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Aurélie, Loyau

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Etudes de doc - Histoire


Consigne : Après avoir présenté les deux documents, vous montrerez comment les deux auteurs
jugent la personne de Louis-Napoléon Bonaparte et le pouvoir qu’il exerce.

Les deux textes que nous allons étudier présentent le point de vue de différents auteurs à
propos de Napoléon III et de son pouvoir. Les deux juges sont des personnes bien
différentes, l’un étant un homme politique et l’autre un écrivain de la société civile.

Dans notre premier texte, nous allons aborder le point de vue de Victor Duruy, comme dit
plus tôt il est un homme politique et historien français qui, pendant le Second Empire, est
devenu ministre de l’instruction publique. Dans ce document, on remarque que cet homme
porte un toast en faveur de Louis-Napoléon Bonaparte et du pouvoir qu’il exerce. À
l’inverse, Victor Hugo, auteur du second texte que nous allons étudier, est un des hommes
d’une minorité de citoyens étant opposé aux deux plébiscites de Napoléon III en 1851 et
1852. Il le décrédibilise même encore plus avec un livre intitulé Napoléon le Petit,
Dans un premier temps, nous allons analyser ces deux points de vue radicalement différents,
afin de montrer que les deux auteurs n’estiment pas Napoléon III de la même façon, puis
dans un second temps, nous montrerons comment ces deux auteurs décrivent le pouvoir de
l’Empereur.

Tout d’abord, il est facile de discerner deux avis distincts, que Napoléon III est un protecteur
; « Protecteur des classes l’aborales » ou bien un monstre, un tyran « un malfaiteur de la
plus cynique et de la plus basse espèce »
Victor Duruy déclare lors de son toast que Napoléon est « Le Prince qui représente le
Pays… » tout au long de son discours, il affirme le rôle important de Napoléon III au sein
du peuple et en accentuant son engagement personnel en disant qu’il s’est « imposé comme
une tâche personnelle » Louis incarne la Nation et la France, il est vu par Duruy comme la
réincarnation de Napoléon I, capable de redonner vie à son pays. Duruy va même mettre en
avant le pouvoir politique de Louis, en faisant comprendre qu’il cherche à favoriser la
pratique démocratique, il montre dans un premier temps que avant Napoléon III, les votes
n’était accessible qu’a une minorité de citoyens « profit d’une minorité » Il sous-entend que
grâce à lui, le suffrage universel est restauré et que jamais personne n’a était aussi proche de
son peuple « Dans quels temps c'est --t- il vu un accord plus complet entre le peuple et le
souverain ? »
Cependant, il s’agit d’un inverse complet pour Victor Hugo. Il le décrit comme un «
malfaiteur » voire un truand en accentuant son « crime » faisant référence au coup d’État du
2 décembre 1851. Hugo utilise des adjectifs qui dévalorisent le souverain, le transformant
dans une créature monstrueuse et tyrannique. " Dictateur, Bouffon, Grotesque, Brigand,
Pirate".
Pour Hugo, l'Empereur est tout l’inverse de l’incarnation de la Nation, il en est meurtrier "Il
n'y a plus de France. C'est fini" Il fait même des métaphores de ses crimes, « d’étrangleur
nocturne de la liberté » pour parler de la presse et de la liberté d’expression censuré. Il
contredit totalement Duruy, qui lui associe Napoléon III à démocrate, tandis que Hugo
qualifie Louis de « dictateur »

Alors, il est facile de discerner les deux camps, Victor Duruy affirme que Napoléon III fait
partie du peuple, tandis que Victor Hugo l’affirme de dictateur et le considère comme un
tyran. On comprend donc que ces deux avis nous montre que l’Empire de Napoléon est soit
une réussite, soit un échec. Dans le texte de Duruy, on comprend que Napoléon III n’a rien à
se reprocher, son Gouvernement s’est occupé de la question sociale en instaurant de manière
‘’ égale ‘’ des réformes qui profitent aux travailleurs et aux ouvriers, tout comme aux riches
et aux entrepreneurs. Il va même jusqu’à énumérer chaque action concrète du gouvernement
envers le peuple « écoles, institutions de bienfaisance, crédit. »Duruy lève son toast envers
le responsable de la Modernisation de la France et du progrès, Napoléon III « Voilà
comment le progrès général s'accomplit »

Mais, pour Victor Hugo, Napoléon III ne fait que ralentir la France, "Cette France dont le
nom voulait dire liberté... Qui rayonnait en Europe, cette lumière eh bien ! Quelqu'un a
marché dessus" Il assure que à cause de l’Empereur la France a fait un pas en arrière en
termes de démocratie et de libertés, en effet, sous Napoléon III la liberté n’est plus un droit,
la presse est affectée. Pour Hugo, L’Empereur ne cherche pas à aider le peuple ou à obtenir
leur indépendance, il cherche plutôt à les dominer.

Pour conclure, on remarque deux opinions totalement opposées à propos de Louis-Napoléon


Bonaparte et de sa gestion de l’Empire. Nous avons d’un côté Victor Duruy qui le Proclame
comme étant le nouveau Napoléon I, celui qui va faire revivre la France et la Nation avec sa
démocratie et son égalité. Puis de l’autre, Victor Hugo beaucoup plus terre à terre, qui nous
montre que le régime de Napoléon III est voué à l’échec, et qu’il ne fera que ralentir la
France.

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