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PLAN DU COURS :
I-INTRODUCTION
III-DEFINITION
IV-EPIDEMIOLOGIE
V-CLASSIFICATIONS
VII-CLINIQUE
VIII-MODELS PARENTAUX
X-DGC DIFFERENTIEL
XII-PRISE EN CHARGE
XIV-NEUROBIOLOGIE
BIBLIOGRAPHIE
I-INTRODUCTION :
Prés d’un millions d’adolescents fuguent du domicile familial aux USA.ils se déplacent du
champ familalau champs social.
Notre capacité aanticiper ,a prévenir la fugue et d’y remédier aux conséquences de cette
experience a été limitée,ceci étant en partie avec la rareté de’études sérieuses dans ce
domaine.
La vie dans la rue est traumtisante,en effet en étudiant les fugues,il devient difficile de
distinguer entre ce qui reléve de la cause de la fugue et ce qui reléve des conséquences.
Heureusement,on assiste a une attention grandissante a ce que sont ces fugueurs ;a ce qu’il
les motive,quelles interventions pourraient les aider ?
III-DEFINITION :
La fugue est un Départ impulsif, brutal, le plus souvent solitaire, limité dans le temps,
généralement sans but précis. Le plus souvent dans une atmosphère de conflit.
IV-EPIDEMIOLOGIE :
-la fugue peut survenir dans toutes les classes sociales ,toutes les
regionsgeographiques,mais surtout dans les régions urbaines issues de milieux socio-
économiques bas.
-moins de 50 pour 100 vivent avec les 2 parents, et ceux qui le sont semblent issus de
grandes maisons.(familles nombreuses ?).
V-CLASSIFICATIONS :
La fugue chez l’adolescent peut relever soit d’un trouble a fond psychopathologique qu’est
« le trouble des conduites » definit comme « un ensemble de
conduites dans lesquelles sont bafoués soit les droits fondamentaux des
autres, soit les normes ou les règles sociales correspondant à l’âge du sujet ».
Comme elle peut faire partie de l’éventail des comportements entrant dans une autre entité
qu’est « la delinquance » qui correspond à l’ensemble des comportements conduisant à
commettre des infractions, considérées dans leur dimension sociale,en effet la delinquance
est un concept légal.
Dans le DSM 5 la fugue se classe dans les troubles disruptifs,du contrôle des impulsions et
des conduites,dans la catégorie : violations graves de régles établies.
Dans la CFTMEA,la fugue est classée dans le chapitre des troubes du comportement et des
conduite/ 7.7 Autres troubles caractérisés des conduites/7.73 Fugues
Il y a des adolescents pour qui le fait de quitter la maison soit plus sain et plus rationnel pr le
jeune.
(Il y a des milieux familiaux si désorganisés que les enfants sont sans repéres,en effet ,ils sont
spectateurs de parades d’adultes qui entrent et sortent de leuresvies,avec comme ultime
conséquence ne plus connaitre leurs veritablesparents,la rue devient dans ce cas un milieu
plus sécurisant,plus accueillant pour eux.)
Enfin,il y a des adolescents pour manipuler les adultes,ils peuvent chercher l’attention ou
esayent d’éviter une punition.
Le climat familial de la plupart de ces cas n’est pas soutenant ,le control parental est
minime,cependant,une partie de ces adolescents semblent avoir une bonne relation avec
leurs parents et viennent de milieux familiaux relativement stables,d’ailleurs on rapporte des
cas ou les performances scolaires sont adéquates voire excellents ainsi qu’une absence de
conflits avec les pairs.
Ces adolescents traumatisés ont soit été encouragés a quitter le domicile soit forcés.il est
plus probable que ce soit des filles,d’unage plutôt avancé par rapport au fugueur type,et
qu’elles manifestent de hauts degrés de troubles de conduites,abus de substances
notament,typiquement leurs familles sont très désorganisées et sont marquées par les
abus,la violence et la négligence.
VII-CLINIQUE :
Malgré les efforts établis pour mettre un profile type pour les adolescents fugueurs,aucune
description ne peut englober les diversités de profils retrouvés,cependant ceux dont la fugue
résulte des dysfonctions familiales partagent quelques aspects communs.
La majorité sont déprimés et ont une mauvaise estime de soi,ils sont insécures,fragiles ,ils se
voient incapables pas seulement a l’école ou au travail mais aussi socialement et sur le plan
interpersonnel.et effectivment ,beaucoup d’entre eux ont une longue histoire d’echecs,avec
beaucoup de difficultés scolaires,ils sont traités de « perdants » par leurs pairs.
La fréquence des troubles des conduites apparaissent après les fugues nien que rééls,ils
peuvent refléter ce que le fugueur a réellement vécu au cours de sa fugue.il semble que chez
les adolescents avec des troubles des conduites,les fugues surviennent a un ageprécoce,et la
durée de leur fugue est plus longue.Bien que les troubles psychopathologiques les plus
retrouvés chez les fugueurs soient la depression,l’abus de substance et les troubles des
conduites,d’autres troubles apparaissent :il y a des ado dont le tableau qui prime ‘est
l’anxiété.ces ado semblent souffrir d’un TDAH et de difficultés scolaires.
les enfants profondément perturbés ou psychotiques qui vivnet dans leur propre monde au
sein de la société,peuvent fuguer mais avec une fréquence moindre.
VIII-MODELS PARENTAUX :
Pour comprendre la fugue,il est necessaire de reconnaitre le role non negligeable des
parents dans la génése des dysfonctionnements familiaux.
En effet,une relation parent-enfant pauvre est quasi tt le temps retrouvée dans les maisons
des fugueurs.
La plupart de ces parents sont très critiques et insatisfaits de leurs enfnats.la comunication
parent-enfant est typiquement negative ,les parents montrent peu de compliments et de
support envers les enfants.
IX-CONSEQUENCES DE LA FUGUE :
La plupart des ado abondonnent leur foyer avec un plan en téte,sauf si le départ est
précipité,ils partent souvent chez des copains ,ou ne s’eloignent pas très loin.
Alternativement,ils peuvent errer dans la rue mais souvent avec un ou plusieurs amis avec
qui ils ont planifié la fugue.
Les filles fuguent habituellement avec leur copains,qui probablement leur procure l’argent et
le toit,l’episode de fugue se termine lorsque tout l’argent soit dépensé .
Beaucoup d’adlescents sont rapidement rendus a leurs parents par la police.ces fugues bien
controlées ne laissent habituellemnt pas de grands dommages aux fugueurs.au contraire
elles peuvent procurer a l’enfant un renforcement de son estime de soi,et être bénéfique en
impliquant les parents a étre plus presents.
Les fugues prolongées sont malheureusement moins benignes ,peu d’adolescents survivent
dans la rue pour de longues periodes sans subir de trauma.En effet,plus la fugue dure plus le
seul probléme de l’adolescent devient celui de survivre,dans ce cas,le jeune pourra avoir
recours au vol,vente de drogue,prostitution,pronographie,…..
Plus important encore,le jeune peut subir dans la rue divers dangers violences physiques,
viol,…en plus,la santé physique peut étre détériorée : inféctions cutannées,parasitaires
problémes respiratoirs et gastrointestinaux,dentaires,dénutrition et troubles somatiques en
rapport avec les abus de subsantces.les filles peuvent tomber enceinte.
Les adolescents payent chers leur aventure dans la rue,ceux qui semblent s’adapter a cette
vie sont malheureusement les plus touchés.
X-DG DIFFERENTIEL :
XI-NEUROBIOLOGIE :
Le sujet est examiné à la demande de son entourage familial, ou à l’initiative d’une autorité
administrative, judiciaire ou médicosociale. L’examen peut intervenir dans l’urgence, à
l’occasion d’une crise aigue compliquée d’un geste suicidaire, d’une intoxication alcoolique
ou toxique, ou encore d’un comportement médicolégal.
Chercher une éventuelle pathologie organique révélée par la fugue, ne pas négliger l’intérêt
des examens complémentaires, en particulier l’électroencéphalogramme, si l’examen retient
des symptômes confusionnels ou des troubles de la conscience. Les examens biologiques
contribuent surtout à l’évaluation des conséquences somatiques en particulier infectieuses.
Le récit du fugueur permet d’apprécier l’état de conscience durant les différentes phases de
la conduite. Cette relation donne aussi des indications sur un comportement qui est soit
adapté et resté cohérent, soit au contraire marqué par la bizarrerie et l’illogisme dans un
contexte délirant.
XII-PRISE EN CHARGE:
L’obstacle principal au fait de pouvoir ces adolescents c’est qu’ils ne recherchent pas de
l’aide.
En plus de ca,ils ont peur ,ils sont sur la défence ,rebels,les mettre en confiance requiert
beaucoup de tact.il ne faut surtout pas de porter jugement.
La plupart des fugueurs sont signalés a la police,et sont amenés en consultation avec leurs
parents.
Parfois leur absence n’est pas signalées,et on ne s’aperçoit de leur situation entant que
fugueur que si on les trouvait dans un refugue.
En USA,il y a des états qui considérent la fugue en un acte de délinquence et de ce fait les
mettent en justice.
Accueil du fugueur :
Une fois la fugue est évidente,la 1ére chose a faire et de procurer un environnement
sécurisant pour le jeune,soit en le ramenant rapidement a la maison ,soit en le plaçant dans
un refuge pour jeunes en attendant de trouver une solution a long terme.il serait utile de les
faire faire faire une consultation afin de traiter les problémes de santé s’il y en a.
Traitements :
Comme les adolescents,les parents aussi peuvent resister a l’inetrvention et il est essentiel
de les engager.
A propos des fugueurs chez qui la fugue semble étre une recherche d’aventure,ou ceux
ayant des traits antisociaux sont très résistants au traitement.
La meilleure chose a faire est de les aider a trouver des outils légaux,constructifs en
lesquels^
XIV-NEUROBIOLOGIE
BIBLIOGRAPHIE
-Adolescence et psychopathologie 7e édition Daniel MARCELLI Alain BRACONNIER
-L'adolescent en fugue : fuir ... quoi, pour...quoi ? Glowacz F., Humpers L., Van de Water G.,
Vettenburg
- Fugue : rite de passage ou cri d’alarme ? Jean Zermatten Paola Riva Gapany Clara Balestra
(Eds.) Novembre 2012
-manuel de psychiatrie.Guelfi