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Projet scolaire, classe de 3ème3

du Collège Paul Bert de Fécamp


2019

Qui suis-je ?
Ce livre a été réalisé par Claire Paesen (Cédébé) photographe
designer, Nicole Marles, bibliothécaire ainsi que tous les élèves de
la 3ème3 et leurs professeurs Marianne Bajonczak-Boé (Français) et
Marie Barray (Anglais).

Il se compose de nombreux travaux pratiques qu’ont effectués les


élèves tout au long de l’année en s’inspirant d’artistes comme
Alberto Giacometti et Jean Arp autour de la sculpture et du pop
art. Le thème de ce projet est l’identité. Comment les élèves se
représenteront-ils ? Claire est alors intervenue à plusieurs reprises
pour nous guider durant des cours de Français ainsi que d’Anglais.

Pour commencer, nous avons étudié l’auteur George Sand, de


son vrai nom Amantine Lucile Aurore Dupin. Elle a écrit des récits
autobiographiques tel que « Ni laide, ni belle ».
Par la suite, nous avons étudié un portrait photo de Mary Olive
Edis pour ouvrir notre culture sur les différents autoportraits et les
premières femmes photographes.
A la manière de Marie Noël, nous avons analysé des autoportraits
poétiques ; de ce fait, nous avons appris à rédiger des poèmes en
prose très symboliques.
En anglais nous avons fait le portrait chinois « if i were »
Avant les vacances de noël, l’artiste est venue dans la salle
d’anglais pour expliquer le projet, le pop art et nous a présenté de
nombreux artistes. Elle nous a montré des exemples, et nous a
montré ses nombreuses œuvres/ photographies.
Environ un mois après nous l’avons revue au CDI pour faire des
collages que nous avons découpés dans des magazines pour
retrouver ce qui nous correspondait le plus. Plutôt, se représenter à
travers des images.
Ensuite, quelque jours après, nous avons fait des selfies que nous
avons envoyés à l’artiste soit pas airdrop (iphone) ou par mail,
qu’elle a imprimés. Pour finir, elle nous a aussi demandé de se
dessiner « vaguement » en positionnant une feuille sur notre
visage et de dessiner au crayon à papier les lignes principales de
notre visage.
Les autoportraits poétiques à la manière de Marie Noël

Si j’étais un animal, je ne voudrais pas être un de ces animaux abandonnés dans la nature
sans nourriture ni à boire. Ni être un de ces animaux attachés à un arbre dans un endroit perdu et
mourir de faim. Ni être enfermé dans une petite pièce sombre. Ni être attaché pour faire de la
reproduction intensive. Ni être un animal battu ou tué. Ni être un acheté dans un pays et être
revendu sur un marché clandestin. J’accepterais d’être un animal acheté avec amour et aimé sans
devoir amuser la galerie.
Si j’étais une fleur je ne voudrais pas être une fleur qu’on n’arrose pas, qu’on laisse se décomposer
au fur et à mesure du temps. Ni être une fleur qui finit dans la poubelle. J’accepterais d’être une
rose éternelle, graminée ;valériane ou bien même hellébores alors j’apporterais de la lumière aux
personnes qui m’entourent.
Si j’étais une célébrité je ne voudrais pas être une célébrité arrogante et manipulatrice, ni prendre
les gens de haut. J’accepterais d’être une célébrité qui vit sa vie en toute simplicité tout en allant
aider les autres donner de l’argent à des associations, donner de l’amour à des personnes qui n' ont
malheureusement pas grand-chose malgré le fait qu’elles aient un grand cœur.
Si j’étais un pays je ne voudrais pas être le Tunisie car la Tunisie a deux facettes, il y a des hôtels 5
étoiles qui gagnent de l’argent grâce au tourisme. Mais il y a aussi de nombreux bâtiments en
construction, il y a des maisons en décomposition, des familles qui demandent de l’argent aux
péages, des gens qui vivent dans la plus grande pauvreté. J’accepterais d’être l’Allemagne car la
richesse et l’économie est plus équitable; ne serait-ce que la cotisation pour la retraite et
l’assurance. Jade A
Si j’étais saison, je ne voudrais pas être l’une de celles qui fait du tort aux êtres
vivants. Ni hiver, ni été pour ne pas les glacer ou même les brûler. Comment font les
animaux sans col roulé, ni gilet, ni bonnet ou même cache-nez ? Survivront-ils aux
hivers des prochaines années ? Et nous, en tant qu’êtres humains, réussirons-nous à
combattre cette saison si compliquée ? Pensons à certaines personnes ayant un corps
fragilisé, ou même à celles qui n’ont pas de toit pour se réchauffer face aux menaces
de l’hiver : une pluie si froide, devenue neige, un vent si fort, que même les arbres les
plus costauds s’envolent et un froid si rude, que tous nos membres supérieurs sont
congelés font de cette saison la plus redoutable de toutes.

Je supporterais encore moins d’être été à cause de la chaleur infernale qui nous
brûle tout le corps. Cette période où nous suons au moindre geste et avons la tête
bouillante tel un volcan en éruption.

Je préférerais être automne ou bien printemps, cette première saison où les


feuilles sont libres de s’éloigner, s’envoler s’en aller, de quitter leurs arbres et de ne
revenir que lors du printemps. Là, elles seront de nouveau prêtes pour réapparaître
encore plus belles que l’an dernier. Avec leurs jolies couleurs argentées, orangées,
dorées, rosées bleutées qui me font rêver durant tout ce temps saisonnier.

Si j’étais couleur, je ne voudrais pas être noire, ni marron, ni grise pour ne pas
refléter la tristesse et renvoyer une image sombre, soupçonneuse, solitaire, sinistre,
sordide ou même scandaleuse. Le noir ressemble à un manoir hanté évoquant la peur,
le marron paraît être la boue lors de la guerre des tranchées, puis le gris à l’air de
cendres recouvrant une ville après une éruption volcanique.

J’aimerais plutôt être orange, jaune ou encore rouge pour évoquer un sentiment
joyeux, chaleureux, heureux, fabuleux ou bien merveilleux. Ces couleurs me
rappellent le soleil à différents moments de la journée : un ciel orangé au lever, un
jaune brûlant au zénith tapant sur ma peau et enfin un rouge flamboyant se couchant à
l’horizon.
Aurélie S

Si j étais une plante, je voudrais être une plante sauvage pour que personne ne puisse me
cueillir pour le plaisir jusqu'à ce que je fane, pouvoir être libre être au soleil ou sous la
pluie , peu importe le temps , ce que je veux c’est être libre comme l' air.

Si j étais un animal, je voudrais être un oiseau pour pouvoir être au dessus de tout le monde,
avoir la possibilité d être dans les airs, libre comme l air, être à l écart des êtres humains et
de leur monde dangereux, et de pouvoir aller aux endroits inaccessibles, m' en aller quand je
veux ou je veux, être libre, faire ce que je veux. En revanche je ne voudrais pas être un
poisson de compagnie qui reste dans un petit bocal seul jusqu' à ce que l’on m apporte ma
nourriture pour avoir un moment d' attention .

Si j étais un objet , je voudrais être une guitare électrique car j adore le rock’n’roll, pouvoir
exercer quelque chose que j adore, en revanche je ne voudrais pas être une chaise inutile sur
laquelle tout le monde s assoie, je trouve cela répugnant .
Victor B

Si j’étais une couleur je serais le noir car selon moi c’est aussi la couleur de l’élégance par
excellence, c’est aussi la couleur des ténèbres ou encore des mystères. Cette couleur qui
n’en est pas vraiment une, évoque plusieurs sentiments.

Je n’accepterais pas d’être du rose qui pour l’homme est exactement pour la femme, qui est
plein de préjugés, qui manque d’originalité et pour finir ne montre pas ce côté obscur mais
qui est connu pour être mignon.

Si j’étais un animal je serais un oiseau pour être libre comme l’air, voler au dessus des
nuages et pour voyager sans aucune frontière.
J’aimerais être la colombe et déposer la paix dans le monde.

Et si j’étais un animal je ne voudrais pas être la vache qui vit dehors, sous n’importe quelle
saison, l’hiver dans le froid et l’été sous la chaleur, la boue, la pluie, la canicule.
Je n’aimerais pas finir en rôti, en bœuf ou en bourguignon dans le plat d’un humain.

Si j’étais un élément de la nature, je serais sans doute le feu, il est insaisissable, intouchable
il est évidemment mystérieux et dangereux. Il nous éclaire, nous réchauffe...
Quand nous sommes groupés avec un air de guitare, il nous donne la belle ambiance, il est
mémorable le temps d’une soirée.
Il accompagne la bonne odeur d’une jolie bougie essoufflée.
Il est essentiel à la survie, cela reste une si bonne source de chaleur, qui réchauffe mon petit
cœur.

Je n’accepterais pas d’être le vent, parfois en colère, sifflant, hurlant, parfois une brise
douce, parfois légère...
Je n’accepterais pas d’être le vent froid qui rougie les joues, qui fait mal aux oreilles, une
ville frissonnante et sans pitié.
Celui qui te pousse, qui t’étouffe, celui qui te donne envie de rester au chaud avec des
pantoufles.
Les mains froides, les dents qui claquent à répétition.
Le parapluie retourné et les membres contractés.
Il est bien triste...sauf l’été !

Célia G
Si j’étais une plante, je ne voudrais pas être une plante solitaire,
seule dans son pot. Pourtant, je ne voudrais pas être une plante
des forêts, où la vie grouille tellement qu’elle ne laisse aucun
repos, aucun calme. Je serais plutôt une plante des parcs
municipaux, ni trop entourée, ni trop seule. Je ne serais ni
vénéneuse, ni dangereuse car je ne me trouve ni venimeuse, ni
empoisonneuse. Je voudrais être un buisson fruitier, mûrier ou
framboisier. Des fruits sucrés poussant sur un arbuste sans
prétention.

Si j’étais un animal, je ne voudrais pas être de ces animaux


sauvages, considérés un minimum dangereux par l’Homme, mais
admirés et trouvés fascinants et originaux par les adolescents en
manque d’attention. Ni loup, ni corbeau, ni scorpion, ni serpent. Je
ne serai pas non plus animal du ciel qui ne fait que passer au
dessus de nos têtes et devant nos fenêtres sans jamais qu’on ne
lui prête attention. Je préférerais largement être animal aquatique,
comme un poisson dans l’eau. J’aimerais beaucoup être un axolotl.
Je ne sais pas ce qui m’attire chez cette créature, peut être son
aspect humanoïde mais vulnérable. Ou peut être son étonnante
grâce aquatique, ou sa capacité de régénération hors norme. Je
n’en sais rien, mais je suis persuadée que j’adorerais être un
axolotl.

Si j’étais une couleur, je voudrais être une couleur ni trop


foncée, ni trop claire, la neutralité. Je préférerais être dans les
nuances fuchsias, une couleur rappelant la féminité, mais pas
assez rose pour l’incarner. Je ne voudrais pas être une couleur
chaude, bien que je ne pense pas qu’il existe de fuchsias froids.

Mais si ça se trouve, j’aurais été une plante ou un animal


impressionnant, un danger de la nature, inspirant à la fois la
crainte et l’admiration, un symbole de cruauté animale, une
représentation du malheur adulé par les malveillants, un synonyme
de poison, une beauté mortelle, une envoûtante horreur, le mal qui
attire plus qu’il n’effraie, et ça, je ne le supporterais pas.

Pauline
Si j’étais un arbre, je voudrais être un arbre robuste comme un
chêne. Je souhaiterais me trouver au cœur d’une forêt dans un coin
tranquille et lumineux ; que les oiseaux fassent leur nid dans mes
branches, que les écureuils creusent dans mon tronc pour se faire un abri
et être puissant pour que les biches viennent se gratter le dos contre moi.
j’aimerais connaître des tempêtes pour voir virevolter mes branches et mes
feuilles au gré de la force du vent. Je voudrais avoir des petites plantes
comme des jacinthes ou des primevères. J accepterais la présence de
larves, limaces et de fourmis qui me chatouilleraient les racines par leur
vivacité. Je ne voudrais pas me retrouver au bord d' une route ou en
centre ville à respirer du gaz carbonique, que l’ on me jette des déchets
qui nuisent à ma santé, que l' on me taille les branches pour respecter la
sécurité des humains ou que l’on me brûle les racines avec le goudron.

Si j’étais un animal, je voudrais être à l’état sauvage vivant en haute


montagne ou dans une forêt dense pour être à l’abri des regards des humains.
Cet animal serait libre, car il peut voler, aller où le vent l’emporte, où son esprit
le guide, virevolter, planer, aussi léger qu’une plume. Et en même temps, il
serait fort, autonome, vivrait selon ses désirs, capable d’attraper avec ses
griffes de petits animaux pour ensuite les dévorer selon son bon plaisir.
J’aimerais être un animal qui hiberne pour ne pas voir la nature perdre ses
feuilles et dépérir, pour ne pas voir la luminosité du jour diminuer. J' aime
penser que je pourrais me reposer, dormir pendant cinq mois et me réveiller un
beau matin de printemps ensoleillé.

Je ressors doucement de ce rêve, pour retrouver la réalité. On est


le sept janvier, il fait froid, il pleut, c’est l’hiver et loin d’être aussi libre,
je me dirige en classe.

Chloé M

Si j’étais une couleur, je ne voudrais pas être une couleur sombre, car cela
représente la tristesse, l’ennui, le côté obscur. J’accepterais d' être une couleur
claire qui est vivante.

Si j’étais une plante, je ne voudrais pas faire partie de ces plantes qui sont cultivées
pour être transformées en autre chose. J’accepterais d' être une plante qui est libre
dans la nature et qui finissent fanées, au lieu d’être cultivées.

Si j’étais un animal, je ne voudrais pas faire partie de ces animaux de cirque qui
sont apprivoisés pour faire des spectacles. J’accepterais d' être un animal libre qui
vit sa vie dans la nature.

Si j’étais un sentiment je ne voudrais pas être la tristesse car c’est un sentiment


douloureux : j’accepterais d' être la joie car c’est mieux d’être heureux et d’avoir la
joie de vivre.

Si j’étais un plat, je ne voudrais pas faire partie de ces plats qui


n’ont pas de couleurs, ni de saveurs. J’accepterais d' être un plat
qui est savoureux rempli de goûts avec des couleurs vives.
Jade D.

Si j’étais un animal je serais l’aigle, cet oiseau libre qui plane pendant des
heures au dessus des collines qui chasse et qui dort a sa guise.Mais je ne
voudrais pas être cet aigle que l’on trouve dans les parcs. Celui qui est
attaché par la patte et à qui on met des œillères réduisant son champ de
vision, l’oiseau que l’on dresse pour attaquer sur demande.

Si j’étais une couleur,je ne serais pas le noir. Cette couleur si sombre qui
symbolise la mort, le deuil et la tristesse. Mais je voudrais être le rouge qui
représente la passion, le rouge du sang qui bat dans nos veines.
J’accepterais encore d’être le vert, celui de l’herbe qui repousse au
printemps, le trèfle à quatre feuilles qui porte bonheur et tout simplement
le vert de l’espoir.
Ema C

Si j’étais une plante , je ne voudrais pas être de ces plantes qui


pousse dans le jardin et qu’on piétine et tond avec la tondeuse .
NON je voudrais être de ces plantes que les gens admirent ou qui
aiment les sentir ou alors pourquoi pas être en bouquets de fleurs
que les enfants offrent à leur mère pour leur fête.

De couleur rose en préférence je voudrais bien être, parce que le rose peut
signifier l’amour, les maris pourraient m’offrir à leur bien aimée. Je pourrai
aussi être de couleur verte parce que les gens qui en ont assez des fleurs avec
des basiques peuvent avoir envie de ne pas faire comme les autres et acheter
une rose de couleur verte, pour avoir chacun sa personnalité .

j’accepterais d’être un arbre majestueux où les oiseaux y feraient leur nid, où


les écureuils mettent leur réserve de gland, mais je ne voudrais pas être abattu
par les bûcherons car j’aime la nature et ne veux pas qu’on m’écrive dessus.

Et si j’étais un animal je ne voudrais pas faire partie des ces


animaux qui se font tués comme les lièvres, les faisans, les
canards, et même les renards. Ni Même tout ce qui est chien, chat
et tout autre animaux de compagnie. Ni même un poisson ou autre
animal aquatique car je me ferais pêcher pour me faire manger et
je serais aussi pollué.

Nicolas H

Si j’étais un animal je ne voudrais pas être un paresseux qui est


bien ennuyeux. Si inactif, si vide qui n’attire l’attention de
personne au contraire je préférerais être un crocodile craint de
tous, surpuissant et maître des fleuves et des rivières.

Si j’étais une ville je ne voudrais pas être Mossoul qui a été si


ravagée ni de ces villes côtières frappées par les catastrophes
naturelles, j’aimerais plutôt Athènes véritable ville historique et
mythologique, très visitée et appréciée.

Si j’étais une plante ou une fleur je serais un cactus car mes


journées ne manqueraient pas de piquant. Mais je refuserais d’être
une de ces fleurs qui sont exploitées par les abeilles ni de ces
fleurs à l’odeur repoussante qui fait fuir les personnes.
Si j’étais une couleur je détesterais être le noir qui évoque le
désespoir et les ténèbres, je préférerais être le vert qui symbolise la
nature, la Terre et toute cette harmonie avec la biodiversité.

Si j’étais une chanson je ne serais pas du rap qui est une vraie
causerie d’analphabètes qui n’a aucun sens mais j’aimerais être les
Lacs du Connemara qui est une chanson qui inspire et qui évoque
le conflit entre protestants et catholiques.

Si j’étais un fruit je ne serais pas le durian, fruit thaïlandais qui


ne sent pas la rose, j’adorerais être un citron bien acide et aux
saveurs exquises.

Joris D

Si j’étais un paysage, je ne serais pas une ville terne, abritant de nombreux


humains tous serrés, entassés les uns sur les autres, où une rue succède à une
autre, où les immeubles, lampadaires, routes, pancartes se suivent sans fin. Où
le seul être vivant est l’homme, empêchant d’autres espèces, ne serais_ce que
plante, de vivre à ses cotés.
Non, je serais plutôt de ces paysages de montagnes, de forêts, de plaines,
même d’océans à perte de vue, abritant nombres de créatures, où la Nature
exerce sa volonté propre, l’homme ne vient pas se mêler de ce qui ne sont pas
ses affaires.

Si j’étais une pierre, je ne souhaiterais pas être de ces joyaux sculptés, le cœur
à jamais enfermé dans cet éclat de beauté pour des yeux avares
d’appartements richement décorés. Je ne souhaiterais pas découvrir le monde
dans cette coquille tout en finesse, la vie enfermée à l’intérieur pour toujours.
J’aimerais mieux ne connaître que les sous-sols d’une grotte, en étant un
gisement désordonné mais libre comme l’est l’opale de feu que l’homme ne
touchera jamais.
Je pourrais n’être que simple caillou, perdu dans un éboulis de montagne, qui
voit passer maintes fois un troupeau de bouquetins ou de chamois.
Je pourrais être de ces pierres accrochées dans la terre à la surface du sol
campagnard, qui observent le renard muloter, et la proie se faire dévorer, ou
le sanglier creuser pour déterrer quelques mets appétissants, observer
tranquillement la vie paisible des êtres vivants.
Mais ça ne me dérangerait pas d’être ce petit galet de plage que la déesse
indomptable, déchaînée, mère de mille vies et splendeurs, fait rouler sous ses
puissantes vagues. Ou je serais simplement perdue au fond de l’océan, voyant
des bancs de poissons multicolores suivis par un dauphin affamé, avant que la
majorité des proies ainsi que le prédateur ne se fassent attraper par un filet
de pécheurs, et que la carcasse du dauphin innocent ne soit rejetée à la mer.

Si je pouvais choisir, je ne serais pas un homme.

Elisa M.

Si j’étais une arme, je ne voudrais pas être de ces de ces armes que les hommes
utilisent pour se faire la guerre ou une de celles qui permettent aux personnes mal
intentionnées d’abattre des animaux protégés.

Si j’étais un sport , je ne voudrais pas être le football car c’est un sport beaucoup
trop payé alors que d’autre sport sont quasiment équivalent.

Si j’étais une couleur, je serais orange car j’ai plusieurs vêtement de cette couleur.

Si j’étais un métier, je serais pompier pour aider et sauver des gens.

Si j’étais un instrument , je serais un une guitare pour faire beaucoup de bruit.

Si j’étais un animal , je serais un chien pour défendre et faire fuir le facteur.

Si j’étais un livre , je voudrais être un livre de science fiction car c’est plus
intéressant.

Si j’étais un magasin, je voudrais être une boulangerie car ce qui s'y trouve est très
bon.
Si j’étais un pouvoir, je voudrais être le pouvoir de voler car cela permet de se
déplacer plus rapidement.

Si j’étais une pièce de maison, je voudrais être la chambre car c’est l’endroit ou l’on
peut dormir.

Si j’étais un moment de la journée, je voudrais être le soir car je n’aime pas le matin
parce qu’il faut se réveiller tôt pour aller a l’école ou a d’autres endroits.

Si j’étais un dessert, je voudrais être un fondant au chocolat car c’est très bon.

Si j’étais une ville, je serais Londres car c’est une ville que je n’ai jamais visiter et
qui a l’air très jolie.

Si j’étais un bruit, je voudrais être le bruit de la mer car c’est un bruit qui détend.
Tom L

Si j’étais une ville je ne voudrais pas être de ces villes sans importance qui quand on les
voient, nous procure un sentiment de déjà vu ou de ces villes sans histoire qui ne méritent pas
l’ébauche d’une discussion. J’accepterais encore d’être, de ces villes avec peu de superficie ou celle
avec peu de moyens de locomotion mais j’aimerais être de ces villes qui ont un patrimoine.

Si j’étais un personnage de bande dessinée , je ne voudrais pas être de ces personnages qui ne
parlent pas car ils ne m’inspirent pas donc je ne pourrais pas m’impliquer.

Si j’étais une chanson, je ne voudrais pas être de ces chansons qui ont trop de modifications dues à
l’homme. Ni électro, ni rap mais plutôt un son chaleureux qui procure un sentiment de bien être
comme la soul ou le rock, être interprétée par des artistes reconnus, Marvin Gaye, Les Beatles,
Nirvana ou Les Rolling Stones.
J’accepterais encore d’être une chanson sans message particulier, qui ne se bat pas pour une cause.
Et j’aurais été une chanson chaleureuse comme « Ain’t no mountain high enough » d’un très grand
artiste Marvin Gaye. Et pourtant j’aurais été une ville sans importance qui procure un sentiment de
déjà vu comme Fécamp, et j’aurais été un personnage peu intéressant mais que tout le monde trouve
marrant.

Valentin L

Si j’étais un fruit, je serais une groseille, parce que comme elle, je


pétillerais dans la bouche. On me mangera avec un plaisir sans fin.
Si j’étais une plante, je serais du lilas, parce que comme lui, je
sentirais l’odeur de l’été, des vacances. Quand les gens passeront
devant moi, ils se sentiront joyeux, légers, ils auront la joie de vivre.

Si j’étais un son, je serais le son des vagues, parce que comme


elles, je voudrais faire rêver les gens.

Si j’étais un métier, je serais militaire ou gendarme pour sauver les


innocents et défendre les valeurs de mon pays.

Si j’étais une couleur, je voudrais être le bleu étincelant de la mer


des îles ou être le bleu signifiant la pureté de tes yeux.

Si j’étais un lieu , je serais Tahiti car son paysage est apaisant , son
sable est doux comme une plume et la population est rassurante
car ils sont solidaires.

Si j’étais un animal, je serais une panthère noire car elle est


imprévisible,solitaire et attaque ses proies d’une méchanceté
aveuglante.
Lilou C

Si j’étais un pays, je voudrais être la France avec ses régions qui ont
toutes une tradition et un accent unique. Comme la Normandie où la pluie
caresse les vaches dans les pâturages, l’Île-de-France et ses monuments
historiques comme la tour Eiffel et l’Arc de Triomphe ou encore ses
musées. La Champagne où l’on trouve ses coteaux de vignes qui
donneront naissance à ce fameux vin qui tient son nom de sa région. La
Camargue avec ses taureaux, ses chevaux et ses flamants roses au bord du
Rhône. Toutes ces régions me rappellent des souvenirs d’enfance, c’est
pour cela que je voudrais être la France.

Si j’étais une saison, je ne voudrais pas être l’hiver car la nature est
paralysée dans le froid, les animaux restent dans leur habitat, au chaud. Le
matin, les plantes sont couvertes d’un manteau blanc qui glisse au fur et à
mesure du lever du soleil. Je préférerais être le printemps car la nature se
réveille après avoir hiberné tout l’hiver. Le soleil réchauffe la végétation,
les bourgeons font leur apparition, c’est le début de la floraison.

Si j’étais un animal, je ne voudrais pas être de ces animaux


que l’on enferme dans un cage sans aucune raison, privés de leur
liberté. Non, je ne voudrais pas être de ces animaux domestiques
que l’on soumet à nos besoins. Je voudrais être libre, sauvage,
autonome et indépendante pour déambuler, seule dans la nature,
face à tous les dangers qu’elle cache. Je ne mourrais jamais de
faim comme tous ces ours polaire sur la banquise, j’aurais un
habitat paisible où je ne serais jamais dérangée.

Mélina R

Si j’étais un objet, je serais sûrement une enceinte car diffuser de la musique me plaît beaucoup,
tout comme la musique en elle même, je serais une enceinte capable de diffuser toutes sortes de
musique telles que le rock, le rap, le reggae, le classique… En revanche, je ne serais sûrement pas
une chaise car rester longtemps assis m’insupporte.

Si j’étais une couleur, je serais du violet car c’est une couleur qui peut-être sombre comme claire,
elle est proche du bleu marine (foncé) et du rose clair. J’aime lorsque les choses ont plusieurs
facettes. Je ne serais pas du jaune car c’est une couleur trop claire pour moi et elle me pique les
yeux.

Si jamais je devais être un animal, je serais un jaguar car j’aime grimper aux arbres et je peux courir
vite. J’aime également beaucoup leur lieu de vie, la nature me plaît. Je ne serais pas un de ses
animaux qui avancent lentement, encore moins un escargot, que les autres car je n’aime pas trop ce
qui est visqueux.

Si j’étais une plante, je serais une plante utile a quelque chose, mais qu’on utilise sans tuer, comme
un framboisier ou un fraisier. Je ne serais pas quelconques herbes agressives et inutiles, comme le
houx et les orties.

Si j’étais un sport, je serais le basket-ball car j’aime le jeu collectif et l’adresse. C'est un jeu subtil
mais pas excessivement comme l’escrime qu’il l’est bien trop pour moi.

Si j’étais un vêtement, je serais un pantalon, car je le demande : de quoi aurions-nous l’air sans
pantalons ?

Pierrot C

Si j’étais une couleur, je voudrais être le bleu car le bleu est


partout. Dans nos yeux, il est parfois clair ou foncé. Il est aussi
celui qui nous entoure, tous les jours mais qui peut être caché par
de mystérieuses fumées blanches se déplaçant et créant différentes
formes. La nuit tombée, il change de couleur, se fonce, laissant
apparaître de petites lumières scintillantes.

Si j’étais une saison, je voudrais être l’été car après le froid


glacial d’hiver, les rayons du soleil réchauffent notre peau pâle et
lui donnent une couleur dorée, reflétant dans le sable
méditerranéen. Et puis il y a la mer qui chante au rythme de ses
vagues faisant danser les poissons qui y vivent, ou même l’odeur
de la viande et des saucisses qui grillent sur les flammes du bois
séché.

Si j’étais un pays, je voudrais être l’Italie car on peut y


découvrir Venise qui est une ville romantique. On peut visiter la
Tour de Pise ou le circuit automobile pour y voir des Ferrari ou
des Lamborghini. Il y a aussi un site archéologique situé à
Pompéi, une ville qui a été ensevelie à la suite de l’éruption
volcanique du Vésuve. Sa gastronomie est délicieuse. On peut
déguster des plats typiques tels que des pizzas, des raviolis, des
spaghettis, des tiramisu…

Si j’étais un animal, je voudrais être un panda car lorsqu’ils


dorment, ils dégagent de la douceur. Il faut les protéger car ils sont
en voie de disparition parce qu’ils subissent la déforestation de
leurs bambou qui leurs permettent de se nourrir.

Lucie R

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