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Nous sommes très sensibles à l’honneur que vous nous avez fait
en acceptant la présidence de notre jury de thèse.
Introduction
2
• Les tests basés sur la réponse de l’hôte : ils reposent sur des dosages
biochimiques des constituants du fluide gingival. On mesure ainsi les taux
d’enzymes libérés à la suite d’agression bactérienne et les taux des
médiateurs de l’inflammation dont les concentrations augmentent lors de
l’activité de la maladie.
• Les tests génétiques : ils mesurent la susceptibilité d’un individu à
la maladie parodontale. Ils sont basés sur l’existence d’un polymorphisme
génétique en rapport avec la différence de réponse entre les individus face à
l’agression bactérienne.
1- Rappels
5
Les gingivites :
Les parodontites :
• Haleine fétide.
Elle peut également être associée à une infection par le VIH, une
immodépression ou une malnutrition.
Des études donnent deux à trois fois plus de risque de développer des
parodontites chez les diabétiques.
Conclusion :
1.2.1.1- Définitions :
On retrouve donc :
bactérienne :
l’hôte :
• Directe :
• Indirecte :
Parodontite chronique :
Parodontite agressive :
A.a + +++ + + ++ +
E.c ++ + + + + +
C. sp. ++ + + + +
P.g ++ ++ +++ + ++ ++ +
P.i + + + + ++ ++ ++ + +++
T.f + ++ + +
P.m + ++ +
F.n ++ + + + ++ + +
C.r + + +++
P.m + + +
T.sp + ++ ++ ++ ++ ++ +++
Entero + +
G+ fac +++
23
Le diabète :
Le tabac :
La Barrière épithéliale :
Le système du complément :
• Les macrophages :
Ce sont des cellules qui n’existent que dans les tissus et dérivent des
monocytes sanguins ; ils captent les Ag, les dégradent partiellement et les
présentent aux cellules immunitaires compétentes, cette étape permet
d’initier la réaction immunitaire.
• Les polymorphonucléaires :
Les cytokines :
L’interleukine-1 :
L’interleukine-6 :
Les chémokines :
Les résultats du test étudié sont donc entachés de deux grands types
d’erreurs :
Elle est exprimée par la proportion de vrais positifs chez les sujets
malades, soit :
Se = VP /VP + FN
Une sensibilité égale à 1 signifie que le test est positif chez 100 % des
malades. À l’inverse, une sensibilité égale à 0 signifie que le test est négatif
chez 100 % des malades. Une bonne sensibilité est requise car il est
dangereux de ne pas diagnostiquer une maladie. Un test sensible est très
informatif quand son résultat est négatif, car il permet au médecin
d’exclure la maladie.
Sp = VN /VN + FP
50
La valeur seuil du test est située entre ces deux distributions. Tous les
sujets seront classés correctement à l’aide du test : la sensibilité et la
spécificité sont égales à 1.
51
Sensibilité x Prévalence
VPP =
(Spécificité x Prévalence) + (1 - Spécificité) x ( 1 - Prévalence)
Et
Sensibilité x (1 - Prévalence)
VPN =
Spécificité x (1 - Prévalence) + (1 - Sensibilité) x Prévalence
L = Sensibilité/ (1 – Spécificité)
λ = (1 – Sensibilité)/ Spécificité
56
Pour qu’un test soit idéal, il doit avoir les critères suivants :
1991, estiment qu’un test commercial devrait, pour être acceptable pour le
patient, nous permettre de traiter 2 à 4 échantillons à un coût raisonnable.
• Indice gingival.
• Profondeur de poche.
• Saignement au sondage.
• Perte d’attache.
Après prélèvement, les pointes sont placées dans des flacons contenant
un milieu de transport. (24), (82), (120).
Des pointes en papier sont pesées dans leur flacon de transport à l’aide
d’une balance de sensibilité 0,01µg, avant prélèvement.
Une goutte de l’échantillon est placée sur une lame et recouverte par
une lamelle puis observée au microscope à contraste de phase dans les
minutes suivant le prélèvement. Un objectif de x100 à immersion dans
l’huile ou x 40 est recommandé. Les observations peuvent être enregistrées
sur un support vidéo couplé au microscope.
Sur une fiche de travail préparée à cet effet pour chaque échantillon,
on note la présence de bactéries selon leur morphotype :
ayant le même morphotype. De plus, les bactéries les plus impliquées dans
la maladie parodontale ne sont pas toutes mobiles.
Les milieux de culture sont le plus souvent répartis soit dans des boites
de Pétri, soit dans des tubes, soit encore dans des flacons.
Les boites de Pétri sont les plus utilisées dans les laboratoires. Il s’agit
de boites en verre, ronde, plates, transparentes et facilement manipulables.
A l’arrivée, il ne faut pas que le ratio de bactéries ait changé afin que
le prélèvement soit le reflet de la population sous-gingivale.
71
dans l’échantillon originel et dont la poussée est inhibée. Cette sélection est
le fait d’un ou de plusieurs agents inhibiteurs, le plus souvent des
antibiotiques, ajoutés en concentration suffisante pour inhiber la croissance
des bactéries indésirables mais permettant la croissance de la bactérie cible,
résistante à cette concentration de l’agent inhibiteur. (24), (122), (82)
• Agregatibacter Actinomycetemcomitans :
• Porphyromonas Gingivalis :
• Tannerella forsythia :
• Fusobacterium Nucleatum :
• Prevotella Intermedia :
Salkin et coll. 2003, ont menés une étude sur 20 patients comparant
deux échantillons de plaque prélevés en même temps du même site, et
analysés dans deux laboratoires différents. Dans aucun cas les deux
laboratoires n’étaient d’accord sur la présence d’espèces bactériennes
identiques. (117)
3.2.3.1.2- Méthode :
Les ribosondes sont des séquences d’ARN simple brin. Elles sont
obtenues par voie biologique en transcrivant in vivo, par une ARN
polymérase un fragment de cDNA ou d’ADN génomique inséré dans un
vecteur possédant un promoteur fort. Ces sondes présentent l’avantage de
pouvoir être radiomarquées de façon uniforme et de présenter une forte
activité spécifique. Elles permettent de mettre en évidence des séquences
fortement conservées chez les bactéries (Kaplan et coll. 1996). (In 14)
Elles sont détectées par une seconde molécule ayant une forte affinité
pour l’agent modificateur. Cette seconde molécule est elle-même couplée à
un système de détection tel qu’une enzyme de révélation capable de
transformer un substrat incolore, un dérivé chromogène ou un système
émetteur de photons. Le plus fréquemment, la molécule de détection est
couplée à la phosphatase alcaline qui, en présence d’un substrat
chromogène, le décomposera en résidus colorés.
Le marquage par élément radioactif (P³², P³³…) est plus efficace que le
marquage froid. Cependant, les méthodes de marquage non radioactives se
sont considérablement améliorées et sont maintenant très proches des
premières (Tay et coll. 1992). (In 24)
Les applications les plus intéressantes des sondes sont de pouvoir faire
un diagnostic précis pour des bactéries de culture difficile ou nécessitant
une période d’incubation longue ou de culture impossible ou dans le cas où
le malade a été préalablement traité par des antibiotiques.
Phase de dénaturation :
Phase d’élongation :
Plusieurs études ont utilisées les méthodes basées sur la PCR pour
détecter directement des espèces spécifiques à partir des échantillons oraux.
Ces études se sont concentrées sur la détection des espèces pathogènes
associées typiquement avec les parodontites et les caries, par exemple,
Porphyromonas gingivalis, Tannerella forsythia, Treponema denticola,
Streptococcus mutans et Agregatibacter actinomycetemcomitans.
93
Les amorces spécifiques d’une espèce ont été utilisées d’une manière
très stricte, dans des réactions individuelles pour établir la prévalence des
espèces cibles dans les échantillons de plaque des sujets sains et de ceux
présentant une maladie parodontale. Ces investigations ont confirmé que de
nombreuses espèces, y compris celles qui ne sont pas encore cultivées in
vitro, sont associées avec la santé orale et les parodontites.
La limite de détection est de 10² cellules, donc cette méthode est plus
sensible que les sondes nucléiques.
Plusieurs études ont montré que la PCR est beaucoup plus précise que
la méthode de culture bactérienne pour l’identification des bactéries
parodontopathogénes dans la plaque sous-gingivale et ils ont montré une
haute prévalence de détection de ces microorganismes (Ashimoto et
coll.1996, Riggio et coll.1996). (In 120)
Lau et coll. 2004, ont menés une étude sur 92 patients, 32 avec
parodontite, 30 avec gingivite et 30 ayant un parodonte sain. L’objectif de
cette étude était de comparer la méthode de PCR à la culture bactérienne
pour la détection d’Aa, de Pg et de Tannerella Forsythia (Tf). Les résultats
de cette étude ont montré que la prévalence obtenue de Pg et Aa par PCR
est similaire à celle obtenue par culture bactérienne. Par contre, pour Tf la
PCR semble être la plus sensible. Ceci est du aux difficultés rencontrées
pour cultiver cette espèce. (78)
Gomes et coll. 2005, ont rapporté une grande sensibilité de la PCR par
rapport à la culture bactérienne pour la détection des espèces pigmentées
noires anaérobies. Cette différence est due aux difficultés de croissance de
ces bactéries au cours de la culture. (49)
96
C’est la première étude qui utilise la PCR en temps réel pour détecter
et quantifier les colonisateurs précoces (les streptocoques) de la plaque
sous-gingivale des patients présentant une parodontite.
97
Conclusion :
Dénaturation de l’ADN :
marqués qui sont hybridés à l’ARN ribosomal 16S des sondes en fonction
sur la membrane.
Cette méthode est utile non seulement dans la pratique clinique mais
particulièrement dans les recherches épidémiologiques.
temps :
• Les anticorps qui produiront la réaction antigène-anticorps à la
surface des cellules bactériennes cibles sont déposés sur les
frottis.
• Ensuite, cette réaction est rendue visible sous le microscope en
lumière ultraviolette par des anticorps secondaires marqués
par un fluorochrome : le conjugué.
107
Ces tests se font sur des échantillons non vitaux (bactéries mortes).
3.2.5.1- Principe :
3.2.5.2- Technique :
Conclusion :
• Diagnostic et pronostic.
• Vérification de l’efficacité du traitement.
• Indication de l’antibiothérapie et choix de la molécule
appropriée.
Délai
Limites de
Tests Avantages Inconvénients d’obtention
détection
des résultats
Technique de Coût Milieu non
référence Durée du sélectif 10⁴-
Antibiogramme protocole 10⁵
Culture Technique non Lourdeur Milieu 1 à 5 semaines.
ciblée protocolaire sélectif 10³
Vitalité du
prélèvement
Pas de
standardisation
Bactéries non
cultivables
Technique rapide
Standardisation Technique ciblée 10² à 10⁶
possible. Pas En fonction
Sondes Peu coûteuse d’antibiogramme de la sonde 1 à 30 H
Détection des Hybridation utilisée.
bactéries non croisée
cultivables.
Prélèvements non
vitaux.
Technique très
rapide, sensible et
spécifique. Technique ciblée
PCR Standardisation Instrumentation
possible. coûteuse 10 2 à 4H
Peu coûteuse. Pas
Prélèvements non d’antibiogramme
vitaux.
Détection de
bactéries non
cultivables.
117
Limites Délai
Tests Avantages Inconvénients de d’obtention
détection des résultats
Détection de la
forme, taille, et
mobilité des
bactéries
Microscopie Détection des Ne distingue pas
flores associées les différentes
à la santé ou à la espèces - -
maladie bactériennes.
parodontale
Peu coûteux
Intérêt dans la
motivation des
patients.
Rapidité Technique ciblée De quelques
Standardisation Hybridations minutes à
possible. croisées quelques
Immunologiques Prélèvements Pas 10³-10⁴ heures.
non vitaux d’antibiogramme
Technique
ciblant un groupe
d’espèces sans
Rapidité les distinguer
Enzymatiques Standardisation Pas Environ 15
Coût d’antibiogramme 10⁴ minutes
118
d’où l’importance de leur évaluation pour avoir une idée sur la progression
des maladies parodontales. (6)
La prostaglandine E2 :
Zhong et coll. 2007 ont rapporté qu’il existe une grande corrélation
entre les niveaux de PGE2 dans le fluide gingival et la parodontite. (154)
Airila et coll.2006, ont menés une étude sur 81 patients présentant une
parodontite chronique et 31 patients sains. Le but de cette étude était de
rechercher la relation entre la présence de bactéries parodontopathogénes
dans la flore sous-gingivale et la présence des marqueurs de
l’inflammation dans le fluide gingival. Les résultats de cette étude ont
montré que la présence de Tannerella Forsythia et Porphyromonas
Gingivalis ou de Tannerella Forsythia et Prevotella Nigrescens chez les
patients qui présentent la parodontite, était corrélée à une libération
importante de Prostaglandine E2 dans le fluide gingival par rapport aux
sites où Tannerella Forsythia est absente. (2)
Fitzsimmons et coll.2010, ont mené une étude sur 430 patients qui
présentent une parodontite et 509 patients sains. Les sujets ayant un taux
élevé d’IL-1β dans leur fluide gingival sont plus susceptibles à développer
une parodontite chronique. (46)
Teles et coll.2010, ont montré que dans le fluide gingival des patients
atteints de parodontite agressive, on trouve plusieurs cytokines en réponse
aux différents profils bactériens de la flore sous-gingivale, et que le rapport
IL-1β/IL-10 est plus élevé par rapport aux sujets sains, ce qui suggère qu’il
y a un déséquilibre entre les cytokines pro et anti-inflammatoires dans les
parodontites agressives. (138)
Les niveaux d’IL-18 dans le fluide gingival des patients présentant une
parodontite chronique sont plus élevés par rapport aux niveaux retrouvés
chez des patients atteints de gingivite. Ainsi, la présence de la même
prévalence de complexes rouges chez les patients qui présentent une
gingivite et ceux ayant une parodontite chronique suggère que les niveaux
121
TNF-α est produit par les lymphocytes activés et les monocytes. C’est
un puissant immunorégulateur, capable de stimuler les fibroblastes et la
résorption osseuse. Il est retrouvé en quantité variable dans le fluide
gingival.
Bien que ces protéines jouent un rôle important dans la lutte contre les
infections bactériennes, leur concentration dans le fluide gingival
n’apparaît pas capable de distinguer entre les sites avec gingivite et ceux
avec parodontite. (6)
L’AST est également élevé dans des sites avec gingivite et parodontite
non active. (6)
Kamma et coll.2001, ont mené une étude sur 25 patients ayant les
signes précoces d’une parodontite. Ils ont mesuré les taux d’AST dans le
fluide gingival et ont rapporté qu’il y a une grande corrélation entre la
présence de bactéries parodontopathogénes et les niveaux d’AST dans les
sites qui sont considérés actifs. (68)
L’activité des MMP dans les tissus parodontaux sains est très faible,
mais elle est très élevée dans les tissus parodontaux enflammés (Timo et
coll.2006). (139)
125
Des taux élevés des MMP sont observés chez les patients présentant
une destruction progressive des tissus parodontaux en comparaison avec les
patients qui ont une parodontite stable ou une gingivite (Pozo et coll.2005).
(104)
Hernandez et coll. 2009, ont fait une étude sur des patients ayant une
parodontite chronique non traitée. Ils ont montré que les MMP-13 existent
dans le fluide gingival au niveau des sites actifs. Egalement, ils sont
impliqués dans l’activation des proMMP-9 qui jouent un rôle important
dans la destruction osseuse associée aux parodontites chroniques. (55)
Teles et coll.2010, ont rapporté que des niveaux élevés des MMP-8
ont été trouvés dans le fluide gingival des sites cliniquement sains chez des
patients présentant une parodontite. Ces taux ont été corrélés avec la
présence des complexes rouges dans la flore sous-gingivale. (137)
L’élastase :
Pauletto et coll.2000 ont mené une étude sur des patients fumeurs qui
présentent une parodontite chronique. Les résultats de cette étude ont
montré que le tabagisme entraîne une diminution de la libération de
l’élastase dans le fluide gingival. Donc, l’évaluation des niveaux d’élastase
dans le fluide gingival ne permet pas d’identifier le risque parodontal chez
les fumeurs. (99)
La phosphatase alcaline :
Perinetti et coll.2008, ont mené une étude sur 6O patients en bon état
de santé générale et qui présentent une parodontite chronique généralisée.
Le fluide gingival a été prélevé des poches parodontales supérieures à 4mm
15 et 60 jours après traitement. (101)
Dans une étude longitudinale de deux ans menée sur des patients
présentant une parodontite chronique (traités et maintenus), une grande
relation a été trouvée entre les niveaux de peptidases de l’hôte dans le
fluide gingival et la progression des parodontites (Eley et coll.1995). (39)
Dans une étude similaire (Eley et coll.1996), une relation très forte a
été trouvée entre la progression de la maladie parodontale et les niveaux de
peptidases bactériennes dans le fluide gingival. Ces niveaux élevés peuvent
être en rapport avec la présence de Porphyromonas Gingivalis, qui
constitue une source importante des peptidases. (38)
Les cathepsines :
Dans une étude longitudinale de deux ans menée sur des patients
présentant une parodontite chronique (traités et maintenus), une grande
relation entre les niveaux de cathepsine B et la progression de la maladie
parodontale a été trouvée (Eley et coll.1996). (37)
L’un des signes majeurs des parodontites est la destruction des tissus
conjonctif et osseux. Les produits de cette destruction sont libérés pendant
la maladie. Il apparaît donc logique que les niveaux de ces produits dans le
fluide gingival augmentent au cours des phases actives des parodontites.
131
Les glycosaminoglycannes :
L’hydroxyproline :
La Calprotectine :
Les gènes IL-1A et IL-1B codent pour les protéines IL-1α et IL-1β.
Deux polymorphismes touchant la partie régulatrice de ces gènes ont été
associés à des variations quantitatives de leur expression.
Conclusion :
Stein et coll.2008, ont fait une méta-analyse basée sur les données de
12 études faites sur les phénotypes I et II des HLA dans une population
caucasienne. Les résultats de cette étude ont montré que chez les patients
présentant une parodontite chronique, il n’y a pas d’association entre la
maladie et les polymorphismes génétiques des allèles des HLA et que chez
145
La cathepsine C :
Les résultats d’une étude faite sur 110 sujets ayant une parodontite
agressive généralisée (PAG) sans aucun syndrome systémique et 78 sujets
témoins, ont montré que les variantes du gène de la cathepsine C
contribuent à augmenter la susceptibilité de développer une PAG (Noack et
coll.2008). (94)
148
Conclusion :
4- La démarche
diagnostique
150
Conclusion
155
Résumés
157
RESUME
Les maladies parodontales sont des maladies infectieuses à
composante inflammatoire. A la composante bactérienne s’ajoute une
modification des défenses de l’hôte infecté ainsi qu’une composante
génétique.
Plusieurs tests ont été mis en œuvre pour répondre à ces objectifs. Ces
tests sont classés en trois catégories : les tests bactériologiques, les tests
basés sur les réponses de l’hôte et les tests génétiques.
SUMMARY
Periodontal diseases are infectious diseases with an inflammatory
component.
Several tests have been implemented to meet those aims. These tests
are classified into three categories: microbiological tests, the tests based on
the responses of the host and genetic tests.
In theory, these tests can determine the nature of the subgingival flora,
level of disease activity and the degree of risk of developing periodontal
disease. But, the ideal tests don’t exist. Therefore, the clinical sense and
skills of the practitioner can choose the most appropriate test to the clinical
situation
ﻋﻠﻰ ﺍﻝﻌﻨﺼﺭ ﺍﻝﺠﺭﺜﻭﻤﻲ ﺘﻀﺎﻑ ﺍﻝﺘﻐﻴﺭﺍﺕ ﻓﻲ ﻭﺴﺎﺌل ﺩﻓﺎﻉ ﺍﻝﺸﺨﺹ ﺍﻝﻤﺼﺎﺏ ﻭ ﻴﻀﺎﻑ ﺇﻝﻴﻪ ﺃﻴﻀﺎ
ﺍﻝﻌﻨﺼﺭ ﺍﻝﺠﻴﻨﻲ.
ﻨﻅﺭﺍ ﻝﻌﺩﻡ ﻜﻔﺎﻴﺔ ﺍﻝﻌﻭﺍﻤل ﺍﻝﺴﺭﻴﺭﻴﺔ ﻭ ﺍﻹﺸﻌﺎﻋﻴﺔ ﻝﺘﺸﺨﻴﺹ ﺒﻌﺽ ﺍﻷﺸﻜﺎل ﺍﻝﻨﺸﻴﻁﺔ ﻷﻤﺭﺍﺽ
ﺍﻝﺠﻬﺎﺯ ﺍﻝﺤﺎﻤل ﻝﻠﺴﻥ ،ﻫﻨﺎﻙ ﻭﺴﺎﺌل ﺒﻴﻭﻝﻭﺠﻴﺔ ﻗﺎﺩﺭﺓ ﻋﻠﻰ ﺘﻘﻴﻴﻡ ﺍﻝﻌﺎﻤل ﺍﻝﺒﻜﺘﻴﺭﻱ ،ﺍﻝﻌﺎﻤل ﺍﻝﺠﻴﻨﻲ ﻭ
ﺃﻴﻀﺎ ﻭﺴﺎﺌل ﺩﻓﺎﻉ ﺍﻝﺸﺨﺹ.
ﻫﻨﺎﻙ ﺍﻝﻌﺩﻴﺩ ﻤﻥ ﺍﻻﺨﺘﺒﺎﺭﺍﺕ ﺍﻝﺒﻴﻭﻝﻭﺠﻴﺔ ﻗﺎﺩﺭﺓ ﻋﻠﻰ ﺘﺤﻘﻴﻕ ﻫﺫﻩ ﺍﻷﻫﺩﺍﻑ ﻭ ﺍﻝﺘﻲ ﻴﻤﻜﻥ ﺘﻘﺴﻴﻤﻬﺎ ﺇﻝﻰ
ﺜﻼﺜﺔ ﺃﻨﻭﺍﻉ :ﺍﺨﺘﺒﺎﺭﺍﺕ ﺠﺭﺜﻭﻤﻴﺔ ،ﺍﺨﺘﺒﺎﺭﺍﺕ ﺘﻌﺘﻤﺩ ﻋﻠﻰ ﺭﺩﻭﺩ ﻓﻌل ﺍﻝﺸﺨﺹ ﻭ ﺍﺨﺘﺒﺎﺭﺍﺕ ﻭﺭﺍﺜﻴﺔ.
ﻨﻅﺭﻴﺎ ،ﻫﺫﻩ ﺍﻻﺨﺘﺒﺎﺭﺍﺕ ﻗﺎﺩﺭﺓ ﻋﻠﻰ ﺘﺤﺩﻴﺩ ﻁﺒﻴﻌﺔ ﺍﻝﺠﺭﺍﺜﻴﻡ ﺍﻝﻤﻭﺠﻭﺩﺓ ﺘﺤﺕ ﺍﻝﻠﺜﺔ ،ﻤﺴﺘﻭﻯ ﻨﺸﺎﻁ
ﺃﻤﺭﺍﺽ ﺍﻝﻠﺜﺔ ﻭ ﺩﺭﺠﺔ ﺨﻁﺭ ﺍﻹﺼﺎﺒﺔ ﺒﻬﺎ .ﻝﻜﻥ ،ﺍﻻﺨﺘﺒﺎﺭ ﺍﻝﻤﺜﺎﻝﻲ ﻏﻴﺭ ﻤﻭﺠﻭﺩ ﻭ ﺒﺎﻝﺘﺎﻝﻲ ﻓﺈﻥ
ﺍﺨﺘﻴﺎﺭ ﺍﻻﺨﺘﺒﺎﺭ ﺍﻝﻤﻨﺎﺴﺏ ﻴﺘﻡ ﺤﺴﺏ ﻨﻭﻉ ﺍﻝﻤﺭﺽ ﻭ ﻗﺩﺭﺍﺕ ﺍﻝﻁﺒﻴﺏ ﺍﻝﻤﻌﺎﻝﺞ.
ﺍﻝﺘﺸﺨﻴﺹ ﺍﻝﺩﻗﻴﻕ ﺍﻝﺫﻱ ﻴﻤﻜﻥ ﻤﻥ ﺍﻝﻌﻼﺝ ﺍﻝﻤﺴﺘﻬﺩﻑ ﻝﻜل ﻨﻭﻉ ﻤﻥ ﺃﻤﺭﺍﺽ ﺍﻝﺠﻬﺎﺯ ﺍﻝﺤﺎﻤل ﻝﻠﺴﻥ،
ﻴﻤﻜﻥ ﻤﻥ ﺍﻝﺤﺼﻭل ﻋﻠﻰ ﺍﺴﺘﻘﺭﺍﺭ ﺴﺭﻴﺭﻱ ﻝﻤﺩﺓ ﻁﻭﻴﻠﺔ.
Bibliographie
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• Aa : Actinobacillus Actinomycetemcomitans.
• Ac : anticorps.
• ADN : acide désoxyribonucléique.
• Ag : antigène.
• ARN : acide ribonucléique.
• AST : aspartate aminotransférase.
• ATB : Antibiotique
• ATCD : antécédents .
• ATS : Antiseptique
• BANA : N-α benzoyl-DL-arginine-2-naphthylamide.
• C.r : campylobacter rectus.
• C.sp : Capnocytophaga species.
• C-4-S : chondroitine-4-sulfate.
• CMH : complexe majeur d’histocompatibilité.
• CPA : cellule présentatrice de l’antigène.
• DPP : dipeptidyles peptidases.
• Ec : Eikenella Corrodens.
• ELISA : Enzyme Linked Immunosorbent Assay.
• Entero : enterobactéries.
• F.n : fusobacterium nucleatum.
• FGC : fluide gingivo-créviculaire.
• FN : faux négatif.
• FP : faux positif.
•G : gingivite.
• G+fac : bactéries à gram positif aero-anaérobies.
• GAG : glycosaminoglycannes.
• GUN : gingivite ulcéro-nécrotique.
• HBD : hygiène bucco-dentaire.
• HC : Hépatite C.
• HLA : Human Leukocyte Antigen.
• IFA : immunofluorescence indirecte.
• IFN : interferon.
• Ig : immunoglobuline.
• IL : interleukine.
•M : malade.
• MMP : métalloprotéinases matricielles.
• NFS : Numération formule sanguine.
• P.i : Prevotella Intermedia
• P.m : peptostreptococcus micros.
• PAA : phase active de parodontite de l’adulte.
• PAE : pellicule acquise exogène.
• PAG : parodontite agressive généralisée.
• PAJG : parodontite agressive juvénile généralisée.
• PAJL : parodontite agressive juvénile localisée.
• PAPP : parodontite agressive prépubertaire.
• PAPR : parodontite agressive à progression rapide.
• PAT : parodontite associée au tabac.
• PC : parodontite chronique.
• PCR : Polymérase Chain Reaction.
• Pg : Porphyromonas Gingivalis.
• PGE2 : prostaglandine E2.
• PMN : polymorphonucléaires neutrophiles.
• PR : parodontite réfractaire.
• PUN : parodontite ulcéro-nécrotique.
• P-VIH : parodontite associée au VIH.
•R : résultat.
• RTX : Repeat Toxin.
• Se : sensibilité.
• SGD : sillon gingivo-dentaire.
• Sp : spécificité.
• T.sp : treponema species.
• Tf : Tannerella Forsythia.
• Tm : température maximale.
• Trt : traitement.
• TNF : Tumor Necrosis Factor
• VIH : virus d’immunodéficience humaine.
• VN : vrai négatif.
• VP : vrai positif.
• VPN : valeur prédictive négative.
• VPP : valeur prédictive positive.
BARTOT (Fatine) : LES MOYENS DE DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE EN
PARODONTIE
BARTOT (Fatine), : SL : SN, 2010-160 F : ill : 27cm
Rubrique de classement : PARODONTOLOGIE