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Introduction

Introduction
La démocratie est un régime politique qui
tend à garantir au mieux les droits et devoirs des citoyens . Toute forme
d'atteinte physique ou morale ,qui serait
préjudiciable à ces derniers , est perçue comme des sévices que la démocratie
souhaite éviter . Cependant, des actes de
violence adviennent
autant de remises
d'attentats
malgré tout
en causes parcellaires
et sont de la démocratie . Qu'il soit question
problème de la protection de l'idéal démocratique.
ou d'excès
conséquences de ces violences posent le
Problématique:
on
peut alors s e
sécuritaires,
les

demander
protéger les démocratie ?
comment
pouvons
nous
Annonce du plan : axe 1 : terrorisme comme menace aux démocratie
Axe 2 : la législation d'exception Axe 3: la cyber sécurité
I/sécurité et défense des démocraties 

 La défense a pour objet d’assurer en tout temps, en toutes circonstances et contre
toutes formes d’agression, la sécurité et l’intégrité du territoire, ainsi que la vie de la
population. Elle pourvoit de même au respect des alliances, traités et accords
internationaux. À l’ère de la mondialisation, les notions de sécurité et de conflit ont
évolué. Ce constat impose des réorientations stratégiques dans l’utilisation des moyens
de défense au sein et à l’extérieur de notre pays. La défense nationale est le résultat
d’une histoire spécifique à chaque État-nation. Elle fût et demeure une nécessité face
aux menaces potentielles contre l’intégrité territoriale des États, pour défendre leurs
intérêts économiques et politiques dans une société internationale encore aujourd’hui
marquée par sa situation anarchique (absence de pouvoir supranational contraignant).
 
Depuis la constitution des armées royales et l'apparition de conflits européens, en
passant par la construction d’une armée du peuple sous la Révolution française et plus
encore avec les armées napoléoniennes, les grands conflits mondiaux et la
colonisation, la France a développé une culture de la défense nationale forte. La
participation de l’armée française aux opérations extérieures en dehors du territoire
national est aujourd’hui prépondérante. Sous contrôle d’organisation internationale
comme l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord (OTAN), elle intervient en
Afghanistan ; dans le cadre des Nations-Unis, elle participe aux opérations de maintien
de la paix (en Afrique par exemple).
 
La défense nationale, sous l’égide du ministère de la Défense et relevant du domaine
réservé du Président de la République, est un des premiers recruteurs publics de France
au vu des effectifs qu’elle mobilise. Ce sont en effet plus de 300 000 personnes qui
travaillent aujourd’hui pour la défense nationale. La défense représente, après les
dépenses d’éducation, le deuxième poste de dépenses du budget de l’État en 2012,
pour un montant d’environ 38 milliards d’euros, soit 13 % du total. La Défense fait
l’objet par ailleurs d’une attention toute particulière de la part des pouvoirs publics en
raison de son poids économique. De nombreux emplois et une part importante de la
richesse nationale sont étroitement liés à cette activité.
 
Enjeu politique et économique majeur, la Défense remplit des missions qui ont évolué
au cours du temps afin de répondre à la transformation des menaces potentielles qui
pèsent sur les intérêts de la France. Si les missions traditionnelles de la Défense ont
permis pendant une large partie des 20e et 21e siècles de répondre aux menaces
spécifiques de cette époque, les transformations qui résultent de la mondialisation et de
l’interconnexion croissante des risques et des menaces ont nécessité une redéfinition
de ces missions.
 
L’actuel Code de la Défense définit la politique de défense comme ayant « pour objet
d'assurer l'intégrité du territoire et la protection de la population contre les agressions
armées. Elle contribue à la lutte contre les autres menaces susceptibles de mettre en
cause la sécurité nationale. Elle pourvoit au respect des alliances, des traités et des
accords internationaux et participe, dans le cadre des traités européens en vigueur, à la
politique européenne de sécurité et de défense commune » (Article L. 1111-1).
 
Le dernier livre blanc (2008) concernant la défense nationale a déterminé ses missions
en adéquation avec les transformations liées à la mondialisation, et l’interconnexion
croissante des risques.
 
Le livre blanc de la défense nationale datant de 2008 établit un premier constat de
l’augmentation du niveau d’instabilité et d’imprévisibilité qui découle du renforcement
du processus de mondialisation. En effet, l’accélération phénoménale de la circulation
et de la diffusion des informations par le biais des réseaux de communication, de celle
des biens et des personnes, renforce les interactions à l’échelle internationale et rend la
société internationale beaucoup plus instable. Le livre blanc met en évidence le fait
que la stratégie de sécurité nationale s’articule autour de cinq fonctions, dont les forces
de défense doivent avoir la maîtrise et la responsabilité :
 
1. La première fonction consiste à assurer une mission d’information permettant de
rassembler les connaissances nécessaires pour anticiper toute menace potentielle. Cette
fonction doit être assurée par les services extérieurs de renseignements dont la
responsabilité incombe à la Direction Générale de la Sécurité Extérieure et aux
services de renseignements militaires dépendant de la Direction du renseignement
militaire. Le livre blanc qualifie cette première fonction de « première ligne de défense
», permettant une « autonomie de décision » et « de conserver l’initiative stratégique »
en offrant aux décideurs politiques et militaires « le plus en amont possible, [les]
éléments de prévision et d’éclairage de l’action » ;
 
2. La deuxième fonction repose sur la prévention qui « consiste à agir pour éviter
l’apparition ou l’aggravation de menaces contre notre sécurité ». Cette fonction
requiert le développement d’un système de veille et d’alerte précoce nécessitant une
forte capacité d’analyses des situations de crises potentielles qui découlent d’une
dégradation des contextes sanitaires, sociaux et politiques des différents pays et
espaces géopolitiques. La prévention passe par la coopération internationale, les
accords bilatéraux de défense, et les partenariats avec les pays afin de se prémunir
contre les risques de crises. La prévention nécessite une vigilance accrue pour les
trafics (armes, drogues, êtres humains, matières radioactives, etc.) qui favorisent
l’instabilité internationale. La prévention passe aussi par la lutte contre les crises
sanitaires et pandémies qui affectent de manière durable la stabilité des pays ;
 
3. La troisième fonction repose sur la dissuasion reposant sur la force nucléaire et
mobilisant deux composantes complémentaires que sont les forces aériennes et sous-
marines ;
 
4. La quatrième fonction consiste dans la protection de la population et du territoire.
Cette fonction consiste, entre autres, à garantir la résilience de la société et des
pouvoirs publics, c’est-à-dire la capacité à « maintenir en toutes circonstances le
fonctionnement des pouvoirs publics et la continuité de la vie de la nation » face à des
situations de crises majeures impliquant des menaces et crises non conventionnelles
liées par exemple à des pratiques terroristes et utilisant des armes nucléaires,
radiologiques, bactériologiques et chimiques (NRBC) ;
 
5. La dernière et cinquième fonction relève des capacités d’interventions des forces
armées.

II/ Lutte contre le terrorisme et protection des droits de l'homme


Le terrorisme constitue une grave menace pour les droits de l'homme et la démocratie.
Il est certes indispensable que les Etats prennent des mesures pour empêcher et
sanctionner efficacement les actes terroristes, mais tous les moyens ne sont pas
admissibles. Les Etats ont l'obligation impérieuse de protéger la sécurité publique et la
prééminence du droit sans mettre en péril les fondements des droits de l'homme, qui
sont notamment consacrés par la Convention européenne des droits de l'homme.
Les opérations menées au cours de ces dernières années par un certain nombre d'Etats
dans le contexte de ce que l'on appelle la « guerre contre le terrorisme », y compris les
« programmes de restitution », la création de prisons secrètes (« black sites ») et la
surveillance de masse, ont montré qu'un large éventail de droits de l'homme subissait
les répercussions des mesures de lutte contre le terrorisme, notamment le droit à la vie,
l'interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dégradants, le droit à la
liberté et à la sûreté, le droit à un procès équitable, et le respect de la vie privée et
familiale. Le renoncement aux droits de l'homme dans le cadre de la lutte contre le
terrorisme constitue une grave erreur et une mesure inefficace qui peut servir la cause
des terroristes. Les politiques qui respectent les droits de l'homme préservent les
valeurs que les terroristes essaient de détruire, elles affaiblissent le soutien au
radicalisme parmi ceux qui pourraient être tentés d'y adhérer, et elles renforcent la
confiance des populations envers l'Etat de droit.
  

III/cybersécurité et la cybercriminalité 

Definition de la cybersécurité et la cybercriminalité

La cybersécurité englobe tous les moyens qui permettent d'assurer la protection et


l'intégrité des données, sensibles ou non, au sein d'une infrastructure numérique.
C'est une spécialité au sein des métiers des systèmes d'information

La cybercriminalité renvoie à tout crime commis principalement à l'aide d'Internet et


des technologies de l'information, comme les ordinateurs, les tablettes ou les
téléphones intelligents

La cybercriminalité à un impact néfaste sur la démocratie 

A quelques jours de l’élection présidentielle américaine, les peurs d’une attaque


informatique venant entraver le système électoral américain ont resurgi. En raison de
nombreuses alertes attestant de l’importance de la cybermenace, la Maison Blanche a
dû renforcer les moyens du renseignement américain afin de prévenir les menaces qui
pèsent sur le vote électronique et les failles du système informatique.

Le 24 juillet 2016 , des informations confidentielles et sensibles concernant certains


des donateurs de la campagne d’Hillary Clinton ont été volées. À la même période, le
scandale des e-mails du Democratic National Committee a ébranlé l’équipe de la
candidate : plusieurs milliers de courriels ont été révélés par Wikileaks, montrant
comment les cadres du parti Démocrate ont défavorisé Bernie Sanders lors de la
primaire. Enfin, en septembre dernier, le directeur du FBI James Comey, avait
annoncé que "plusieurs activités d'inspections de sites internet, qui sont des actions
préalables à une attaque, ainsi que des tentatives d'intrusions ont été observées sur des
registres électoraux en ligne".

S’il n’existe pas à ce jour de preuve tangible permettant d’établir l'origine exacte des
attaques, les soupçons solides d’implication de la Russie ont considérablement tendu
les relations entre cette dernière et les États-Unis dans la dernière ligne droite pour la
course à la Maison Blanche.

La crainte d’une fuite de données ou du piratage des sites officiels plane également sur
la prochaine campagne électorale française. Les candidats en campagne utilisent de
plus en plus les réseaux sociaux, les sites Internet et autres bases de données stockées
en ligne. Si cela permet une communication directe avec les électeurs, les candidats se
retrouvent face à une menace virtuelle et déstabilisante qui pourrait peser sur leur
campagne.

Utilisation de la cybersécurité pour la protection des démocraties

Dans le cadre d'un scrutin électoral plusieurs personnes peuvent être pirater et
plusieurs données peuvent leur être volé par des cyberattaques pour par exemple
changer le change le vote d'une personne c'est pour ça qu'il doit mettre en place des
systèmes sécurité pour pouvoir se protéger de ses attaques et pour pouvoir préserver la
démocratie de leur pays ce genre d'attaque informatique peut
fausser les résultats d'un vote électoral en ligne et donc altéré la notion de démocratie
instauré, on peut constater que peu d’acteurs nationaux (particuliers, partis politiques,
industriels) peuvent aujourd’hui s’assurer que leurs données bénéficient d’une
sécurisation absolue, même dans des domaines sensibles tels que la défense ou le
stockage de données personnelles. C’est pourquoi, il est plus que jamais nécessaire
d’investir dans des opérations de sensibilisation à la cybersécurité et dans la formation
des professionnels. En outre, les systèmes de verrouillage des réseaux doivent être
renforcés et les techniques de cryptologie développées. Enfin, les contrôles en ligne
réalisés par des autorités compétentes telles que la Cnil doivent être systématisés.

La population pour éviter les cyberattaques doivent respecter les 10 mesures de la


cybersécurité qui sont :
 
• Protégez vos accès avec des mots de passe solides.

• Sauvegardez vos données régulièrement.

• Appliquez les mises à jour de sécurité sur tous vos appareils.

• Utilisez un antivirus.

• Téléchargez vos applications uniquement sur les sites officiels.


. Méfiez-vous des messages inattendus
. Vérifiez les sites sur lesquels vous faites des achats
. Maîtrisez vos réseaux sociaux
. Séparez vos usages personnels et professionnels
. Évitez les réseaux WiFi publics ou inconnus

Conclusion

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