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EMC

Zied
Raphaël
Jules

Assurer la solidarité intergénérationnelle en France.


Assurer : Rendre stable, solide quelque chose, la maintenir dans une
position fixe.
Solidarité : Relation entre personnes qui entraîne une obligation
morale d’insistance mutuelle.
Intergénérationnel : Ensemble des échanges entre deux générations.
Concrètement, ici, nous parlerons des échanges entre les personnes
âgées et les jeunes en France.
En France : Pays d’Europe occidentale. C’est un pays métropolitain
mais également d’Outre-Mer, on parle aujourd’hui de D-R-O-M-C-O-
M (départements et régions d’Outre-Mer). Son Chef d’Etat est
Emmanuel Macron.
Problématique : En quoi l’action de l’Etat, qui provoque une entraide
entre citoyens, évite l’implosion de la société et crée une solidarité
intergénérationnelle ?
Tout d’abord, nous verrons quelle est la situation des personnes
âgées en France. Ensuite, nous verrons quels sont les bienfaits de ses
relations intergénérationnelles. Enfin, nous verrons quelles actions
l’Etat a mis en place afin d’assurer la solidarité intergénérationnelle
en France.
Le vieillissement de la population est un phénomène
mondial, caractéristique de la transition démographique qui s’est
produite au cours du XXe siècle. En France, près de 20 % de la
population a plus de 65 ans. Cela pose de nombreux défis,
notamment économiques, mais également culturels, politiques,
sociaux, etc. L’isolement d’un nombre sans cesse croissant de
personnes est l’un des grands enjeux de notre époque. La vie à
domicile demeure le mode de vie majoritaire des seniors (96 % des
hommes et 93 % des femmes en 2016), y compris parmi les
nonagénaires. Toutefois, des changements accompagnent l’avancée
en âge, avec des différences importantes entre femmes et hommes.
Les femmes, davantage touchées par le veuvage, vivent d’autant plus
souvent seules qu’elles sont plus âgées : 28 % à 65 ans, 38 % à 75 ans
et 55 % à 85 ans. Aux mêmes âges, cette part ne varie que de 18 % à
25 % pour les hommes, leur mode de vie majoritaire restant la vie en
couple (75 % à 65 ans, 76 % à 75 ans et 64 % à 85 ans). Les hommes
sont aussi deux fois moins souvent que les femmes amenées à vivre
en ménage avec leurs enfants ou des proches autres que leur
conjoint. L’hébergement en institution, plus fréquent pour les
femmes, concerne une minorité de seniors à tous les âges (sauf à
partir de 100 ans). Il progresse rapidement avec l’âge à partir de 80
ans : à 95 ans, 42 % des femmes et 27 % des hommes vivent en
institution, contre respectivement 5 % et 4 % à 80 ans. L’âge à
l’entrée en institution est en moyenne de 85 ans et 2 mois en 2015.
Ce graphique de Statista Research Department, publié en mars 2019,
nous montre le nombre d'établissements pour personnes âgées en
France en 2016. Nous pouvons voir que cette année-là, on comptait
environ 350 maisons de retraite et plus de 7.000 établissements
d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

Le fait d'être socialement isolé peut se mesurer à la réduction du


nombre de contacts sociaux. Avec l'avancée en âge, le risque de se
retrouver isolé devient évidemment plus important. Les collègues de
travail se perdent de vue, la famille se réduit, les amis s'éloignent, les
voisins se déplacent moins souvent… L'isolement est aussi la
conséquence d'incapacités qui se cumulent : les difficultés de
déplacement, mais aussi la perte de mémoire, la perte de l'ouïe ou de
la vue creusent l'écart et rendent les contacts sociaux difficiles.
L'isolement peut aussi être la conséquence d'une attitude culturelle :
certains milieux sociaux sont davantage prêts à prendre en charge les
personnes âgées que d'autres. Les ressources économiques enfin
sont déterminantes et entrent pour une large part dans l'isolement
des personnes âgées, surtout si elles sont atteintes d'une maladie
chronique. Autrement dit, les plus malades et les plus pauvres
courent évidemment le plus de risques d'être isolés, avec cette
conséquence généralement peu connue que les gens les plus isolés
demandent peu d'aide aux organismes publics, malgré leur situation.
En effet, beaucoup d'entre eux se sentent également étrangers aux
milieux de l'aide socio-sanitaire soit qu'ils préfèrent s'en remettre à
leur propre sens de la débrouille, soit qu'ils méconnaissent les
ressources de ces services, soit qu'ils ont été déçus par ces aides.
Dans ce graphique de la fondation de France en 2014, nous pouvons
voir le taux de personnes de plus de 75 ans n’ayant pas de réseau
actif, n’ayant pas de contacts réguliers avec leurs enfants, n’ayant pas
de relations régulières avec leurs voisins et n’ayant pas d’activités
dans un club ou une association en 2010 et en 2014 en France. Nous
remarquons que le taux le plus important concerne les personnes de
de plus de 75 ans n’ayant pas d’activités dans un club ou une
association (59% en 2010 et 64% en 2014).
L'isolement est encore aggravé par la maltraitance que subit une
personne âgée sur vingt. Selon l'Association Allô Maltraitance des
personnes âgées (A.L.M.A.), 70 % des maltraitances se produiraient à
domicile et 30 % en institution. Elles sont souvent insidieuses et
multiformes. La maltraitance, atteinte à l'intégrité physique et
psychique de la personne, n'est pas toujours délibérée et voulue,
mais elle nie dans tous les cas la dignité de ces personnes au prétexte
de leur âge en abusant de leur faiblesse physique et mentale. La
maltraitance concerne environ 5 % des plus de 65 ans et 15 % des
plus de 75 ans. Elle s'exerce sous différentes formes : menaces de
rejet, privation de visites, humiliation, violences verbales, spoliation
d'argent, de biens mobiliers et immobiliers, héritage anticipé,
brutalités et coups, excès ou privation de médicaments, atteintes aux
droits des personnes. Les maltraitances sont souvent dues à des
négligences ou omissions (oubli d'aider la personne à se laver, se
nourrir... alors qu'elle ne peut assumer seule ces actes quotidiens). La
nature des violences subies par les personnes âgées est très liée à
leur degré d'autonomie et à leur mode de vie.
La rupture que représente le passage à la retraite se vit autrement
chez les hommes et chez les femmes. Ainsi, les hommes parlent très
peu d'eux-mêmes et de leurs émotions. Au moment du passage à la
retraite, ils parlent d'un « sentiment d'inutilité » plutôt que de
solitude. De même, au fil des ans, quand l'engagement social, sous
forme de bénévolat, ne peut plus s'exercer au même rythme à la
suite d’une santé vacillante. « La vie professionnelle a été si investie
que son arrêt provoque une vraie rupture jamais véritablement
intégrée, en particulier chez les anciens cadres ». Les femmes, quant
à elles, parlent davantage d'un « sentiment de solitude », c'est-à-dire
d'un mal-être lié à des regrets ou à une insatisfaction quant à leur vie
professionnelle ou familiale. Ce sentiment est renforcé par le
veuvage ou le célibat.
Autrement dit, le sentiment de rupture provient le plus souvent de la
sphère personnelle et familiale du côté des femmes et de la sphère
professionnelle et sociale du côté des hommes.

Mais quels sont les bienfaits des relations


intergénérationnelles ?
Tous d’abord la mixité intergénérationnelle permet au jeune de
pouvoir parler calment de sujets parfois différents, sujets qui sont
généralement peut évoquer chez ses groupes de pairs, des
conversation conversations dans ce genre ont de véritable bien fait
psychologique comme la valorisation et l’épanouissement
sociologique, c’est conversation sont due leurs disponibilités qui est
causer par leurs retraites les rendent plus à l’écoute que les parents.
Les seniors peuvent aussi avoir de nombreuses leçons de vie et de
valeurs qui proviennes de leurs expériences, leçons et valeurs qui
peuvent par la suite être inculquer aux plus jeune, leurs apportant
maturité et enrichissent culturelle.
Selon une étude réalisée en 2009 et publiée dans Archives of Internal
Médicine, une revue médicale mensuelle Américaine, les relations
intergénérationnelles permettraient « D’acquérir de nouvelles
compétences, de parler de leur vécu et d’obtenir des conseils sur des
situations dans lesquelles ils se trouvent » Pour les personnes âgées
les impacts intergénérationnelles sont légèrement différents de ceux
des jeunes, dans un premier temps ces interactions permettent de les
sortir de leurs solitudes, quotidien et de leurs « exclusion » social.
En 2017, Selon « Petit frère des pauvres » une association qui lutte
contre la solitude des personnes âgée, celle-ci est principalement
numérique en effet en France parmi les 85 ans et plus, près de 68%
n’utilisent pas internet, contre seulement 20% pour les personnes de
60 à 74 ans.
C’est donc dans ce cas que les jeunes peuvent atténuer cette
sensation, partager connaissances et information à leurs grands-
parents et leur permettent ainsi de ne pas se sentir « dépassés » et
de rester informer sur l’évolution de la société. D’autre interaction
dite « plus simple » comme des balades, des activités en plaine air ou
encore des jeux de sociétés qui font appel à la réflexion et à la
mémoire peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé mentale ou
sur la mémoire.

Pourquoi faut-il favoriser les liens intergénérationnels ?


Il s'agit d'un facteur de mieux-vieillir pour les aînés, qui favorise la
stimulation intellectuelle, prévient du vieillissement cognitif, et donc,
de l'entrée en dépendance mais aussi favorise la transmission des
valeurs, des savoirs entre générations, favoriser les liens
intergénérationnels est bénéfique pour les deux parties.
Les aînés peuvent ainsi :

- Transmettre leur savoir-faire ;


- Raconter leurs souvenirs de vie et des anecdotes ;
- Prodiguer de précieux conseils ;
- Prendre goût à de nouvelles activités ;
- Lutter contre l’isolement.
Entretenir des relations avec ses enfants, ses petits-enfants ou tout
simplement avec des personnes plus jeunes, c’est aussi l’occasion de
transmettre des valeurs, comme le respect, le sens de la famille,
l’honnêteté ou la tolérance. En ce qui concerne les jeunes
générations, entretenir des relations avec les générations
précédentes est souvent un plaisir. Les enfants et les petits-enfants
apprécient grandement le temps que leurs aînés leur accordent. En
apprendre plus sur le passé, sur l’histoire de la famille, mais aussi…
recevoir des cadeaux ! Les raisons de passer de bons moments avec
les plus âgés sont nombreuses. Côtoyer ses aînés, c’est aussi
l’occasion de créer des liens intergénérationnels et d’apprendre de
nouvelles choses et la certitude de pouvoir compter sur des
personnes qui connaissent les méandres de la vie.

Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, et la


ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, ont lancé le
14 mars un plan d’action national visant à « renforcer les solidarités
intergénérationnelles dans les établissements scolaires et les lieux de
vie des personnes âgées », alors que « deux millions de nos
concitoyens âgés vivent isolés de cercles familiaux et amicaux », est-il
rappelé dans un communiqué.
Il s’agit de développer des initiatives intergénérationnelles partout en
France, à l’image des « jumelages intergénérationnels », qui existent
déjà, ou du « service civique solidarité séniors », lancé en mars 2021
par le gouvernement.
Pour favoriser le développement de telles initiatives partout en
France, le gouvernement fait parvenir, à l'attention des
établissements scolaires, des enseignants et des directeurs d’EHPAD
et de résidences autonomie, plusieurs livrets et kits pédagogiques,
pour les accompagner dans le montage de leurs projets
intergénérationnels.

Après une première étude et un colloque, la France a


progressivement mis au point un programme d’actions baptisé
« Solidages 21 » (solidarités entre les âges pour le 21°siècle), qui vise
à développer de nouvelles approches autour de l’engagement
solidaire intergénérationnel, où en priorité jeunes et seniors
s’impliquent ensemble, devenant des « actifs sociaux » au service de
la solidarité.
Plutôt que de regarder les jeunes comme un problème et les vieux
comme des bénéficiaires ou des coûts, il s’agit de considérer jeunes
et seniors comme des acteurs communs de solidarité et du « vivre
ensemble ». Par ailleurs, La France a déclaré en 2012 « Année
européenne du vieillissement actif et de la solidarité
intergénérationnelle ». Cette déclaration est venue conforter
l’engagement important qu’ils avaient choisi de prendre sur ce sujet,
et dynamiser la mobilisation de l’ensemble des forces vives de la
Nation sur ce thème sociétal essentiel, qui le souhaite, deviendra
grâce à cette reconnaissance européenne, une impérieuse nécessité
consensuelle ! Historiquement, le Pacte républicain repose
prioritairement (en simplifiant) sur la solidarité entre les
générations : le droit à l’éducation et à l’école à l’un des bouts de la
chaîne, le droit à une retraite par répartition à l’autre bout. Ce Pacte
Républicain est en péril pour au moins deux raisons :
- l’évolution de la démographique et le poids d’une population plus
âgée, inédite dans l’histoire de l’humanité ;
- la crise économique et ses impératifs de rééquilibrage des comptes
publics, dont ceux de la Protection Sociale.
Entre 2004 et 2020, la contribution solidarité autonomie (CSA) a
rapporté 37 milliards d’euros au bénéfice des personnes âgées et des
personnes handicapées et la contribution additionnelle de solidarité
pour l'autonomie (CASA), depuis sa création en 2013, 5,7 milliards
d’euros.
La journée de solidarité a été mise en place en 2004 pour financer
une meilleure prise en charge des personnes en perte d’autonomie,
après la canicule de 2003.
Les financeurs publics (État et départements) consacrent
annuellement plus de 65 milliards d’euros à la compensation de la
perte d’autonomie des personnes âgées et des personnes
handicapées. Les recettes de la journée de solidarité couvrent entre 4
et 5 % de ces dépenses. Elles constituent 11 % des recettes du budget
de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.

Ce graphique, de cnsa.fr, nous montre ou sont placés les


financements de la journée de solidarité en 2020. Nous pouvons voir
que près d’un milliard d’euros sont investis dans les établissements
et services médico-sociaux (906,7 millions d’euros), ainsi que pour
l’allocation personnalisée d’autonomie (versements aux
départements) (912 millions d’euros).

Sources : insee.fr ; statista.com ; cairn.ifo ; senioradom.com ; cnsa.fr

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