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1. Définitions
En informatique et en particulier en génie logiciel, la qualité logicielle est une appréciation globale
d'un logiciel, basée sur de nombreux indicateurs.
Un logiciel est un produit qui ne se détériore pas et qui est continuellement modifié. La qualité d'un
logiciel dépend entièrement de sa construction, la qualité logicielle est par conséquence un sujet
central en génie logiciel. Une appréciation globale de la qualité tient autant compte des facteurs
extérieurs, directement observables par l'utilisateur, que des facteurs intérieurs, observables par les
ingénieurs lors des revues de code ou des travaux de maintenance.
2) la facilité d'utilisation, qui porte sur l'effort nécessaire pour apprendre à manipuler le
logiciel. En font partie la facilité de compréhension, d’apprentissage et d'exploitation et la
robustesse - une utilisation incorrecte n'entraîne pas de dysfonctionnement
3) la fiabilité, c'est-à-dire la capacité d'un logiciel de rendre des résultats corrects quelles que
soient les conditions d'exploitation. En font partie la tolérance de pannes - la capacité d'un
logiciel de fonctionner même en étant handicapé par la panne d'un composant (logiciel ou
matériel) ;
6. ASSURANCE QUALITE
L’assurance qualité logicielle (AQL) est un ensemble d'activités planifiées et systématiques de toutes
les actions nécessaires pour fournir une assurance suffisante qu'un logiciel produit ou modifié est
conforme aux exigences et aux attentes établies. Les pratiques d'AQL varient selon le modèle
d'affaire et l'industrie ou le logiciel est utilise. Pour assurer une bonne qualité logiciel on doit :
7. Les connaissances fondamentales de l'AQL
Plusieurs modèles de la qualité logicielle ont été proposés au cours des ans afin de décrire les
exigences qualité d’un logiciel.
Il est important pour le spécialiste du logiciel de spécifier les exigences qualité, les communiquer et
s’assurer que tous les intervenants approuvent ces exigences au tout début d’un projet ou d’une
modification d’un logiciel. Le spécialiste en assurance qualité logicielle a pour mission de former et
d’appuyer le personnel du développement, de la maintenance et des infrastructures afin qu’ils
appliquent concrètement ces concepts au cours de leur travail quotidien.
Il est fréquent que les clients n’établissent pas clairement les objectifs qualité, et conséquemment
qu’il comprenne les implications en efforts et en coûts. Pour assurer cette condition, le spécialiste du
logiciel doit se poser la question suivante: «Ai-je une spécification claire des exigences qualité suivi
d’une explication claire de ce qui est optionnel et essentiel pour assurer le succès de ce projet?»
c. L'amélioration de la qualité : La qualité des produits logiciels peut être améliorée par un
processus itératif d'amélioration continue qui exige le management, le contrôle, la
coordination et les boucles de rétroaction:
La gestion de la qualité logicielle est définie dans la norme ISO 12207. Cette norme précise la portée
de la gestion de la qualité du logiciel et décrit les processus suivants:
L’AQL vise à s’assurer que la qualité est une préoccupation constante dans tout développement,
maintenance, et travaux d’infrastructure/d’opération du logiciel. Afin d’y arriver, l’AQL s’assure de
l'exécution d'une variété d'activités qualité, à chaque étape du cycle de vie du logiciel, qui visent
l’identification rapide de défauts afin de les éliminer le plus tôt possible.
c. Les revues et les audits : La prévention des défauts est une activité essentielle de l’AQL. On
doit y consacrer un effort croissant pour améliorer la qualité du logiciel.
D’autres processus du logiciel ont une grande incidence sur la qualité du logiciel :
-la gestion des configurations joue un rôle important pour réaliser la qualité du logiciel.
Elle permet une saine gestion des versions et de la documentation des logiciels.
- la gestion du risque joue également un rôle important pour s’assurer qu’un logiciel est de
qualité. Incorporer de façon disciplinée les techniques d'analyse et de gestion des risques
dans les processus de cycle de vie du logiciel peut augmenter le potentiel de production d’un
produit de qualité.
L’ingénieur logiciel doit aussi avoir des connaissances pratiques en ce qui a trait à l’utilisation des
principes de la qualité et des techniques courantes dans le domaine concerné.
- les normes spécifiques de génie logiciel applicables à l’interne et imposées par le domaine
concerné;
- les outils logiciels et méthodes à employer pour le développement et la maintenance ainsi que
l'évaluation et l'amélioration de la qualité;
- la taille de l’organisation;
- la diversité culturelle.
L'historique des échecs de logiciels semblables peut également aider en identifiant quelles
techniques seront les plus utiles pour détecter des défauts et en évaluer la qualité.
Des modèles de fiabilité peuvent être établis à partir des données d'échecs rassemblées pendant les
tests du logiciel, ou pendant son opération et peuvent être employés ainsi pour prévoir de futurs
échecs et pour aider aux décisions concernant l’effort de test.
- La mesure de la qualité du logiciel : Les modèles de la qualité du produit logiciel incluent des
mesures qui ont pour objectif de déterminer le degré atteint pour chaque caractéristique de
qualité. Si elles sont choisies correctement, les mesures peuvent soutenir la qualité de
logiciel. Elles peuvent aussi aider les ingénieurs logiciels à évaluer la qualité de leur travail et
enfin elles offrent la possibilité d’améliorer de la qualité du processus à plus long terme.
- Les techniques statistiques et les tests fournissent souvent une vision instantanée des
secteurs plus délicats sur lesquels il faudrait se concentrer. Les diagrammes et les graphiques
résultants sont des aides de visualisation que les décideurs peuvent employer pour focaliser
des ressources, là où elles semblent les plus nécessaires. Les modèles de prédiction aident à
la planification des essais et à la prédiction des défauts.
8. Le plan d'AQL
La norme IEEE 730 décrit le contenu d'un plan d'AQL pour un logiciel:
Intention et portée
Définitions et abréviations
Documents de références
Survol du plan d'assurance qualité logicielle:
Organisation
Niveau de criticité du logiciel
Outils, techniques et méthodologies
Ressources
Normes, pratiques et conventions
Calendriers
Activités et tâches de cycle de vie de l'AQL:
Rôle de l'assurance de produit
Rôle de l'assurance du processus
Assurance sur les activités et les tâches du système de management de la qualité
Activités et tâches additionnelles
Processus et politiques additionnelles:
Processus de revue de contrat
Processus de mesures de la qualité
Politiques de tests
Politique de dérogation et de déviation
Politique d'itération des tâches
Enregistrements et rapports de l'AQL:
Enregistrements
Rapports
Bien que le plan qualité soit de la responsabilité du chef de projet logiciel, le spécialiste qualité peut
lui venir en aide en lui proposant un gabarit normalisé qui pourra l'aider dans le travail de rédaction
du plan. Un plan d'AQL décrivant les activités qualité qui seront faites pour un projet ou une
modification à un logiciel, doit être développé, documenté et maintenu à jour tout au long du travail.
9. Contrôle de la qualité
10. Revue de projet
11.1. Virus
Un virus informatique est un programme conçu pour se dupliquer ; il se propage par tous les moyens
d'échange de données numériques (Internet, réseau, disquette, cédérom, clé USB…) ; les effets d'un
virus sont très variés.
Protections Les antivirus sont des logiciels conçus pour repérer les traces d'activité des virus, les
bloquer et isoler ou supprimer les fichiers qui en sont responsables.
11.3. Spyware
Risques Un spyware (ou logiciel espion) est un programme conçu pour collecter des données
personnelles sur son utilisateur et les envoyer, à son insu, à un tiers via Internet. Les spywares ne
sont pas des virus parce qu'ils ne mettent pas en danger l’intégrité du système, des applications et
des données. Mais leurs actions posent des problèmes éthiques et juridiques, quant à la violation de
la vie privée.
Protections La relative innocuité des spywares a conduit les fabricants d'antivirus à les négliger et
des logiciels spécifiques souvent gratuits se sont développés. Les anti-spywares, comme les antivirus,
utilisent des bases de données fréquemment mises à jour.
11.4. Spams
Risques
Le spam (ou pourriel) désigne l'envoi massif de courriers électroniques, sans sollicitation des
destinataires, à des fins publicitaires ou malhonnêtes. C'est un phénomène d'ampleur puisqu'on
estime que 30 à 40% des mails circulant sur Internet seraient des spams.
Protections
Il est difficile, au niveau de l'utilisateur, de lutter contre les spams ; quelques mesures de prévention
sont, toutefois, possibles : - ne pas donner son adresse mail sur un site inconnu
- ne pas répondre aux messages de spam ni cliquer sur les liens qui prétendent vous désabonner de
ces courriers.
11.5. Hoaxes
Risques Il existe de faux virus, appelés hoaxes : un hoax se présente, en général, sous la forme d'un
mail d'alerte contre un nouveau virus ; le message se réclame souvent d'un fabricant connu
d'antivirus ou de matériel informatique, il signale un fichier dangereux et vous conseille de le
détruire et demande qu'on diffuse largement l'information.
Protections Lors de la réception d'un message douteux de ce type On peut trouver, sur Internet, des
sites d'information sur ces fausses alertes.
ce mot de passe ne sera pas affiché sur un post-it, collé sur l'ordinateur…
11.8. Partages
Risques L'intérêt principal d'un réseau est le partage des ressources : dossiers et fichiers, accès
Internet, imprimantes… Par défaut, lors de l'installation d'un réseau, rien n'est partagé, ce qui
permet de n'ouvrir à l'accès depuis une autre machine que pour les ressources souhaitées, en les
protégeant éventuellement par un mot de passe. Les risques liés aux partages sont de deux types :
accès à des données confidentielles par des utilisateurs locaux non autorisés.
accès à ces mêmes données et/ou prise de contrôle à distance depuis un ordinateur
extérieur, via la connexion Internet.
Protections Le partage complet des imprimantes est sans danger ; le partage de connexion Internet
se met en place lors de la configuration du réseau et n'a pas à être restreint sauf si on souhaite
interdire la sortie à une machine particulière ; quant au partage de dossiers, il est à définir en
fonction des contenus et des utilisateurs susceptibles d'y accéder. Il peut être utile de créer un
dossier partagé qui permettra des échanges avec les autres postes mais il est indispensable de ne pas
partager le reste du disque pour en préserver la sécurité et la confidentialité
11.9. Sauvegarde
Risques Malgré toutes les précautions prises contre les risques évoqués plus haut, il peut arriver que
des données soient perdues ; le temps mis à les créer, la complexité de leur élaboration, leur
caractère vital sont autant de facteurs aggravants de cette perte ; c'est pourquoi le recours à des
procédures de sauvegarde est indispensable, au moins pour les données essentielles .
Protections Il faut donc définir précisément les fichiers à sauvegarder ; ceci suppose une
connaissance du système de fichiers de l'ordinateur et une gestion assez rigoureuse lors de
l'enregistrement de vos documents.