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Projet informatique

Un projet informatique est un objectif à réaliser en un temps donné en mettant en œuvre des
moyens définis.

Il peut désigner par exemple le développement d’un nouveau logiciel ou autre.

La conduite d’un projet informatique nécessite la construction d’une équipe à compétences pointues
pour mettre en œuvre des technologies.

Les intervenants d’un projet informatique sont généralement répartis :

 Equipe M.O.A
 La direction système d’information

Equipe M.O.A 
C’est l’équipe responsable de la bonne restitution des besoins et leur spécification fonctionnelle
générale, c’est l’équipe liant entre le métier et le technique.

Chef de projet : c’est des penseurs créatifs et critiques qui savent résoudre les problèmes
rapidement.

Le chef de projet doit mettre en œuvre et gérer le projet (l’allocation des ressources, la
communication avec les équipes).

Il veille aussi au respect des délais livraison et le budget.

Expert métier : c’est un professionnel qui a acquis une grande habilité par expérience ou pratique
dans son domaine d’activité, il a le rôle de conseil, d’assistance ou d’information et l’expression du
besoin.

Il doit être capable de répondre à toutes les questions qui concernent son domaine d’expertise.
A.M.O.A : Assistant maitrise d’ouvrage, leurs rôles sont de recueillir le besoin et le transformer en
fonctionnel, il sait ou placer les fonctionnalités en rédigeant une SFG qui contient les IHM et les RG et
les fonctionnalités.

 SFG : spécification fonctionnelle générale.


 IHM : interface homme-machine
 RG : Règles de gestion

La direction système d’information


La DSI est responsable de définir et de mettre en œuvre les systèmes d’informations en adéquation
avec les objectifs stratégique elle peut être composée de quatre équipes

Equipe d’étude 
Chef de projet : définit dans la partie précédente.

A .M.O.E : Assistants maitrise d’œuvre, c’est l’équipe qui répond aux besoins de clients avec une
solution technique.

Ils reçoivent la SFG et rédigent la SFD pour les développeurs.


 SFD : spécification fonctionnelle détaillée.

Les développeurs : c’est les responsables de programmation, ils rédigent la STD suivant la SFD qui
sera utilisée plus tard pour rédiger le code.

 STD : spécification technique détaillée

Service Système 
On y trouve :

Ingénieurs système et réseaux : ils s’occupent des réseaux, des systèmes et des applications
connectées entre elles.

DBA : data base administrateur, c’est les responsables des bases de données.

Equipe de prod et d’exploitation


Il est composé de :

Ingénieurs système et réseaux


DBA
Service micro-réseaux : ils s’occupent de l’installation et la maintenance des logiciels.
Les étapes d’un projet informatique
Quel que soit la nature d’un projet informatique, son aboutissement est une opération complexe qui
mobilise des moyens importants en termes de temps et du personnel.

La gestion d’un projet peut paraitre simple mais en effet toutes les équipes qui y travaillent doivent
s’entendre, se comprendre et s’accordent et tout au long de ce dernier, les besoins peuvent changer
et il faut s’y adapter.

Si on ne prend pas garde on peut donc se retrouver facilement en dépassement de délai et de cout.

Selon des statistiques, moins de 30% de projets aboutissent dans les délais accordés et sans dépasser
les budgets fixés.

Avant de se lancer dans un projet informatique il convient donc de bien définir divers points (budget,
méthode, les équipes, les besoins …), c’est ce qu’on appelle une phase de formalisation du projet.

La phase de formalisation
Cette phase consiste à rédiger les différents documents SFG, SFD, STD et le cahier de charges

Le cahier de charges :
La rédaction d’un cahier de charges est une démarche très utile car elle permet d’une part de clarifier
le projet et d’autre part d’y communiquer autour.

Dans un cahier de charges on définit :

 Le budget : c’est de faire une estimation de toutes les dépenses, ça se présente


généralement sous forme d’un tableau financier.
 La méthode :

-Méthode en cycle en V : (méthode classique ou cascade)

C’est la méthode la plus couramment utilisée, le travail est effectué étape après étape. La
partie descendante du V correspond aux actions de conception et de développement et la
partie ascendante reprend les phases de validation.
Ce mode de gestion permet de combiner une phase de validation pour chaque phase de
développement. Le point en bas de V correspond à l’étape de réalisation.

-Méthode agile :

Depuis quelques années, la méthode Agile prend le pas sur le cycle en V dans le domaine
informatique, il existe en effet plusieurs méthodes agiles.

Cette méthode consiste à découper la réalisation du projet en différentes étapes appelées itérations
ou sprint.

Le produit va ainsi être développé étape par étape en cas de changement de fonctionnalité ou de
demande d’évolution du projet l’équipe de production aura la possibilité d’intervenir.

 Les besoins RH et RM : Pour que le projet puisse se dérouler dans les bonnes conditions il est
nécessaire d’identifier les ressources indispensables à sa réussite.
 Mode de projet :
Il existe trois types de contrats :
-Régie : c’est une prestation réalisée par un consultant au sein de l’équipe de son client, cette
prestation est facturée au temps de travail effectué.

- forfait : désigne une prestation basée sur l’engagement de résultat, le mentant de la prestation ne
change pas et le paiement dépend de la livraison.

- Régie forfaitisé : correspond à un engagement de résultats avec une facturation au temps passé.

Constitution des équipes


Pour réussir l’équipe doit disposer de l’ensemble des talents, connaissances, expérience et de savoir-
faire.

Equipe MOA :
 Chef de projet
- Plannings
- Chiffrage
 Expert métier
- Assistance
- Expression du besoin
- conseil
 Assistants maitrise d’ouvrage
- Rédaction de SFG

Equipe MOE
 Chef de projet
 Assistants maitrise d’œuvre
- Rédaction de SFD
 Développeurs
- Rédaction de STD.
La phase de concrétisation
C’est la phase qui permet de passer de l’abstrait à la réalité.

A cette étape, les équipes commencent à travailler sur l’application (effectuer des modifications ou
des tests …), ces modifications ne sont jamais effectuées directement sur l’environnement de
production, en effet on ne peut pas utiliser une version dont la qualité est inconnue au détriment
d’une ancienne version qui fonctionne bien dont on est satisfait de la qualité.

Pour cela on est emmené à utiliser des environnements différents.

Un environnement est un milieu où évolue l’application on y trouve les éléments nécessaire pour
une application (code, base de données, d’autres applications auxquelles elle est connectée,…) ce qui
va nous permettre de tester (env test recette pas la prod par exemple) les nouvelles fonctionnalités
sans avoir à impacter les ancienne.

En informatique, un test désigne la procédure de vérification. Les tests préviennent et garantisse le


niveau de qualité d’un produit et permettent de vérifier son adéquation aux besoins exprimés par le
client.

Dans son environnement de dev le développeur rédige les lignes de code et effectue les tests
unitaires

Tests unitaires : un test unitaire permet de vérifier le bon fonctionnement d’une partie de
programme. Il est effectué par les programmeurs afin de vérifier que la partie testée répond aux
spécifications fonctionnelles et qu’il fonctionne correctement.

Ce test permet de produire un code d’une meilleure qualité.

Le code est ensuite transmet aux intégrateurs, qui ont le rôle d’intégrer les différentes composantes
et effectuer les tests d’intégrations et les TNR dans l’environnement d’intégration.

Tests d’intégration : c’est des tests qui viennent en complément des tests unitaires, ils visent à
valider que toutes les parties développées indépendamment fonctionnent bien ensemble.

Ces tests visent à vérifier l’aspect fonctionnel, les performances et la fiabilité.

Test de non régression : une régression, c’est lorsqu’une opération effectuée par une application
cesse de fonctionner comme avant à cause d’un changement ou d’ajout de nouvelle fonctionnalités.

Les TNR ont pour but de détecter un bug suite à des mises à jour, un rajout de nouvelles
fonctionnalités ou toute autre modification apportée au code.

A l’étape suivante, on effectue des tests de recette ou de d’acceptation

Test de recette : (D’acceptation TNF) ces tests visent à valider que le produit est conforme aux
spécifications. C’est un test fonctionnel qui assure la qualité de produit en se basant sur la SFG.

Les tests de recette sont effectués par des testeurs.


Les testeurs sont des spécialistes de la chasse aux bugs, ils les signalent ensuite à l’équipe de
développement ses différentes tâches sont :

- Analyse de la SFG : la SFG est le document qui décrit le besoin de métier, c’est une référence
précise de ce qui doit être réalisé donc ce qu’il doit être testé.
- Préparation du cahier de test : le cahier de test joue un rôle important en aidant les équipes
à fournir des services de qualité, un cahier de test est un document qui regroupe tous les
points qui permettent de découvrir si l’application correspond bien à ce qui était attendu, il
permet de :
 Gagner du temps
 Augmenter la couverture de test
- Exécution des tests : l’exécution des tests permet de vérifier si le produit correspond bien
aux attentes de client, dans le cas contraire il s’agit alors d’une anomalie,

Une anomalie, est un défaut, une imperfection qui cause un dysfonctionnement.

Ce défaut peut être révélé par une défaillance lors de l’exécution d’une fonctionnalité.

Cela veut dire le résultat obtenue ne correspond pas à ce qu’on attendait.

La gravité d’une anomalie est variable, elle peut être une erreur d’affichage ou peut être un
problème qui bloque toute une fonctionnalité.

Les anomalies sont classées en 3 catégories :

 Bloquante : une anomalie rendant impossible l’utilisation d’une fonctionnalité sans solution
de contournement.
 Majeure : une anomalie bloquante ayant une solution de contournement.
 Mineure : c’est une anomalie non bloquante qui n’empêche pas les fonctionnalités de
marcher. Il s’agit généralement du visuel (charte graphique, erreur d’orthographe, …)

Avenant : (évolution) désigne un acte que l’on ajoute à un contrat pour le complété ou pour le
modifier.

Concernant les applications, il s’agit d’une modification que le métier souhaiterait apporter à une
fonctionnalité qui existait déjà (qui n’était pas mentionnée dans la SFG).

- Le PV de recette : Le procès-verbal de recette est un document à valeur juridique, il lie le


prestataire et le client et permet de validé ou non le bon fonctionnement de la
fonctionnalité.

Le PV de recette doit être rédigé et validé par le testeur, il contient :

- Le nom de projet
- La version : la version d’une application change après chaque développement.
- La date
- Périmètre de test (ou s’arrete nos frontières)
- Les réserves : c’est les anomalies restantes.
- Observations : par exemple une anomalie restante qui va être corrigée à une date proche.
- Les signatures
Les PV de recette doivent être livrés à des dates fixées c’est pourquoi on peut trouver trois cas :

 Un PV validé : qui valide la qualité de produit.


 Un PV validé sous réserve : c’est le cas où il reste certaines anomalies qui peuvent être
corrigées dans des dates proches, on valide alors le produit sous réserve de correction de ces
anomalies en précisant bien la date de correction.
 Un PV refusé : c’est le cas où le produit est non conforme à la demande de client.

Arbitrage de métier : comme en toute chose, la recherche de la perfection peut prendre un temps
d’exécution qui tends vers l’infinie.

Pour aller plus vite, le client est parfois obligé de faire le choix d’aller en prod avec certaines
anomalies c’est ce qu’on appelle un arbitrage de métier.

Dans l’environnement de pres-prod on effectue les tests de bout en bout.

Test de bout en bout : c’est celui qui teste la fonctionnalité d’un bout à l’autre (tout le parcours).
Son but est de simuler le comportement des vrais usagers afin de valider les fonctionnalités.

Les tests cités précédemment sont effectués dans des conditions parallèles à la réalité, il arrive alors
que l’on effectue des essaies sur un site pilote dans l’environnement de prod ce qui veut dire lancé le
produit pour un échantillon d’utilisateurs dans le but de tester le produit avec des données réelles
dans le cas où l’application fonctionne correctement, le produit sera déployé progressivement.

Dans l’environnement formation, un testeur peut intervenir dans la préparation des power point ou
des manuelle d’utilisation dans le but des former des supports utilisateurs ou des utilisateurs.
Les supports utilisateurs assurent un support et une assistance aux utilisateurs d’une application

Les supports utilisateurs (ils interviennent après de run)

Le support utilisateur assure un support et une assistance aux utilisateurs d’une application, ils
interviennent en cas de dysfonctionnement ou d’incidents survenant sur les applications ils sont
également en charge d’effectuer le suivi des différents incidents déclarés.

Les supports utilisateurs sont généralement découpés en trois niveaux :

 Niveau 1 : à ce niveau, le support qualifie le problème, il l’examine et se charge de le


résoudre s’il en est capable ou il le confie au niveau supérieur.
 Niveau 2 : si le problème n’était pas résolu au niveau 1 il est renvoyé au 2 nd niveau. Dans ce
cas la résolution de problème implique des recherches poussées (il pose des questions
fonctionnelles).
 Niveau 3 : c’est des intervenants très expérimentés qui interviennent dans des problèmes
complexes.
Définitions :
 SFG : (spécification fonctionnelle détaillée)
C’est un document rédigé par les AMOA, la SGF contient les fonctionnalités, les RG (règles de
gestion) et les IHM (interface homme-machine).
 IHM : (interface homme-machine)
C’est une interface qui permet de connecter une personne à une machine.
 SFD : (spécification fonctionnelle détaillée)
C’est un document rédigé par les AMOE, la SFD offre une solution technique aux besoins
exprimé dans la SFG ce document sera ensuite passé aux développeurs.

 STD : Avant de rédiger les lignes de code les développeurs prépare la STD en se basant sur la SFD.
 CAT : call to action (un bouton)
 Les logs : les utilisateurs laissent des traces en utilisant l’application
 2 ppt : les deux premières parties de tests, la première partie est la partie de formalisation
(rédaction de cahier de test). La deuxième partie est la déclaration des résultats des tests
effectués.
 Les batchs : un programme automatique, périodique autonome qui permet d’exécuter des
commandes en l’absence d’utilisateur.
 Les états : un fichier généré automatiquement après le passage d’un batch, c’est un résumé des
taches effectuées par ce dernier (un état des lieux).
 Echantillonnage des données : sélectionner parmi les données une partie représentant la
totalité.
 Incident : c’est une anomalie en phase de production.

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