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DR. GUECHI
Définition
Définition
Ensemble de
modifications immunologiques (virage
tuberculinique) et éventuellement cliniques
et/ou radiologiques lors du premier contact
de l'organisme avec le BK.
Intérêt
Primo-infection latente
Tableau le plus fréquent (90%)
Diagnostic fondé sur le virage tuberculinique chez un patient
subjectivement en bonne santé
IDR positive + notion de contage
Sans signes clinique ou Rx évocateur de TBK
Il faut rechercher le contaminateur (parent ou proche le plus souvent)
Primo-infection patente
Tuberculose maladie d'emblée secondaire à inhalation massive et
prolongée du BK et/ou immunodépression
Moins fréquentes (10%) mais plus graves, surtout chez l'enfant
On retrouve en plus du virage tuberculinique :
Clinique :
Signes généraux (asthénie, anorexie, amaigrissement, fièvre)
Signes respiratoires (toux, douleur thoracique, dyspnée)
Signes digestifs : typhobacillose de Landouzy = diarrhée + fièvre élevée + AEG +
SPM (simule une fièvre typhoïde)
Signes cutanés (érythème noueux faisant suite à des arthralgies.
Signes oculaires (kérato-conjonctivite)
Radio :
ADP médiastinale (unilatérale le plus souvent), parfois compressive (atélectasie)
Chancre d'inoculation < 1 cm de diamètre
Ultérieurement : calcifications (nodule parenchymateux ou ADP voisine)
Tuberculose pulmonaire
commune
Introduction
Infection du parenchyme pulmonaire par le bacille de
Koch
Forme la plus fréquente de tuberculose
Diagnostic et traitement précoce important ⇒ limiter
la transmission
Transmission Exclusivement inter-humaine, aérienne
(inhalation de BK dans les gouttelettes de salive)
Deux facteurs essentiels : concentration de l'air en
gouttelettes infectantes ; et la durée d'exposition
Facteurs de risque
Macroscopie :
Caséum blanc jaunâtre pâteux onctueux (fromage blanc)
Ulcération : perte de substance irrégulière
Nodules : granulations blanchâtres ou jaunâtres
Cavernes : cavités remplies ou tapissées de caséum
Microscopie :
Phase aiguë : réaction inflammatoire exsudative non
spécifique
Phase sub-aiguë : formation de follicules spécifiques
épithélio-giganto-cellulaire avec nécrose caséeuse centrale
Phase chronique : follicule fibreux
Diagnostic positif
La moins fréquente des tuberculoses des séreuses, plus fréquente chez les
VIH+
Clinique : signes généraux, dyspnée d'effort puis de repos, tachycardie,
hypotension, frottement péricardique, BDC assourdis
Sans traitement (en quelques mois) : constriction (signes de stase droite et
gauche)
Radiographie : d'abord cardiomégalie “en théière”, puis ombre
cardiaque réduite (constriction)
ECG : tachycardie, micro-voltage, anomalies T et ST
La ponction contribue au diagnostic, et parfois la biopsie chirurgicale
(souvent pratiquée lors d'une intervention pour péricardite constrictive)
Différentiel : néoplasie, maladie de système, infections, transsudats
Critères diagnostic de présomption : clinique (installation progressive,
signes généraux), IDR positive, éliminer les diagnostics différentiels
Diagnostic des tuberculoses
ostéo-articulaires
Définition
Multiplication du BK au niveau des ganglions
lymphatiques
Peut toucher les ganglions profonds et superficiels (ces
dernières sont plus facilement accessibles)
Intérêt
Fréquence (plus fréquente des TEP)
Chronicité fréquente, source d'échec thérapeutique
Risque de séquelles inesthétiques (fistulisation)
Diagnostic
Clinique
Examen du ganglion :
Siège : cervical (90%), axillaire (3-8%), inguinal (1-3%)
Nombre et taille
Consistance : ferme, ramollie, dure
Sensibilité : indolence totale en général
Mobilité : par rapport aux plans superficiel et profond
Etat des téguments : abcès, fistule
Examen ORL : chancre d’inoculation au niveau de la
cavité buccale
Examen de l'abdomen recherche d'ADP profondes,
mesure de la flèche hépatique, palpation splénique
Diagnostic des tuberculoses
urogénitales
Principes :
Temps de dédoublement long (20 h) ➔ prise unique
quotidienne
Bacilles persistants dans les foyers tuberculeux ➔
traitement prolongé
Absorption RMP diminuée par repas ➔ à jeun (30 min -1 h
avant repas ou 2 h après)
Poly-antibiothérapie obligatoire
◼ car risque d’émergence de mutants résistants en cas
de « monothérapie »
◼ car nécessité d’assurer une action sur les 3 populations
de BK
Associations classiques
Schéma classique :
◼ quadrithérapie par INH+RMP+EMB+PZA pendant 2 mois
◼ suivie par une bithérapie INH+RMP pendant 4 mois
Information du patient
◼ importance d’une bonne observance
◼ possibilité d’une adaptation thérapeutique en cas
de troubles digestifs importants
◼ coloration rouge orangée des différentes sécrétions
◼ inefficacité de la pilule œstro-progestative et donc
nécessité d’un autre moyen de contraception
efficace (contraception mécanique seule possible)
VACCINATION
Objectifs :
◼ limiter le risque de tuberculose neuro-méningée, de miliaire tuberculeuse
ou de tuberculose pulmonaire
◼ l’immunité conférée par la vaccination s'atténue en 10 à 15 ans
Modalités :
◼ le plus tôt possible (si possible à la naissance)
◼ pas de test tuberculinique préalable
◼ peut être réalisée jusqu’à l’âge de 15 ans après contrôle du test
tuberculinique