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Département de Phytotechnologie
N° d’ordre : N°_ _ _/2021/Phytotechnologie/INSAB
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
Parcours : Ingénieur Agronome
Option : Productions végétales
THÈME :
CARACTERISATION AGRO-
MORPHOLOGIQUE DE DIX LIGNEES DE
TOMATE (Lycopersicum esculentum) DANS
AKANDA AU NORD-OUEST DU GABON
Soutenu par :
BIROUNGOU MANGUINGA Chamforth
Président du jury :
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iv
RESUME ................................................................................................................................... ix
ABSTRACT ............................................................................................................................... x
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
3.1 Résultats..................................................................................................................... 28
3.2.3 Expression des lignées liées à l’identification des types et niveaux d’infestation
44
ANNEXES ............................................................................................................................... VI
Annexe 1 .................................................................................................................................. VI
Annexe 2 .................................................................................................................................VII
DÉDICACE
Je dédie ce modeste travail,
A mes très chers parents, en témoignage de ma reconnaissance pour le soutien, les sacrifices
et tous les efforts qu’ils ont fait pour mon éducation ainsi que ma formation.
A ma mère MAROUNDOU NZILA Olga, à qui je dois la vie et une part essentielle de
ma personnalité. Qu'elle sache que l'amour qu'elle me donne continue de m'animer et me
permet d'envisager l'avenir comme un défi ;
A ce jour, très peu de travaux de recherche se sont penchés sur des questions visant à
contribuer à l’amélioration de la productivité de la tomate afin d’apporter une ou des solutions
aux acteurs de la filière tomate qui jusque-là peine à se développer. C’est dans ce contexte, que
le Gabon, à travers l’Institut de Recherche Agronomiques et Forestières (IRAF) et l’Agence de
Développement Agricole du Gabon (ADAG) développe dans le cadre du projet KAFACI
(Korea – Africa Food and Agricultural Coopération Initiative) un programme global de
recherche qui vise un « Renforcement de la production de tomate en Afrique pour un rendement
maximal durable ». Ainsi, notre étude qui constitue un axe de recherche de ce programme a
pour objectif principal de sélectionner les meilleures lignées de tomate introduites en vue de
leur utilisation dans un programme de création et d’amélioration variétale en se basant sur
l’étude des caractéristiques agro-morphologiques.
Pour atteindre cet objectif général, cette étude se propose plus spécifiquement de :
Feuilles
Fruits non-matures
Tige principale
• Système racinaire
Le système racinaire est très développé et pivotant avec des nombreuses racines. La
plupart des racines se situent à une profondeur de 30 à 40 cm. En sol profond des racines
peuvent être retrouvées jusqu’à un mètre (LABED, 2018). La racine principale produit une
haute densité de racines latérales et adventices (Naika et al., 2005).
• Tige
La tige est anguleuse, épaisse aux entre-nœuds, poilue, de consistance herbacée en début
de croissance, et tend à devenir un peu ligneuse en vieillissant. La croissance de la tige est
monopodiale au début et devient sympodiale après 4 à 5 feuilles. Les bourgeons axillaires
donnent naissance à des ramifications successives, tandis que les bourgeons terminaux
produisent des fleurs ou avortent (Thiérry, 2013).
• Feuilles et Fleurs
Les feuilles sont bisexuées, régulières et entre 1,5 et 2 cm de diamètre. Le tube du calice
est court et velu, les sépales sont persistants. En général il y a 6 pétales qui peuvent atteindre
une longueur de 1 cm, qui sont jaunes et courbées lorsqu’elles sont mûres. Il y a 6 étamines et
les anthères ont une couleur jaune vif et entourent le style qui a une extrémité stérile allongée.
L’ovaire est supère avec entre 2 et 9 carpelles. En général la plante est autogame, mais la
fécondation croisée peut avoir lieu. Les abeilles et les bourdons sont les principaux
pollinisateurs (Naika et al., 2005). Les fleurs sont hermaphrodites (les organes mâles et femelles
sont dans la même fleur), en grappe et généralement de couleur jaune. Les pétales sont en partie
soudés pour former une corolle étoilée. Les sépales sont verts. Les étamines sont jointes pour
former un tube et le pistil est caché dans ce tube (Djamila, 2015).
• Fruit et Graine
Le fruit est une baie charnue de 2 ou 3 loges, à graines très nombreuses, de taille, de
forme et de couleur très variées. Le pédoncule du fruit présente une zone d'abscission, de sorte
que le fruit mûr se détache en conservant une partie du pédoncule ainsi que le calice. Le fruit à
maturité peut se présenter soit rond et régulier ou côtelés (Naika et al., 2005). Les graines sont
nombreuses, chaque fruit contient un nombre important de graines qui varie de 80 à 500 graines.
Elles sont en forme de rein ou de poire, poilues, beiges, de 3 à 5 mm de long et de 2 à 4 mm de
large. L’embryon est enroulé dans l’albumen (Houichiti et al., 1960).
• Germination
La germination est le stade de levée qui mène la graine jusqu’à la jeune plante capable
de croitre normalement (Djamila, 2015). Elle correspond au passage de la vie ralentie à la vie
active qui se traduit par la sortie des radicules et la coléoptile qui émerge en surface pour se
développer en feuille simple. Chez la tomate la germination qui varie entre 4 à 6 jours est de
type épigé. Pendant cette phase, une température ambiante d'environ 20°C et une humidité
relative de 70 à 80% sont nécessaires (Karim, 2017).
• Croissance
La croissance est l'augmentation de dimension d'un végétal. Selon Chougar (2020), la
croissance de la plante de tomate se déroule en deux phases et en deux milieux différents. En
pépinière : de la levée jusqu'au stade six (06) feuilles, on remarque l'apparition des racines non
fonctionnelles et des pré-feuilles. En plein champ, après l'apparition des feuilles à
photosynthèse et des racines fonctionnelles, les plantes continuent leur croissance. La tige
s'épaissit et augmente le nombre de feuilles.
• Floraison
C'est le développement des ébauches florales par transformation du méristème apical de
l'état végétatif à l'état reproducteur (CHOUGAR, 2020). A un certain moment de sa croissance
(qui dure environ un mois), la tomate entre en parallèle avec la mise à fleur, ces fleurs étaient
auparavant des boutons floraux. La floraison dépend de la température et des besoins en
éléments nutritifs de la plante. Elle ne peut fleurir que si la plante reçoit de la lumière pendant
une durée qui lui est propre en plus d'un rapport équilibré en sève (Sawadogo et al., 2015).
• Fructification et de Maturation
Elle débute durant la phase de floraison. Elle commence par la nouaison des fruits de
l’inflorescence de base et se poursuit par les inflorescences supérieures au fur et à mesure de
l’apparition des inflorescences et de la fécondation des fleurs.
Les fleurs se développent, grossissent et après avoir atteint leur taille définitive, elles
commencent par perdre leur coloration verte au profit du jaune puis au rouge de plus en plus
accentué. Cette phase dure environ deux mois, soit de quatre à six mois après le semis. La durée
du cycle végétatif complet de la tomate est de 4 à 5 mois environ pour les semis directs en
pleine terre et de 5 à 6 mois pour les plants repiqués. En contre saison, le cycle végétatif
s’allonge et peut atteindre 7 mois (Thiérry, 2013).
• Exigences en Eau
L’évolution des besoins en eau de la tomate est fonction de ses stades de développement
et l’environnement. La plante est très sensible à l’hygrométrie ; elle ne tolère pas les sols
engorgés, ni l’humidité élevée (plus de 80%) et une hygrométrie relativement ambiante de 60%
à 65% est la meilleure pour la fécondation. En effet, lorsque l’humidité est trop élevée, le pollen
est difficilement libéré. Il est essentiel de prévoir un apport d’eau suffisant pendant la
fructification. Le stress causé par une carence d’eau et les longues périodes arides font tomber
les bourgeons et les fleurs et provoquent le fendillement des fruits (Toufik, 2018). Une bonne
alimentation en eau tout au long de la croissance de la tomate permet de : (a) réduire l’incidence
de la nécrose apicale du fruit ; (b) favoriser le développement uniforme des fruits prévient le
fendillement ; (c) favoriser la croissance du feuillage et réduit le risque d’insolation pour les
fruits ; (d) d’améliorer le calibre des fruits et leur nombre (Schiffers, 2003).
• Exigences Edaphiques
La tomate tolère modérément un large intervalle de valeurs du pH, mais, pousse le
mieux dans des sols ou la valeur du pH varie entre 5,5 et 6,8. Le meilleur équilibre nutritionnel
est assuré à des pH compris entre 6 et 7 (Naika et al., 2005). La tomate n’est pas exigeante quant
à la nature du sol. Cependant, elle préfère les terres limoneuses profondes et bien drainées qui
ont une bonne capacité de rétention en eau et une bonne aération, car elle demande un
enracinement profond (Son, 2018).
Nématodes à Meloidogyne incognita Des galles sur les racines des plants
galles Chitwood et Meloidogyne attaqués. La tige rabougrit, les feuilles
arenaria Neal. jaunissent, puis la plante dépérit
Acariens Tetranychus urticae La face inférieure des folioles devient
Koch et T. cinnabarinus brune à bronzée. Sur fruit, la peau présente
Boisduval des craquelures
Noctuelles Agrostis segetum Les jeunes chenilles dévorent le collet et
terricoles et Oberdorfer Chloridea entraînent la mort de la plante. Sur fruit,
Noctuelles armígera Hampson, des galeries qui évoluent en pourriture
des fruits
Aleurodes Trialeurodes Rabougrissement des apex et
vaporariorum développement de fumagine sur le miellat
Westwood et Bemisia produit par les larves, transmission des
tabaci Gennadius virus TOCV, TICV et TYLCV
Cicadelles Hialesther obsoletus Transmission du stolbur, mycoplasmose
Mineuses Liriomyza trifolii Burgess, Galeries dans le limbe des feuilles âgées par
Liriomyza strigata Meigen les larves
et Tuta absoluta Meyrick
Pucerons Macrosyphon Enroulement des feuilles, développement
eneuphorbiae Büning de la fumagine et transmission de virus
Myzus persicae Sulzer CMV et PYV
Tableau 4 : Les principales maladies biotiques de la tomate
Maladies cryptogamique
-des taches noirâtres sur feuille -utilisation des variétés résistantes
Alternaria -des taches chancreuses sur tige -rotation culturale
-des nécrosent sur fruit -traitement chimique
-Apparition de taches jaunâtre sur -assurer une bonne aération de serres
Oïdium les feuilles
• Sélection massale
C'est la sélection empirique pratiquée depuis des milliers d'années. Les individus qui
participeront à la génération suivante sont choisis phénotypiquement. L'efficacité de cette
sélection massale est liée à la corrélation entre phénotype et génotype et donc à l'héritabilité des
caractères. Ce type de sélection est très proche de la sélection naturelle. C'est donc une méthode
simple mais sommaire, d'autant plus efficace qu'elle s'adresse à des critères en nombre limité,
en corrélation positive et à forte héritabilité (Karim, 2017).
• Sélection généalogique
La sélection généalogique est de loin la méthode la plus utilisée par les sélectionneurs
du monde entier. Elle est efficace pour fixer les caractères à déterminisme génétique simple,
qui sont nombreux chez la tomate et elle permet l’élimination rapide des caractères génétiques
présentant des défauts, en particulier au niveau de l’aspect des fruits (RAKOTOSON &
RAZAFINDRAKOTO, 2009). Ce procédé augmente les possibilités de sélectionner les
caractères recherchés. Le nombre de générations d'autofécondation nécessaires à la création
d'une lignée varie et se situe entre quatre et dix. La méthodologie et le succès d'un programme
de développement des lignées dépendent de l'habileté du sélectionneur, des ressources
disponibles, du testage et de l'évaluation des lignées (Karim, 2017).
• Sélection récurrente
La sélection récurrente est un perfectionnement des méthodes classiques de sélection
caractérisée par la succession de cycles comprenant une phase de brassage, favorisant les
recombinaisons, et une phase de fixation et sélection. Elle présente l'avantage d'améliorer
progressivement des populations, en favorisant la mise en place d'arrangements alléliques
complexes et plus performants, et ainsi d'exploiter au mieux la variabilité génétique disponible.
Il est à noter aussi que l'amélioration en parallèle de sous-populations les unes par rapport aux
autres permet d'aboutir à la sélection de variétés hybrides (Karim, 2017).
Selon Makan (2014), chez les plantes autogames, la création variétale utilise les
techniques de sélection, d'hybridation, de mutation, de la biologie cellulaire et moléculaire. Les
hybridations consistent à croiser des variétés ou lignées entre elles afin d'incorporer des
caractères intéressants aux descendants.
• L’hybridation
En amélioration des plantes le terme hybride correspond à deux notions. Il peut s’agir
simplement du résultat du croisement entre deux unités parentales qui peuvent être des clones,
des familles ou des populations, de la même espèce, on parle alors d’hybrides in- traspécifiques,
ou d’espèces différentes, on parle alors d’hybrides interspécifiques. L’hybridation correspond
à la réalisation de ce croisement. Mais le terme hybride en amélioration des plantes se réfère en
général à un type de variété commercialisé qui est le résultat du croisement contrôlé à grande
échelle des deux parents de la variété : il serait alors plus correct de parler dans ce cas de variétés
hybrides (Gallais, 2016).
• Biotechnologie
La biotechnologie avec l’usage de la culture des tissus permet aux sélectionneurs
d'échapper aux contraintes du milieu et de réaliser des essais en grand nombre. La biologie
moléculaire à partir des techniques utilisant la réaction en chaîne par polymérase (PCR) met à
la disposition des chercheurs des quantités manipulables d'ADN utilisées pour des études plus
affinées au cours du génotypage, étude d’introgression … (Dufumier, 2006).
2 MATERIEL ET METHODES
2.1 Site expérimental
L’expérimentation a été conduite sur le site de l’Agence de Développement Agricole du
Gabon (ADAG) au quartier Avorbam, situé dans la Commune d’Akanda (0°31'40.69"Nord et
9°23'39.10"Est) Département du Komo-Mondah dans la Province de l'Estuaire au Nord de
Libreville (figure 3).
A B
28.5m
T L6 V1 L9 L7 L2 L4 L3 L10 V2 L5 L7 L1
Bloc 1
1,5m
L2 L10 L6 L4 L8 T L5 L1 V1 L3 L9 V2 L7
Bloc 2
Gradient
L7 L8 V1 L3 L10 L4 V2 L6 T L1 L2 L5 L9
Bloc 3
25.8m
C D
Le tuteurage : des tuteurs de 1, 2 et 1,50 m ont été placés une semaine après la
transplantation ;
Désherbage : il s’est fait manuellement, pour éviter l’enherbement ;
La taille : il est fortement recommandé de tailler les plants de tomates pour une
meilleure fructification, aussi bien quantitatif que qualitatif, l’ébourgeonnage et
l’effeuillage ont été réalisés tout au long de la croissance en fonction de la nécessité ;
Fertilisation : elle a été apportée en six (06) fractions avec quatorze (14) jours
d'intervalle entre deux apports, le premier apport ayant eu lieu au 15ème jour après
repiquage (JAR). Les deux premiers apports sont un mélange de 200 g de NPK (15-15-
15) et 50 g de super phosphate triple(STP) fait par parcelle élémentaire. Les quatre (4)
dernières fractions interviennent dans la phase de nouaison et fructification des plants
sont un mélange par parcelle élémentaire de 50 g de STP et de 150 g de sulfate de
potasse.
Traitement phytosanitaire : un traitement (insecticide et fongicide) avec du
Lambdacyaholothrine 3ml/10L d’eau et 3L de bouillie/m² a été effectué a lieu au 7ème
JAR.
Pour valider cet objectif, les observations et mesures, pour la plupart sont basées sur le
descripteur de la tomate proposé par IPGRI (2001) comme l’indique le tableau 6.
N° Variables Codes
1 Délai de germination ou de levée Dl
2 Taux de reprise Trp
3 Délai de 50% de floraison Df
4 Délai de maturité Dm
5 Durée du cycle Dc
6 Hauteur à la floraison Hf
Les observations ont été effectuées selon les différents stades de développement des
cultures. Elles sont liées aux caractères agro-morphologiques des lignées (stades phénologiques
et paramètres végétatifs).
Délai du cycle
Il représente le nombre de jours qui s'écoulent du repiquage au jour où se fait la première récolte
des fruits matures et sains.
Taux de reprise (Tr)
Quinze (15) jours après le repiquage (JAR), par comptage des plants levé, il a été déterminé le
taux de reprise selon la formule suivante :
Nombre de plantes présentes x 100
Tr =
Nombre de plantes repiquées
Hauteur au stade floraison (Hf)
La mesure de la taille des plants à ce stade a été faite à partir de la longueur de la tige principale
depuis le collet jusqu’à l’extrémité de la plus haute feuille à l’aide d’un décamètre.
L’échantillonnage a consisté à choisir de manière aléatoire sept (07) plants par parcelle
élémentaire en excluant les pieds de bordure pour la mesure des paramètres.
Les composantes de rendement ont été évaluées sur sept (07) plants par parcelle
élémentaire à partir des récoltes. Par contre, pour les paramètres de qualités du fruit,
l’échantillonnage a consisté à prendre par parcelle élémentaire, de manière aléatoire dix (10)
fruits à maturité pour l’observation et la mesure des paramètres.
Pour valider cet objectif, les notations ont porté sur les paramètres mentionnés dans le tableau 7.
N° Variables Codes
1 Diamètre du fruit Dmf
2 Longueur du fruit LFr
3 Nombre de fruits avariés Nfa
4 Nombre de fruits sains Nfs
5 Masse moyenne du fruit Mmf
6 Poids des fruits sains Pfs
7 Poids des fruits avariés Pfa
8 Rendement net RdtN
9 Rendement potentiel RdtP
10 Forme du fruit Frf
11 Fermeté du fruit Fmf
Le poids des fruits sains et ceux avariés (Figure 7) de chaque variété a été divisé par la surface
utile de la parcelle élémentaire, puis ramené à l'hectare pour avoir le rendement potentiel (RdtP)
et le rendement net (RdtN) suivant les formules ci-dessous
P P’
RdtP = x 1000 RdtN = ’ x 1000
S S
Avec,
1 2 3 4 5 6 7 8
Figure 8: Différentes formes de tomates utilisées pour décrire une lignée
1 : aplati 5 : cordiforme
2 : légèrement aplati 6 : cylindrique
3 : arrondi 7 : pyriforme
4 : allongé arrondi (ovoïde) 8 : ellipsoïde
Fermeté du fruit
Relevée en pressant dans la paume de la main le fruit dans sa partie la plus large, c’est-à-dire
sur les côtés, 10 jours après la récolte à pleine maturité du fruit :
3 : Molle
5 : Moyenne
7 : Ferme
40
35
Rendemnt en t/ha
30
25
20
15
10
5
0
L1 L2 L3 L4 L5 L6 L7 L8 L9 L10 V1 V2 T
Lignées de tomates
Pour la forme des fruits, 30,76 % sont allongée arrondie (ovoïde) pour les lignées L4, L5 L6
ainsi que le témoin Lindo. On trouve 23,08 % de forme cordiforme (L7, L8 et L9) et légèrement
aplatie (L1, L10 et V1) et 15,38 % avec une forme arrondie (L2 et L3). Seule la variété V2
présente une forme cylindrique.
Pour la plupart des lignées, notamment L2, L3, L6, L7, L9, V1 et T, la fermeté est moyenne
soit 61,53%. La variété V1 est la seule à présenter une fermeté molle.
Par ailleurs, les corrélations négatives sont observées entre le délai de maturité (Dm) et
la longueur du fruit (LFr) (r = -0,57) et la longueur du fruit (LFr) et nombre de fruits avariés
(Nfa) ainsi qu’entre la longueur du fruit (LFr) et nombre de fruits saints (Nfs) avec des valeurs
respectives de r de -0,56 et -0,55.
Tableau 11 : Matrice des corrélations entre les variables étudiées au seuil de 5%.
Dg Trp Df Dm Dc Hf LFr lFr Nfs Nfa Mmf Pmfs Pmfa RdtN RdtP
Dg 1,00
Trp 0,16 1,00
Df 0,16 0,65** 1,00
Dm -0,20 0,46 0,68** 1,00
Dc -0,43 0,40 0,45 0,33 1,00
Hf 0,29 -0,30 -0,07 -0,49 0,06 1,00
LFr 0,39 -0,19 -0,30 -0,57 -0,31 0,55 1,00
lFr 0,68** -0,14 0,23 -0,24 -0,45 0,56 0,54 1,00
Nfs -0,46 -0,03 -0,01 0,00 0,33 0,10 -0,54* -0,33 1,00
Nfa -0,25 -0,15 -0,10 -0,20 0,01 -0,14 -0,55* -0,26 0,54 1,00
Mmf 0,77** 0,06 -0,15 -0,54 -0,28 0,37 0,18 0,38 0,00 0,19 1,00
Pmfs 0,06 0,04 -0,15 -0,41 0,19 0,44 -0,07 -0,02 0,76** 0,36 0,53 1,00
Pmfa 0,21 -0,11 -0,10 -0,37 -0,21 -0,02 -0,24 0,02 0,13 0,84** 0,52 0,23 1,00
RdtN 0,06 0,04 -0,15 -0,41 0,19 0,44 -0,07 -0,02 0,76** 0,36 0,53 1** 0,23 1,00
RdtP 0,14 -0,01 -0,17 -0,50 0,06 0,34 -0,16 -0,01 0,66** 0,66** 0,65** 0,90** 0,63** 0,90** 1,00
** :corr. Positif Hautement significative (p<0.05). * :corr. négatif significative (p<0.05)
• Structuration de la variabilité des lignées
Le Regroupement des lignées par ACP du tableau 12 présente les valeurs propres et le
pourcentage de variance des caractères quantitatifs qui contribuent à la variation totale. D’après
le critère de kaiser (Akanvou et al., 2012) , qui suit le principe de l’inertie minimale, tout axe
dont la valeur propre est supérieure à 1 doit être retenu pour l’analyse.
Tableau 12: Valeurs propres et pourcentage de variation
Figure 10: Projection des variables quantitatives dans le plan factoriel par les axes 1 et 2
l’Analyse en Composante Principale.
La première composante principale (axe 1) avec 32,71 % de la variation totale est forte
et les caractères liés au rendement potentiel (RdtP), rendement net (RdtN), poids moyen des
fruits sains (Pmfs), masse moyenne du fruit (Mmf) sont positivement corrélés avec le poids
moyen des fruits avariés (Pmfa), le nombre de fruits sains (Nfs) et le nombre de fruits avariés
(Nfa). Il est cependant négativement corrélé avec la variable délai de maturité (Dm). Il peut
donc être décrit comme l’axe de productivité et de qualité des lignées.
La seconde composante principale (axe 2) décrit 25,22 % de la variabilité. Elle regroupe
selon l’importance de leurs contributions, d’une part, les caractères nombre de fruits sains (Nfs)
et délai du cycle (Dc) qui sont fortement et positivement corrélés, puis d’autre part, les
caractères délai de germination (Dg), longueur du fruit (LFr) et largeur du fruit (lFr) qui sont
fortement et négativement corrélés. Cet axe rend compte du stade phénologique des plantes et
dimensions des fruits.
La troisième composante (axe 3) qui explique 14,87 % de la variation fait ressortir les
liens entre les variables délai de floraison (Df) et taux de reprise (Trp) qui sont fortement et
positivement corrélés. L’axe 3 apporte des informations complémentaires à celles de l’axe 2
relative au stade phénologique de la plante.
Figure 11: Projection des lignées dans le plan factoriel par les axes 1 et 2 de l’Analyse en
Composante Principale.
L’analyse des contributions et des cosinus carrés indique que ce sont les lignées qui ont le plus
contribué à la formation des axes.
• Regroupement des lignées par CAH
La Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) a été effectuée sur la base des variables
quantitatives étudiées. Le dendrogramme réalisé (Figure 12) selon la méthode de Ward (1963)
a permis d’identifier trois groupes (clusters). Les individus des clusters présentent généralement
pour les variables étudiées, une similarité illustrée par leur regroupement sur le graphe de la
figure 13 qui montre un nuage de points plus ou moins réunis.
Figure 12: Dendrogramme des lignées de tomate issu de la CAH
Dim 2 (25,22%)
Figure 13: Regroupement des individus des clusters
Le résultat de la CAH a permis d’identifier trois groupes ainsi que les individus constituant ces
différents clusters. Le groupe 1 est composé des lignées L7, L9, L10 et V2. Le groupe 2 est
constitué uniquement de V1 tandis que le groupe 3 regroupe les lignées L1, L2, L3, L4, L5, L6,
L8 et le témoin Lindo (T).
Les v-test (valeurs tests) obtenues (Tableau 13) ont servi à trier les variables afin d’identifier
celles qui caractérisent les clusters.
Légende : Dg : délai de germination ; Trp : taux de reprise ; Df : délai de germination ; Dm : délai de maturité ;
Dc : durée du cycle ; Hf : hauteur à la floraison ; LFr : longueur du fruit ; lFr : largeur du fruit ; Nfs : nombre de
fruits sains ; Nfa : nombre de fruits avariés ; Mmf : masse de fruit ; Pmfs : poids du fruit sains ; Pmfa : poids de
fruit avarié ; RdtN : rendement net ; RdtP : rendement potentiel
Ce tableau révèle que sept variables ont servi au regroupement des individus du cluster 1, il
s’agit de " délai de maturité, masse moyenne de fuit, poids des fruits sains, poids des fruits
avariés, nombre des fruits avariés, rendement net et le rendement potentiel" ; pour le cluster 2,
il s’agit de "délai de germination, longueur du fruit, et nombre de fruits sains"; quant au cluster
3 il regroupe les lignées suivant les variables "délai de germination, masse moyenne du fruit,
poids des fruits avariés et rendement potentiel.
3.1.3 Variabilité liés à l’identification des types et niveaux d’infestation
Des cas de maladies fongiques comme le mildiou ont été observés chez certaines
variétés. De même, des enroulements de feuilles avec des symptômes de jaunisse en cuillère
ont été observés. Les maladies de nécrose apicale ont été également identifiées (Figure 14).
Toutefois,
G le niveau de sévérité de laHmaladie varie d’une lignée à une
I autre (tableau 15).
Figure 14: Plants de tomate atteint de mildiou (K), jaunisse en cuillère (L) et nécrose
apicale (M)
La plupart des accessions ont été peu infectées par ces maladies (Tableau 14).
Tableau 14: Résultats de l’analyse des caractères liés à l’état sanitaire des plants
léger 7,69
Jaunisse en cuillère modéré 23,08
pas de maladie 69,23
grave 15,38
Nécrose apicale léger 53,84
modéré 23,08
pas de maladie 7,69
Des signes de plages noires, pâles, irrégulières, d’aspect huileux sur les feuilles, les
tiges et les fruits qui noircissent et durcissent avec un aspect bosselé, ont été observé sur les
lignées L4, L5 et L6 pour un niveau de maladie modéré (23,08 %) et sur la lignée L1 pour un
faible niveau de maladie (léger). On note que ces symptômes sont caractéristiques du mildiou.
Le témoin n’a pas enregistré cette maladie.
Des symptômes typiques de la maladie de la jaunisse en cuillère (enroulement des
feuilles, jaunissement, rabougrissement) ont été observés chez la lignée L8 et L9 pour un niveau
de maladie léger mais modéré pour L7 et la variété V2. Le dégât physiologique évalué a été la
présence de nécrose apicale reconnaissable par une tâche noire à l’extrémité du fruit, rendant
ce dernier non commercialisable. Le niveau d’atteinte le plus grave a été observé pour les
lignées L3 et L10 (15,38 %) et le niveau modéré pour L1, L2 et L4. On note que seule la
variété V2 n’a enregistré aucune forme de nécrose apicale.
3.2 Discussion
3.2.1 Performances des caractères agro-morphologique et potentiels de
rendement (objectifs spécifiques 1 et 2)
Les résultats de l’analyse de la variance ont mis en évidence l’existence d’une variabilité
pour l’ensemble des caractères étudiés. Les variétés en provenance de l’INRAB ont eu un délai
de germination court (4 jours). Tandis que celles provenant de l’AVDRC et le témoin Lindo
ont un délai de germination plus important (6 jours). (Senan et al., 2015) ont également
remarqué que les variétés issues de l'AVRDC avaient eu un faible pouvoir germinatif comparé
aux variétés locales sous les conditions de climat tropical chaud humide. Cet écart de
germination serait lié à la différence de l’état de dormance dans lequel les graines ne peuvent
pas germer même dans des conditions favorables. Ces résultats sont en accord avec les travaux
de (Aya et al., 2011) qui montrent que la dormance et la germination des graines sont contrôlées
par l’action combinée de plusieurs gènes et de deux hormones principales. L’acide abscissique
(ABA) induit et maintient la dormance tandis que l’acide gibbérellique (GA) favorise la levée
de dormance et la germination. Les mêmes auteurs soulignent que ce processus décrit est sous
l’influence des facteurs environnementaux.
Le taux de reprise pour l’ensemble de la collection testée est supérieur à 50%. La lignée
L8 a le meilleur taux de reprise soit 100% contre le plus faible (53%) pour L1. Cette bonne
reprise se justifierait par l'adaptation des plantes au milieu mais aussi à la sélection des plantules
vigoureuses opérée avant le repiquage. En effet, il est probable que la vigueur des plantules en
pépinière ait influencé leur reprise en champ. Selon (SIB, 2017), la germination des graines, la
croissance et le développement de la tomate sont influencées par l’environnement et en
particulier le climat. De nombreuses études, notamment celles de (Hope et al., 2017), (Ojetayo
et al., 2011) ont montré que les taux de reprise du chou pommé, de la tomate, de l’épinard et de
l’oignon étaient similaires sur des sols fertilisés et non fertilisés. Ils ont montré qu’en effet la
reprise des plantules ne dépend pas des éléments minéraux contenus dans le sol.
Concernant les stades phénologiques, les résultats ont distingué des lignées précoces et
tardives en rapport avec le délai de floraison, le délai de maturité et la durée du cycle. En effet,
le délai de floraison (Df) et le délai maturité (Dm) seraient liés à la différence entre leur cycle
de culture et à l’effet environnemental. En effet, les variétés à cycle court fleurissent
précocement et celles à cycle long tardivement. Les résultats obtenus corroborent ceux de
(Fondio et al. (2013) et Coulibaly et al (2019) qui indiquent que de la floraison jusqu’au
murissement des fruits, plusieurs phénomènes endogènes d’ordre physiologiques et
biochimiques interviennent, notamment, la mobilisation des éléments minéraux pour l’initiation
florale et le remplissage des fruits. La capacité de chaque lignée à puiser les éléments minéraux
et l’eau pour les besoins métaboliques de la plante, sous l’effet des facteurs environnementaux
(lumière, température…) varie fortement et influence la durée de floraison, la fructification et
le murissement des fruits. Par ailleurs, Fondio et al. (2013) soulignent que la différence entre
les variétés pour la durée de la production peut être due à des facteurs extérieurs dont les
attaques de maladies fongiques, bactériennes ou virales qui peuvent agir sur le développement
des plantes réduisant ainsi leur capacité de production.
Les résultats obtenus sur les rendements potentiels et nets ont montré une variabilité
entre les lignées. Ainsi, la lignée L4 présente le meilleur rendement (26,7 t/ha) devant le témoin
Lindo (20,7 t/ha). La lignée L9 a obtenu le rendement le plus faible (0,6 t/ha). Cette différence
serait expliquée d’une part par les fortes pluies enregistrées au cours de l’essai, pourtant réaliser
en saison sèche, qui ont favorisé chez certaines lignées le phénomène de pourriture apicale et
d’autre part, la sensibilité aux nuisibles (insectes et pathogènes) qui ont occasionné la pourriture
d’un nombre élevé de fruits. Ces résultats sont similaires aux travaux de (KANSIE, 2017) qui
ont montré que la faible production constatée pourrait s'expliquer par plusieurs facteurs d’ordre
climatique et environnemental. Toutefois, l'on ne peut écarter l'hypothèse que cette faible
production soit imputable aux lignées car ces dernières, sélectionnées dans le cadre de notre
étude, possèdent des capacités productives déjà prouvées dans leurs régions d’origine (Annexe
III). Ainsi, la culture de la plupart d'entre elles serait peu adaptée aux conditions locales de la
zone expérimentale. Certaines lignées se sont distinguées favorablement des autres bien
qu'ayant toutes subi les mêmes traitements.
Les caractères qualités de fruits font ressortir l'existence d'une variabilité au sein des
lignées. En effet, pour le caractère forme, cinq modalités ont été observées, montrant de ce fait
une très grande variabilité. Selon Gilles (2018) l’obtention d’une grande variabilité signifie
l’existence d’un grand potentiel exploitable à des fins d’amélioration variétale. De même,
Kansie (2017) souligne que la forme du fruit fait partie des critères importants en sélection
variétale de la tomate. Cette diversité de forme serait liée à l’environnement et à la variété elle-
même. Ce résultat corrobore avec ceux du CIRAD et GRET (2009) qui montrent que la grosseur
des tomates varie avec la fertilité du sol, la température et le nombre de fruits portés par la
plante. Les variations ont été observées sur la fermeté des fruits avec une moyenne globale de
61,53%. Les fruits les plus fermes ont été ceux des lignées L1, L5, L8 et du témoin. Des résultats
proches ont été observés par Karim (2017) après évaluation respectives de 57 accessions de
tomates qui ont présenté 81,82% de fruits assez fermes. Cette fermeté de la tomate constitue un
critère de choix dans l'appréciation de la qualité et de l'état physico-chimique des fruits. Elle
permet de déterminer la qualité du fruit à supporter la manutention et le transport. A ce effet,
la différence dans la fermeté résulterait selon Garane (2019) de la disponibilité plus ou moins
permanente des éléments minéraux pour la plante tout au long du cycle, qui détermineraient la
fermeté des fruits. De plus le même auteur souligne que la température et la durée de
conservation influencent la fermeté des fruits. Cette fermeté pourrait aussi être d’origine
génétique.
Le cluster 3 qui regroupe plus de la moitié des individus de l’essai présents pour les
variables masse moyenne du fruit, poids des fruits avariés et rendement. Son écart est
significatif en termes de comparaison de moyenne du groupe et plus élevée à celle de la
collection. Remarquons qu’à l’exception du délai de maturité, toutes les autres variables qui
caractérisent bien le cluster 1 regroupent les individus à faibles performances agronomiques,
car pour ces variables, les moyennes dans le groupe par rapport à celles de la collection sont
très faibles (v-test négatives). Donc le cluster 1 regroupe les lignées ayant de faibles valeurs
pour les descripteurs agro-morphologiques évalués. Quant au cluster 2, il présente pour les
variables délai de germination et longueur du fruit les v-tests négatives seul la variable nombre
de fruits sains présente un v-test positif. Ces valeurs indiquent dans ce cluster, des moyennes
relativement moins élevées que celles de la collection.
Il ressort des résultats obtenus qu'il existe une variabilité agro-morphologique dans la
collection de lignées étudiées. L‘évaluation morphologique selon les descripteurs de l’IPGRI a
montré une variabilité au niveau de la forme, la fermeté et la sensibilité aux stress biotiques et
abiotiques. Les variations constatées pour ces caractères seraient dues aux facteurs exogènes,
notamment, environnementaux mais aussi endogènes à la lignée elle-même. La variabilité des
caractères quantitatifs repose entre autres sur les caractères comme le taux de reprise, les dates
phénologiques et les composantes de rendement. Les différentes analyses effectuées ont permis
de regrouper les lignées en trois (03) groupes en fonction des caractères communs qu’elles
partagent. On a ressorti les variables affectant le rendement (le nombre de fruits sains, la masse
moyenne du fruit, le poids des fruits avariés et le rendement potentiel des fruits). Le délai de
maturité et le nombre de fruits sains sont les variables qui discriminent les groupes. Ainsi
l’étude a permis de retenir 6 génotypes que sont L2, L5, L4, L6, L7 et L8 qui présentent des
performances agronomiques intéressants. Cette étude donne une idée à la recherche sur les
lignées d'intérêt pour une éventuelle amélioration variétale. Ceci permettra de mettre au point
de nouvelles variétés performantes.
ANNEXES
Annexe 1: Fiche de prises de données
Paramètres agro-morphologiques
Date de notation : / / observation :…………………………..
Réplétion N° Lignées code plant plant plant 3 plant plant plant Plant
1 2 4 5 6 7
1 CLN3961D L1
2 CLN4018C L2
3 CLN3961C L3
4 CLN4066G L4
5 CLN4079L L5
6 CLN4066E L6
7 CLN4079M L7
8 CLN4079D L8
1
9 CLN4032C-8 L9
10 CLN3940C L10
11 Bento 02 V1
(TLCV15)
12 Bento 02 (Akikon) V2
13 LINDO : Témoin T
1 CLN3961D L1
2 CLN4018C L2
3 CLN3961C L3
4 CLN4066G L4
5 CLN4079L L5
2
6 CLN4066E L6
7 CLN4079M L7
8 CLN4079D L8
9 CLN4032C-8 L9
10 CLN3940C L10
11 Bento 02 V1
(TLCV15)
12 Bento 02 (Akikon) V2
13 LINDO : Témoin T
1 CLN3961D L1
2 CLN4018C L2
3 CLN3961C L3
4 CLN4066G L4
5 CLN4079L L5
Annexe 2: Moyenne des différentes variables quantitatives
Lignées Dg Trp Df Dm Dc Hf LFr lFr Nfs Nfa Mmf Pmfs Pmfa RdtN RdtP
L1 6,0 53,0 26,0 70,0 84,0 71,0 7,7 7,2 171,0 108,0 82,4 14,0 8,5 14,0 22,4
L2 6,0 95,2 32,0 72,0 89,0 66,7 7,3 6,5 189,0 117,0 87,7 17,2 8,8 17,2 26,1
L3 6,0 90,0 32,0 77,0 84,0 58,6 6,5 5,6 51,0 213,0 80,2 3,9 18,4 3,9 22,4
L4 6,0 90,5 32,0 75,0 92,0 68,7 7,4 5,5 306,0 147,0 86,6 26,7 11,9 26,7 38,6
L5 6,0 86,7 28,0 75,0 84,0 62,3 7,5 6,0 195,0 93,0 79,3 17,0 5,3 17,0 22,3
L6 6,0 81,0 27,0 75,0 81,0 61,7 7,2 5,0 126,0 90,0 80,2 10,1 8,1 10,1 18,3
L7 6,0 95,2 34,0 84,0 92,0 67,6 6,8 5,3 99,0 48,0 72,8 7,9 3,5 7,9 11,4
L8 6,0 100,0 34,0 75,0 92,0 67,4 7,6 6,0 240,0 66,0 83,5 20,5 5,1 20,5 25,6
L9 6,0 91,7 36,0 84,0 84,0 63,3 7,9 7,7 12,0 3,0 50,2 0,6 0,3 0,6 0,9
L10 6,0 95,7 34,0 84,0 92,0 55,1 6,1 4,4 66,0 60,0 71,0 4,8 4,8 4,8 9,6
T1 4,0 85,7 33,0 84,0 92,0 59,6 4,8 3,7 570,0 198,0 50,1 19,7 7,1 19,7 26,8
T2 4,0 80,3 26,0 75,0 92,0 61,4 7,8 3,3 93,0 69,0 40,1 3,7 2,7 3,7 6,5
T3 6,0 90,5 26,0 75,0 84,0 61,6 7,1 4,8 237,0 87,0 87,8 20,7 6,5 20,7 27,1