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TD DE RÉPÉTITION ANNÉE SCOLAIRE 2022 - 2023

LE SYSTÈME NERVEUX ET SES PROPRIÉTÉS – RÔLE DU SYSTÈME NERVEUX


DANS LE COMPORTEMENT MOTEUR D’UN ANIMAL ET DE L’HOMME Tle D

EXERCICE 1:
I- On prélève en deux endroits différents de la moelle épinière un peu de
tissu que l’on a étudié. Les figures B et C représentent les résultats de
cette étude.
1°) Identifiez les éléments représentés en B et C.
2°) Indiquez avec précision les endroits où les prélèvements ont été faits.
3°) Quelle relation existe-t-il entre les deux éléments représentés ? Citez deux
faits ayant permis la mise en évidence de cette relation.
II- On se propose d’étudier certaines propriétés du nerf. On utilise pour cela
un nerf sciatique de Grenouille que l'on dispose dans une cuve porte-
électrodes. On porte sur le nerf des électrodes excitatrices et des électrodes
réceptrices. (Voir document D). La courbe (a) du document E représente la
réponse enregistrée au niveau des électrodes 1 et 2, à la suite d'une
stimulation électrique du nerf.
1°) Quel phénomène cette courbe met-elle en évidence au niveau du nerf ?
2°) Reproduisez et analysez la courbe (a).
3°) On porte la même stimulation mais on recueille la réponse (b) au niveau des électrodes 3 et 4. Comparez les courbes (a) et (b) du
document E (On a fait coïncider les deux artefacts de stimulation).
4°) Quelle propriété du nerf est ainsi mise en évidence ?
5°) Les électrodes 1 et 3 sont distantes de 3,4 cm. Exprimez quantitativement la propriété précédente.
6°) Pour une stimulation de même intensité que précédemment on recueille la réponse (c) au niveau des électrodes 5 et 6. Comment
expliquez-vous la différence entre la courbe (c) et les deux courbes précédentes ?
EXERCICE 2:

NADJOMBE
On excite un nerf de grenouille dans des conditions Expérience Intensité (mv) 1.8 1.8 2.8 3.2 4 4.8 8
expérimentales différentes avec des courants dont A Temps (ms) 15 10 7 5 3 2 1.5
l’intensité et le temps de passage sont Expérience Intensité (mv) 1.3 1.3 1.5 2 2.3 2.5 3.5 5.5 8
indiqués ci-dessous et correspondent aux B Temps (ms) 15 10 6 3 2 1.5 1.2 0.6 0.3
valeurs limites efficaces
1°) Tracez dans un même repère les courbes d’excitabilité : I = f(t) correspondant aux deux expériences.
2°) Déterminez graphiquement la rhéobase, le temps utile, la chronaxie dans les deux cas.
3°) Dans quelle expérience le nerf se révèle-t-il plus excitable ? Pourquoi ?
4°) Sachant que les deux expériences réalisées correspondent à des variations de température dans des limites étroites compatibles
avec les fonctionnements physiologiques, dites quel état (A ou B) correspond à la température la plus élevée ? Justifiez votre réponse.
EXERCICE 3:
Pour étudier les propriétés du tissu nerveux, on Intensité (mv) 3,5 2,0 1,5 1,2 1,1 1,0 1,0 1,0
choisit comme matériel le nerf constitué de fibres Temps d’excitation (ms) 0,3 0,6 0,9 1,2 1,5 1,8 2,1 2,4
nerveuses.
L’excitation du nerf par le courant électrique aux intensités (I) variées a donné en fonction du temps les résultats ci-dessus :
1°) Quelles sont les propriétés du nerf ? 2°) Tracez la courbe d’excitabilité I= f(t) de ce nerf et indiquez tous les paramètres.
3°) Définissez : chronaxie, rhéobase, temps utile. 4°) Quel avantage a-t-on à utiliser le courant électrique comme excitant ?
Le nerf excité est le siège d’un phénomène électrique. 5°) De quel phénomène s’agit-il ?
6°) Faites le schéma du montage utilisé pour étudier ce phénomène sous une seule électrode active.
7°) Reproduisez la réponse obtenue sur l’écran de l’oscilloscope et l’interpréter.
EXERCICE 4:
Le document 1 représente la coupe transversale d’une partie d’un neurone.
1°) Annotez-la soigneusement en utilisant les numéros.
2°) Représentez le même schéma mais en coupe longitudinale en y représentant les éléments visibles sur la coupe transversale, puis
annotez rigoureusement.
On considère le document 2 réalisé sur une fibre nerveuse isolée. On porte en C une excitation électrique à l’aide des électrodes EE.
3°) Qu’observe t- on sur les oscilloscopes N°1 et N°2 ? Expliquez.
C

4°) Peut-on faire les mêmes observations sur la fibre « in situ » c'est-à-dire en place dans l’organisme ? Pourquoi ?
5°) Représentez le décours du phénomène observé et interprétez.
E+ E-
1

Oscilloscope N°1 Oscilloscope N°2

4
2 3 Document 2
Document 1
T.S.V.P.
EXERCICE 5:
Certains céphalopodes, comme le calmar possèdent des cellules nerveuses
géantes dont les axones ont un diamètre pouvant atteindre un millimètre. Il
s’agit donc d’un matériel particulièrement intéressant pour
l’expérimentation.
On place un axone isolé de calmar dans une cuve à électrodes contenant de
l’eau de mer et on réalise le montage représenté par la figure 1.
I. Lorsqu’on applique une stimulation unique d’intensité suffisante pour
provoquer l’excitation de l’axone, on observe sur l’écran de l’oscilloscope, Figure 1
le phénomène représenté par la figure 2.
1°) Nommez ce phénomène.
2°) Analysez et expliquez ses différentes phases.
II. Le tableau ci-dessous indique ces concentrations des ions sodium (Na+)
et potassium (K+) dans l’axone, dans le sang de calmar et dans l’eau de
mer.
1°)
Ions Concentrations en millimoles par litre
Axoplasme Sang du calmar Eau de mer
Potassium 400 20 10
sodium 50 440 450
Analysez ce tableau. Figure 2
2°) Justifiez l’emploi de l’eau de mer comme milieu extracellulaire.
EXERCICE 6:
Une série d’expériences est réalisée sur les neurones d’un ganglion de Mollusque,
dans lequel deux neurones A et B établissent chacun une synapse avec un neurone
C.
Des stimulations peuvent être portées séparément ou simultanément sur les
neurones A et B, dans lesquels on peut en outre injecter des substances chimiques
dont on veut étudier l’influence ou les modalités d’action.
Trois oscillographes cathodiques permettent d’enregistrer l’activité électrique de ces

NADJOMBE
trois neurones. Le document 1 représente le schéma du dispositif expérimental. Le
tableau donne les résultats des expériences réalisées.
1°) Par l’étude des deux premières colonnes du tableau, vous dégagerez une
propriété de la transmission synaptique du message nerveux.
2°) Compte tenu de vos connaissances sur les
neurotransmetteurs, vous montrerez pourquoi les Colonne 1 Colonne 2 Colonne 3
résultats de la troisième colonne du tableau permettent Stimulation de B
de déterminer le neurotransmetteur jouant un rôle au Stimulation de A Seule Après injection de
niveau de cette synapse. Donnez son nom. cholinestérase
3°) Décrivez brièvement la transmission synaptique
Réponse de A + - -
chimique de l’influx d’un neurone à l’autre.
Réponse de B - + +
EXERCICE 7:
Réponse de C + + -
La figure ci-contre représente la structure d’une cellule
spécialisée. TABLEAU
1°) Titrez et annotez cette figure sans la reproduire.
2°) En quoi est-elle une cellule spécialisée ?
3°) Donnez deux propriétés essentielles de cette cellule.
4°) On sectionne cette cellule au point 9, montrez par un schéma le devenir de
chacune des deux parties au bout de plusieurs jours.
5°) Donnez deux caractéristiques de cette cellule.
EXERCICE 8:
La figure ci-contre représente une chaîne de neurones. Deux électrodes excitatrices sont placées au point E (sur une dendrite) et en O1,
O2, O3 et O4 on place quatre oscillographes
cathodiques.
On applique successivement, par les électrodes
excitatrices, des courants électriques dont les
intensités sont données dans le tableau ci-dessous.
On détermine pour chaque intensité le temps d’excitation minimum nécessaire pour obtenir une réponse (observée sur l’écran de
l’oscillographeO1).
1°) Construire la courbe I = f (t) Intensités en milli-ampères 0, 0,1 0,1 0,15 0,2 0, 0,4 0, 1,2
en prenant, par exemple, pour 1 3 7
1échelle :
cm pour 0,2 ms et 1 cm pour 0,1 mA. Temps d’excitation en millisecondes 2 1 0,9 0,6 0,5 0, 0,3 0, 0,1
2°) Interprétez cette courbe et T.S.V.P. 4 2
donnez les valeurs
caractéristiques concernant l’excitabilité de la fibre nerveuse considérée.
3°) On existe de nouveau la fibre avec un courant d’intensité I1 = 0,2 mA pendant un temps t1 = 0,3 ms. Qu’observe-t-on sur l’écran
de 01 et sur celui de 02 ? Justifiez votre réponse.
4°) Même question avec un courant d’intensité I2 = 0,3 mA et un temps t2 = 0,6 ms. Justifiez votre réponse.
5°) On porte en E une excitation efficace. Qu’observe- t- on sur l’écran de chacun des oscillographes (O1, O2, O3 et O4) ?
6°) Des mesures ont montré que la vitesse de l’influx dans cette fibre est de 50m/s, la distance entre E et O3 de 12 mm et le temps mis
par l’influx entre E et O3 de 0,34 ms. Interprétez ces résultats.
EXERCICE 9:
On étudie la vitesse de l’influx nerveux du nerf sciatique
d’une grenouille et du nerf sciatique d’un chien placés dans
un dispositif dont on peut faire varier la température.
Le montage expérimental chez les deux animaux est
schématisé sur la figure ci-contre.
On porte successivement une excitation électrique en A puis
en B. Les points d’excitation sont distants de 5 cm chez la
grenouille ; de 24 cm chez le chien.
La mesure de la différence entre deux temps de latences des
secousses musculaires correspondantes est inscrite dans le
tableau ci-dessous.
Température du nerf 18°C 28°C 38°C
Grenouille 2 millisecondes 1 milliseconde 0,5 milliseconde
Chien 2,4 millisecondes 2,35 millisecondes 2,45 millisecondes
1°) Calculez la vitesse de l’influx nerveux dans chaque cas. Comparez ces vitesses.
2°) Quelle est l’influence de la température ?
EXERCICE 10:

NADJOMBE
En 1857, Claude Bernard réalise chez la grenouille des sections des racines d’un nerf rachidien. Il relate ses observations de la façon
suivante :
« Voici une grenouille chez laquelle j’ai coupé, à droite, les racines antérieures qui se rendent au membre postérieur, et à gauche, les
racines postérieures. La patte gauche qui se meut encore bien est insensible, comme le montrent les excitations portées en vain sur
elle. La patte droite est immobile, mais elle est restée sensible car, si l’on vient à la pincer, on détermine des mouvements aux quels
cette patte saurait d’ailleurs prendre part…. ».
1°) En vous limitant à ces résultats expérimentaux, dégagez le rôle des racines d’un nerf rachidien.
2°) Que serait-il advenu si Claude Bernard avait, sur la grenouille,
 pincé à droite le bout périphérique des racines antérieures ?
 pincé à droite le bout central des racines antérieures ?
 pincé à gauche le bout périphérique des racines postérieures ?
 pincé à gauche le bout central des racines postérieures ?
Justifiez toute vos réponses.
3°) Les réactions auraient-elle été les mêmes si la moelle épinière avait été détruite ? Justifiez.
4°) Quels sont les rôles de la moelle épinière dans les réactions comportementales.
EXERCICE 11:
Une grenouille spinale est suspendue à une potence par la mâchoire inférieure. On trempe l’extrémité de la patte postérieure droite
dans un récipient contenant des solutions de plus en plus concentrées d’acide acétique. Les résultats obtenus sont regroupés dans le
tableau suivant :
Concentration de la 1 1 1 1 1 1 1
Non diluée
solution d’acide 300 200 100 50 30 20 10
Contraction Contraction de
Contraction Contraction
Contraction de l’ensemble l’ensemble des
Néant Néant Néant des 2 pattes des 4 pattes
Résultats des orteils de la patte muscles de
postérieures de l’animal
excitée l’animal
1°) Que signifie grenouille spinale ?
2°) Quels types de réactions ces résultats correspondent-ils ?
3°) Quels sont les principaux éléments qui participent à ces réactions ?
1
4°) Faire le schéma montrant les structures anatomiques impliquées dans la réaction qui correspond à la concentration de  . Quel
30
est le titre qu’on peut donner à ce schéma ?
EXERCICE 12:
Les expériences suivantes réalisées chez des animaux différents, permettent
d’établir le mécanisme du déclenchement de la sécrétion salivaire (Doc.3)
Expérience 1 : Quand on stimule mécaniquement en frottant par exemple avec un
pinceau aux soies raides, la surface de la langue ; on observe une abondante
salivation.
T.S.V.P.
Expérience 2 : On sectionne en A un nerf lingual. La stimulation du bout
périphérique de ce nerf sectionné est sans effet sécrétoire ; tandis que celle du
bout central provoque une sécrétion de salive par la glande sous-maxillaire.
Expérience 3 : On section le cordon du tympan en B. La stimulation du bout
périphérique de ce nerf sectionné déclenche la salivation ; tandis que celle du bout
central est sans effet sécrétoire.
Expérience 4 : Si on détruit une zone précise de bulbe rachidien, la stimulation
par frottement de la langue ne provoque pas la salivation observée dans la
première expérience.
Expérience 5 : Si on badigeonne la langue avec une solution anesthésiante et si on stimule ensuite la langue par frottement, il n’y a
pas salivation ; mais si on stimule électriquement le nerf lingual, on obtient une forte salivation.
1°) Interprétez ces différentes données.
2°) Comment qualifiez-vous le mécanisme du déclenchement de la sécrétion salivaire ? Justifiez.
3°) A l’aide d’un seul schéma représentez les voies et organes mis en jeu dans ces différentes observations.
EXERCICE 13:
I- Un chien a été conditionné à saliver quand il entend un son de fréquence 1000 Hz. Toutes les 15 minutes, on lui fait entendre un son
dont la fréquence est indiquée dans le tableau ci-contre et on recueille sa salive durant 30 secondes. On obtient les résultats consignés
dans le même tableau.
1°) Définir : stimulus absolu, stimulus conditionnel, réflexe inné, réflexe conditionnel.
2°) Décrire un protocole expérimental permettant de conditionner un animal.
3°) Analyser les résultats présentés dans le tableau pour dégager la caractéristique importante du réflexe conditionnel mis en relief ici.
4 °) Formuler une hypothèse sur la finesse de l’ouïe du chien. Gouttes de

NADJOMBE
Fréquence
II- On réalise deux séries d’expériences ci-après où l’on utilise comme stimulus des éclairs Heure salives
du son (Hz)
d’une durée de une seconde. recueillies
* Expérience A : un chien a été conditionné à saliver avec comme stimulus conditionnel 14h 1000 18
un éclair de lumière blanche. Après le conditionnement, la présentation à l’animal 14h15 1012 00
d’éclairs de différentes couleurs donne les résultats consignés dans le tableau 1. 14h30 1000 18
* Expérience B : l’expérience A est reprise dans les mêmes conditions avec un chimpanzé 14h45 1005 18
conditionné par le même stimulus de départ. Les résultats consignés dans le tableau 2. 15h 1012 00
1°) Comparer les résultats des deux séries d’expériences. 15h15 1020 00
2°) A quelle conclusion permettent-elles d’aboutir en ce qui concerne la qualité de la 15h30 1000 18
vision des deux animaux utilisés ici. 15h45 1000 18
Nature de l’éclair Nombre de gouttes
Nombre de gouttes
Nature de l’éclair Heure (durée : 1s) de salives par 30
Heure de salives par 30
(durée : 1s) secondes
secondes
14h00 Lumière blanche 10
12h00 Lumière blanche 10
14h15 Lumière bleue 0
12h15 Lumière bleue 10
14h30 Lumière verte 0
12h30 Lumière verte 10
14h45 Lumière blanche 10
12h45 Lumière rouge 10
15h00 Lumière rouge 0
Tableau 1.
Tableau 2.
EXERCICE 14:
I- Lorsqu'on délivre un choc électrique efficace sur la patte postérieure d'un chat, on remarque que l'animal exécute un mouvement de
retrait brusque de la patte. Sections Conséquences immédiates Conséquences à long terme
1°) Donner le nom et les caractéristiques A Paralysie de l’animal Dégénérescence du bout périphérique
de la réaction observée chez l'animal. B Perte de sensibilité Dégénérescence du bout central
2°) Est-il possible d'obtenir la même C Paralysie et perte de sensibilité Dégénérescence du bout périphérique
réaction chez un chat endormi ? Pourquoi ?
D Perte de sensibilité Dégénérescence du bout périphérique
II- Cherchant à déterminer le support
anatomique de cette réaction, on dégage les nerfs rachidiens puis on les sectionne en différents points. (Voir tableau)
1°) Qu'appelle-t-on nerf rachidien ?
2°) En vous basant sur vos connaissances, réalisez un schéma annoté sur lequel vous situerez avec les 4 sections A, B, C et D.
3°) Que mettent en évidence les conséquences immédiates des sections A, B et C ? Et les conséquences à long terme des 4 sections ?
4°) Complétez votre schéma en y indiquant les structures complémentaires qui interviennent dans l'accomplissement de la réaction
dont il est question en I n°1.

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