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Julien ROUSSILLE

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SES

En 1990 : 7,7 % de femmes de 25 ans à 39 ans vivent seules.


7,7 % de 3,7 millions = 284900 de femmes de 25 ans à 39 ans qui vivent seules cette année
En 2015 : 11,9 % de femmes de 25 ans à 39 ans vivent seules
11,9 % de 5,8 millions = 69020 de femmes de 25 ans à 39 ans qui vivent seules cette année

On peut constater qu’il y a eu de principales évolutions de 1990 à 2015 :


Les femmes de 15 à 19 ans vivant seules chez elles ont augmenter de 3,8 %,
Les hommes de 40 à 54 ans de 8,9 %.
En somme, les femmes de plus de 15 ans ont augmenter 5,5 % et les hommes de 7,3 %.
Nous pouvons supposer ces résultats à cause d’un certain facteur tel que le travail ou la
condition sociale.

Ce document est un dialogue entre deux personnes qui nous décrit comment cette femme
Lydia, 35 ans se referme sur elle même. Il est extrait du livre « La misère du monde », de
Pierre Bourdieu, paru aux éditions Seuil en 1993.

I/Les liens sociaux

Le lien social renvoie au fait de se sentir concerné et impliqué par l’autre et par ses difficultés
lorsqu’il en a. L’enjeu est de rester lié même dans les moments difficiles. Quand les
personnes vont bien, elles sont gratifiantes et l’on a intérêt à être lié à elles. Quand elles vont
mal, comme montré dans le document 1, elles ont tendance à reporter une partie de leurs
difficultés sur l’autre et la tendance à l’individualisme contemporain conduit souvent ce
dernier à s’en détacher. Ce phénomène est particulièrement saillant dans les situations de
chômage.

II/ Les conséquences

Les demandeurs d’emploi sont très seuls. La société exige davantage d’un chômeur que d’un
actif alors que ce dernier est en situation de fragilité. Chercher du travail est plus difficile que
travailler. Nous pouvons constater dans le document 2 que les plus isolés sont les personnes
inactives et celles qui travaillent dans le privé. Parce qu’il est souvent considéré comme une
des causes majeures de la dégradation du lien social, le chômage mobilise les chercheurs en
sciences sociales. Il a été souvent étudié comme un processus de cumul progressif de
handicaps. Ils nuisent aussi à la sociabilité en dehors de la sphère du travail. La perte de
l'emploi fragilise les relations sociales de l'individu, pouvant entraîner son isolement. Le
travail est à la source de l'identité sociale, source de dignité et d'estime de soi. La flexibilité
horaire a aussi des effets sur les emplois du temps des collectifs de travail et des familles,
complique l’engagement associatif et affecte les pratiques de sociabilité.

III/Les origines

Le travail et l'emploi connaissent des évolutions depuis le début des années 1980. Le
chômage de masse, le chômage de longue durée, les effets des politiques de l'emploi qui
visent plus de flexibilité (montée des FPE, annualisation du temps de travail...) fragilisent les
parcours professionnels marqués par une plus grande précarité.
Or, en fournissant un salaire, une place dans un collectif de travail, un statut dans la société,
l'emploi est un vecteur essentiel d'intégration dans les sociétés contemporaines.
Le chômage et la précarité affectent donc le lien entre travail et intégration sociale car :
Ils augmentent le risque de pauvreté, et donc éloignent des normes de
consommation de la société.
Le chômage est facteur de pauvreté (même si les prestations sociales atténuent ce
risque).
La précarité et le développement des temps partiels accroissent l'irrégularité des
revenus et favorisent le développement des « travailleurs pauvres »

Conclusion :

Le chômage, d’autant plus s’il est de longue durée, dissout le lien social et ainsi entraîne le
demandeur à s’isoler. En effet, le chômage peut donc fragiliser le lien social.

Julien ROUSSILLE

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