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Partie 1 : (voir trace écrite du cours)

Partie 2 : Analyse d’un texte : Sur « le Printemps des peuples » en Europe


Consigne : Après avoir présenté le document, vous montrerez que la perception de l’auteur du Printemps des
peuples.

[Amorce => cela peut être une citation d’une personne, un ouvrage, un élément historique …] Le
chancelier hongrois Metternich disait « Quand Paris éternue, l’Europe s’enrhume ». [Contexte] En effet,
lorsqu’en février 1848, Paris se révolte après l’interdiction d’un banquet, pour obtenir de meilleures conditions
de travail et de vie et plus de libertés, et réussit à instaurer par cette révolution, une République, cela inspire les
Européens. Des mouvements révolutionnaires aux revendications libérales et nationales se diffusent alors en
Europe, dans un contexte de crise économique et de transformations économique et sociale. [Présentation du
document] Carl Schurz, étudiant allemand âgé de 19 ans à l'époque du « Printemps des peuples », nous livre son
témoignage des évènements auxquels il a participé, dans un ouvrage autobiographique (ou mémoire) intitulé
Réminiscences, paru en 1906-1900 soit 60 ans après les faits. [Problématique] A travers ce témoigne que nous
livre cet étudiant de 19 ans, de l’évènement nous allons répondre à la problématique suivante : quelle est la
perception de l’auteur du Printemps des peuples ? [Annonce de plan] Dans un premier temps, nous nous
intéresserons aux acteurs de ces mouvements révolutionnaires et à leurs revendications. Puis, nous montrerons la
manière dont s’organise cette révolution. Enfin, nous décrirons les différents sentiments suscités par ces événements
et nous vous viendrons les nuancer avec le résultat de cette révolution.

Tout d’abord, l'auteur décrit les mouvements révolutionnaires qui ont éclaté dans de nombreuses villes
d'Europe à la suite de la Révolution de février 1848 qui a renversé le roi de France Louis Philippe et entrainé la
proclamation de la Deuxième République. Il s'exprime avec enthousiasme, accueillant avec joie la nouvelle « les
Français ont renversé Louis Philippe !!! En effet, ces mouvement révolutionnaires se propagent en Europe et
mobilisent « les masses », c’est-à-dire les peuples de tous les Etats d’Europe qui se révoltent, tels que « les Français »
(l.4), « le peuple allemand » (l.15) et les Autrichiens (l.18). Toutes les classes sociales et d’âges participent à « ce
formidable mouvement ». « Les étudiants » sont très engagés et combattent dans les rues des grandes villes, actrices
des évènements telles que « Cologne, Francfort » (l.22), Berlin où se trouve l’auteur, Paris ou Vienne. Leurs
revendications sont libérales et nationales. Ils veulent une « démocratie » (l.6) et plus de « droits pour les citoyens »
(l.19) afin que le peuple puisse disposer de lui-même, en exerçant sa souveraineté à travers le suffrage universel. Ils
souhaitent également plus de « libertés » : de presse, d'opinion. Tandis que certains peuples comme les Allemands,
souhaitent leurs indépendances et ainsi unifier leur nation dans un Etat : « la patrie allemande, son unité et sa
grandeur » (l.14-15).

Afin que leurs revendications soient appliquées, les révolutionnaires européens espèrent pouvoir obtenir
gain de cause pacifiquement mais sont prêts à faire usage de la force : « De simples requêtes céderaient le pas à la
force même si chacun espérait pacifiquement ». Le but est de fragiliser les gouvernements et renverser les
souverains autoritaires en place ou leurs ministres comme Metternich, qui est chassé de Vienne par les étudiants
autrichiens (l.19). Néanmoins, la voie pacifique échoue car chaque révolution européenne laisse le pas à la violence.
Des combats dans les rues ont lieu, le peuple prend les armes : des masses envahissent les rues » et les étudiants
prennent les armes (l.20). Des insurrections et barricades se forment dans les rues. Les affrontements sont violents
comme en témoigne l’auteur qui parle de « sang coulant dans les rues ». Ce type d’insurrection se propage partout
en Europe, d’abord en France où « les Français ont renversé Louis-Philippe et proclamé la République », puis, dans
l’Empire d’Autriche, dans Royaume des Deux-Siciles et dans le Royaume de Prusse. Les villes de « Cologne Coblence
et Trêves, mais aussi Breslau, Königsberg et Francfort-sur-l’Oder » et « Berlin » sont touchées. En Allemane, plus de
10 foyers d’insurrections s’y forment et des affrontements ont lieu dans les rues à Berlin en mars 1848. Cette vague
révolutionnaire est ainsi considérable et touche de nombreuses grandes villes d’Europe.
Pour l’auteur et les révolutionnaires, ces vagues de révolutions sont pour eux « le moment de donner peuple
pour la liberté… ». En effet, Carl Schurz évoque le Printemps des peuples comme « un formidable mouvement », où
le peuple se soulève avec un immense espoir de progrès politique, civil et social dans les milieux étudiants et
populaires, patriotes et libéraux. Un mouvement touchant l’ensemble de l’Europe et d’une grande importance,
venant fragiliser les gouvernements. Par exemple, à Vienne, le mouvement permet la « chute de Metternich » qui est
alors ministre. Cependant, ces mouvements sont durement réprimés par les partisans de l'ordre ancien issu du
Congrès de Vienne (1815) : la Sainte Alliance. En effet, les gouvernements réactionnaires d'Autriche, de Prusse
interviennent. Par exemple, à Berlin, où se trouve l’auteur, l’armée fait feu contre le peuple en arme sur les
barricades en mars 1848. Ainsi, l’Empire d’Autriche, la Prusse et le Royaume de Piémont Sardaigne conservent leur
constitution. Tandis qu’en France, dans les Etats d’Italie du Nord des républiques sont proclamées

[Réponse à la problématique] Pour conclure, ce témoignage montre l'ampleur de la vague révolutionnaire


de 1848 en Europe et l'espoir qu'elle a pu susciter chez l'auteur et les peuples. Ces mouvements révolutionnaires ont
permis de donner espoir aux peuples, de tenter de faire appliquer leurs revendications et de fragiliser leurs
gouvernements. Néanmoins, la répression de l’ordre du Congrès de Vienne l'a emportée de manière générale, sauf
pour certains pays comme la France qui a réussi à changer de régime, en proclamant la Deuxième République.
[Ouverture] Cependant par la suite, la lutte a continué et permis des avancées libérales en Europe. Pa exemple,
l'unification de l'Allemagne sous la forme d'un État-nation eut officiellement lieu le 18 janvier 1871 dans la galerie
des Glaces du château de Versailles, en France.

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