REDA SLAOUI TD : SUITES RECURRENTES MPSI 1 - 2022/2023

1 Soit (un ) une suite définie par : u0 ∈ [0, 1] et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ), où f : [0, 1] → [0, 1] est une fonction bijective
et telle que ∀ x ∈ [0, 1], f (2x − f ( x )) = x. Montrer que (un ) est arithmétique.

2 Soit (un ) la suite définie par : u0 = 0 et un+1 = un e−un .

1 1
1 Montrer que (un ) converge et déterminer sa limite. 2 Déterminer la limite de vn = − .
u n +1 un

3 Étudier les suites définies par : 1 u0 > 1 et ∀n ∈ N, un+1 = 1 + ln(un ) 2 u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = eun − 1.

4 Soit f la fonction définie par : ∀ x ∈ R∗+ , f ( x) = 2 + ln x. 1 Vérifier que f admet deux points fixes a et b avec a < b.
2 Soit (un ) définie par : u0 ∈ ]0, a[ et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ). Montrer que (un ) n’est pas bien définie.

1
5 Soit f la fonction définie par : f ( x) = sur I = ]0, +∞[.
2+x
1 Justifier que I est stable par f et vérifier que f ◦ f admet un unique point fixe α ∈ I.
2 On note I1 = ]0, α] et I2 = [α, +∞[. Vérifier que f ( I1 ) ⊂ I2 et f ( I2 ) ⊂ I1 et en déduire que I1 et I2 sont stables par f ◦ f .
3 Déterminer le signe de ( f ◦ f )( x ) − x sur I1 et I2 .
4 En déduire le comportement des sous-suites (u2n ) et (u2n+1 ) quand n tend vers +∞, puis celui de (un ).

1 1
6 On définit la fonction f par : f ( x) = − x2 + x + , et (un ) la suite définie par : u0 ∈ [1, 2] et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ).
4 2
1 Montrer qu’il existe C ∈ [0, 1[ tel que ∀n ∈ N, |un+1 − α| 6 C |un − α|.
2 En déduire que (un ) est convergente et déterminer sa limite.
3 Calculer le nombre d’itérations nécessaires pour trouver une valeur approchée de la limite de (un ) à 10−10 .

7 Soit f : R+ → R+ continue et décroissante et ( an ) une suite strictement décroissante de limite 1 et ∀n ∈ N, f n = an f .

1 Montrer que, pour tout n ∈ N, les fonctions f et f n ont chacune un point fixe unique respectivement c et cn .
2 Étudier la convergence de la suite (cn ).

8 Soit I un intervalle ouvert et non vide de R, f ∈ C 1 ( I, R) et a ∈ I un point fixe de f .

On considère la suite ( xn ) définie par x0 ∈ I et ∀n ∈ N, xn+1 = f ( xn ).
1 On suppose que | f 0 ( a)| < 1. Montrer qu’il existe un voisinage V ⊂ I du point a tel que pour tout choix de x0 dans V,
la suite ( xn ) converge vers a (On dit que a est un point fixe attractif).
2 On suppose que f 0 ( a) = 0. Montrer qu’il existe C > 0 et n0 ∈ N tel que ∀n ∈ N, n > n0 ⇒ | xn+1 − a| 6 C | xn − a|2
(On dit que a est un point fixe super-attractif et que la méthode de point fixe est d’ordre 2 ou quadratique).
3 On suppose que | f 0 ( a)| > 1. Montrer qu’il existe un voisinage W ⊂ I de a tel que pour tout choix de x0 dans W r { a},
la suite ( xn ) ne converge pas vers a (On dit que a est un point fixe répulsif).
4 On suppose toujours que | f 0 ( a)| > 1. Montrer qu’il existe un voisinage U ⊂ I de a sur lequel f admet une fonction
réciproque f −1 et en déduire une méthode pour approcher le point fixe a.
5 Donner deux exemples pour lesquels | f 0 ( a)| = 1 et tels que dans l’un a est attractif et dans l’autre a est répulsif.

9 Soit f : I → R une fonction de classe C 2 . On suppose que f admet un zéro α ∈ I tel que f 0 (α) 6= 0.
On considère ( xn ) la suite définie par la méthode de Newton. Le choix de x0 sera fait ultérieurement.
1 Justifier qu’il existe un segment S = [ a, b] contenant α sur lequel f 0 ne s’annule pas et si xn ∈ S, xn+1 est bien défini.
2 On pose m = inf | f 0 | et M = sup | f 00 |. Justifier que m et M sont bien définis et que m > 0.
x ∈S x ∈S
M(b − a)
3 On pose c = . Justifier qu’on peut choisir le segment a et b de sorte qu’on ait c < 1.
4m
M
4 Par la formule de Taylor-Lagrange à l’ordre 1 pour f entre xn et α montrer que | f ( xn ) − f 0 ( xn )( xn − α)| 6 | x n − α |2 .
2
2c
5 En déduire que | xn+1 − α| 6 | x n − α |2 .
b−a
| x 0 − α | 2n
6 Montrer qu’en choisissant x0 l’extrémité de S la plus plus proche de α, on aura | xn − α| 6 c et xn ∈ S.
c
7 Conclure quant à la convergence de la suite ( xn ).