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Dans cette seconde partie, nous verrons que cependant, malgré ces exemples de
renforcement des liens sociaux, la société française actuelle est également confrontée
à des facteurs qui fragilisent ces liens.
Tout d'abord, l'individualisme en hausse de la société a tendance à réduire les
interactions sociales et à affaiblir les relations entre les individus. Ceux-ci cherchent à
satisfaire leurs propres besoins au détriment des relations avec les autres. Cette
situation est souvent entraînée par l'utilisation des réseaux sociaux et des
technologies numériques qui créent des interactions virtuelles, mais souvent
superficielles. Cela peut entraîner la rupture progressive de liens déjà
existants. L’utilisation des réseaux sociaux peut mener à l’isolement social et par la
suite dans certains cas à des problèmes psychologique. Comme le montre le
graphique de la source Eurostat de 2019, l’usage d’Internet en 2017 en France pour
les relations sociales est différent au fil des générations. Ainsi, de façon générale
presque 80 % des Français utilisent Internet pour envoyer ou recevoir des messages
électroniques. Environ 30 % utilisent Internet pour les appels téléphoniques ou
vidéo. Les réseaux sociaux ou professionnels sont utilisés par 45 % des Français. On
observe que les utilisations diffèrent selon la tranche d’âge. Avec une utilisation très
importante d’Internet pour les relations sociales des jeunes de 16 à 24 ans.
Les liens sociaux sont également perturbés par les précarités. La précarité est
une situation de fragilité et ou d’instabilité par rapport au logement comme vu
précédemment, mais est également lié à l’emploi. En effet, le document 2 nous
permet d’observer la part de personnes qui sont titulaires d’un contrat (hors stage,
contrat aidé, apprentissage) de durée courte c’est à dire de moins de 3 mois. Il
concerne les personnes de 1982 à 2017 en France hors Mayotte, selon l’INSEE
2019. En effet, on en déduit une augmentation des contrats courts, des intérims et des
CDD. Les résultats de chaque contrat se suivent logiquement les uns autres. Le
document 1 porte sur une étude de l’Insee de 2012 des grandes villes en France d’au
moins 20.000 habitants. Il indique en pourcentage, les motifs de pertes de
logement des sans-domicile. Ainsi, 35 % des motifs de perte de logement sont liés à
des événements familiaux et non financiers tels que les séparations et décès et 30 %
pour raisons financières et non familiaux comme le licenciement ou l’expulsion. Cela
signifie qu'étant donné que le motif familial est le plus répandu pour la perte d’un
logement, les liens familiaux sont rompus, et cela, à grande échelle. Cependant,
seulement 5 % ont perdu le leurs à cause des deux motifs cumulés.
Aussi, certaines inégalités accentuent la fragilisation de liens sociaux lors de la
socialisation primaire tels que la précarité financière, la ségrégation urbaine, les
maladies ou encore l’inégalité des chances. À cet âge-là, la famille peut être le seul
groupe d’appartenance de l’individu. On peut y observer une solidarité ainsi que du
lien social qui peut se traduire par des aides financière, matériel ou moral. Or, à l’âge
adulte, les liens sociaux peuvent être rompus.
Nous avons compris comment les différents facteurs exposent les individus à
l’affaiblissement ou à la rupture des liens sociaux. Les liens sociaux peuvent être
progressivement fragilisés à cause de nombreuses facteur jusqu’à la rupture. Mais
aussi, cette tendance peut s’inverser, en effet les liens peuvent se renforcer. Les
facteurs à l’origine de cette fragilisation sont multiples, et peuvent former un cercle
vicieux et s’aggraver. En fin de compte, il est a chacun d’entre nous de cultivé et
préservé nos liens sociaux de manière à qu’ils soit durable et favorable à la vie en
société française actuellement.