LES REVETEMENTS DE TUNNELS EN BETON COFFRE - Conference27mars2009-V8

DELEGATION REGIONALE SUD EST DE L'AFTES
CONFERENCES SUR LES REVETEMENTS DE TUNNELS

EN BETON COFFRE
Positionnement et avenir des recommandations de l'AFTES

Vendredi 27 mars 2009
9h00 – 15h00
Amphithéatre de la Fédération BTP RHONE
23 Avenue Condorcet – 69100 VILLEURBANNE
L'AFTES
Introduction à la conférence
Présentation des intervenants
Déroulement de la journée
● Jean-François JABY – AFTES
Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

PROGRAMME DE LA JOURNEE TECHNIQUE
9h00 – 9h30
Enregistrement des participants et distribution des documents
9h30 – 9h35
Présentation de la journée
Jean-François JABY (Délégué AFTES Sud-Est)
9h35 – 9h50
Les nouvelles structures de l'AFTES et le cadrage des 6 recommandations
Alain MERCUSOT (Secrétaire Général AFTES / CETU)
Le travail du Comité technique et les recommandations
Jean PIRAUD (Président du Comité Technique de l'AFTES / ANTEA)
9h50 – 10h05
Revêtements : Rôles et géométrie
Pierre HINGANT (EGIS Tunnels)
10h05 – 10h25
Résistance au feu des revêtements
Alain BOCHON (SNCF) - Daniel JOYEUX (EFECTIS)
10h25 – 10H55
Conception, dimensionnement et vérifications des structures
Daniel COLLOMB (Bonnard & Gardel)
10h55 – 11h10
Pause café
11H10 – 11h35
Gestion et valorisation des matériaux d'excavation
Xavier DARMENDRAIL (RFF)
Philippe FAURE (SATM)
Jacques BURDIN (Président Congrès AFTES / Ingénieur Conseil)
11h35 – 12h00
Ciments, bétons, formulations, normes
François CUSSIGH (VINCI Construction)
12h00 – 12h15
L'évolution des coffrages
Minas MELKONIAN (Armel)
12h15 – 12h30
Coffrages actuels - Bétonnage
Alain MERCUSOT ( AFTES / CETU) – Pierre HINGANT ((EGIS Tunnels)
12h30 – 12h50
Positionnement et avenir des recommandations de l'AFTES
Jean PIRAUD (AFTES / ANTEA)
12h50 – 13h20
Discussions et remarques des participants
13h20 – 13h30
Conclusion de la journée
Jean-François JABY (Délégué AFTES Sud-Est)
13h30 – 15h00
Buffet et poursuites des discussions sur place (5ème étage)
L'AFTES
FONCTIONNEMENT DE L'ASSOCIATION
CADRAGE DES 6 RECOMMANDATIONS
Présentation préparée par :
● Alain MERCUSOT – CETU

LES MEMBRES DES 6 RECOMMANDATIONS
> 100 membres

CADRAGE

CADRAGE

LE COMITE TECHNIQUE ET LES RECOMMANDATIONS
● Jean PIRAUD – ANTEA

LA PRODUCTION TECHNIQUE DE L'AFTES
Les groupes de travail

• 17 groupes de travail, dont 12 en activité
• pilotés par le Comité technique : 40 membres (E + MOE + MOA)
Les « Recommandations AFTES »

• 84 Recom. publiées en français dans TOS (environ 5/an)
• 40 Recom. traduites en anglais
• Avis techniques AFTES (Etanchéité)
Publications
 Revue TOS, bimensuelle
 Actes des congrès AFTES (Lyon, oct. 2011)
 4 compilations thématiques (dont : Revêtements en béton coffré)
 Site www.aftes.asso.fr : 33 Recom. en anglais, 40 en français

GRANDS THEMES DE TRAVAIL
- Aspects socio-économiques et juridiques
- Géologie et interaction sol-structure
- Tunneliers et voussoirs
- Excavation (conventionnelle)
- Soutènement et revêtement (conventionnels)
- Traitements de terrain et étanchéité
- Tâches transversales (SQE, logistique, marinage…)
- Entretien et réhabilitation

SOUTENEMENTS ET REVETEMENTS
Boulonnage
Calcul : GT30 réactivé – Technologie : GT6 à relancer…
Cintres
1999 : Cintres réticulés (calcul, fabrication et mise en œuvre)
Béton projeté
2002 : Méthode convergence-confinement (GT7)
2001 : Conception et dimensionnement du BP (GT20)
1998 : Utilisation du béton non armé en tunnel (GT7)
1994 : Béton projeté renforcé de fibres (GT6)
Béton coffré
2008 : Résistance au feu des tunnels routiers (GT37) (ext. → ferroviaire)
2007 : Géométrie, coffrage et bétonnage (GT36)
2007 : Gestion et valorisation des matériaux d’excavation (GT35)
2007 : Compatibilité des Recomm. AFTES / Eurocodes (GT 29)
2001 : Règles et normes de dimensionnement des revêt. (GT29)
ORIENTATIONS POUR L'AVENIR
Fonctionnement des groupes de travail

Achever le transfert des textes français sur www.aftes.asso.fr
Poursuivre l’effort de traduction en anglais
Mettre à jour plus souvent des Recommandations existantes
Accélérer le processus de validation et traduction de nos Recom.
Multiplier les textes brefs et vite publiés
Orientations techniques
Nous mobiliser pour la promotion des ouvrages souterrains à l’amont
Réactiver notre production sur les tunneliers et voussoirs (GT4)
Promouvoir ou encadrer des projets de recherche (fr. ou européens), en
liaison avec l’Université
Mieux connaître le Référentiel technique européen des tunnels

RECOMMANDATIONS DU GROUPE DE TRAVAIL GT36
REVETEMENTS
● Pierre HINGANT – EGIS Tunnels

REVETEMENT
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention / Lignes
4/ Ouvrages armés et non armés
5/ Parements / Aspects / Défauts

REVETEMENTS
1/ Rôle Béton coffré - Stabilité à long terme

2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Support et protection de l'étanchéité
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Support d'équipements d'exploitation
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS : ROLES
Limitation des coûts d'exploitation
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Confort des usagers

1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Tunnel routier sur fondations longitudinales
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
1/ Rôle
Points critiques : Tunnel routier sur radier contre-voûté
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
1/ Rôle
Points critiques : Tunnel ferroviaire sur radier plat
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Points critiques : Tunnel ferroviaire sur radier contre-voûté

1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements
REVETEMENTS
Dimensionnement : Tunnel ferroviaire sur radier contre-voûté
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Dimensionnement : Galerie TML
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Dimensionnement : Tunnel routier « Gabarit exceptionnel »

1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Dimensionnement : Tunnel routier sur semelles
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Dimensionnement : Tunnel routier sur radier contre-voûté
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Dimensionnement : Tunnel routier sur semelles

1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Lignes de réglement
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements
Voûte
Calotte - Clé de voûte

Ligne de réglement d'excavation B
Ligne d'excavation A
Rein
Soutènements
Revêtement Contour d'excavation réel
Naissance Ligne de réglement de

l'extrados du revêtement E
Piédroit Ligne d'intrados "utile" I
Radier

REVETEMENTS
Radier contre-vouté armé

1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Fondations et Piédroits armés / voûte non armée
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Voûte totalement armée
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements
Tronçons de voûte particuliers armés

REVETEMENTS
1/ Rôle
2/ Géométrie
Armatures au droit des équipements lourds
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
1/ Rôle Têtes de l'ouvrage – Armatures

2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

REVETEMENTS
Aspect général / Béton brut / Architecture
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements
Italie SITAF - Tunnel de Mompantero

2 tubes de 2500 m
REVETEMENTS Défauts de réalisation
1/ Rôle
2/ Géométrie
3/ Convention
4/ Ouvrages nA/A
5/ Parements

TUNNELS ROUTIERS - RESISTANCE AU FEU
● Alain BOCHON - SNCF

● Daniel JOYEUX - EFECTIS

1/ Traduction des textes en dispositions constructives

2/ Documents complémentaires
3/ Comportement au feu
4/ Objectifs de la résistance au feu
5/ Pérennité de l'ouvrage
6/ Dispositions communes
7/ Typologie
8/ Béton - Protection des cables

1/ Traduction des textes

3/ Comportement au feu  Circulaire 2000-63 du 25 août 2000 : tunnels du
4/ Objectifs résistance au feu
réseau routier national. Instruction Technique :
6/ Dispositions communes dispositions de sécurité dans les nouveaux tunnels
7/ Typologie
8/ Protection des cables
routiers (conception et exploitation).
 Décret 2005-701 du 24 juin 2005 : ensemble des

tunnels routiers supérieurs à 300 mètres.
 Circulaire 2006-20 du 29 mars 2006 : application de

l’Instruction Technique aux tunnels du réseau
national.
Un tunnel satisfaisant les exigences de l’Instruction

Technique satisfait les objectifs de la directive
européenne 2004/54/CE.


7/ Typologie
8/ Protection des cables  L’Instruction Technique
 Le Guide du CETU « Comportement au feu des

tunnels routiers »
 Les Recommandations du GT37 de l’AFTES

(retour d’expérience encore limité)

1/ Traduction des textes Comportement au feu

3/ Comportement au feu résistance au feu de la structure : capacité à jouer le
4/ Objectifs résistance au feu rôle qui lui est dévolu du point de vue de la sécurité
6/ Dispositions communes en cas d’incendie,
7/ Typologie
8/ Protection des cables réaction au feu du matériau : capacité à contribuer au
feu : non abordé dans la recommandation.
Objectifs de la résistance au feu

•sécurité des usagers pendant la durée de leur évacuation,
•sécurité des services de secours pendant la durée de leur intervention,
•continuité des artères électriques principales et des télétransmissions,
•« limiter le risque d’effondrement et d’envahissement des tunnels en terrains
meubles ou aquifères et leurs conséquences sur la stabilité des ouvrages
environnants et la sécurité de leurs occupants. »
Pérennité de l’ouvrage
Limite les conséquences d’un incendie, permet un retour rapide aux conditions
d’exploitation normales avec des coûts de réhabilitation maîtrisés.


Dispositions communes
5/ Pérennité de l'ouvrage Cohérence entre les niveaux requis, gaines, trappes,
6/ Dispositions communes sas, caniveaux à fente, câbles, joints de structure.
7/ Typologie
Typologie
Coupes types représentatives de la plupart des
configurations de tunnels, classées selon plusieurs
critères
• Technique de construction
• Mode d’évacuation
• Position du cheminement / au tunnel
• Bi-tubes / mono-tubes
• Ventilation longitudinale / transversale
Sur chaque coupe type sont rappelées les dispositions

prévues par l’Instruction Technique.
Jeu de couleurs pour les volumes et les flux.

Typologie des structures : 23 types classés en 4 familles
Excavation Tunnels
Technique de construction Tunnelier Tranchées couvertes
traditionnelle immergés
Position du
Mode
cheminement /
d’évacuation type " C " type " T " type " T I " type " T C "
au tunnel
Cheminement
C1a T1a
1 : Directe à horizontal
l’extérieur Cheminement TC1a TC1b TC1c
C1b T1b
vertical TC2a TC2b
Tubes disjoints : C2a TI2a / Lorsqu’une sortie directe vers
C2b T2a T2b TI2c
horizontal entre TI2b l’extérieur n’est pas possible,
2 : Galerie de tubes trans. long. trans. long. trans. long. similaire à tunnels immergés
communication 2 voies
entre tubes superposées :
T2c
vertical entre
tubes
Indépendant du
C3a T3a
tunnel
3 : Galerie
Mitoyen latéral C3b T3b TI3
parallèle
Lorsqu’une sortie directe vers
Sous la
C3c T3c l’extérieur n’est pas possible,
chaussée
similaire à tunnels immergés
4 : Abris avec Au-dessus de la

C4
cheminement chaussée


7/ Typologie


7/ Typologie


7/ Typologie


7/ Typologie


7/ Typologie
Tunnels neufs, mais certaines dispositions constructives sont adaptables aux tunnels
existants

7/ Typologie


2/ Documents complémentaires Dimensionnement à chaud
4/ Objectifs résistance au feu Protection incorporée
6/ Dispositions communes  Fibres polypropylène
7 Typologie
8/ Béton-Protection des cables
Ecaillage
Superposition des contraintes
thermiques et des pressions de vapeur
Formulation du béton :
granulats calcaires, ciment au
laitier, etc.
Essai en laboratoire

1/ Traduction des textes Objectif : Garantie du fonctionnement des

3/ Comportement au feu câbles en cas d’incendie en tunnel
5/ Pérennité de l'ouvrage Ventilation/ désenfumage
7/ Typologie
DAS
Éclairage
Circulation
Mesures
Vidéo
Type de câbles Moyens de protection

Puissance Chambre de tirage
Contrôle Intertube
Fibre optique Protection rapportée
.. ..

EDF s pecifications (ENGS IN 040526) – Méthode d’es s ais appliquée depuis de nombreus es années
Differential dis junctor 30 mA/30 ms

T S
C
O B M N L D
F A E K R
F H I
Heating res is tance G C1 C2 C3 C4 C5 J
P Q
Cable armored s heath

Control lig ht
SCHEMA MONTAGE
SCHEMA ELECTRIQUE 1400
1200
Température (°C)
1000
C âble de puis s ance :
800
● Fuite d’intens ité: 30 mA pendant 30 ms 600

400
● Fonctionnement de la lumière 200
● R és is tance: 1 MOhms 0
0 30 60 90 120 150 180 210 240
temps (min)
● Fus ible de 16A
SOLLICITATIONS THERMIQUES
CRITERES
EN1366 « Fire res is tance tes ts for s ervice ins tallations

Part 11: Protective s ys tems for es s ential s ervices

RECOMMANDATIONS DES GROUPES DE TRAVAIL GT7 et GT29
CONCEPTION - DIMENSIONNEMENT - VERIFICATIONS
● Daniel COLLOMB – Bonnard & Gardel

1/ Cadre règlementaire
2/ Critères de conception et de dimensionnement
3/ Méthodes de calcul
4/ Critères de rupture
5/ Choix des paramètres de terrain
6/ Dimensionnement aux ELU
7/ Vérification aux ELS
8/ Principales limites des calculs

1/ Cadre reglementaire
6/ Dimensionnement aux ELU Les Eurocodes
– EN 1990 Eurocode 0 – Base de calcul des structures

– EN 1991 Eurocode 1 – Actions sur les structures
– EN 1992 Eurocode 2 – Calcul des structures en béton
– EN 1993 Eurocode 3 – Calcul des structures métalliques
– EN 1994 Eurocode 4 – Calcul des structures mixtes acier béton
– EN 1995 Eurocode 5 – Calcul des structures en bois
– EN 1996 Eurocode 6 – Calcul des structures en maçonnerie
– EN 1997 Eurocode 7 – Calcul géotechnique
– EN 1998 Eurocode 8 – Calcul des structures résistance aux séismes
– EN 1999 Eurocode 9 – Calcul des structures en aluminium

SYNTHESE DES EUROCODES

pour les revêtements de tunnels
– Principe de vérification des structures aux états limites (ELU, ELS)

par la méthode des coefficients partiels (Eurocode 0),
– Actions et combinaisons d'actions (Eurocode 1),
– Calcul des structures en béton (Eurocode 2),
– Calcul géotechnique (Eurocode 7)

FONCTIONNALITES / EXIGENCES
7/ Vérification aux ELS (Plan d'utilisation)
●
– "Soutènement définitif", le soutènement provisoire étant souvent admis

non pérenne
– Conditions d'utilisation (gabarit, gel, eaux séléniteuses, eaux pures, …)
– Durée de vie de l'ouvrage
– Esthétique (nature surface intrados, fissuration admissible, couleur, …)
– Etanchéité, drainage,
– Tenue au feu
– Impact sur l'environnement (déformations admissibles, altération qualité
eaux souterraines, …)
– Autres (délai de réalisation, courants vagabonds, exigences d'entretien
et/ou de maintenance, …)
LIMITATIONS DES SOLLICITATIONS
(notamment de flexion)
– Degré de participation du terrain à la reprise des efforts

résultants de l'excavation (convergence / confinement)
– Se rapprocher de la forme circulaire
– Assurer la continuité du contact terrain – revêtement et la
capacité de ce contact à transmettre les efforts
– Fermer la section par un radier contre-voûté dans le cas de
roches évolutives et dans celui d'une portance insuffisante du
terrain en pied de voûte

5/ Choix des paramètres de terrain REGLES CONSTRUCTIVES
selon type béton coffré (classique ou
8/ Principales limites des calculs autoplaçant), béton projeté ou éléments
préfabriqués, selon caractéristiques du
soutènement et selon présence ou non
●
d'un complexe drainage-étanchéité
– Epaisseurs minimum et maximum
– Variation d'épaisseur
– Longueurs plots de bétonnage
– Granulométrie béton
– Température
– Résistance minimale au décoffrage
– Autres (phasage, …)

7/ Vérification aux ELS METHODES
● Méthodes empiriques : Méthodes avec interaction sol structure

– Comportement élasto-plastique du terrain
– Comportement élastique ou élasto-plastique du revêtement
● Approches analytiques : Modélisation en 2 D ou 3 D

– Méthode des réactions hyperstatiques
– Méthode du solide composite (éléments finis, différences finis,…)





●
Mohr-Coulomb
● Drucker Prager
● Tresca
● Von Mises
● Cam Cley

● Mohr-Coulomb
● Drucker Prager (Calage
du modèle Drucker Prager sur
celui de Mohr- Coulomb)
● Tresca
● Von Mises
● Cam Cley

VALEURS
Valeurs caractéristiques : déduites de valeurs significatives des

propriétés de terrain mesurées, calculées par rétroanalyses ou tirées de
références comparables
 Valeurs raisonnablement prudentes de paramètres
géotechniques qui influencent l'occurrence de l'état limite
considéré
 Valeurs raisonnablement prudentes de paramètres
géotechniques adaptées au type de calcul (résistance ou
déformation), à l'échelle de terrain concerné et au modèle de
calcul considéré (phasage ou non, élastique ou élastoplatique,
multicouche et/ou discrétisation des fissures ou
homogénéisation, …)

PARAMETRES COURAMMENT UTILISES
– Module d'élasticité (E), coefficient de poisson (η)

– Masse spécifique (ρ)
– Angle de frottement interne (φ), cohésion avant (Célast) ou après
rupture (Crés); ceci pour un critère de rupture type Mohr Coulomb
– Dilatance post rupture (ψ)
– Autres selon critère de rupture utilisé (Selon que le terrain soit considéré
comme homogène ou que les discontinuités / hétérogénéités soient prises en
compte dans la modélisation)

ACTIONS
– Actions permanentes (charges de terrain, des avoisinants,

hydrostatique, poids propre, …)
– Actions variables (poussée des verins du tunnelier, outil
coffrant, charges d'exploitation dans le tunnel, d'exploitation
avoisinnantes, …)
– Actions thermiques et de retrait (gradient thermique, gel, retrait)
– Actions accidentelles (incendie, choc de véhicule, coup de
bélier, …)

COMBINAISONS D'ACTION
8/ Principales limites des calculs Situations durables et transitoires
(ELU fondamental)
 Combinaison fondamentale avec les actions permanentes

(Gj) et une action variable principale (Q1)
 Coefficient partiel (CGj) égal à 1 pour les actions
permanentes (géotechniques ou non)
 Coefficient partiel (CQ1) égal à 1,1 pour les actions variables

COMBINAISONS D'ACTIONS
8/ Principales limites des calculs Situations accidentelles
– Combinaison des actions permanentes (Gj), d'une action variable

principale (Q1) et de l'action accidentelle considérée (Ad)
– Coefficient partiel (CGj) égal à 1 pour les actions permanentes
(géotechniques ou non)
– Coefficient partiel (CQ1) égal à 1,1 pour les actions variables
– Coefficient partiel (CAd) égal à 1 pour l'action accidentelle

SECURITE
On ne prend pas de sécurité sur les actions dans le calcul des

sollicitations du revêtement des tunnels
(facteur égal à 1) :
 Pour ne pas amplifier faussement les sollicitations,

 et surtout, pour ne pas fausser la répartition des
sollicitations sur la structure, qui pourrait notamment
inverser les moments dans certaines sections.

6/ Dimensionnement aux ELU SOLLICITATIONS
Sollicitations à appliquer sur des facteurs de sécurité

partiels :
● 1,35 pour les situations durables et transitoires (ELU

fondamental) : NEd = 1,35 N; MEd = 1,35 M; VEd = 1,35 V
● 1 pour les situations accidentelles

6/ Dimensionnement aux ELU VERIFICATION PLASTIQUE DES SECTIONS
8/ Principales limites des calculs Hypothèses principales
– Le béton ne résiste pas à la

traction
– Les contraintes de
compression sont réparties
selon un diagramme
rectangulaire (schéma ci-
contre)

VERIFICATION DES SECTIONS
8/ Principales limites des calculs Compression simple
•
- Résistance de calcul en compression du béton
•- Effort normal résistant en compression du béton
•- Limitation de l'épaisseur participante de la section
•
- Effort normal résistant et excentricité limite
•
- Section résistante : section comprimée du béton
•- Résistance de calcul en cisaillement
•- Section résistante : section comprimée du béton
•- Résistance de calcul en cisaillement

VERIFICATION DES SECTIONS

Flexion composée
Enveloppe des sollicitations

admissibles en ELU fondamental

LIMITES DES CALCULS
● Hétérogénéité des terrains

● Degré de fracturation
● Variabilité des résultats pour une même lithologie
● Qualité des forages / carottes / essais
● Qualité du contact avec le terrain (altération, présence
complexe drainage-étanchéité),
● Représentativité des modèles de calcul (prise en compte ou
non des discontinuités / hétérogénéités du massif)

CONCLUSION
➔ En travaux souterrains, les possibilités actuelles de modélisation

dépassent largement la connaissance que l'on a des paramètres de
calcul
➔ Une modélisation simple "maîtrisée" est toujours préférable à une
modélisation sophistiquée dont on ne maîtrise pas les paramètres

("boîte noire")

RECOMMANDATION DU GROUPE DE TRAVAIL N° 35
GESTION ET VALORISATION DES MATERIAUX
D’EXCAVATION

Xavier DARMENDRAIL - LTF
 Philippe FAURE - SATM
 Jacques BURDIN - Ingénieur Conseil

GESTION ET VALORISATION DES MATERIAUX D’EXCAVATION
Les dix conditions à remplir pour réussir une opération de GVME
1 - Réglementation
2 - Etudes
3 - Marchés
4 - Creusement
5 - Transport
6 - Tri
7 - Stockage
8 - Traitement
9 - Utilisation
10- Exploitation

1/ Réglementation
2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement
5/ Transport
6/ Tri
7/ Stockage
8/ Traitement
9/ Utilisation
10/ Exploitation

1/ Réglementation
2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement
5/ Transport
6/ Tri
7/ Stockage
8/ Traitement
9/ Utilisation
10/ Exploitation

1/ Réglementation
2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement Les bonnes décisions
5/ Transport
6/ Tri  Marché séparé
7/ Stockage
8/ Traitement  Marché intégré
9/ Utilisation
10/ Exploitation
Les bons acteurs

 Le rôle du Maître d’Ouvrage
 Le rôle du Maître d’Œuvre
 Le rôle de l’Entrepreneur

1/ Réglementation
2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement
5/ Transport
6/ Tri
7/ Stockage
8/ Traitement
9/ Utilisation
10/ Exploitation

Tableau 3: Critères de tri concernant la dureté de la
1/ Réglementation roche et la pétrographie pour la Classe 1
2/ Etudes
3/ Marchés Type d’essai Norme d’essai Indicateur à vérifier Remarques
4/ Creusement
Indice de broyabilité AFNOR P 18-579 ≤ 70 [-] Critère obligatoire
5/ Transport (procédure modifiée pour les matériaux extraits (si valeur = 70-75: effectuer un
≤ 75 [-]
6/ Tri au tunnelier) essai IS50)
7/ Stockage Indice de résistance au ISRM 1985 2
IS50 parallèle: ≥ 2.5 [N/mm ]
8/ Traitement poinçonnement (procédure modifiée pour les matériaux extraits IS50 isotrope: ≥ 3.5 [N/mm2]
9/ Utilisation IS50 au tunnelier)
10/ Exploitation Pétrographie Si teneur en Evaluation visuelle sommaire en
à l'échelle macroscopique phyllosilicates galerie
≤ ≈ 20 [% des pces]:
pétrographie: e. o.
Pétrographie - Description minéralogique;
à l'échelle microscopique degré d’altération; risque de
(lames minces) RAG
Composants inadéquats au plan (Selon définition AlpTransit, par référence à la ≤ 10 [% pondéraux]
pétrographique: fractions 1/4, 4/22, norme SIA 162/1)
22/128mm (sauf phyllosilicates
libres)
Phyllosilicates libres* dans le sable (Selon définition AlpTransit) ≤ 40 [% des pièces]
brut (0.25-0.50mm)
Réactivité potentielle aux alcalins AFNOR P18-588 Considéré non réactif si Si expansion > 0.11%, utilisation
(RAG) expansion ≤ 0.11%. d’une formulation stable vis à
Réactivité maximale admise: vis de la RAG.
exp. ≤ 0.20%
* phyllosilicates libres: phyllosilicates dégagés de la roche,
non inclus dans celle-ci

1/ Réglementation
2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement
5/ Transport
6/ Tri
7/ Stockage
8/ Traitement
9/ Utilisation
10/ Exploitation
Roches dures Terrain meuble

1/ Réglementation
2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement
5/ Transport
6/ Tri
7/ Stockage
8/ Traitement
9/ Utilisation
10/ Exploitation

1/ Réglementation Tri – Traitement du marin

2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement
5/ Transport Courbes granulométriques types du marin TBM
6/ Tri 100
7/ Stockage
8/ Traitement 90 Calcaire
9/ Utilisation Cris tallin

10/ Exploitation 80
Am phibolithe
70 Micas chis te
Bodio
60
Fus eau haut
Passant, %
50 Fus eau bas
Gavet m oyen
40
30
20
10
0
0,010 0,100 1,000 10,000 100,000 1000,000
Diamètre des grains, mm

1/ Réglementation
2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement
5/ Transport
6/ Tri
7/ Stockage
8/ Traitement
9/ Utilisation
10/ Exploitation

1/ Réglementation
2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement
5/ Transport
6/ Tri
7/ Stockage
8/ Traitement
9/ Utilisation
10/ Exploitation

1/ Réglementation
2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement
5/ Transport
6/ Tri
7/ Stockage
8/ Traitement
9/ Utilisation
10/ Exploitation

1/ Réglementation
2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement
5/ Transport
6/ Tri
7/ Stockage
8/ Traitement
9/ Utilisation
10/ Exploitation

1/ Réglementation
2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement
5/ Transport
6/ Tri
7/ Stockage
8/ Traitement
9/ Utilisation
10/ Exploitation

Capacité de Quantité à Surface disponible / Stockage
1/ Réglementation Granulat
2/ Etudes Production t/h Produire kt Cl. 1 Total
s
3/ Marchés
15 000 5 000 20 000
4/ Creusement Bodio 250 2 300
m² m² m²
5/ Transport GOTHARD
6/ Tri 15 000 23 000
Sedrun 90 1 800 8 000 m²
7/ Stockage m² m²
8/ Traitement 80 000 100 000
Rarogne 280 2 000 20 000 m²
9/ Utilisation m² m²
10/ Exploitation LOETSCHBERG
40 000 50 000
Mitholz 130 1 200 10 000 m²
m² m²
MAURIENNE 5 000 15 000
Modane (1) 140 300 10 000 m²
AMBIN m² m²
(1) Travaux de la descenderie
uniquement
Tronçon
Matériaux Cl. 1 - kt Granulats % utilisé Coefficient
s
Projets
Perte dans les de
Traités Produits kt
Scalp. bétons Valorisation
GOTHARD Bodio 1.600 1.135 393 60 0,17
LOETSCHBERG Rarogne 2 800 0 2 200 92 0,72
MAURIENNE
Modane 120 0 102 86 0,73
AMBIN

1/ Réglementation
2/ Etudes
3/ Marchés
4/ Creusement
5/ Transport
6/ Tri
7/ Stockage
8/ Traitement
9/ Utilisation
10/ Exploitation

Les dix conditions à remplir pour réussir une opération de GVME
1 - Réglementation Bien intégrer les textes et les contraintes locales

2 - Etudes Faire la meilleure simulation possible et le maximum d’essais de validation
3 - Marchés Bien mesurer et intégrer les responsabilités et les conséquences contractuelles
4 - Creusement Organiser la procédure de sélection et optimiser la réduction
5 - Transport Faire le bon choix et le bon dimensionnement des matériels
6 - Tri Se donner les moyens de faire les bonnes coupures et éliminer les corps étrangers
7 - Stockage Disposer impérativement des surfaces nécessaires, et même un peu plus…
8 - Traitement Se donner la souplesse de fonctionnement
9 - Utilisation Oublier un peu les règles en vigueur et imaginer de nouveaux concepts
10- Exploitation Anticiper le plus possible et s’adapter à ce que produit la carrière « tunnel »

BETONS - FORMULATIONS - NORMES
● François CUSSIGH

1/ Généralités
2/ Choix des constituants
■ granulats
■ liants
3/ Spécification du béton de revêtement

■ classe d’exposition et durabilité
■ consistance
■ résistance au jeune âge
4/ Fabrication du béton
5/ Mise en œuvre
■ décoffrage
■ cure
■ parements
6/ Intérêt des BAP

1/ Généralités
Qualités essentielles d’un béton en
■ granulats
■ liants
souterrain
■ classe d’exposition et
durabilité
■ consistance  Conformité à l’EN 206-1 (résistance,
4/ Fabrication du béton durabilité)
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie
■ décoffrage
■ cure
■ parements  Ouvrabilité (qualité du remplissage)
 Compacité
 Résistance à la fissuration (béton non

armé)
 Résistance en compression au jeune

âge

1/ Généralités
Granulats
■ granulats
■ liants
■ consistance
 conformes à XP P 18-545 en code B,
5/ Mise en œuvre
avec un coefficient d’absorption d’eau
■ maturométrie
■ décoffrage
indicé A de préférence (sauf étude ou
■ cure
■ parements
justification particulière).
 peuvent être élaborés à partir de

concassage/criblage des matériaux
extraits du creusement du tunnel s’ils
respectent les clauses techniques
« habituelles » (ou sur étude
particulière).

1/ Généralités Liants
■ granulats
■ liants
■ consistance
 objectif :
5/Mise en œuvre
compromis vitesse de montée en
■ maturométrie
■ décoffrage
résistance / sensibilité à la fissuration
■ cure
■ parements
(chaleur d’hydratation, retrait)
 solution habituelle :
CEM I + addition ou CEM II,
liant total : environ 350 kg/m3
(CEM III ou CEM V : possible hors cycle de

24h)

1/ Généralités
■ granulats
■ liants
■ consistance
CLASSES D’EXPOSITION
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie
■ décoffrage
■ cure
■ parements
XC3-XF1 XF2
Rapport E/Leq 0,60 0,55

max.
Dosage mini Leq 280 300
(kg/m3)
Teneur en air mini. Sans objet 4%

1/ Généralités Alcali-Réaction :
■ granulats
■ liants
prise en compte de l’étanchéité en
■ consistance
extrados
6/ Mise en œuvre
■ maturométrie
■ décoffrage
■ cure
Action des sels de déverglaçage :
■ parements
7/ Intérêt des BAP prise en compte du produit de revêtement
Attaques chimiques :
classes XA ou protection de surface
(ouvrages d’assainissement)
prise en compte de l’étanchéité en extrados
si présence de terrain agressif

1/ Généralités
Consistance
■ granulats
■ liants
3/ Spécification du béton de revêtement  En général, béton fluide (classe
■ consistance d’affaissement S4 ou classe d’étalement
4/ Fabrication du béton F4 ou F5) pour les bétons traditionnels
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie vibrés.
■ décoffrage
■ cure
■ parements
 Béton pompable, résistant à la
ségrégation et adapté à la vibration
externe
 Pour les BAP, fourchette d’étalement au

cône d’Abrams à fixer au terme de la
phase de mise au point de la formulation
(étude/convenance). En général, la
tolérance autour de la valeur cible est de
+/- 50 mm.
1/ Généralités
■ granulats
■ liants
 Importance de l’ « ouvrabilité »
■ consistance
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie
■ décoffrage
■ cure
■ parements

1/ Généralités
2/ Choix des constituants Valeurs recommandées pour une voûte plein
■ granulats
■ liants cintre d’ouverture 8 à 10 mètres
■ consistance
 résistance mécanique à la compression :
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie
■ décoffrage
8 à 10 MPa,
■ cure
■ parements
 délai minimum avant décoffrage :
10 heures
(ou autres valeurs justifiées par note de calcul)

1/ Généralités
■ granulats
Résistance au jeune âge
■ liants
■ consistance
5/ Mise en œuvre La résistance au jeune âge (à l’échéance du
■ maturométrie
■ décoffrage
■ cure
décoffrage) constitue un caractère
■ parements
complémentaire systématique pour le béton
de revêtement.
Elle est à spécifier en termes de résistance

pour une maturité donnée (âge équivalent à
20°C).

1/ Généralités Fabrication
■ granulats
■ liants
■ consistance
Point particulier :
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie
■ décoffrage importance de la maîtrise de la température
■ cure
■ parements
en fabrication
(température minimale recommandée) : 16°C
Ceci implique en particulier au minimum la

possibilité d’effectuer un gâchage avec de
l’eau chaude (au maximum 60°C) en période
hivernale.

1/ Généralités Le maturomètre transforme, en temps réel

■ granulats
■ liants et sous réserve d'un étalonnage préalable
■ consistance du béton, l'histoire de température du
5/ Mise en œuvre béton in situ en résistance
■ maturométrie
■ décoffrage
■ cure
■ parements

Le concept "d'âge équivalent"
1/ Généralités
■ granulats
■ liants
« L'âge équivalent correspond au temps
■ consistance
■ résistance au jeune âge durant lequel le béton doit être maintenu
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie à la température de référence afin
■ décoffrage
■ cure
■ parements
d'obtenir la même valeur de maturité
que dans les conditions réelles de
cure »
En général, la température de référence est 20°C

Cela équivaut à transformer l'histoire de température vécue par le
béton en un temps de mûrissement à 20°C

1/ Généralités
■ granulats
■ liants
■ consistance
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie
■ décoffrage
■ cure
■ parements

Décoffrage
1/ Généralités
■ granulats
■ liants
■ consistance
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie
■ décoffrage
■ cure
■ parements

1/ Généralités
2/ Choix des constituants Cure
■ granulats
■ liants
■ classe d’exposition et durabilité Béton coffré = béton curé
■ consistance
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie
Après décoffrage :
■ décoffrage
■ cure
■ parements
6/ Intérêt des BAP Risques de dessiccation (fissuration,
hydratation incomplète) si maturité trop
faible du béton de peau
Si décoffrage « précoce », possibilité de

portique de cure
Maturité minimale en fin de cure : 35 % de

la résistance à 28 jours

1/ Généralités
Spécifications générales : parements
■ granulats
■ liants
simples
■ consistance
■ résistance au jeune âge Cas particulier de la naissance des
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie
piédroits :
■ décoffrage
■ cure
■ parements
Dans la zone à fruit négatif (si < 20%), bullage
inférieur à échelle 4 (mise en peinture sans
ragréage ni débullage)

1/ Généralités
Réduction possible des épaisseurs (<< 30
■ granulats cm)
■ liants
■ consistance
Suppression des fortes nuisances sonores
4/ Fabrication du béton liées à la vibration externe
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie
■ décoffrage
■ cure
Garantie de remplissage et de compacité
■ parements

1/ Généralités
■ granulats
■ liants
■ consistance
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie
■ décoffrage
■ cure
■ parements

1/ Généralités
■ granulats
■ liants
■ consistance
5/ Mise en œuvre
■ maturométrie
■ décoffrage
■ cure
■ parements

L'EVOLUTION DES OUTILS COFFRANTS
● Minas MELKONIAN - Armel

L'EVOLUTION DES OUTILS COFFRANT
1/ Matières premières
2/ Principes d'utilisation des coffrages
3/ Passerelles de service
4/ Innovation technique et financière

1/ Matières premières Bois

Réfection partielle d'une voûte en meulière

2/ Principes d'utilisation des coffrages Bois
Panneau coffrant en contre-

plaqué sur chevrons et cintres
Coffrage extérieur tunnel

autoroutier A8
Bois
Masque en bancher d'un viaduc

1/ Matières premières Acier et alliage léger!

Structure acier et profils en

alliage d'aluminium

1/ Matières premières Acier et alliage léger

Pleine section autoroute A8
Voûte autoroute A8

1/ Matières premières Acier et alliage léger

PI Voûte de l'A43
Coffrage Tain - Tournon

Tout acier – Cintres et panneaux coffrant
Coffrage monocoque aménagement EDF La Coche

1/ Matières premières Tout acier – Cintres et panneaux coffrant

Pech Brunet
Vuache A40
Chamoise
A40
Panneau
monocoque

2/ Principes d'utilisation des coffrages Autoportant – Roulant sans portique
Outil « Porte fenêtre » Coffrage « Trois ouvrages »

2/ Principes d'utilisation des coffrages Autoportant – Roulant sans portique
RER Défense Nanterre 1966

Mine de Boké Mauritanie 1961
3/ Passerelles de service Autoportant – Roulant sans portique
Hangars à phosphate
Maroc 1984

3/ Passerelles de service Autoportant – Roulant avec portique de télescopage
Différents types de portiques de

transfert du coffrage par
télescopage
2/ Principes d'utilisation des coffrages Autoportant – Roulant avec portique de télescopage
Portique – Coffrage pour avancer le Portique – Coffrage avec gabarit train

terrassement
2/ Principes d'utilisation des coffrages Autoportant – Roulant avec portique de télescopage
Autoroute A8

Autoportant – Roulant avec portique
2/ Principes d'utilisation des coffrages indépendant ou intégré
Portique avec empattement extérieur
sur roues pneumatiques
Gabarit non permanent
Portique simplifié sur roues

pneumatiques
Autoportant – Roulant avec portique

indépendant ou intégré
Portiques à gabarits permanents sur roues pneumatiques

1/ Matières premières Tours – Planchers avec débordement - Escaliers


Outil à cintres polyvalents Sections de tunnels de 8 à 14m
*Outil breveté : Armel

Exemple rayon intrados de revêtement 6,98m
*Outil breveté : Armel

COFFRAGES ACTUELS - BETONNAGE
● Alain MERCUSOT – CETU

● Pierre HINGANT – Egis Tunnels

COFFRAGES ACTUELS - BETONNAGE
1/ Catégories des coffrages actuels

2/ Masques
3/ Inserts
4/ Dimensionnement des outils
5/ Bétonnage
6/ Vibration - Serrage
7/ Cycles
8/ Fiches Outils/Bétonnage

COFFRAGES ACTUELS / BETONNAGE

2/ Masques Les coffrages actuels sont tous
3/ Inserts
4/ Dimensionnement des outils autoporteurs et se différencient en trois
5/ Bétonnage catégories importantes
7/ Cycles
Type 1 : Outil autoporteur sans portique de translation mais avec des dispositifs
de translation (fixés sur l'ossature du coffrage), et sans dispositif de verrouillage des
jupes intégré à l'outil. L’outil de type 1 est couramment appelé «outil autoporteur
sans portique».
Type 2 : Outil autoporteur à portique de translation indépendant du coffrage

mais sans dispositif de verrouillage des jupes incorporé au coffrage. L’outil type 2 est
couramment appelé «outil autoporteur à portique indépendant».
Type 3 : Outil autoporteur à portique de translation intégré au coffrage et à

dispositif de verrouillage des jupes incorporé au coffrage. L’outil de type 3 est
couramment appelé «outil autobloquant à portique intégré».


2/ Masques Type 1 : Outil autoporteur sans portique
3/ Inserts
5/ Bétonnage
6/ Vibration - Serrage Phase décintrage Phase bétonnage
7/ Cycles
8/ Fiches Outils/Bétonnage 1
2
3
4
5 OUTIL TYPE 1
Dispostifs de pieds V + H
6
7
8
9

COFFRAGES ACTUELS / BETONNAGE Type 2 : Outil autoporteur
à portique indépendant
2/ Masques
3/ Inserts Phase implantation Phase bétonnage
5/ Bétonnage 1 OUTIL TYPE 2
2 Portique variable ou fixe
7/ Cycles
8/ Fiches Outils/Bétonnage 3 Dispostifs supérieurs V + H
4
5
6
7
8
9
10
11

COFFRAGES ACTUELS / BETONNAGE Type 3 : Outil autobloquant
à portique intégré
2/ Masques
3/ Inserts
4/ Dimensionnement des outils 1
5/ Bétonnage 2
7/ Cycles 3
4
5
6
7
8
9
10
11
Phases décintrage Phases implantation

et translation et bétonnage


Type 3+ : Outil « autobloquant » à
2/ Masques portique intégré à abaissement
3/ Inserts
sous équipements
5/ Bétonnage
7/ Cycles

1/ Catégories des coffrages actuels Bois, métallique, boudin gonflable

2/ Masques
3/ Inserts
5/ Bétonnage
7/ Cycles
Masque d’about métallique et joint

gonflant (rénovation chemisage de Masque d’about bois
revêtement existant)
1/ Catégories des coffrages actuels Niches, boîtes éléctriques, fourreaux

2/ Masques
3/ Inserts
5/ Bétonnage
7/ Cycles
- Coffrage de niche
- Boîtes
- Fixation des fourreaux dans le béton


2/ Masques
3/ Inserts
4/ Dimensionnement des outils Boîtes d'appuis, fourreaux
5/ Bétonnage
7/ Cycles


2/ Masques
3/ Inserts
5/ Bétonnage
7/ Cycles Efforts à prendre en compte dans la note de calculs
- épaisseur du béton (y compris hors profils),

- consistance et la densité du béton,
- pression de bétonnage et pression de clavage*,
- dissymétrie en cours de bétonnage,
- poids propre des coffrages, du portique, des structures annexes,
- succion au décoffrage...
*La pression de béton à prendre en compte est la pression hydrostatique

sur toute la hauteur de bétonnage à laquelle s’ajoute une pression de
pompage maximale de 3 bars au droit de chaque pipe de remplissage ou de
clavage

Trappes - Fenêtres et
COFFRAGES ACTUELS / BETONNAGE pipe en clé de
pompage
2/ Masques
3/ Inserts
5/ Bétonnage
7/ Cycles
Distributeur de béton semi-automatique

Pompe thermique


2/ Masques
3/ Inserts
5/ Bétonnage
7/ Cycles


2/ Masques
3/ Inserts
5/ Bétonnage
Vibration « Interne » et « externe »
7/ Cycles
Vibration externe du
coffrage. (cas des
Vibration interne ( aiguilles vibrantes coffrages métalliques).
utilisées au travers des trappes de
bétonnage aménagées dans le
coffrage)

2/ Masques
3/ Inserts Travaux de nuit (21h30-5h30)
4/ Dimensionnement des outils 1 plot de 10ml / 24h
5/ Bétonnage
7/ Cycles


2/ Masques
3/ Inserts
5/ Bétonnage
6/ Vibration - Serrage Chantier en continu – 1 plot de 10ml / 24h
7/ Cycles


2/ Masques
Chantier en continu
3/ Inserts Epaisseur du revêtement : 40cm à 1m
5/ Bétonnage
Plot de 10ml
7/ Cycles


2/ Masques
3/ Inserts
5/ Bétonnage
7/ Cycles
Types 1, 2 et 3

CONCLUSION
 Quel que soit le support : il faut écrire, encore et toujours !

 Avoir un corpus bilingue de textes d’origine française
Rejoignez nos groupes de travail ............
 participants : à la fois pour s’instruire et apporter son savoir
 relecteurs : pour valider de nouveaux textes
 animateurs : pour organiser , convaincre et faire bouger la Profession
L’AFTES a besoin de vous ! Nous vous remercions

pour votre attention

LES REVETEMENTS DE TUNNELS EN BETON COFFRE - Conference27mars2009-V8

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LES REVETEMENTS DE TUNNELS EN BETON COFFRE - Conference27mars2009-V8

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DELEGATION REGIONALE SUD EST DE L'AFTES

CONFERENCES SUR LES REVETEMENTS DE TUNNELS

Positionnement et avenir des recommandations de l'AFTES

● Jean-François JABY – AFTES

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

CADRAGE DES 6 RECOMMANDATIONS

Présentation préparée par :

● Alain MERCUSOT – CETU

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

> 100 membres

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Présentation préparée par :

● Jean PIRAUD – ANTEA

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Les groupes de travail

Les « Recommandations AFTES »

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

- Aspects socio-économiques et juridiques

- Géologie et interaction sol-structure

- Soutènement et revêtement (conventionnels)

- Traitements de terrain et étanchéité

- Tâches transversales (SQE, logistique, marinage…)

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Fonctionnement des groupes de travail

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Présentation préparée par :

● Pierre HINGANT – EGIS Tunnels

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

1/ Rôle Béton coffré - Stabilité à long terme

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Confort des usagers

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Points critiques : Tunnel ferroviaire sur radier contre-voûté

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Dimensionnement : Tunnel routier « Gabarit exceptionnel »

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Dimensionnement : Tunnel routier sur semelles

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Calotte - Clé de voûte

Revêtement Contour d'excavation réel

Naissance Ligne de réglement de

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Radier contre-vouté armé

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Tronçons de voûte particuliers armés

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

1/ Rôle Têtes de l'ouvrage – Armatures

Journée technique de l'AFTES du 27 mars 2009

Italie SITAF - Tunnel de Mompantero