté à la mobilité réduite.

- elle offre uncadre de vie qui permet aux personnes âgées de créer de nouveaux
liens sociaux avec d’autres résidents, membres du personnel, bénévoles, et, d’une
manière générale, les nombreux visiteurs de l’institution.

- elle dispose de professionnels compétents et qualifiés et fait partie d’un réseau


pouvant répondre à la plupart des besoins médicaux, paramédicaux ou sociaux dont
l’usager pourrait avoir besoin.
- elle offre bon nombre de services d’animations, activités occupationnelles,
ludiques, éducatives, permettant à la personne de se divertir et de lutter contre
l’isolement.

6.8 Les inconvénients du séjour en maison de retraite :

Le fait de séjourner en maison de retraite ne présente pas que des avantages, bien
au contraire :

- Les places sont souvent limitées et les délais d’attente quelquefois très longs.

- Le résident n’a que rarement la faculté de choisir à quel moment il souhaite aller en
institution et il arrive assez souvent, notamment en cas d’urgence, qu’il n’ait même
pas la possibilité de choisir dans quelle institution il souhaite être admis.

- Les coûts financiers occasionnés par les frais de séjour sont souvent très élevés,
même pour des services de base, et risquent de bouleverser la situation financière
de l’intéressé, voire de sa famille.

- Même si l’établissement fait tout son possible pour que le résident s’y sente à l’aise,
il s’agit d’une vie en collectivité avec toutes les limites ou restrictions aux libertés
individuelles que celle-ci peut engendrer.

- L’entrée eninstitution provoque souvent des tensions au sein de la famille, liées à


l’éloignement, à la prise en charge par une nouvelle équipe, aux aspects financiers,
aux règles auxquelles il va falloir se plier, …

II - PHASE DE PROBLEMATISATION

1. CONCLUSION DU TRAVAIL D’EXPLORATION

«  En quoi l’entrée en institution peut elle être un facteur d’accélération de la


dépendance chez la personne âgée? »

Cette question, qui s’est imposée à mon esprit lorsque j’ai travaillé a plusieurs
reprises en tant qu’emploi saisonnier en maison de retraite, a constitué le fil
conducteur de mes recherches et de ma réflexion pour ce mémoire. Au travers des
différents entretiens exploratoires, des écrits et des discutions informelles, j’ai
appréhendé la problématique globale liée à la situation des personnes âgée vivant
en institution. Cette étude m’a permis de mieux apprécier la complexité de cette
thématique.
De ce fait, dans un premier temps, je me suis attachée à définir les notions et
concepts inhérents au thème même de mon mémoire. Il m’a fallu comprendre ce qui
se rattachait à la notion de « vieillesse », de « dépendance », ou encore de
« syndrome de glissement » avant d’entamer un travail de recherche approfondi.
Mon passage dans différents services de l’institution lors de job d’été m’a permis de
constater par moi-même les difficultés rencontrées par le personnel : La charge de
travail, le manque de temps lié à un certain sous effectif, et, quelquefois, les
inévitables glissements de tâche vers dupersonnel peu qualifié, sont des facteurs qui
contribuent à devoir, souvent, travailler dans l’urgence. Pour ces raisons, il peut y
avoir insuffisamment de temps pour d’éventuels échanges avec les résidents, ce qui
ne va pas dans le sens de favoriser le maintien de l’autonomie de la personne âgée.

Après de fructueux lectures et échanges, j’ai découvert qu’il y a en fait plusieurs


éléments qui rentrent en compte dans l’accélération de la dépendance des
personnes âgées : entourage familial présent ou non, relations sociales créées ou
non au sein de l’institution, ou bien si la décision de placement en institution a été
bien prise par la personne concernée ou plutôt par sa famille… Il est primordial pour
le nouveau résident que le pont ne soit pas coupé avec ce qui faisait sa vie
antérieure, pour qu’un certain nombre de repères soient maintenus. Ne serait ce que
le fait, par exemple, de pouvoir garder son médecin traitant ou tous autres
intervenants extérieurs.

Tout ceci influence l’état de dépendance de la personne. En effet, j’ai aussi pu


découvrir que, dans certaines situations, le sujet âgé améliore son état de
dépendance lorsqu’il entre en maison de retraite. Le fait de se retrouver à nouveau
en collectivité sort la personne de sa solitude. L’important est donc, malgré l’âge
avancé, de sans cesse avoir – ou retrouver - une raison de vivre. Les projets de vie
individualisés qu’élaborent les personnels de l’institution avec la personne âgée
quelques jours après son admission permettent à la personne concernée de
continuer à se projeter dans un avenir proche, de se sentir encore utile, d’appartenir
à un groupe social, à un projet.

L’influence de la direction de l’établissement joue aussi un rôle très important dans le


comportement des employés. C’est à la direction qu’il appartient de veiller au bien
être des résidents, de faire en sorte qu’en toutes circonstances, respect dignité
puissent leur être assurés. Ceci n’est possible qu’à travers une bonne qualification
des employés, une équipe soignante en nombre suffisant, ainsi qu’une cohésion
d’équipe, afin que le quotidien en institution se déroule dans les meilleures
conditions possibles pour la personne âgée.

Au terme de cette analyse, selon moi, l’institutionnalisation n’est pas le seul élément
accélérateur de la dépendance chez la personne âgée. C’est un ensemble de
facteurs qui amène à ce processus. Le maintien ou la création de nouveaux liens
sociaux, sont pour moi, essentiels pour maintenir l’identité de la personne, et par
conséquent son autonomie.

A ce titre, je reformule ma question de départ de la manière suivante :

«  En quoi l'environnement familial, social, et institutionnel (maison de retraite)


participe à l'accélération de la dépendance de la personne âgée ? »

2. FORMULATION D’UNE HYPOTHESE


Mon hypothèse est la suivante : « Le cadre institutionnel, ainsi que la carence de
relations sociales ne favoriseraient pas le maintien de l’autonomie des personnes
âgées »

Afin de vérifier cette hypothèse, un outil méthodologique doit être mis en place. Entre
le questionnaire, l’observation participative, et le guide d’entretien, ma préférence va
vers ce dernier.

Un guide d'entretien permet d’une part, de bien cibler ce que l’on cherche à savoir
avec des questions précises, mais aussi d'effectuer une étude qualitative sur ce
thème. Le guide d’entretien permet d’avoir un échange avec une personne tout en
pouvant, au fur et à mesure de la discussion, orienter les questions vers une certaine
thématique. Cet outil me permettra de ne pas s’éloigner du sujet principal de
l’entretien, tout en rendant l’échange plus fluide, par rapport à la rigidité d’un
questionnaire.

Il serait judicieux d'interroger, au moyen de questions adaptées à chaque catégorie


de personnes interrogées :

- Des résidents qui, malheureusement, vivent au quotidien une diminution


progressive de leur autonomie, et qui sont en principe bien placés pour comprendre
ce phénomène
- Quelques membres de l’équipe pluridisciplinaire du personnel ; essentiellement
parmi les soignants, mais aussi certains agents tels le personnel en charge de la
restauration ou de l’animation, qui ont l’occasion de côtoyer les résidents dans
d’autres circonstances et peuvent avoir un avis pertinent sur les raisons profondes
de tel ou tel changement d’attitude
- Les membres des familles, qui pourront éventuellement apporter un éclairage autre
sur des changements de comportement de leur parent (mal être remontant à la
surface, déprime suite à un litige d’ordre familial, sentimentd’incompréhension par
rapport à tel ou tel membre du personnel, maltraitance latente, …)
- Les intervenants extérieurs, et plus particulièrement ceux qui côtoient déjà depuis
plusieurs années les personnes âgées concernées.

En recoupant ainsi les diverses informations reçues, il ne fait nul doute que ce guide
d’entretien m’apportera des éléments de réponse concrets devant permettre de
tenter d’apporter une réponse adaptée aux souffrances qui sont à l’origine de cette
accélération de l’état de dépendance du sujet concerné.

CONCLUSION
L’institution gériatrique fait peur, nous l’avons vu ; Elle nous rappelle notre condition
d’hommes et de femmes parvenus à l’ultime étape de leurs parcours de vie et à ses
conséquences.

La politique actuelle menée à juste titre par les pouvoirs publics favorise, par la
multiplication des aides financières, matérielles et humaines, au maintien à domicile
des personnes âgées dans des limites de plus en plus importantes. Lorsque ces
limites sont atteintes et lorsque l’entrée en maison de retraite devient indispensable
pour la personne âgée, on assiste à un grand chamboulement pour celle-ci : En sus
de la dégradation de l’état de santé physique ou mentale, la personne âgée doit faire
le deuil de son environnement, de ses repères, et en outre, souvent, doit faire face à
un certain éloignement social.

Les divers traumatismes ressentis au moment de l’entrée en institution peuvent en


effet jouer un rôle important dans le processus d’accélération de l’état de
dépendance de lapersonne. La personne âgée, qui jusque peu avant son admission,
était « acteur » au sein de sa famille ou de son cercle de connaissances, se retrouve
à l’état « d’assisté » avec, quelquefois, un profond sentiment d’inutilité. De plus, le
fait de devoir payer la prise en charge du séjour peut provoquer en elle un sentiment
de « je paie, donc on me doit » qui ne va absolument pas dans le sens de la
stimulation du maintien de l’autonomie.

Les multiples témoignages reçus ou constatations faites moi-même lors de mon


travail saisonnier m’ont fourni beaucoup d’éléments me permettant de confirmer la
réalité de certains faits institutionnels. Cependant, bon nombre de professionnels de
la gériatrie confrontés à ce phénomène ont parfaitement pris conscience des efforts
collectifs qu’il convient de déployer afin de préserver l’autonomie des personnes
âgées dès leur arrivée en institution et de repousser le plus loin possible
l’aggravation de la dépendance. Pour tenter de répondre à cette problématique, un
important travail pédagogique doit être effectué quotidiennement auprès des
résidents, mais aussi auprès de leur entourage proche, qui a quelquefois du mal à
comprendre qu’il vaut bien mieux « stimuler » que « faire à la place de ».

Cependant, l’un des facteurs contre lesquels il n’est pas possible de lutter, et non
des moindre concernant la personne très âgée, est l’évolution des maladies
physiologiques et/ou psychologiques dont elle peut faire l’objet et qui entraîne une
dégénérescence inéluctable.

Vous aimerez peut-être aussi