SES Socio chap 4

groupe de supporter de foot = mécanique

a. Faux ex dans la famille, b. Vrai la division au travail crée une complémentarité, c. Vrai ex sectes
groupes de lycéens famille.., d. Faux il existe encore des liens mais ils sont basés sur la
complémentarité (organique), e. Vrai

1. a / 2. c

+ + +/ + - + +

III. Quelles sont les évolutions + récentes des liens sociaux ?

A. Pourquoi les liens sociaux peuvent-ils s’affaiblir ?
Comprendre comment différents facteurs (précarités, isolements, ségrégations, ruptures familiales)
exposent les individus à la fragilisation voire la rupture de leurs liens sociaux

Rappel : Le lien social est ce qui rattache les individus et les relie aux autres au sein de différents
groupes : l’individu crée des liens dans sa famille, grâce à son travail : dans des groupes d’amis ou
associatifs. Ces liens sont diversifiés et permettent à l’individu de compter pour les autres (avoir de
la reconnaissance) et aussi de compter sur les autres (protection)
Nous allons montrer que ces liens peuvent être fragilisés par les évolutions économiques et sociales
récentes (3)

1. Lieu d’habitation et ségrégation

def ségrégation spatiale : division sociale des pop dans espaces hiérarchisés
Il existe des lieux d’habitation (des espaces) très diff pour des pop + ou – riches, + ou – diplômées
et ces espaces sont séparés (mm s’il n’y a pas de séparation matérielle) car il n’y a pas ou peu de
contacts entre les espaces et les pop ; et il y a de fortes inégalités entre ces territoires.

Exercice 1

1En quoi cette enquête est elle un révélateur de l’affaiblissement des liens sociaux en France ?
Plus on s’éloigne des grands pôles et plus les habitants ont l’impression d’être délaissés par les
pouvoirs publics ce qui réduit considérablement les liens sociaux. Notamment dans les communes
isolées sans influence des pôles, cela monte jusqu’à 45 %, et plus on se rapproche des pôles avec les
communes appartenant à un grand pôle, on descend jusqu’à 25 %.

2 Montrer concrètement la difficulté à établir et entretenir des liens sociaux pour les
personnes vivant ds « ces territoires délaissés « 
Les personnes vivant des territoires délaissés n’ont pas ou peu accès aux équipements culturels et
sportifs et aux transports en commun. La scolarité des enfants est également affectée (collège de
banlieue), tout comme l’accès à l’emploi, les employeurs mettent de côté les CV des personnes de
ces quartiers défavorisés; on les stigmatise. Cette ségrégation spatiale a aussi des conséquences
sociales : en effet les relations sont restreintes : les individus n’interagissent plus qu’entre eux au
sein d’une même communauté : c’est le cas des ghettos ethniques : par exemple en France certains
quartiers (dans le 93) sont «réservés» aux pop immigrées d’Afrique Noire. Mais c’est aussi le cas
dans les communes rurales isolées. Il y a en plus un sentiment de relégation, le sentiment d’être
oublié.

Retenir : Les ségrégations spatiales peuvent affaiblir les liens avec les autres et avec la société du
fait de l’éloignement (qui peut être un frein pour l’accès à l’emploi), du manque de structures
collectives (qui est un frein pour côtoyer les autres ex les structures sportives) et de la stigmatisation
(qui rend difficile le sentiment de compter pour et sur les autres) et fait naître un sentiment de
relégation.

Document :

Ce sentiment d'abandon est à la fois géographique et social. Il est prégnant dans les territoires situés
en dehors des grandes aires urbaines. Il est aussi plus fort chez les habitants de communes isolées
(45%) que chez ceux vivant dans des communes appartenant à un grand pôle (25%). En revanche,
les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville n'ont pas plus souvent que les autres
le sentiment d'habiter un territoire délaissé.

Cependant, plus de la moitié (53%) des Français qui se déclarent délaissés ne souhaitent pas
déménager vers un territoire plus attractif (difficulté à retrouver un emploi, perte du réseau
relationnel, coût financier d'un déménagement, etc.). Trois personnes interrogées sur quatre
privilégient la possibilité de réaliser leurs projets là où elles vivent. Plutôt que des aides à la
mobilité, elles attentent prioritairement une intervention de l'État dans le domaine de l'emploi, de
l'amélioration des transports en commun et de l'offre de soins.

2. Les mutations familiales

Exercice 2

Questions :

1. Présentez le calcul qui a permis de trouver 70,4 dans la première ligne du tableau.
5474/7774 x 100 ; En 2011, 70,4 % des familles étaient des familles traditionnelles

2. A partir des données fournies dans ce tableau, montrez que la famille

« traditionnelle » voit sa part (%) reculer en France entre 1999 et 2011.
En 2011, 70 % des familles étaient traditionnelles alors qu’en 1999, les 3/4 des familles
étaient traditionnelles ; aujourd’hui 1 famille sur 5 est monoparentale.

3 montrer que les évolutions présentées ds le tableau risquent d’affaiblir les liens
familiaux

2 Les mutations familiales

La famille est beaucoup moins une institution normée et peut prendre plusieurs formes comme
traditionnelle (homme + femme), monoparentale (un seul parent), recomposée (un couple vivant
avec au moins un enfant dont un seul des conjoints est le parent) et homoparentale (homme +
homme; femme + femme). Les divorces sont + fréquents. Rester ensemble ne va plus de soi. Il y a
donc plusieurs modèles possibles alors qu’avant c’était plus souvent un couple traditionnel, il ne
divorçait quasiment pas avec 10 divorces sur 100 mariages en 1960.
Explication :On a certaines libertés aujourd’hui comme par exemple ; choisir son époux ou choisir
de divorcer ou non…, l’individu prend des décisions en s’émancipant des contraintes sociales :
c’est l’individualisation. autre expl :le recul de la religion
Cela a des conséquences sur les liens familiaux:ils sont devenus plus fragiles (surtout le lien du
couple) cela peut amener :
Un déficit de protection le nombre de personnes sur qui l’individu peut compter diminue :ex: mère
seule avec ses enfants ,situation financière compliquée qui fragilise aussi les liens avec les autres
Un déficit de reconnaissance :le nb de personnes pour qui elle a de l’importance diminue
aussi ;rupture avec le conjoint mais aussi sa famille ou les amis d’autant que les recompositions
familiales s’accompagnent souvent des changements de résidence.

3 La précarité de l’emploi et le chômage

EXERCICE 3 : chômage et précarité un danger pour le lien social

Depuis une vingtaine d’années, le chômage reste à un taux très élevé en France. À ce problème
social et économique majeur s’ajoute actuellement une forte tendance à la précarisation du monde
du travail, dans tous les domaines. Taux de chômage actuel : 7 % des actifs sont au chômage,
environ 3 millions de personnes sont au chômage. Précarité de l’emploi : les emplois à temps
partiel, les CDD (contrats courts), contrats d’intérim se sont développés. Plus récemment, on parle
d’une uberisation de l’emploi : il s’agit de tous les emplois en lien avec des plateformes ; ce sont
des emplois avec un revenu très incertain et sans protection en cas d’accident ou maladie.

L’accès à un emploi stable est devenu beaucoup plus difficile (chômage, emplois de courte durée
sans réelle perspective) le chômage et cette précarisation de l’emploi peut amener un
affaiblissement des liens avec les autres, avec la société aussi et créer un déficit de protection et un
déficit de reconnaissance (matérielle et symbolique)

On parle d’instabilité de l’emploi quand on n’a pas de poste peFrmanent et que l’on ne peut pas
planifier de projet futur ou encore de ne pas pouvoir se protéger des aléas de la vie. (beaucoup de
CDD , beaucoup d’emplois menacés) ces emplois donnent un revenu mais irrégulier, il est plus
difficile de créer des liens avec les collègues
Il y a parfois une insatisfaction au travail : un manque de reconnaissance y compris matérielle ,un
sentiment d’inutilité
Le chômage peut aussi isoler la personne : Il peut y avoir un impact sur les liens familiaux
(tensions ds la famille), perte d’estime de soi, revenu faible; difficulté à consommer comme les
autres ; à créer des liens avec les autres; stigmatisation des chômeurs : préjugés négatifs sur les
chômeurs, étiquette de « paresseux » qui rend difficile les liens avec les autres.

Conclusion A : Tous ces facteurs d’affaiblissement des liens sociaux peuvent interagir et mener à
l’isolement relationnel et/ou à l’exclusion sociale : la rupture des liens sociaux (comme sa création)
est un processus, il résulte souvent d’un cumul.
Exemples : la fragilisation des liens sociaux professionnels (chômage ou précarité ou insatisfaction
au travail) s’accompagne souvent d’une fragilisation des liens familiaux.
Autre ex : le mal logement (dans un quartier difficile ou dans une zone rurale isolée) et le chômage
peuvent se cumuler.
Le sociologue R Castel parle de désaffiliation pour désigner ce processus d’exclusion sociale qui
résulte d’un cumul de liens fragilisés ou rompus. Ce processus est réversible.
B. Les sociabilités numériques entraînent-t-elles une recomposition du lien social  ?