Vous êtes sur la page 1sur 19

Travaux dirigés de la terminale s N°8 MONSIEUR

EPREUVE DE SVT Martin


Contact :
92727141
EXERCICE 1
I- Deux nerfs rachidiens nommés A et B fraîchement isolés d’un cobaye sont soumis tour à tour à des
stimulations avec du courant électrique de tension variable ; pour chaque tension, on a obtenu le temps de
stimulation. Les résultats obtenus ont permis de tracer les deux graphiques A et B du document I.

1) Trouvez graphiquement et pour les deux nerfs, les paramètres d’excitabilité nerveuse: le temps utile, la
rhéobase et la chronaxie.
2) De ces deux nerfs, lequel parait le plus excitable? Justifiez votre réponse.
3) On excite le nerf A avec une tension de 1,6mV pendant 10 ms, obtiendra-t-on un potentiel d’action
décelable au moyen d’un oscilloscope ? Justifiez votre réponse. Même question pour 3mv pendant 1,5ms.
II- On porte des excitations électriques sur une structure nerveuse avec des tensions croissantes U 1, U2, U3, U4 et
U5. On évalue pour chaque tension d’excitation la différence de potentielle entre l’extérieur et l’intérieur de la
membrane plasmique de cette structure nerveuse ; les résultats sont donnés par la figure 1 du document II.
1) Analysez les résultats de cette expérience.
2) Interprétez les résultats de cette expérience en précisant la nature de cette structure nerveuse.
3) La structure nerveuse précédente étant maintenue vivante dans une solution physiologique, on réalise une
seconde expérience comme l’indique la figure 2 du document II. Analysez les résultats de cette expérience.

EXERCICE 2
On porte par un stimulateur S des excitations électriques isolées sur deux types de structures nerveuses A et B,
avec des intensités croissantes. I1, I2, I3, I4 et I5 désignent les valeurs des intensités utilisées pour stimuler A. Les
intensités I’1, I’2, I’3 et I’4 ont été utilisées pour stimuler B. R et R’ désignent des électrodes réceptrices des
oscilloscopes ; les électroneurogrammes suivants indiquent les réponses enregistrées en R ou R’ pour chaque
intensité utilisée :
1) Analysez les résultats de chaque expérience.
2) Interprétez les résultats de chaque expérience.
3) Pour la structure A, une des intensités peut être
la rhéobase mais à une condition
a. Définir la rhéobase.
b. Quelle est cette intensité correspondant à la rhéobase et donnez cette condition ?
EXERCICE 3
Les structures A, B et C ci-dessous sont prélevées de trois parties différentes du tissu nerveux.
1) a- Annotez ces structures en précisant pour chaque numéro le
nom correspondant.
b- Indiquez à quelle partie du système nerveux appartient chacune
de ces structures. Justifiez, à chaque fois votre réponse.
C
2) Ces différentes structures A, B et C
appartiennent à une même cellule qui représente l’unité structurale du tissu nerveux.
a) Décrivez, schéma à l’appui, une expérience permettant de mettre en évidence la continuité entre ces
structures.
b) Nommez et représentez, à l’aide d’un schéma clair, la cellule en question.
3) Les récepteurs sensoriels et les boutons synaptiques sont des terminaisons de fibres nerveuses.
Précisez leurs rôles respectifs.

EXERCICE 4
Afin d’étudier quelques propriétés des nerfs, on utilise le dispositif expérimental suivant (figure 1) où les
électrodes S et R peuvent être selon le branchement voulu soit stimulatrices soit réceptrices.

 Expérience 1 : les électrodes S étant


stimulatrices et R réceptrices, une
stimulation unique efficace donne le tracé A
du document ci-après.
 Expérience 2 : les électrodes S deviennent
réceptrices et R excitatrices, un choc unique
aboutit à un enregistrement identique à la
courbe A.
 Expérience 3 : on met hors circuit les
électrodes R1 et R2 et on branche R3 et R4
comme électrodes réceptrices ; S1 et S2 sont
de nouveau excitatrices ; on obtient
l’enregistrement C du document. Si l’on
abaisse progressivement l’intensité de la
stimulation, le 3e pic de courbe disparait
puis le 2e.
Notez que dans Les deux 1ères expériences, les
électrodes R3 et R4 ne sont pas fonctionnelles.
Q : Interprétez ces différents résultats.
EXERCICE 5
Une microélectrode est introduite dans un motoneurone de la moelle épinière d’un Mammifère et enregistre
l’état électrique de ce neurone. Des stimulations d’intensité variable sont portées sur les fibres nerveuses
sensitives connectées à ce neurone. On réalise 2 séries d’expériences
Expérience 1 : On porte des stimulations d’intensité croissante i1, i2, i3, i4, i5 et on enregistre les tracés I (voir
document).
1-a) Identifier les tracés Ia, Ib et Ic.
b) Expliquer la variation d’amplitude observée.
2-a) A partir des tracés Ia à Ie, préciser les conditions d’émission d’un potentiel d’action.
b) Interpréter-le sur le plan ionique.
3) En déduire la propriété du motoneurone mise en évidences par les tracés Ia à Ie.
Expérience 2 : On porte alors 2 stimulations successives d’intensité i3 et on fait varier le délai entre les 2
stimuli.
4) Interpréter cette série de tracés IIa à IId (voir document).

5) En déduire la propriété du motoneurone mise en évidences par cette 2ème série d'expériences.

EXERCICE 6
En fonction de la position des électrodes réceptrices R1 R2 sur les fibres nerveuses 1 ; 2 ; 3; 4; 5 et 6 ci-dessous,
représentez et titrez les enregistrements qu’on est en droit d’obtenir sur l’écran de l’oscilloscope. La présence
d’électrodes excitatrices E1 E2 indique qu’une stimulation est portée sur la fibre nerveuse.

EXERCICE 7
Le document 1 est celui de la moelle épinière d’un chat ; on a placé un stimulateur S sur une racine postérieure.
Deux oscilloscopes O1 et O2 ont été posés sur chacune des deux racines antérieures. Par S, on porte deux
excitations distinctes ; la première avec une intensité I1 et la seconde avec une intensité I2 supérieure à la
précédente. Le document 2 indique les enregistrements de l’oscilloscope.

Document 1 Document 2
1) Comment de façon générale désigne-t-on ces courbes du document 2 enregistrées sur l’écran d’un
oscilloscope.
2) Annotez les différentes parties de la courbe O1 - I1 en utilisant seulement les lettres.
3) Indiquez la nature et le sens de migration des ions de part et d’autre de la membrane plasmique de l’axone
pour chacune des parties suivantes de la courbe I1 - O1 :
a) bc b) cd c) de
4) Analysez de manière précise et concise les résultats de ces expériences ?
5) Interprétez le résultat de ses expériences.
EXERCICE 8
On dégage un nerf rachidien d’un batracien avec ses racines antérieure et postérieure. On place sur le nerf des
électrodes excitatrices E1, puis en O1, O2 et O3 des électrodes réceptrices reliées à trois oscillographes :
Les électrodes O1 et O2 sont situées de part et d’autre du ganglion spinal (ou ganglion rachidien), elles sont
distantes de 4 mm. Les électrodes O3 sont situées sur la racine antérieure ; on évalue la distance O2 et O3 à 2 mm.

1) Schématisez le dispositif expérimental avec les différentes électrodes en place (ne pas tenir compte de
l’échelle).

2) Sachant qu’à la suite d’une excitation portée en E1, l’influx nerveux parvient en O1 au temps t1 = 0 en O2
au temps t2 = 0,2 milliseconde, et en O3 au temps t3 = 0,45 milliseconde.
Calculez la vitesse de l’influx nerveux entre O1 et O2 et entre O2 et O3. Comment expliquer cette variation de la
vitesse ? (Indiquer 2 raisons possibles).

EXERCICE 9
La figure suivante représente une chaîne de neurones. Deux électrodes excitatrices sont placées au point E (sur
une dendrite) et en O1, O2, O3 et O4 on place quatre oscillographes cathodiques.

On applique successivement, par les électrodes excitatrices, des courants électriques dont les intensités sont
données dans le tableau ci-dessous. On détermine pour chaque intensité le temps d’excitation minimum
nécessaire pour obtenir une réponse (observée sur l’écran de l’oscillographe O1).

Intensités en milliampères 0,1 0,1 0,1 0,15 0,2 0,3 0,4 0,7 1,2

Temps d’excitation en millisecondes 2 1 0,9 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 1-
Constr
uire la courbe I = f(t) en prenant, par exemple, pour échelle : 1 cm pour 0,2 mA et 1 cm pour 0,2 msec.

2- a) Interprétez cette courbe et donnez les valeurs caractéristiques concernant l’excitabilité de la fibre
nerveuse considérée.
On excite de nouveau la fibre avec un courant d’intensité I1 = 0,2 mA pendant un temps t1 = 0,3 ms.
b- Qu’observe-t-on sur l’écran de O1 et sur celui de O2 ? Justifiez votre réponse.
c- Même question avec un courant d’intensité I2 = 0,3 mA et un temps t2 = 0,6 ms. Justifiez votre réponse.

3- On porte en E une excitation efficace :

a) Qu’observe-t-on sur l’écran de chacun des oscillographes (O1, O2, O3 et O4) ?


b) Des mesures ont montré que la vitesse de l’influx dans cette fibre est de 50 m/s, la distance entre E et O3
de 12 mm et le temps mis par l’influx entre E et O3 de 0,34 ms. Interprétez ces résultats.
EXERCICE 10
Un laboratoire de neurophysiologie effectue des recherches sur les nerfs rachidiens des vertébrés.
A- Une première série de travaux porte sur les propriétés de ces nerfs. Un nerf rachidien de chat est placé dans
une cuve à électrodes remplie de liquide physiologique maintenu à 37°c (document 1).

1) Une stimulation efficace est portée sur le nerf au niveau des électrodes A et B. Les électrodes C et D sont
des électrodes réceptrices reliées à un oscillographe cathodique. On observe sur l’écran, l’apparition du
phénomène représenté par le document 2. Analysez et interprétez cet enregistrement.
2) On déconnecte les électrodes C et D et on branche les électrodes G et H sur l’oscillographe. Le nerf est
écrasé sous l’électrode H. Pour une stimulation de même intensité que précédemment, on voit apparaître sur
l’écran le phénomène représenté par le document 3.
Analysez cet enregistrement et interprétez-le. Quelles hypothèses pouvez-vous émettre quant à la structure du
nerf choisi ?
B- Les chercheurs voulant vérifier leurs hypothèses, effectuent sur le nerf, une coloration à l’acide osmique qui
colore en noir les lipoprotéines ; ils observent ensuite leurs préparations au microscope photonique à un fort
grossissement. Leurs observations sont représentées par les documents 4 et 5.
1) Légendez, titrez et analysez ces deux documents de façon précise. Quelles informations, cela vous donne-t-il
sur la structure du nerf étudié ?

2) On dénombre les fibres de ce nerf et on les classe en fonction de leur diamètre. Les résultats sont portés dans
le tableau suivant :

Diamètre (um) Nbre de fibres Diamètre (um) Nbre de fibres Diamètre (um) Nbre de fibres

1à2 30 7à8 60 13 à 14 25

2à3 90 8à9 40 14 à 15 70

3à4 60 9 à 10 40 15 à 16 100

4à5 50 10 à 11 25 16 à 17 130

5à6 50 11 à 12 20 17 à 18 70

16 à 17 60 12 à 13 20 18 à 19 50

Construisez l’histogramme de fréquence des fibres de ce nerf en fonction de leur diamètre et exploitez-le. Ces 2
séries d’informations sont-elles en contradiction avec toute hypothèse émise en A ?
C- 1°) A l’aide de microélectrodes A’ et B’, on stimule efficacement une des fibres B de ce nerf. On recueille la
réponse par deux électrodes C’ et D’. L’enregistrement obtenu sur l’oscillographe cathodique est représenté par
le document 6. Calculez la vitesse de l’influx nerveux sur cette fibre.
2°) On change la vitesse de balayage de l’appareil et on porte la même stimulation sur une fibre de type A. Les
électrodes C’ et D’ permettent alors d’enregistrer le phénomène représenté par le document 6 et 7.
- Calculez la vitesse de l’influx nerveux dans cette fibre.

On précise que dans les deux cas, la distance entre B’ et C’ est de 2 cm.
3°) Comment expliquez-vous la différence trouvée ? Pouvez-vous maintenant mieux expliquer l’enregistrement
du document 3 ? Justifiez votre réponse.
4°) Vous tirerez une conclusion simple qui mettra en relation structure et propriété du nerf.
D- En prenant l’exemple d’une synapse à acétylcholine, exposez la succession des événements qui permettent la
transmission de l’influx nerveux d’un motoneurone à la fibre musculaire, puis expliquez comment une substance
chimique mimétique comme le curare peut perturber la transmission synaptique du message nerveux.
Votre exposé sera structuré et illustré par des schémas annotés.
EXERCICE 11
I / On se propose d’étudier quelques propriétés de la fibre nerveuse par la réalisation d’expériences Un axone de
calmar est placé dans le dispositif expérimental représenté par le document 1.
Au temps t0, on place R1 à la surface de l’axone. Au temps t1, on introduit
R1 à l’intérieur de l’axone. Aux temps t2, t3, t4 et t5 on applique sur l’axone
quatre stimulations isolées et d’intensité croissante. (R1 étant toujours
introduite à l’intérieur de l’axone)
Les enregistrements apparaissant sur l’oscilloscope sont présentés sur le
document 2.
1) Analysez l’enregistrement obtenu en a (de t0 à t1).
2) Reproduisez sur votre copie l’enregistrement b et analysez-le en
précisant les modifications des charges électriques de part et
d’autre de la membrane de l’axone quand on passe de a à b.
3) Comparez les enregistrements : b, c et d du document 2.
Quelle propriété de la fibre nerveuse est ainsi mise en évidence ?
II/ on se propose de déterminer certaines conditions de la naissance
d’un potentiel d’action au niveau d’un neurone postsynaptique. Le
document 3 représente un dispositif expérimental avec lequel on
réalise une expérience.
Sur le neurone N1, on porte en S une stimulation efficace ; sur
l’écran de l’oscilloscope O1, on enregistre le tracé (a) et sur
l’écran de l’oscilloscope O2, on enregistre le tracé (b).
Les tracés (a) et (b) sont représentés sur le document 4.
1) identifiez les tracés (a) et (b).
2) Expliquez pourquoi il n’y a pas eu naissance de
potentiel d’action sur l’écran de l’oscilloscope O2.
3) En utilisant la chaîne de neurones (N1-N2) représentez sur le document 4, proposez une expérience
permettant d’enregistrer un potentiel d’action sur l’écran de l’oscilloscope O2.
EXERCICE 12

I- I, J et K du document I désignent des structures nerveuses des chaînes neuroniques dans un cerveau de lapin.
On place le stimulateur S 1 sur I et le stimulateur S 2 sur J. Sur K est posée une microélectrode réceptrice d’un
oscilloscope O.
- lorsqu’on stimule en S1, on enregistre en O le tracé A.
- lorsqu’on stimule en S2, on enregistre en O le tracé B.
- lorsqu’on stimule simultanément en S1 et S2, on enregistre en O le tracé C. Voir document II.
1) Par quel nom désigne t- ont généralement les tracés A, B et C.
2) Analysez les résultats de ces expériences.
3) Que semble être le rôle de la structure J.
II- Pour préciser le rôle cette structure J, on déplace la microélectrode réceptrice de l’oscilloscope en N
comme le montre la figure 1 du document III. Lorsqu’on stimule J, on enregistre par O l’électroneurogramme de
la figure 2 du même document III.
1) Par quel nom désigne t- ont généralement les structures N et M.
2) Quel renseignement tirez-vous de ce tracé de la figure 2. .
III- Pour préciser le mode d’action de la structure J, on place en N sur la membrane de la structure K un
dispositif permettant le dosage instantané des ions. Ainsi, après stimulation en S 2, on a enregistré en N les
mouvements d’ions traduits par les courbes du document IV.
1) Analysez puis interprétez ce graphique.
2) Ces mêmes courbes du document IV pouvaient aussi être obtenues par simple dépôt en N d’une microgoutte
de la substance nommée GABA (acide gamma amino-butyrique).
Par quel nom générale désigne t- on le GABA ? Justifiez votre réponse. Quel serait alors son mode d’action. .
3) Faites un schéma clair et bien annoté, résumant le fonctionnement de la structure N à partir d’un influx
nerveux en provenance de S 2.

EXERCICE 13

Afin d’étudier quelques aspects du fonctionnement des motoneurones, on réalise des expériences à l’aide du
montage expérimental représenté par le document 1.
On porte des stimulations efficaces sur les terminaisons présynaptiques A, B et C et on enregistre les
phénomènes électriques au niveau du cône axonique du motoneurone M. Les conditions expérimentales et les
résultats obtenus sont présentés par le tableau.
1) a- Identifier le tracé 1. Justifier votre réponse.
b- Déduisez la nature de la synapse A-M.
2) a- Expliquez l’obtention du tracé 2.
b- Déduisez la nature de la synapse B-M.
3) Analysez les résultats de l’expérience 3, en vue :
- D’expliquer l’obtention du tracé 3.
- De préciser la nature de la synapse C-M.
- Déduire le rôle du motoneurone M.
4) le document 2 représente deux microphotographies de la synapse A-M à deux états physiologiques
différents.
a. Identifiez ces deux états en justifiant la réponse.
b. En exploitant le document 2, expliquez les évènements permettant l’obtention du tracé 1.

EXERCICE 13
Exercice 5 : Les motoneurones dont les corps cellulaires sont situés dans la corne antérieure de la moelle
reçoivent une multitude de terminaisons axoniques T1, T2, T3. On se propose d’étudier les manifestations
électriques qui affectent les motoneurones suite à l’excitation de T1, de T2 et de T3 :

Première série d’expériences : stimulation des terminaisons T1 et T2.


I. L’excitation de T1 seule aboutit aux enregistrements A et A’ donnés respectivement par O1 et O4.
L’excitation de T2 seule donne les enregistrements B et B’ donnés par O2 et O4.
1) Les excitations portées sur T1 et T2 sont-elles efficaces ? Justifiez
votre réponse.
2) Interprétez les courbes A’ et B’.

II. On porte un stimulus efficace sur T3, on obtient les enregistrements


C et C’ respectivement sur O4 et O5.
1) Interprétez ces deux courbes.
2) Quels enregistrements obtiendra-t-on suite à une excitation efficace
de T1 ?
3)

III. L’excitation simultanée de T1 et T2 aboutit aux courbes D et D’ ci-


contre qu’on vous demande d’interpréter.

IV. On excite en même temps T1 + T2 comme précédemment puis


immédiatement après on excite T2.
Les résultats obtenus sont représentés par les courbes E et E’ ci-contre qu’on
vous demande d’analyser.
Deuxième série d’expériences :

V. Excitations portées sur les 3 terminaisons T1, T2 et T3. On excite en


même temps T1, T2 et T3 ; les résultats sont représentés par les courbes F et
F’ données respectivement par O4 et O5.
1) Interprétez ces courbes.
2) La terminaison T3 est-elle excitatrice ou inhibitrice ? Justifiez votre
réponse.

VI. On reprend les mêmes excitations que précédemment (questions 4)


en répétant les excitations en T2 et en T3, on obtient les enregistrements G et
G’ donnés respectivement par O4 et O5 ; interprétez ces courbes.

VII. On refait cette dernière expérience, en y ajoutant une répétition de


l’excitation en T1. Quels en seraient les résultats ? Précisez si la réponse sera
supérieure, égale ou inférieure à la précédente.

VIII. Quelle est la propriété du neurone que les diverses expériences précédentes permettent de mettre en
évidence ?

EXERCICE 14
Afin d’étudier la transmission de l’influx nerveux au niveau des synapses interneuroniques, on réalise les
expériences suivantes sur des neurones de ganglions de Mollusques (figure ci-contre).
Expériences Résultats

1) Stimulation de A Réponse de A mais pas de B

2) Stimulation de B Réponse de B et de C mais pas de A

3) Injection d’ACH-ase puis stimulation de A Réponse de A mais pas de B ni de C.


A) Interprétez les différents résultats obtenus. Quelle
hypothèse peut-on proposer concernant le mode de transmission
de l’influx nerveux au niveau des synapses interneuroniques ?

B) Le document ci-contre est une représentation


schématique d’une synapse neuromusculaire (plaque motrice)
entre C et un muscle. Mettez une légende à ce schéma suivant les
flèches indiquées.

C) L’influx nerveux franchit cette synapse en 1 ms. Quels


phénomènes se déroulent pendant ce temps?
EXERCICE 15
Le curare est un poison d’origine végétale utilisé par les Indiens d’Amérique du Sud qui en enduisent leurs
flèches. L’animal qui a été blessé par une flèche empoisonnée au curare devient incapable de tout mouvement.
Pour comprendre l’action du curare on réalise les expériences suivantes :
Expérience 1 : On injecte un produit à base de curare dans la circulation sanguine d’une grenouille dont
l’encéphale est détruit. Cinq minutes après cette injection, la grenouille a perdu ses réflexes.
Expérience 2 : On excite alors le muscle gastrocnémien d’une patte postérieure en appliquant directement les
électrodes à la surface du muscle. Celui-ci se contracte après un temps de latence très court. La même excitation
portée sur le nerf sciatique n’est suivie d’aucune réponse musculaire.
Expérience 3 : On sectionne le nerf sciatique d’une grenouille spinale, non curarisée, le plus près possible de la
moelle épinière. On trempe le bout périphérique de ce nerf pendant deux minutes dans le produit à base de curare
puis on l’excite. On observe une contraction du gastrocnémien.
Expérience 4 : On supprime toute connexion vasculaire entre la partie antérieure et la partie postérieure du
corps, par ligature abdominale d’une grenouille non curarisée dont l’encéphale est détruit. Puis on injecte dans la
partie antérieure la même quantité de produit à base de curare que dans l’expérience 1.
Si l’on excite légèrement une patte antérieure on n’observe aucune réponse musculaire. Mais une excitation
forte de la même patte provoque une réponse motrice au niveau des pattes postérieures. Analyser ces expériences
et suggérer une hypothèse logique permettant d’expliquer tous les résultats observés.
EXERCICE 16
Chez un chien anesthésié, on met à nu le quadriceps, muscle situé dans la partie antérieure de la cuisse ; ce
muscle est innervé entre autres par 2 branches nerveuses émanant d’un nerf rachidien, l’une musculaire et l’autre
cutanée interne. Afin d’étudier le déterminisme de ces deux branches, on coupe la racine antérieure du nerf
rachidien et on soumet l’animal à une séries de stimulations comme c’est indiqué sur la figure ci-après ; les
résultats des stimulations sont enregistrés sur la partie droite de la figure.

1) Les résultats des deux stimulations permettent-ils


de dire si les branches musculaire et cutanée sont
motrices ou sensitives ? Justifiez votre réponse et
représentez sur un schéma le cheminement de
leurs fibres.
2) Comparez les enregistrements A et B. Quelles
différences présentent-ils ? Quelle(s) hypothèse(s)
peut-on proposer pour expliquer la différence
entre les temps de latence des deux expériences ?
3) Décrivez et expliquez l’enregistrement C ; cette
expérience permet-elle d’éliminer une hypothèse
formulée en 2 ?
EXERCICE 17
A- On stimule la fibre nerveuse N1 provenant d’un fuseau neuromusculaire situé dans un muscle extenseur ; N1
est reliée à deux motoneurones N2 et N3. Suite à une stimulation de N1, l’état électrique des neurones N2 et N3 est
modifié (voir figure).
1) Commentez ces enregistrements.
2) Un des motoneurones, N2 ou N3, est relié au muscle extenseur. D’après vos connaissances, pouvez-vous dire
lequel ?
B - A l’aide de micropipettes, on dépose des substances variées au niveau des synapses N 1-N2 ou i-N3. Les
réponses observées en N2 ou N3 sont comparables à celles enregistrées précédemment.
1) Quels rôles physiologiques pourraient jouer l’aspartate et le GABA (substances effectivement présentes
dans l’organisme) ?
2) Quelles hypothèses pouvez-vous formuler pour expliquer le mode d’action de l’acide valproïque et de
la picrotoxine ?

Substances Aspartate GABA Ac. valproïque Picrotoxine

réponse :

- en N2 - Oui - Non - Non - Non


- en N3 - Non - Oui - Non - Non

réponse après stimulation de N1 :

- en N2 - Non - Oui
- en N3 - Oui - non

EXERCICE 18
A- Chez un sujet normal et éveillé, assis jambes pendantes, on percute le tendon rotulien avec un marteau à
réflexes, on constate une brève extension de la jambe. Cette réponse est innée et inéluctable. Elle ne peut être
empêchée par la volonté du sujet. Une analyse plus détaillée faite chez l’animal, indique que la percussion du
tendon provoque un bref étirement du muscle correspondant, étirement auquel le muscle répond par une
contraction globale rapide.
La mise en jeu de réflexes est un geste médical
classique : en effet des lésions traumatiques ou
microbiennes de la moelle épinière ou de certaines
racines rachidiennes altèrent ou suppriment la réponse.
1) Définir les mots suivants : inné, inéluctable,
stéréotypé.
2) Quelles conclusions peut-on tirer de ces
observations ?
3) Quelle est la signification physiologique de ce
réflexe ?
Afin de préciser le mécanisme de la réponse nerveux, on travaille sur un chat anesthésié dont les racines
lombaires ont été dégagées. Un bref étirement du muscle M1 provoque, comme chez l’homme, une réaction
contractile du même muscle.
On effectue la section S1. Le réflexe disparaît. Une brève stimulation électrique du bout périphérique (BP1) ne
déclenche rien. Une stimulation électrique semblable du bout central (BC1) entraîne une réaction contractile de
M1 et la disparition du tonus de M2.
Chez un animal semblable, on effectue la section S2. Le réflexe d’étirement disparaît. La stimulation électrique
brève de (BP2) entraîne une réaction musculaire de M1 sans disparition du tonus de M2. Interprétez ces
différentes observations.

EXERCICE 19
Sur un chien A, primitivement conditionné à répondre à un excitant auditif, on lèse par électrocoagulation la
partie pointillée (figure1) située au niveau du cortex cérébral. On observe alors la disparition définitive du
réflexe conditionnel. Cependant, il est possible de créer par la suite, chez ce même chien A, un autre réflexe
conditionnel en utilisant dans les mêmes conditions, un agent nouveau, tel un éclair lumineux.

1) Formuler une hypothèse sur le rôle de cette zone du cortex (en pointillé sur la figure n°1 dans l’élaboration
du réflexe conditionnel ayant pour origine le son.
2) Sur ce chien on lèse une partie plus profonde de l’axe cérébral situé dans l’encéphale et appelée formation
réticulée. (figure n°2)

Cette lésion entraîne la disparition des réflexes conditionnels visuels et il devient impossible de conditionner à
nouveau le chien par un autre excitant. Cependant, lorsqu’on place un morceau de viande dans la gueule du
chien A, on observe toujours une production de 8 à10 gouttes de salives en 30 secondes.
a) Expliquer le résultat de la dernière expérience (la sécrétion salivaire).
b) Schématiser le trajet de l’influx nerveux mis en jeu dans le réflexe dont l’excitant M est auditif (son).
3) a- Définir le réflexe conditionnel.
b- A partir de vos connaissances, citer trois avantages du réflexe conditionnel chez l’homme.
EXERCICE 20
On se propose d’étudier le mécanisme de la sécrétion salivaire chez le chien. Pour ce faire, on utilise le son
(1500 vibrations/seconde) et le morceau de viande :

* Expérience1 :Lorsqu’on sonne, on n’obtient aucune réponse (aucune salivation)


* Expérience 2 : on dépose le morceau de viande sur la langue du chien, la salivation est alors observée.
* Expérience 3 : L’association des deux agents (sept fois dans un ordre déterminé : son puis viande) fait
saliver le chien.
* Expérience 4 : on remarque par la suite que la seule influence du son de 1500 vibrations/seconde fait
saliver le chien.
1) Identifier le son et la viande. (A1)
2) Déterminer le type de réflexe observé à l’expérience n°2.
3) Identifier le réflexe engendré à la suite du résultat de l’expérience n°4.
On réalise les deux expériences suivantes :
- Le premier résultat est enregistré à 13 H 00.
- Le second résultat est enregistré à 14 H 10. Les résultats figurent dans les tableaux 1.
A 14H10, on réassocie une seule fois le son et le morceau de viande :

4) a- Analyser globalement les résultats du tableau 1 b Dégager le ou les caractéristique (s) du réflexe.
5) Conclure à partir des résultats du tableau 2.
EXERCICE 21
Sur une grenouille on réalise une série d'expériences résumées dans le tableau suivant :

1) Quel genre d'activité nerveux décrivent les expériences ? Pourquoi ?


2) Expliquer les résultats de la grenouille aux différents tests.
3) Existe- il une autre activité nerveux si oui lequel ? Quel en est le centre responsable ? Pourquoi ?
4) Cette deuxième activité nerveuse intervient-il dans les conditions normales tout comme l'activité nerveuse
précédente ? Illustrez votre réponse par un exemple simple et précis.
EXERCICE 22
On place un petit brassard équipé d’un dispositif électrique à la patte droite d’un animal. Par l’intermédiaire de
ce brassard, une légère décharge électrique est envoyée à l’animal : on observe le retrait de la patte portant le
brassard. L’expérience a été faite à plusieurs reprises et à chaque fois, le chat a réagi de la même manière.
1. Identifier cette réaction en justifiant votre réponse.
PARTIE B :
Dans une série d’expériences, on place un chat dans un local particulier comme celui utilisé dans le
conditionnement de Pavlov. Le chat est alors soumis au protocole suivant : on allume la lampe durant 4 secondes
puis ; à la quatrième seconde, une décharge électrique est envoyée à l’animal. Ceci est répétée un grand nombre
de fois. Dans un premier temps, les neurophysiologistes observent le retrait de la patte lors de la décharge
électrique. Après une longue période de répétition, le retrait de la patte est obtenu seulement par l’éclair de
l’ampoule.
2. Un nouveau type de réaction est apparue. Quel est-il ?
On fait subir certains traitements à des chats ayant déjà été soumis au protocole ci-dessous : Sur un chat A,
primitivement conditionné à répondre à un excitant visuel, on lèse par électrocoagulation une zone précise située
au niveau du cortex cérébral. On observe alors la disparition définitive du reflexe conditionnel. Cependant, il est
possible de créer par la suite chez ce même chat
A un autre reflexe conditionnel en utilisant dans les mêmes conditions, un agent nouveau, tel qu’une sonnerie.
3. Quelle hypothèse pouvez-vous émettre sur le rôle de cette zone du cortex dans l’élaboration du réflexe
conditionnel ayant pour origine la lumière?
Sur un chat B on lèse une partie plus profonde de l’axe cérébral située dans l’encéphale et appelée formation
réticulée. Cette lésion entraîne la disparition des réflexes conditionnels visuels et il devient impossible de
conditionner à nouveau le chat par un autre excitant.
Cependant on observe toujours le retrait de la patte par une décharge électrique.
4. Expliquer avec précision ces résultats obtenus.
5. A partir des résultats obtenus, schématiser le trajet de l’influx nerveux lors de la réponse du chat lors de
l’éclair de l’ampoule (sur le même schéma, vous indiquerez le trajet suivi par le message nerveux lors de la
décharge électrique).
PARTIE C :
Les neurophysiologistes ont cherché à déterminer quelques-uns des caractères
des deux réponses obtenues au cours des expériences dans les PARTIE A et B.
Quelques observations ont été regroupées dans le tableau du document 2.
6. Compléter le tableau du document 2.

Retrait de la patte lors de la décharge Retrait de la patte lors de l’éclair de


électrique l’ampoule
Expérience Observation Conclusion Observation Conclusion
Répétition un grand Réponse obtenue dès la Réponse obtenue après de
nombre de fois du première fois nombreuses fois
protocole
Observation des Réponse obtenue Réponse impossible à obtenir
réponses après l’arrêt du Plusieurs mois après arrêt 2 jours après l’arrêt
protocole du protocole
Protocole réalisé sur Réponse identiques pour Réponses variables suivant les
différents sujets tous les chats chats utilisés
Anesthésie des centres Obtention d’une réponse Aucune réponse obtenue
nerveux supérieurs

EXERCICE 23
1) Chez l’homme, la percussion du tendon d’Achille détermine une extension du pied sur la
jambe par contraction du triceps sural (voir document 1).
1.1 Précisez la nature de cette réaction.
En cas de lésion accidentelle, deux situations peuvent être observées :
disparition définitive de ce mouvement en cas de destruction de la région médullaire lombosacrée ou
d’atteinte irrémédiable du nerf sciatique ;
disparition puis réapparition du mouvement après dissipation du choc traumatique en cas de
section médullaire haute, située loin au-dessus de la région lombo-sacrée
1.2 Interprétez ces données..
2) Chez l’animal spinal, on peut mesurer la tension (degré de contraction) développée par le
triceps sural, en place dans l’organisme, au cours d’un étirement progressif du tendon
d’Achille (voir document 2). On obtient les résultats figurant dans le document 3.
2.1 Analysez les courbes du document 3 et dégagez la relation entre les deux paramètres
étudiés.
2.2 Quel est le mécanisme mis en jeu à la suite de la percussion du tendon ou à la suite de
l’étirement du muscle ?
3) Le document 4 montre les phénomènes électriques recueillis au niveau d’une fibre
nerveuse issue d’un fuseau neuromusculaire lors de la charge progressive d’un étrier relié au
tendon musculaire (voir document 2).
Analysez le document 4 et précisez le rôle du fuseau neuromusculaire.
4) On étire le muscle par son tendon et on place une électrode réceptrice sur une fibre près de
la moelle en position A (voir document 2). On obtient sur l’écran de l’oscilloscope
l’enregistrement « a » du document 5.

On recommence l’expérience en plaçant, cette fois-ci, une électrode réceptrice sur une fibre
en position B (document 2). On obtient la réponse « b » du document 5.
Sachant que le délai synoptique est d’environ 0,5 ms, expliquez comment le document 5
permet de préciser l’organisation du circuit neuronique intra médullaire.
EXERCICE 24
Le frisson thermique est un phénomène de contractions périodiques lentes des muscles, qui dissipe de la chaleur
et qui combat par conséquent le refroidissement. On se propose d’étudier les mécanismes de son déclenchement.
1) Un sujet frisonne d’autant plus intensément qu’une plus grande surface de sa peau est au contact d’une
atmosphère à température basse.
- Des microélectrodes réceptrices sont reliées à un oscilloscope. Elles sont placées au niveau de fibres
nerveuses issues de certaines terminaisons sensibles de la peau.
- Un dispositif permet de faire varier localement la température de la peau au voisinage de ces
terminaisons et on enregistre l’activité électrique des fibres correspondantes. (Document 1)

- Chez les sujets, victimes d’une section accidentelle complète de la moelle épinière, on constate la
disparition de la possibilité de frissonner pour tous les muscles situés au-dessous de la section, quel que
soit le niveau de celle-ci. Cette perte de la capacité à frissonner persiste, bien que d’autres fonctions
soient retrouvées.
- Chez l’animal, la destruction de l’hypothalamus supprime totalement la possibilité de frissonner alors
que la destruction du cortex cérébral ne la supprime pas.
a. Dégager de ces observations et expériences le rôle de chacun des éléments anatomiques mis en jeu.
b. Préciser à l’aide d’un schéma les relations fonctionnelles existant entre les différents éléments
intervenant dans le frisson thermique.
2) - Chez un sujet victime d’une section complète de la moelle épinière (au niveau thorax), on a refroidi un
pied en le plaçant dans l’eau glacée. Bien qu’il soit toujours installé dans une pièce convenablement
chauffée, le patient frissonne dans la région située au-dessus de la section.
- Le refroidissement (1 à 2°C) localisé de l’hypothalamus, à l’aide d’un dispositif approprié
(refroidissement ne modifiant pas la température interne centrale), provoque le frisson chez un animal
maintenu dans une ambiance chaude.
- A l’aide de micro électrodes, on explore chez le chien l’activité individuelle des neurones
hypothalamiques (fréquence des potentiels d’action) en réponse à des variations de température de
l’hypothalamus obtenues grâce à un dispositif approprié. Le document II traduit les variations de cette
fréquence pour certains neurones de l’hypothalamus.
a) Montrer comment ces observations et expériences permettent de comprendre le déclenchement du frisson chez
le sujet dont la moelle est sectionnée.
b) - Précisez à l’aide d’un schéma le mécanisme mis en jeu.

EXERCICE 25
David de Wied décrit ainsi l’une des expériences réalisées sur un Rat enfermé dans une boîte spéciale : « cet
appareil se compose de deux compartiments identiques séparés par une barrière de 5 cm de hauteur. Le plancher
de la cage est formé par une grille sur laquelle le Rat est placé. Par l’intermédiaire des barreaux de cette grille, un
choc électrique peut être délivré aux pattes de l’animal et à l’aide d’un métronome on peut faire entendre au Rat
un signal sonore. Pendant 5 secondes, le signal sonore est présenté au Rat. Si dans l’espace de ces 5 secondes
l’animal ne saute pas par-dessus la barrière, il y est contraint par un choc électrique présenté du côté de la cage
où il se trouve. Une fois l’animal provisoirement en « sécurité » dans l’autre compartiment, il est, peu de temps
après remis en présence du signal sonore. Si besoin est, au bout de 4 secondes, on le force de nouveau à sauter
par-dessus la barrière. A la longue le Rat apprend dès la présentation du signal sonore à s’échapper dans l’autre

compartiment et à éviter ainsi le choc électrique. C’est ce que l’on appelle une réaction d’évitement conditionné.
Lorsque le Rat est soumis chaque jour à 10 essais séparés par un intervalle moyen d’une minute, il apprend en
une quinzaine de jours à exécuter correctement cette réaction d’évitement conditionné. Une fois cette réaction
acquise si on continue à faire entendre au Rat uniquement le signal sonore on observe les résultats indiqués ci-
dessous :
NB : + indique un saut du Rat.
- indique l’absence de saut. »
1) A partir de l’analyse de ce texte :
a. Déterminer le stimulus absolu et le stimulus conditionnel.
b. Définir ce que l’on appelle réflexe inné et réflexe conditionnel ou acquis.
2) Quelles précautions a pris l’expérimentateur pour la mise en place de la réaction d’évitement conditionnée.
3) Analyser les résultats du tableau et en déduire un caractère fondamental du réflexe conditionnel.
4) Représenter par schéma simple le trajet suivi par l’influx nerveux dans ce réflexe conditionnel.
EXERCICE 26
On se propose d’étudier les conditions d’acquisition d’un réflexe salivaire conditionnel chez un chien. Placé dans
des conditions contrôlées par l’expérimentateur, l’animal est soumis à trois expériences.
Les expériences et leurs résultats (présence ou absence de salivation chez le chien) sont portés dans le tableau 1

Expériences Résultats

Expérience 1 : On présente au chien un morceau de viande (stimulus 1) salivation

Expérience2 : On allume devant le chien une lampe électrique (stimulus 2) absence de salivation

Expérience3 : 1ère étape : On allume la lampe et immédiatement après, on donne de la viande au chien. salivation

2ème étape : On supprime la présentation de la viande et on se limite à allumer la lampe salivation

1) Identifiez, en justifiant la réponse, le type de réflexe (salivation) obtenu chez le chien à la suite de :
- L’expérience 1
- La 2ème étape de l’expérience 3.
2) Représentez, par un schéma fonctionnel, le circuit nerveux impliqué dans la réalisation du réflexe de
salivation obtenu à la fin de l’expérience 3.
3) Suite à l’expérience 3, on stimule de manière répétitive l’animal par une lumière seule durant quinze jours et
on recueille les gouttes de salive sécrétée. Les résultats sont représentés dans le tableau 2.

Jours 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Nombre de
18 18 17 17 17 15 12 11 10 8 4 3 1 0 0
gouttes de salive
a. Analysez et interprétez ces résultats
b. Déduisez un caractère du réflexe salivaire conditionnel.
EXERCICE 27
Le texte suivant antérieur à 1900, décrit une méthode empirique et ancienne pour dresser les ours.
« On peut dresser les ours à exécuter certains tours, entre autres à danser. Pour lui donner cette instruction, on le
plaçait dans une cage dont le fond était formé de plaques de fer que l’on chauffait. Afin d’échapper à cette
chaleur, l’ours se levait sur ses pattes de derrière et commençait à sauter. A ce moment-là, on jouait du tambour
et du flageolet* : au bout de quelque temps, cette musique rappelait si bien à l’ours son martyre, qu’en
l’entendant, il se mettait à danser comme s’il se trouvait encore sur les plaques chauffées… » * flageolet : petite
flûte à bec en bois.
D’après un recueil de textes publiés sous la direction d’Edmond Perrier.
1) Quel comportement, commun à tous les ours, ne nécessite aucun apprentissage ? Expliquer le circuit
nerveux impliqué dans ce comportement.
2) Quel comportement, en revanche résulte d’un apprentissage ? Expliquer le circuit nerveux impliqué
dans la réalisation de ce nouveau comportement.
3) Relever dans le texte le stimulus absolu et le stimulus conditionnel.
4) A l’aide des connaissances acquises en classe, comparer un conditionnement opérant et un
conditionnement répondant. A quel type de conditionnement correspond la réponse comportementale de
la question 2 ?
EXERCICE 26
Le document ci-dessous présente les éléments intervenant dans la
réalisation d’un même acte réflexe : la salivation d’un chien à un
stimulus.
1) Nommer à l’aide des chiffres les éléments 1, 2, 3 et 4.
2) Reproduire partiellement le schéma de manière à ressortir
l’arc réflexe inné.
3) Reproduire entièrement et compléter le schéma de manière à
obtenir l’arc réflexe conditionnel.
EXERCICE 27
On se propose de faire une étude du mécanisme de la sécrétion salivaire en faisant les expériences suivantes :

- Expérience 1 : On dépose quelques gouttes d’acide acétique dilué


sur la langue d’un chien pourvu d’une fistule salivaire : on
constate que la salive s’écoule ;
- Expérience 2 : On sectionne le nerf lingual (document 5), on
recommence l’expérience 1, il ne se produit pas de sécrétion
salivaire ;
- Expérience 3 : On reprend le processus 2 et l’on excite
l’extrémité périphérique du nerf lingual : il ne se produit rien,
mais si l’on excite le bout central, il y a une sécrétion salivaire ;
- Expérience 4 : Le nerf lingual étant intact, on sectionne le nerf
appelé corde du tympan ; on recommence l’expérience 1, pas de
modification.
- Expérience 5 : Si on excite le bout central, il ne se produit rien. Si
on excite le bout périphérique, la glande a une sécrétion intense.
- Expérience 6 : Si on excite électriquement un point précis du
bulbe rachidien d’un animal intact, on obtient une sécrétion.
1. Interprétez avec précision chacune des expériences en déduisant le rôle de chacun des éléments
anatomiques.
2. Pendant la stimulation électrique de la corde du tympan, on peut mettre en évidence la formation
d’acétylcholine au niveau de la glande salivaire. Que pouvez-vous en déduire ?
3. Est-ce que toute sécrétion salivaire a pour origine une excitation de la langue? Justifiez votre réponse.
4. A l’aide d’un schéma simple faites le trajet de l’influx nerveux depuis l’excitation jusqu’à la réponse.

Vous aimerez peut-être aussi