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Van de Sande, Beauvolsk et Larose-Hébert (2018), Le travail social: théories et pratiques. Chenelière
Education, Montréal, page?.
professionnalisation des travailleurs sociaux avec la fondation en 1923 de la Montreal
School of Social Work. C'est à cette époque que commence le débat – toujours actuel –
quant à savoir s'il est préférable de travailler auprès des individus ou des collectivités 2.
L’évolution de l’encadrement professionnel du travail social :
- en 1926- la fondation de l’Association canadienne des travailleuses et tra-
vailleurs sociaux;
- à la fin des années 1960 l’apparition de l’Association canadienne pour la forma-
tion en travail social (Association pour la formation en travail social – actuelle).
Voir svp le chapitre 2 du livre : Van de Sande, A., Beauvolsk, M.A., et Larose-Hébert, K.
(2018). Le travail social - Théories et pratiques (3e éd.). Montréal : Chenelière Éducation.
Au Québec, la crise économique des années 1930 a un impact prépondérant sur la prise de
conscience quant à la nécessité de former des travailleurs sociaux capables de répondre à
des besoins nouveaux. Dans ses prémisses, le travail social est considéré comme étant une
vocation et concerne les femmes, dont on loue les qualités intrinsèques comme la
générosité, le goût du sacrifice, le dévouement ou encore l'affection. Il faut noter que l'on
parle à l'époque de « service » et non pas de « travail », ce qui rappelle l'influence
catholique. Une autre preuve de cette influence est le fait que l'on se concentre sur le sens
moral et que l'on considère qu'il y a deux catégories de pauvres : les vertueux et les
dépravés, à qui l'on fait prendre conscience que leur comportement est mauvais et qu'ils
doivent changer3.
Les choses changent dans le années 1980 et 1990 avec le recul de la présence de l'État dans
le domaine du travail social. En effet, ces décennies sont marquées par le néo-libéralisme
en réponse à la crise de l'État-providence. Le budget des programmes sociaux est alors
fortement amputé. Toutefois, l'État continue d'intervenir, mais de façon différente. On
assiste alors à la création des services d'aide à domicile aux personnes âgées et à la fin des
grands établissements asilaires.
Les années 2000 sont dans la continuité des deux décennies précédentes et voient aussi un
accroissement de la privatisation des services de santé. La création en 2004 des CSSS
(Centres de santé et de services sociaux) marque une augmentation des rapports
interprofessionnels. C'est aussi dans cette décennie que l'on voit une loi promulguer que
seuls les personnes disposant d'une formation en travail social et membres de l'OTSTCFQ
4
Ibidem. page?
5
Ibidem.
(Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec)
peuvent utiliser le titre de « travailleur social »6.
Bien que les références soient importantes, la contribution de l’étudiant.e
reste primordiale dans la rédaction d’un travail académique! Il fallait
donner des explications dans vos propres mots (en vous appuyant sur des
références)!
Le travailleur social peut être considéré comme un médiateur entre la personne et son
environnement en raison de son rôle dans la navigation des systèmes sociaux et de son
soutien à l'individu pour s'adapter à son environnement.
Ensuite, le travailleur social permet la médiation entre les individus et les ressources
communautaires : Les travailleurs sociaux facilitent l'accès aux ressources communautaires
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Ibidem, page?
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Ibidem. page?
pour les individus en difficulté. Par exemple, un travailleur social peut aider un individu
sans-abri à accéder à des logements temporaires, des services de santé mentale et d'autres
soutiens communautaires. En agissant en tant que médiateur entre l'individu et ces
ressources, le travailleur social favorise l'adaptation de l'individu à son environnement
social8.
BIBLIOGRAPHIE ?
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Ibidem.