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Le bal fut ouvert peu de temps après, plusieurs couples évaluaient au rythme de la musique.

Seyamina assise à coter de sa mère, depuis le début du bal, ne se sentait pas très bien et cela depuis
quelques minutes. La jeune fille passa une main tremblante sur son front couvert de sueur. La jeune
femme se leva brusquement sous le regard inquiet de sa mère.
- Que se passe-t-il mon enfant.
- Veuillez - m’excusez mère, je vais allez me rafraîchir.
- Allez-y, mon enfant
Seyamina sortit de la grande salle, très doucement, le sol tanguait sous ses pieds et elle devait faire
un effort pour ne pas s’écrouler. Elle longea le corridor puis s'arrêta soudainement en entendant des
voix qui provenait d'une porte adjacente, qui avait du rester entre ouverte, elle présuma que les voix
venait de la bibliothèque. Intrigué elle s'approcha et tendit l'oreille
- Amuse toi un peu, disait la première voix qui était celle d'une femme. Ce n'est pas parce
que tu es...
- Non, coupa une voix masculine cette fois.
Seyamina frissonna en entendant la voix grave. L'homme eut un rire amer.
- M'amusez, alors que je pourrais tuer tout tes invité, je ne puis sortir de l'ombre...Un fardeau
que je porte depuis des années.
- Je te suis redevable, tu m'as sauvé d'un sort...mais surtout d'une mort certaine.
- Rosa…j'étais au bon endroit au bon moment, retournons auprès de tes invités, puis je me
retirerai peu de temps après.
La jeune femme haussa les sourcils et allait s'éclipser, mais elle n'eut pas le temps de partir que la
porte s'ouvrit sur l'homme qu’elle avait dévisagé au dîner. Elle sentit ses joues s'empourprés tandis
qu'il l'observait un sourire au coin des lèvres, la jeune fille eut un mouvement de recule qui fit
apparaître une étrange lueur dans les yeux du bel inconnu. Seya prise de vertige, s'évanouissa, Shun
la rattrapa sans aucune difficulté.
- Que se passe t'il? demanda Rosa surprise que son ami ne bougeait toujours pas.
Shun entra dans la bibliothèque avec son fardeau sous les yeux incrédules de la châtelaine. Il déposa
la jeune femme sur le divan et recula de quelques pas.
- Elle s'est évanouie, fit Shun
Lady Gersey lui lança un regard mi-exaspérer, mi-malicieux
- Ce n'est pas étonnant, tu terrifierais n'importe qui par moment
- Merci, ma chère Rosa
Shun observa la jeune femme si vulnérable, son regard se posa sur la veine qui battait violemment à
la base du cou de celle-ci. Il sentit son instinct se réveiller et ce fut son hôtesse qui le ramena à la
raison
- Ne lui fait aucun mal.
Il se tourna vers celle-ci.
- Je n'en ai aucune intention, qu’est ce qui te fait penser cela?
- La façon dont tu viens de la regarder. Tu es une brute sanguinaire, n’oublie pas que je t'ai
vu.
- Un regrettable accident qui ne se...
Le jeune homme se tut en voyant que la jeune femme revenait à elle. Elle lui lança un regard affolée
et ses joues s’empourprèrent, elle se redressa d’un bond et faillit tomber lourdement si Shun ne
l’avait retenu, le jeune homme la sentie frissonner.
- Ne vous inquiétez pas Lady Seyamina, vous avez eu un malaise, fit Rosa
- Je vais...demander pour qu'on me ramène, balbutia la jeune femme tout en s’écartant
brusquement du jeune homme. Je ne me sens pas très bien, veuillez bien m'excusez.
Seyamina sortit de la pièce aussi vite qu’elle le pouvait, Shun lança un regard ironique à son amie.
- Je crois bien que vous ayez raisons, Rosa, cette petite à peur de moi.
Lady Gersey eut un petit sourire.
- Je vous connais, mon cher ami, vous pouvez vous montrer assez terrifiant, mais je pense
qu'il n'y avait pas que sa qui la terrifier.
- Je vois ce que vous voulez dire et sachez que je ne l'encourage nullement.
- Je sais mon ami, mais admettez qu'il se dégage de vous une force mystérieuse et que cela
attire énormément de femme. De plus vous êtes d'une beauté qui a fait émouvoir plus d'une
aujourd'hui.
- Voyons Rosa, vous allez me faire rougir.
- Un...vous pouvez rougir?
Il éclata de rire puis prit le bras de la châtelaine et la conduisit dans la salle de bal.

Seyamina se réveilla tard le lendemain, dès qu'elle fut habillée, elle passa sur le balcon et s'appuya à
la balustrade. Tout en regardant le jardin qui s'offrait à sa vue, la jeune fille repenser à la soirée de la
veille. Après qu’elle se fut enfui de la bibliothèque, elle c'était mit à la recherche de sa mère. Une
fois qu'elle l'eut trouvez, elle lui avait annoncé, qu'elle ne se sentait pas bien et qu'elle désirait
pouvoir se retirer. Sa mère avait aussitôt acquiescé en lui disant qu'elle la trouvait bien pale. Elles
s'étaient excusez auprès de la châtelaine et la jeune fille avait sentit ses joues s'empourprer en
faisant la révérence à la maîtresse de maison. Quand elles furent rentrées au manoir, la jeune fille
était montée se coucher sans faire le moindre commentaire. Elle s'était mise en chemise de nuit
mécaniquement puis était allé se poster devant la fenêtre, incapable de pouvoir s'endormir, elle avait
fini par s'assoupir à l'aube, rompue de fatigue. La jeune femme fut arrachée de ses pensées par sa
servante qui venait de entrée.
- Bonjour, Milady, avez-vous bien dormit?
Seya se tourna vers celle-ci avec un sourire forcer.
- Bien, mentit elle
La jeune femme se laissa habiller, songeuse, ses nuits était toujours agiter mais elle ne voulait pas
inquiéter sa suivante ainsi que sa famille. Elle lissa machinalement sa robe puis remercia sa suivante
qui s’éclipsa après une révérence. Elle fit quelque pas dans la pièce puis s'arrêta soudainement et
leva la tête pour regarder le portrait qui ornait le mur en face de son lit. La jeune fille avait toujours
aimait le tableau. Celui-ci représentait un adolescent et celui-ci fixait devant lui avec un profond
ennui. Seyamina ignorait qui était se jeune garçon qui n’avait cessé de l’attirer, Enfant, elle aimait
regarder le portrait des heures entières. Elle ne pouvait ce l'expliquer, mais l'adolescent l'attirer,
pourtant il avait vécu des années plus tôt et ne faisait pas partit de sa famille. Elle secoua la tête
pour chasser ses pensées puis la jeune fille sortit de sa chambre puis se dirigea à la salle de musique,
celle-ci était déserte au grand soulagement de Seya. Elle s'assiya devant le piano mais perdue dans
ses pensées, elle fut dans l'incapacité de jouer.

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