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والبحث العلمي
et de la Recherche Scientifique
Mostaganem
Faculté de médecine
مستغانم
كــلـيــــــــــــــــة
الـطــــــــــــــب
Objectifs pédagogiques :
Pr .KAMBOUCHE
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I. DIAGNOSTIC DE LA TUBERCULOSE PULMONAIRE :
l’infiltrat
le nodule
l’excavation (ou cavitation).
1) Les images nodulaires :
- opacité arrondie peu dense à contour flou de taille variable allant de 3 mm à 1.5 cm de diamètre
- peuvent être groupés dans un territoire localisé sous claviculaire hilaire ou disséminés
2) Les infiltrats :
- plages localisées, aux limites floues, hétérogènes, confluentes.
- Souvent au sein de ces images apparaissent de petites pertes de substance (“micro-
excavations”) diamètre > 2cm.
3) la caverne tuberculeuse : c’est l’image la plus évocatrice de la Tuberculose pulmonaire
commune :clarté de 2-3 cm de diamètre cernée d’un liseré régulier de 2-5 mm d’épaisseur entre le pole
inférieur de cette image la bronche de drainage est parfois visible (l’image en raquette).
Ces 3 types de lésions peuvent être associés :
- lésions généralement situées dans les segments supérieurs et postérieurs, là où la pression
partielle en oxygène est la plus élevée (le BK est un aérobie strict).
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Radiographie de thorax montrant des infiltrats lobaires supérieurs + caverne lobaire supérieure
gauche. Scanner thoracique montrant des nodules (flèches noires), des nodules confluents (flèche
blanche) et une caverne.
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II. Critères de diagnostic des cas de tuberculose pulmonaire selon le statut bactériologique initial
Leur diagnostic implique l’analyse des anomalies observées sur la radiographie du thorax.
Si les lésions non cavitaires sont peu étendues et d’évolutivité douteuse, ce qui est le cas le plus
fréquent, les critères de diagnostic dépendent de la disponibilité de la culture.
si la culture est disponible, au moins une culture positive sur les échantillons initiaux (en attendant les
résultats de la culture, répéter toutes les 2 semaines l’examen de deux frottis d’expectoration).
si la culture n’est pas disponible, deux séries de deux échantillons d’expectoration recueillis à 2
semaines d’intervalle avec des frottis négatifs, associées à deux radiographies thoraciques (l’une
initiale, la seconde prise après 2 à 4 semaines) suggérant l’évolutivité ou l’extension des lésions.
Si les lésions non cavitaires sont étendues, évolutives, menaçant parfois la vie du malade, les critères
de diagnostic dépendent du contexte clinique.
contexte de miliaire aigue fébrile, associée ou non à des signes méningés, les deux frottis négatifs
initiaux suffisent pour poser le diagnostic et décider le début du traitement.
contexte de déficit immunitaire (diabète sucré, corticothérapie au long cours, traitement
immunosuppresseur, co-infection par le VIH) deux frottis négatifs suffisent pour commencer le
traitement, après avoir éliminé une infection pulmonaire non tuberculeuse.
III. Evolution
L’évolution spontanée de la tuberculose sans traitement se fait vers :
o le décès dans environ 50 % des cas
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IV. Activités du Programme de Lutte Antituberculeuse
Les activités du programme national de lutte anti tuberculeuse sont intégré dans l’activité quotidienne
des personnels du système national de santé ces activités sont représentés globalement par :
Activités de dépistage de la tuberculose.
Activités de diagnostic de la tuberculose.
Activités du traitement de la tuberculose sa supervision et son suivi.
Activités d’analyse épidémiologique des différents cas de tuberculose selon le sexe âge région et type
de tuberculose.
Activités de dépistage de résistance.
Ces activités sont orientées par des structures spécifiques au niveau central et au niveau intermédiaire
Tableau I : Organigramme des structures concernées par les activités du Programme national de
lutte contre la tuberculose et des personnels de santé responsables aux différents niveaux des
services de santé
Région sanitaire
-Equipe régionale de supervision inter-wilayate
-Laboratoire régional de la tuberculose
Secteur sanitaire
-Médecin coordinateur de la lutte contre la tuberculose, Responsable de
l’UICTMR
-Responsable du service de prévention (SEMEP)
-Laboratoire de microscopie de la tuberculose
-Pharmacie de l’hôpital du secteur sanitaire
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V. Traitement de la tuberculose
Buts du traitement
Obtenir l’amendement des signes cliniques
Guerir le patient
Empecher la contamination de l’entourage
Empecher la selection de bacilles resistants aux anti-tuberculeux
Prevenir les recidives
Posologie
Médicaments Voie
Abréviation quotidienne Forme et dosage
essentiels d’administration
(mg/kg)
Isoniazide H 5 (4-6) Cp 100 mg, 300 mg Orale
Rifampicine R 10 (8-12) Cpgélule,150mg,300mg Orale
Pyrazinamide Z 25 (20-30) Cp 400 mg Orale
Ethambutol E 15 (15-20) Cp 400 mg Orale
Streptomycine S 15 (12-18) Amp. 1g Injectable
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2) Les médicaments de reserve
Ils sont réservés au traitement des cas chroniques définis comme échecs ou rechutes d’un traitement de
deuxième ligne, qui sont souvent des cas de tuberculose à bacilles multirésistants (à l’isoniazide et la
rifampicine au moins), ou présumés tels sans preuve bactériologique.
Catégorie I : Ce groupe est celui des nouveaux cas de tuberculose pulmonaire à microscope positive qui
doivent être traités en priorité par la chimiothérapie
A ce groupe principal il faut rajouter :
Catégorie III : Ce groupe est celui des cas de tuberculose extra pulmonaire simples et des primo-infections
sans atteinte pulmonaire visible à la radiographie du thorax.
Catégorie IV : Ce dernier groupe correspond aux cas chroniques et représente les échecs de la catégorie
III.
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Tableau IV : Les catégories de traitement et les régimes de chimiothérapie correspondants
Régimes de chimiothérapie
Catégorie de
Groupes de malades Phase
traitement Phase initiale
d’entretien
Nouveaux cas de TP à frottis positif
Nouveaux cas de TP à culture positive
seulement
TP Nouveaux cas deTP à frottis negative mais à 2 HRZE 4 HR
/TB sévères lesions parenchymateuse sévolutives
(noncavitaires)
Primo infection avec opacité pulmonaire
Formes sévères de TP et de TEP
Cas de TP déjà traités par un primo traitement
. Rechute
. Reprise évolutive après interruption prématurée 2 SHRZE/
TP déjà traités . Echec 1 HRZE 5 HRE
Dans certaines localisations, on peut être amené à associer un traitement adjuvant, médical
ou chirurgical.
a) Traitement médical
Il s’agit le plus souvent d’une corticothérapie administrée par voie orale à la dose de 0.5 mg/kg/jour de
prednisone, que l’on associe à la chimiothérapie pendant 3 à 6 semaines, dans les localisations extra-
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pulmonaires, pauci-bacillaires mais très inflammatoires (méningites, pleurésies, ascites, péricardites,
primo-infection avec opacité segmentaire ou lobaire, adénopathie périphérique volumineuse pseudo
lymphomateuse, d’étiologie tuberculeuse prouvée).
b) Traitement chirurgical
o Un traitement chirurgical complémentaire peut être associé à la chimiothérapie dans certaines
localisations extra-respiratoires (abcès froid, adénopathies, persistantes après traitement
complet, tuberculoses ostéo-articulaires ou urogénitales) pour des raisons fonctionnelles ou
esthétiques.
o De façon exceptionnelle, on peut être amené à poser l’indication d’une exérèse dans un cas de
tuberculose pulmonaire localisée, à bacilles résistants.
Suivi et surveillance du traitement
Le suivi doit être régulier. Il est nécessaire pour s’assurer de la bonne tolerance des traitements
et de la bonne observance du patient.
La surveillance de l’efficacité nécessite:
Une surveillance clinique (poids, retour à l’apyrexie, état général, évolution de la
symptomatologie).
Une surveillance de l’imagerie, avec réalisation en fin de traitement, voire à 2mois, de la
radiographiethoracique.
Une surveillance du bilan biologique en cas de signescliniques.
Une surveillance bactériologique, avec examens bactériologiques à 15jours, 2mois, 5 mois et
6mois du traitement, avec une négativation de la culture attendue dans les deux premiers mois,
permettant de passer au traitementd’entretien.
VI. Prevention et la Vaccination par le BCG :
Vaccination par le BCG :
Il est admis que le BCG entraine un certain degré de protection (particulièrement chez
les enfants en bas âge) contre les formes graves de tuberculose telles que la miliaire et la
méningite.
Doivent être vaccines :
o Tous les nouveau-nés.
o Tous les enfants âges de 0 a 6 ans qui consultent une structure sanitaire et qui ne
présentent aucune preuve de leur vaccination antérieure par le BCG.
Dépistage de la tuberculose maladie et son traitement
Dépistage et le traitement de l’infection tuberculeuse latente puisque ces patients
Évolueront une fois sur dix vers une tuberculose maladie.