On sait que l'un des récepteurs à l'origine de cette réaction se situe au sein même du muscle
antérieur.
3. a. Nommez ce récepteur.
b. À partir du document 2, définissez la nature du stimulus propre au récepteur et la
caractéristique du message nerveux généré par lui.
En plaçant des électrodes réceptrices sur les muscles intervenant dans ce type de réflexe, on
enregistre leur activité électrique {doc. 3).
4. a. Décrivez brièvement les électromyogrammes,
b. Qualifiez les muscles MP et MA.
EXERCICE 2 :
À propos d'un réflexe médullaire
1. Exposez une méthode simple visant à mettre en évidence le réflexe myotatique, sans matériel
de mesure particulier. Vous présenterez les observations réalisées dans cette pratique
2. Décrivez les voies du réflexe myotatique sans innervation réciproque sous forme d'un
schéma légende.
3. Comment sont traduits les messages que l'on peut envisager tout au long de cette boucle
réflexe ?
4. Comment sont codés respectivement ces différents messages en fonction de l'intensité de
la stimulation d'origine ?
5. Si la longueur d'un muscle est une variable à contrôler, vous pouvez représenter cette
boucle réflexe comme un système de régulation : précisez le détecteur, le centre intégrateur,
l'organe effecteur.
6. Expliquer la notion d'innervation réciproque.
7. Expliquer l'importance des types de synapses impliquées dans cette boucle réflexe avec
innervation réciproque.
8. Décrivez les points communs et les différences entre neurotransmetteurs et hormones.
9. Quelles sont les valeurs maximales et minimales pour la vitesse de propagation des
potentiels d'action ? Pour quelles raisons ?
10. Dans le cas du réflexe myotatique avec innervation réciproque, le délai occasionné par les
contacts synaptiques est-il identique pour Les deux voies, excitatrice et inhibitrice ?
EXERCICE 3 :
Les apports de nombreuses disciplines (paléontologie, biologie moléculaire...) ont permis de
formuler des hypothèses sur la manière dont a pu s'opérer, au cours de l'évolution, la séparation
entre la lignée humaine et celle des singes anthropomorphes (le chimpanzé, le gorille et l'orang-
outan). Mais les résultats diffèrent selon les méthodes employées (hypothèses A, B ou C du
document 1). On se propose de rechercher des arguments en faveur de ces filiations possibles
1. Analysez chacun des documents proposées ci-dessous : documents 2, 3 et 4
2. Présentez les arguments permettant d'effectuer un choix parmi les filiations hypothétiques
proposées dans le document 1.
On précise que le gorille et l'orang-outang ont, comme le chimpanzé, un caryotype à 48
chromosomes, tandis que le caryotype de l'homme est à 46 chromosomes.
La génétique de la drosophile
La drosophile - mouche du vinaigre - est l'une des espèces favorites des généticiens, car elle est
simple à élever en captivité. La prolificité de cette espèce permet d'obtenir en trois semaines des
centaines de descendants à partir de quelques couples de mouches d'origine. Les sexes sont
faciles à distinguer : l'abdomen du mâle est arrondi, et bien plus foncé que celui de la femelle. On
a pu isoler des souches pures, c'est-à-dire entièrement constituées d'individus homozygotes pour
des gènes agissant sur certains caractères nettement visibles.
Le document 1 représente le résultat d'un croisement entre deux lignées pures : l'une a le
phénotype « ailes longues », noté [vg+], l'autre le phénotype « ailes vestigiales », que l'on notera
[vg]. Les hybrides FI (produits de ce croisement) sont ensuite croisés « en retour » avec des
individus [vg] : cela donne la génération F2, composée de 50 % d'individus [vg+] et de 50 %
d'individus [vg].
Le document 2 ci-après représente le résultat d'un croisement entre deux lignées pures : l'une
présente le phénotype « ailes longues » [vg+] et un corps « gris », noté [eb+], l'autre est une
lignée double mutante, « ailes vestigiales » [vg] et corps « ébène » [eb].
Les mâles hybrides FI obtenus par ce croisement sont ensuite croisés « en retour » avec des
drosophiles double mutantes [vg][eb].
Le document 3 ci-après représente le résultat d'un croisement entre une souche à ailes longues, et
yeux rouges, noté [pu+], avec une souche pure double mutante à ailes vestigiales [vg] et yeux
pourpres [pu]. Ici encore, on fait un croisement « en retour », femelles FI avec des individus
mâles [vg][pu].
Note : pour les F2 des documents 2 et 3, les 4 phénotypes décrits s'observent indifféremment
pour les mâles et les femelles.
Vous admettrez que le caractère alternatif « ailes longues - ailes vestigiales » est déterminé par un
seul gène, existant sous deux formes alléliques distinctes, notées respectivement vg+ et vg.
Interprétez alors les résultats des croisements décrits sur le document 1.
Interprétez ensuite les résultats des croisements décrits sur le document 2, en justifiant les
hypothèses que vous êtes amenés à faire.
Faites de même pour les résultats décrits sur le document 3. Comment rendez-vous compte
de la différence avec ceux décrits sur le document 2 ?
EXERCICE 5 :
3. a. La structure réceptrice située dans le MA est le fuseau neuro-musculaire constitué par des
cellules musculaires spécialisées et innervées par des fibres sensitives la.
b. Les signaux électriques générés par ce fuseau, suite à son étirement, sont des potentiels
d'action
(doc. 2). Quelle que soit l'intensité du stimulus, l'amplitude de ces PA est constante (110 mV). La
réponse de la fibre sensitive est donc stéréotypée. Cependant, le nombre de PA augmente en
fonction de la masse utilisée : M
- pour une masse de 4 g, un PA est enregistré tous les 37 ms ;
- pour une masse 5 fois plus importante, deux PA sont enregistrés tous les 37 ms ;
-pour une masse 7,5 fois plus importante, quatre PA sont enregistrés tous les 37 ms.
Ces résultats montrent que l'intensité de l'étirement du fuseau neuro-musculaire est codée en
fréquence de potentiel d'action.
b. Il existe donc une relation entre les périodes de contraction du MA et les périodes de
relâchement du MP. Les muscles MA et MP sont des muscles antagonistes. La contraction du
MA est le résultat du réflexe myotatique, le relâchement du MP est le résultat de l'innervation
réciproque :
le réflexe myotatique monosynaptique est donc doublé d'un réflexe polysynaptique inhibiteur
(interneurone).
EXERCICE 2 :
1. Le réflexe myotatïque est un réflexe que l'on peut mettre en évidence en frappant un coup
sec sur un tendon musculaire à l'aide d'un marteau à réflexe.
Ce choc provoque un étirement du tendon puis du muscle qui, en réponse, se contracte. Deux
réflexes sont couramment explorés en clinique humaine :
- le réflexe rotulien, déclenché par la percussion du tendon sous-rotulien, qui se traduit par
une extension de la jambe ;
- le réflexe achilléen, déclenché par la percussion du tendon d'Achille, qui se traduit par une
extension du pied.
- une activation des motoneurones a du muscle étiré grâce à l'action de synapses excitatrices
génératrices de PPSE au niveau des corps cellulaires de ces motoneurones ;
- une inhibition des motoneurones a du muscle relâché grâce à l'action de synapses
inhibitrices génératrices de PPSI au niveau des corps cellulaires de ces motoneurones. Ces
synapses inhibitrices sont localisées à l'extrémité des interneurones s'intercalant entre les
neurones afférents et les motoneurones du muscle relâché.
Cette coordination musculaire est le résultat d'une innervation réciproque nécessitant, d'une part,
une action excitatrice sur les motoneurones a du muscle étiré grâce à des synapses excitatrices,
d'autre part, une action inhibitrice sur les motoneurones a du muscle antagoniste grâce à des
synapses inhibitrices.
8. Les hormones et les neurotransmetteurs sont tous deux des messagers chimiques de
l'organisme. Ils agissent tous deux à faible dose, en se fixant sur des récepteurs spécifiques de
leurs cellules cibles.
Une hormone est une substance chimique qui est véhiculée par le sang et qui agit à distance sur
des organes cibles localisés dans différentes parties de l'organisme. C'est un mode de
communication systémique, lent et durable. Les neurotransmetteurs sont des molécules localisées
seulement au niveau des synapses du système nerveux ; ils ont une action fugace — c'est-à-dire
précise, rapide — et sont rapidement inactivés.
10. La voie excitatrice est monosynaptique (intervention d'une seule zone de synapses) alors
que la voie inhibitrice est polysynaptique (intervention d'un interneurone donc de deux zones
synaptiques). Le délai synaptique est donc plus long par La voie inhibitrice.
EXERCICE 3 :
EXERCICE 4 :
La génétique de la drosophile
Premier croisement
Les drosophiles utilisées pour ce premier croisement sont de lignées pures, c'est-à-dire
homozygotes. Leurs génotypes sont donc (vg+/vg+), correspondant au phenotype [vg+], et
(vg/vg) de phenotype [vg]. Les drosophiles de FI sont toutes de phenotype [vg+], mais de
génotype hétérozygote (vg+/vg). L'expression de l'allèle vg+ masquant celle de l'allèle vg, on dit
que vg+ est dominant*, et vg récessif*. Lorsqu'on croise des hybrides FI par un individu [vg],
nécessairement de phenotype (vg/vg), on obtient deux types d'hybrides F2 : [vg], de génotype
(vg/vg), et [vg+], de génotype (vg+/vg). En effet, les individus FI fournissent en proportions
égales des gamètes de génotype (vg+) et (vg). Les individus (vg/vg) de phenotype récessif utilisés
pour ce croisement en retour (test-cross) ne fournissent qu'un seul type de gamètes, de phenotype
vg.
Deuxième croisement
Si, pour ce deuxième croisement, on omet de regarder l'aspect des ailes, on constate que les
résultats pour la couleur du corps obéissent aux mêmes règles que celles décrites dans le premier
croisement. On fait donc l'hypothèse que le caractère « couleur du corps » est déterminé par un
seul gène, existant sous deux formes alleliques notées eb+ et eb, et déterminant respectivement
les phénotypes [eb+] (corps gris) et [eb] (corps ébène).
La FI nous apprend que l'expression de l'allèle eb+ est dominante. On dit que eb+ est dominant et
eb est récessif.
Le croisement en retour se fait avec un mâle double récessif, nécessairement homozygote pour
les deux gènes impliqués. Il ne peut former qu'un seul type de gamètes, de génotype (vg, eb).
L'examen de la F2 nous montre des phénotypes recombinés, [vg][eb+] et [vg+][eb]. On est donc
amené à penser que le gène qui agit sur la couleur du corps est distinct du gène qui détermine
l'aspect des ailes. On observe 50 % de recombinés : les deux gènes impliqués sont indépendants
au moment de la méiose des hybrides FI. On considère donc qu'ils sont situés sur des
chromosomes différents.
Troisième croisement
En utilisant les mêmes raisonnements que dans la question précédemment traitée, on peut faire
l'hypothèse que la couleur des yeux est déterminée par un seul gène existant sous deux formes
alleliques, notées pu+ et pu, et déterminant la couleur rouge (phénotype [pu+]) ou pourpre
(phénotype [pu]) des yeux. L'allèle pu+ est dominant, l'allèle pu est récessif.
L'existence de recombinés en F2 issus du test-cross nous permet de conclure que le gène qui agit
sur la couleur des yeux est distinct du gène qui détermine l'aspect des ailes. Mais on observe bien
moins de 50 % de recombinés, ce qui montre que ces deux gènes considérés sont liés (phénomène
de linkage).
On interprète la liaison génétique en considérant que les deux gènes considérés sont situés sur un
même chromosome. Mais alors, comment interprète-t-on l'existence de recombinés ? Par la
survenue d'un crossing-over entre les locus géniques des deux gènes liés. Ce crossing-over n'est
pas systématique, il n'intervient en moyenne que dans 13 % des cas.
Le schéma ci-après montre la position des gènes cités dans cet exercice. Il nous montre comment
les individus issus de la F2 de ce troisième croisement peuvent produire des gamètes
recombinants.
EXERCICE 5 :
Titre : coupe transversale de moelle épinière avec ses racines rachidiennes associées. 1 :
substance blanche (cordon latéral) ; 2 : corne postérieure de la substance grise ; 3 : ganglion
spinal de la racine dorsale sensitive d'un nerf rachidien ; 4 : racine ventrale motrice.