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​ Thème 2 1re Spécialité Maths

​MATHÉMATIQUES

​COURS 2 : Suites numériques

Prérequis
Pour faire le point sur les prérequis de ce cours, c’est ici. Ex 1, 2, 3, 5, 6 en priorité puis 8 éventuellement.

Table des matières


​Prérequis 1

​Table des matières 1

​I. Pourcentages et coefficients multiplicateurs (rappels) 2

​II. Généralités sur les suites 3


​1) Définition d’une suite numérique 3
​2) Différents modes de génération d’une suite 3
​3) Représentation d'une suite 4

​III. Suites arithmétiques 5


​1) Définitions 5
​2) Remarques 6
​3) Propriétés 6

​IV. Suites géométriques 6


​1) Définitions 6
​2) Propriétés 7

​V. Variations d'une suite 7


​1) Définitions 8
​2) Méthode 8
​3) Variations d'une suite géométrique 9
​3) Variations d'une suite arithmétique 9

​VI. Somme des termes d’une suite géométrique ou arithmétique. 9


​1) Calcul des n+1 premiers termes d'une suite géométrique 9
​2) Calcul des n+1 premiers termes d'une suite arithmétique 9

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​I. Pourcentages et coefficients multiplicateurs (rappels)
Un pourcentage est la proportion d’une quantité. Dans « pourcentage », il y a « pour cent », ce qui signifie que l’on
parle d’une proportion par rapport à 100.
𝑡
a) Définition : Appliquer un pourcentage de 𝑡 % à un nombre, c'est le multiplier par 100
.
14
Exemple : 14% de x , c’est 100
× 𝑥 = 0, 14𝑥

𝑡
b) Propriété : Augmenter de 𝑡 % un nombre, c'est le multiplier par 1 + 100

Exemple : Si x augmente de 14%, alors on obtient 1 + ( 14


100 ) × 𝑥, c'est-à-dire 1, 14𝑥.
𝑡
c) Propriété : Diminuer de 𝑡% un nombre, c'est le multiplier par 1 − 100

Exemple : Si x diminue de 14%, alors on obtient 1 − ( 14


100 ) × 𝑥 = (1 − 0, 14)𝑥, c'est-à-dire 0, 86𝑥
𝑡 𝑡
d) Définition :1 + 100
et 1 − 100
sont appelés coefficients multiplicateurs.

Remarques
​ Lorsque le coefficient multiplicateur est un nombre plus grand que 1, il s'agit d'une augmentation.
​ Lorsque le coefficient multiplicateur est un nombre plus petit que 1, il s'agit d'une diminution.

Exercice C1
En 1859, Thomas Austin, un britannique amateur de chasse du sud de l'Australie et nostalgique de son pays,
importe de Grande-Bretagne 12 couples de lapins. 50 ans plus tard, on en compte 600 millions de lapins qui ont
colonisé 60% du territoire.
On admet que le taux d’accroissement annuel T est constant sur les 50 ans. Déterminer T.
Pour connaître la suite de cette catastrophe écologique consulter :
http://www.linternaute.com/science/biologie/dossiers/06/0604-especes-invasives/lapin.shtml

e) Propriété : Évolutions successives


Pour deux évolutions successives, d'une valeur 𝑉0 à une valeur 𝑉1 (avec un taux 𝑡1 %) puis de la valeur 𝑉1 à la valeur 𝑉2
(avec un taux 𝑡2 %), l’évolution globale a pour coefficient multiplicateur le produit des coefficients multiplicateurs des

deux évolutions :1 +
𝑡
100 (
= 1 +
𝑡1
100 ) (
× 1 +
𝑡2
100 )
Pour aller plus loin :
Pour retrouver un taux annuel connaissant le taux d’évolution sur n années, on peut utiliser la racine n-ième.
Par exemple : dans la réserve Kruger, la population des antilopes springbok augmente de 30 % tous les 5 an. Le
30
( )
coefficient multiplicateur pour une durée de 5 ans est égal à 1 + 100 = 1, 3. Son évolution annuelle est donc
5
égale à 1, 30 ≈ 1, 0538 , soit 1 + ( 5,38
100 ) ce qui revient à une augmentation de 5,38 % par an.

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f) Propriété : Pourcentage d’évolution
Pour calculer un pourcentage d’évolution, on peut utiliser la formule suivante :
𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒–𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒
𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑’é𝑣𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 = 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒
× 100%

Remarques
​ Si ce pourcentage d’évolution est positif, il s’agit d’une augmentation.
​ Si ce pourcentage d’évolution est négatif, il s’agit d’une diminution.
​ On peut retrouver ce pourcentage d’évolution, t, à partir du coefficient multiplicateur qui est égal à
( 𝑡
1 ± 100 . )

​II. Généralités sur les suites
​1) Définition d’une suite numérique
Définition : Une suite numérique est une fonction de l’ensemble des nombres entiers (ou une partie de cet
ensemble) à valeurs réelles. Ainsi pour tout , .
Vocabulaire et notations :
On retient pour simplifier, qu’une suite numérique est une liste ordonnée de nombres.

s’appelle un terme de la suite et se note . On le lit alors “u indice n”

est plus précisément le terme d’indice (ou de rang ) de la suite .

La suite est alors notée de la façon suivante : , ou encore .


Les différents termes de la suite se note alors

​2) Différents modes de génération d’une suite


( )
On peut définir une suite de nombres 𝑢𝑛 de différentes façons.

● Par la donnée explicite de ses termes, à l’aide d’un tableau par exemple.

Exemple : On relève chaque jour la température dans un lieu donné. l'indice « n » représente le n-ième jour et 𝑡𝑛 la
température relevée le jour n à midi. On construit ainsi une suite.

Jour n  0 1 2 3 ...

Température 𝑢𝑛 17 13 16 16 ...

● Par l'expression de 𝑢𝑛 en fonction de n (une formule), par exemple en utilisant une fonction f telle que
𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛).

2
Exemple : soit 𝑢𝑛 la suite définie par 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛) avec 𝑓(𝑥) = 𝑥 –2𝑥 + 3.
2
1) Donner l'expression de 𝑢𝑛 en fonction de n : 𝑢𝑛 = 𝑛 − 2𝑛 + 3
2) Calculez 𝑢0, 𝑢1 et 𝑢20:
2 2 2
𝑢0 = 0 –2 × 0 + 3 = 3 𝑢1 = 1 –2 × 1 + 3 = 2 𝑢20 = 20 –2 × 20 + 3 = 363

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● Par la donnée d'un terme et d'une relation de récurrence, c'est-à-dire une relation donnant le terme
d'indice n+1 en fonction du terme précédent d'indice n.

2
Exemple : soit 𝑢𝑛 la suite définie par 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 − 1 avec 𝑢0 = 1.
1) Calculez 𝑢1 et 𝑢2
2
𝑢1 = 𝑢0 − 1 = 0
2
𝑢2 = 𝑢1 − 1 =− 1
2) Peut-on facilement calculer 𝑢20 ?

Exercice C2
Dans chaque cas, déterminer les quatre premiers termes de la suite :
12
( )
a. La suite 𝑉𝑛 est définie pour tout 𝑛 ∈ ℕpar : 𝑉 = 10 − 𝑛+1
𝑛
1
( )
b. La suite 𝐴𝑛 est définie par un premier terme 𝐴0 = 3 et vérifie pour tout 𝑛 ∈ ℕla relation : 𝐴
𝑛+1
= 𝐴𝑛+1

( )
c. On considère la suite 𝑤𝑛 définie par 𝑤0 = 1, 𝑤1 = 1 et 𝑤
𝑛+2
= 3𝑤𝑛+1 − 𝑤𝑛 pour tout 𝑛 ≥ 0.
Calculer 𝑤2 et 𝑤3.

d. Programmer les 3 suites ci-dessus en langage Python et également sur Tableur.

Lelivrescolaire : Pour s’entraîner : Ex 18, 22 1) à 4) p 31, Ex 44 1) à 4) p 33

● Il existe de nombreuses autres façons de définir des suites :


𝑢𝑛+2 = 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 ; 𝑣𝑛+1 = 𝑛𝑣𝑛 ; etc.

Exemple : soit 𝑣𝑛 la suite définie par 𝑣𝑛+1 = (𝑛 + 1)𝑣𝑛 avec 𝑣0 = 1


Calculez : 𝑣1, 𝑣2 et 𝑣3
𝑣1 = (0 + 1)𝑣0 = 1 𝑣2 = (1 + 1)𝑣1 = 2 𝑣3 = (2 + 1)𝑣2 = 6
Utiliser le tableur pour calculer les termes de la suite 𝑣𝑛 . ( )

Exercice C3
1
( )
1) On considère la suite 𝑢𝑛 définie par 𝑢0 = 2 et 𝑢
𝑛+1
= 𝑢𝑛
− 𝑢𝑛 pour tout 𝑛 ≥ 0.

Calculer 𝑢2 . Exprimer 𝑢𝑛 en fonction de 𝑢𝑛−1.

2
( )
2) On considère la suite 𝑣𝑛 définie par 𝑣0 =− 1 et 𝑣 = 𝑛 𝑣
𝑛 𝑛−1
+ 1 pour tout 𝑛 > 0.
Calculer 𝑣3 . Exprimer 𝑣𝑛+1 en fonction de 𝑣𝑛.

Exercice C4
Lelivrescolaire : 46 p 33 (Tableur), 47 p 33 (Algo), 84 1)&2) p. 38 (Modélisation)

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3) Représentation d'une suite

On peut représenter une suite, soit sur un axe, soit dans un plan muni d’un repère :

n en abscisses

Représentation d'une suite sur un axe. Représentation d'une suite dans un repère cartésien.

Cas d’une suite définie par 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛)

Méthode : on trace la courbe de la fonction f et


on ne retient que les ordonnées des points dont
les abscisses sont des entiers naturels.

Exemple : soit 𝑢𝑛 la suite définie par 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛) avec


2
𝑓(𝑥) = 0. 5𝑥 − 3𝑥 + 1 représentée ci-contre.

On a représenté sur le même graphique, en rouge, la suite


( )
𝑢𝑛 .

Exercice C5
3
On a représenté la fonction 𝑓(𝑥) = 2 .
𝑥 +1

( )
On considère la suite 𝑢𝑛 définie par : 𝑢𝑛 =
3
2
𝑛 +1
pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
1) Construire sur le graphique les quatre premiers
( )
termes de la suite 𝑢𝑛 .

2) Représenter cette suite à l’aide de la calculatrice.

Lelivrescolaire : Ex 25 p 31

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III. Suites arithmétiques
​1) Définitions
On dit qu'une suite est arithmétique si chaque terme se déduit du précédent en lui ajoutant toujours le même
nombre. Ce nombre est appelé la raison de la suite arithmétique. Notons que ce nombre peut être négatif.
Autre définition :
une suite est arithmétique s'il existe un nombre r tel que pour tout entier n :
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 𝑟 (expression par récurrence)

Exercice C6
Dans chaque cas, déterminer si les suites sont arithmétiques. Si oui, préciser le premier terme et leur raison.
( )
a. La suite 𝑈𝑛 est définie par un premier terme 𝑈0 = 3 et vérifie pour tout 𝑛 ≥ 1la relation : 𝑈𝑛+1 = 2𝑈𝑛

b. La suite (𝑉𝑛) est définie par un premier terme 𝑉0 =− 1 et vérifie pour tout 𝑛 ≥ 1la relation : 𝑉𝑛+1 = 2𝑉𝑛 − 2

c. La suite (𝑊𝑛) est définie par un premier terme 𝑊0 =− 1 et vérifie pour tout 𝑛 ≥ 1la relation : 𝑊𝑛+1 = 𝑊𝑛 + 1

Méthode : Pour montrer qu'une suite est arithmétique on peut montrer que la différence 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 est
constante et ne dépend pas de n. On trouve ainsi la raison arithmétique.

Exercice C7
Dans chaque cas, déterminer si les suites sont arithmétiques. Si oui, préciser le premier terme et leur raison.
( )
a. La suite 𝑈𝑛 est définie pour tout 𝑛 ∈ ℕpar : 𝑈𝑛 = 7 − 6𝑛
2
b. La suite (𝑉𝑛)est définie pour tout 𝑛 ∈ ℕpar : 𝑉𝑛 = 𝑛 − 𝑛

c. La suite (𝑊𝑛)est définie pour tout 𝑛 ∈ ℕpar : 𝑊𝑛 = 2 + 5


𝑛

Lelivrescolaire : Ex 55 p 34 1. 2. et Ex 59 p 34

​2) Remarques
Lorsqu'une suite est arithmétique sa représentation graphique est constituée de points alignés.
Réciproquement, lorsque la représentation graphique d'une suite est constituée de points alignés, cette suite est
arithmétique.
On dit des termes d’un suite arithmétique, qu’ils suivent une croissance linéaire.
Le coefficient directeur de la droite décrite par ces points alignés est égal à la raison de la suite.

​3) Propriétés
Soit (𝑢𝑛) une suite arithmétique de raison r. Pour tout entier naturel n, on a : 𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑛 × 𝑟.

Remarque : on a aussi 𝑢𝑛 = 𝑢1 + (𝑛 − 1) × 𝑟

(expression explicite)
( )
Explications : On a 𝑢1 = 𝑢0 + 𝑟. De même 𝑢2 = 𝑢1 + 𝑟 donc 𝑢2 = 𝑢0 + 𝑟 + 𝑟, c'est-à-dire 𝑢2 = 𝑢0 + 2𝑟

( )
De même 𝑢3 = 𝑢2 + 𝑟 donc 𝑢3 = 𝑢0 + 2𝑟 + 𝑟, c'est-à-dire 𝑢3 = 𝑢0 + 3𝑟

De proche en proche, on a donc 𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑛 × 𝑟

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Exercice C8
(𝑈𝑛)est une suite arithmétique telle que 𝑈7 = 11et 𝑈15 = 23
Déterminer la raison r et le premier terme 𝑈0de la suite (𝑈𝑛).

Lelivrescolaire : (Ex 56 p 34 1. 3.) 63 p. 34

​IV. Suites géométriques


​1) Définitions
On dit qu'une suite est géométrique si chaque terme se déduit du précédent en le multipliant toujours par le
même nombre. Ce nombre est appelé la raison de la suite géométrique.
Notons que ce nombre peut être inférieur à 1.

Exercice C9
On retrouve les suites géométriques dans un domaine familier qui est celui de la finance.
Rendez-vous sur la page : http://fr.wikipedia.org/wiki/Livret_A
1) Quel est le taux d'intérêt au moment où vous lisez cette page ?
2) Les intérêts sont calculés tous les 15 jours selon une formule donnée sur la page ci-dessus.
Si on place 1000€ aujourd’hui, combien aura-t-on au bout de 3 ans si le taux ne change pas ?
Pour les autres livrets, consulter :
https://www.toutsurmesfinances.com/placements/livret-a-ldd-lep-pel-les-taux-des-livrets-d-epargne.html

Lelivrescolaire : (Ex 80 p 37 puis Ex 74 p 36), Ex 75 p. 36

Autre définition :
Une suite est géométrique s'il existe un nombre q tel que pour tout entier n : 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 × 𝑞 (expression par
récurrence)
Le nombre q est appelé la raison de la suite géométrique.

Remarques :
𝑢𝑛+1
1. Une suite géométrique est une suite pour laquelle le rapport 𝑢𝑛
est constant. C'est en général de cette
façon que l'on montre qu'une suite est géométrique.
2. On dit des termes d’un suite géométrique, qu’ils suivent une croissance exponentielle.

Exercice C10 (ME) Aide ici


Dans chaque cas, déterminer si les suites sont géométriques. Si oui, préciser le premier terme et leur raison.
( )
1. La suite 𝑈𝑛 est définie par un premier terme 𝑈0 = 3 et vérifie pour tout 𝑛 ≥ 1la relation : 𝑈𝑛+1 = 2𝑈𝑛
𝑛
2. La suite (𝐴𝑛)est définie pour tout 𝑛 ∈ ℕpar : 𝐴𝑛 =− 4 × 3
𝑛+2
3. La suite (𝐵𝑛)est définie pour tout 𝑛 ∈ ℕpar : 𝐵𝑛 = 8
2
4. La suite (𝐶𝑛)est définie pour tout 𝑛 ∈ ℕpar : 𝐶𝑛 = (𝑛 + 1)

Lelivrescolaire : Ex 70 p 36 2. 3.

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​2) Propriétés
Soit (𝑢𝑛) une suite géométrique de raison q. Pour tout entier naturel n, on a
𝑛 𝑛−1
𝑢𝑛 = 𝑢0 × 𝑞 ou 𝑢𝑛 = 𝑢1 × 𝑞 (expression explicite)

(Démonstration -> Voir la vidéo)


Exemple : Une suite géométrique a pour premier terme 8 et pour raison −1/2.
1 𝑛
1. Exprimer 𝑢𝑛 en fonction de n. On a 𝑢𝑛 = 8 × (− 2
)
1 4 1
2. Calculer 𝑢4. 𝑢4 = 8 × (− 2
) = 2

Exercice C11 (AR)


(𝑈𝑛)est une suite géométrique telle que 𝑈2 = 2et 𝑈7 = 486
Déterminer la raison q et le premier terme 𝑈0de la suite (𝑈𝑛).

Lelivrescolaire : Ex 71 p 36 1. 2.

Exercice C12 (ME)


( )
a. Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de n (Exercice C10).

b. Exprimer (𝑈𝑛)en fonction de n (Exercice C11).

Lelivrescolaire : Ex 75 et 76 p 36 Pour s’entraîner LLS p 30 “Le bon choix : contrat 1” ou encore 74 p 36

​V. Variations d'une suite


​1) Définitions
Une suite est croissante à partir d’un entier 𝑛0 si et seulement si pour tout entier 𝑛 ≥ 𝑛0, 𝑢𝑛+1 ≥ 𝑢𝑛.

Une suite est décroissante à partir d’un entier 𝑛0 si et seulement si pour tout entier 𝑛 ≥ 𝑛0, 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛.

Une suite est constante ou stationnaire à partir d’un entier 𝑛0 si et seulement si pour tout entier 𝑛 ≥ 𝑛0,
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛.

Une suite monotone est soit une suite croissante, soit une suite décroissante, soit une suite constante (une seule
variation).

Exemples :

Ici, on peut conjecturer que la suite est croissante à Ici, on peut conjecturer que la suite est décroissante.
partir du rang 3.

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Ici, on peut conjecturer que la suite n'est pas
monotone (ni croissante, ni croissante).

​ ariations et graphiques dynamiques sur


V
géogébra :
https://www.geogebra.org/m/zhnav2sc

​2) Méthode
Comment démontrer qu'une suite est croissante (ou décroissante) ?
1) On peut étudier le signe de 𝑢𝑛+1–𝑢𝑛 (voir exercices)

2) Cas où 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛), on peut aussi étudier les variations de la fonction f :


( )
* si f est croissante sur [0; + ∞[ alors 𝑢𝑛 est croissante.
* si f est décroissante sur [0; + ∞[ alors (𝑢𝑛) est décroissante.

Exercice C13
2
( )
a. La suite 𝑈𝑛 est définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ par : 𝑈𝑛 = 𝑛 − 3𝑛 + 1.

A l’aide de la calculatrice, conjecturer les variations de cette suite. Même question à l’aide d’un tableur.
( )
Montrer que la suite 𝑈𝑛 est croissante à partir d'un certain rang à préciser. Justifier.

𝑛
( )
b. La suite 𝑉𝑛 est définie pour tout 𝑛 ∈ ℕpar : 𝑉𝑛 = 2 − 𝑛.

A l’aide de la calculatrice, conjecturer les variations de cette suite. Même question à l’aide d’un tableur.
( )
Montrer que la suite 𝑉𝑛 est croissante à partir d'un certain rang à préciser. Justifier.

Lelivrescolaire : Ex 49 p 33 1. 3. et Ex 66 p 35 et 78 p 36 lien

3) Variations d'une suite géométrique

Propriété
Soit (𝑢𝑛) une suite géométrique de raison q et de premier terme 𝑢0.

● Si 𝑞 > 1 et 𝑢0 > 0 , alors la suite est strictement croissante.


● Si 𝑞 > 1 et 𝑢0 < 0 , alors la suite est strictement décroissante.
● Si 𝑞 = 1, alors la suite est constante (ou stationnaire).
● Si 0 < 𝑞 < 1 et 𝑢0 > 0, alors la suite est strictement décroissante.
● Si 0 < 𝑞 < 1 et 𝑢0 < 0, alors la suite est strictement croissante.

4) Variations d'une suite arithmétique

Propriété
Soit (𝑢𝑛) une suite arithmétique de raison r.

● Si 𝑟 > 0 alors la suite est strictement croissante.


● Si 𝑟 < 0 , alors la suite est strictement décroissante.
● Si 𝑟 = 0, alors la suite est constante.

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​VI. Somme des termes d’une suite géométrique ou arithmétique.
​1) Calcul des n+1 premiers termes d'une suite géométrique
Propriété
𝑛 𝑛+1

( )
Soit 𝑢𝑛 une suite géométrique de raison q ; pour tout n de ℕ : ∑ 𝑢𝑘 = 𝑢0
𝑘=0
1−𝑞
1−𝑞
si 𝑞 ≠ 1

( )
𝑛𝑏.𝑑𝑒𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠
1−𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛
On retient : 𝑆𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠 = (𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒) × 1−𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛

𝑛+1
2 𝑛 1−𝑞
Démonstration 1 + 𝑞 + 𝑞 + ... + 𝑞 = 1−𝑞
: vidéo.

​2) Calcul des n+1 premiers termes d'une suite arithmétique


Propriété
𝑛 𝑢0+𝑢𝑛
Soit (𝑢𝑛) une suite arithmétique de raison r ; pour tout n de ℕ : ∑ 𝑢𝑘 = (𝑛 + 1) 2
𝑘=0

On retient : 𝑆𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠 = (𝑛𝑏. 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠) × ( 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 + 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒
2 )
Démonstration : méthode de Gauss vidéo.

Exercice C14
( )
a. La suite 𝑈𝑛 est géométrique de premier terme 𝑈0 = 8 et de raison 2.

Déterminer la somme des 9 premiers termes de la suite 𝑈𝑛 . ( )


( )
b. La suite 𝑊𝑛 est arithmétique de premier terme 𝑊0 = 17 et de raison -2.

Déterminer la somme des 10 premiers termes de la suite 𝑊𝑛 . ( )

Lelivrescolaire : Ex 60 p 34 1. 3. et Ex 72 p 36 1.2 et Ex 61 p 35 et 81 p 37

EXERCICES DE SYNTHESE : Ex 85, 83 et 84 p 38 lien

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